Elle de Strasbourg – blogueuse strasbourgeoise (comme son pseudo l’indique) et européenne convaincue !
« Elle de Strasbourg » présente sur son blog My Invisible Essentials un mix de mode, culture et lifestyle, en français mais aussi en anglais, voulant convaincre ses lecteurs non-francophones que Strasbourg est une destination « must-see ».
Qu’est ce qui te fait lever le matin ?
L’arôme du café
Ta plus grande qualité ?
La sincérité envers moi-même.
Ton plus grand défaut ?
La sincérité envers autrui
Te considères-tu comme quelqu’un de connecté ?
La première chose que je fais après avoir ouvert les yeux le matin c’est de vérifier facebook, instagram, twitter, mes mails. Am I connected ?
Le héros de fiction auquel tu aimerais ressembler ?
Le Petit Prince, pour sa persévérance, sa sagesse, pour sa naïveté accompagnée pourtant d’une intelligence naturelle, limpide. Sa quête des « essentiels invisibles » m’inspira.
Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent ?
Professeur universitaire. Il n’est jamais trop tard…
Ton héros dans la vie réelle ?
Mon mari – pour son intelligence, sa détermination et son humanité.
La chanson que tu siffles sous la douche ?
Je ne chante pas sous la douche. Only in the rain!
Comment te vois-tu dans 20 ans ?
Strasbourgeoise. Un peu plus sage.
Ton film culte ?
Pas un mais deux : … and justice for all avec Al Pacino et La Grande Bellezza.
Ce que tu détestes par-dessus tout ?
L’hypocrisie.
Le talent que tu aimerais avoir ?
Savoir peindre.
Ta meilleure blague ?
Je ne pense pas être forte en blagues. Pourtant je fais toujours rire mes amis et mes proches.
Que manque-t-il à Strasbourg pour être une ville incontournable d’Europe ?
Des horaires prolongés pour les magasins, les cafés et les restaurants. C’est dommage qu’une ville universitaire, eurométropole de surcroît, soit déjà endormie à 21h. Te souviens-tu du succès énorme qu’a eu la chanson Moscow never sleeps ? Les jeunes sont attirés par les villes qui ne dorment jamais et je pense qu’on devrait changer un peu les choses à Strasbourg dans ce sens-là.
Si tu étais un quartier de Strasbourg ?
Le quartier des institutions européennes : cosmopolite, moderne et symbole de l’Europe.
Ton restaurant strasbourgeois préféré ?
Monteleone – il ristorante italiano le plus authentique qui puisse exister dans la région, qui sert beaucoup de spécialités de Sardaigne.
Ton bar strasbourgeois préféré ?
Raven – pour le design, l’ambiance et l’emplacement, un peu moins pour le service.
Autre ville préférée en Alsace et pourquoi ?
Ribeauvillé, pour le joli centre-ville coloré, les caves et le spa
Quelle est la chose que tu changerais en premier si tu étais maire de Strasbourg ?
Je suis sure qu’il y a plus ardent, mais… rénover la Maison Rouge. Ça ne fait pas du tout honneur au centre-ville de la capitale de l’Europe…
Ta marque alsacienne préférée ?
Je privilégie tout ce qui est made in Alsace.
En 3 mots, décris nous ton Strasbourg ?
Historique, fleuri, accueillant.
Explique-nous ton attachement à la mode et à l’Europe… ?
Adolescente, j’ai commencé à collectionner les magazines ELLE et VOGUE de n’importe quel pays. J’étais fascinée par les photos, la manière dont les mannequins étaient maquillés, coiffés, habillés et j’essayais de comprendre le sens du style présenté, la manière dont se déroulent les séances photos, etc. Et puis, il y a cette hystérie lors des fashion weeks dans les quatre capitales de la mode et je me demandais toujours comment tous ces gens arrivaient à penduler frénétiquement entre Paris, Milan, Londres, New-York. J’ai découvert assez tôt les joies de la libre circulation en Europe et alors j’ai compris. Et c’est ainsi qu’est né mon attachement à la mode et à l’Europe – ce sont deux choses indissociables finalement. Peu importe si le créateur est Français ou Anglais, ses collaborateurs et ses mannequins, les matières qu’il utilise viennent un peu de partout et dans notre ère la rapidité est vitale. Et c’est grâce à l’espace Schengen et à l’Union douanière que cette rapidité est possible. Qui se souvient encore – hors « état d’urgence » – des queues à la douane, des contrôles systématiques et du devoir de réponse à des questions douanières pour le moins intrusives ?
Enfin, mon attachement à la mode et à l’Europe s’est concrétisé avec la Strasbourg Fashion Week 2016 : nous avons eu la chance de rencontrer tant de créateurs extraordinaires, venus de toute l’Europe. Comme quoi la mode ce n’est pas seulement Dior, Chanel, Armani et Versace, mais aussi Vahan Khachatryan, Julia Allert, Lana Dumitru ou Maisonnoée.
Comment vois-tu les autres blogueuses mode et qu’est ce qui te différencie d’elles ?
Je ne me perçois pas comme une « blogueuse mode« , car la mode n’est pas la thématique principale de mon blog, mais seulement une facette, une mise en perspective. L’objet de mon blog est plutôt un mélange de mode, culture et idées qui me tiennent à cœur. Par exemple, j’ai lancé récemment un projet dédié aux européens qui habitent Strasbourg, la capitale européenne. Qu’ils soient alsaciens ou européens d’ailleurs, ils ont tous une histoire qui inspire et qui montre que l’Europe est toujours une success story.
Ce qui me différencie des autres blogueuses ? Je pense que nous sommes toutes différentes car chacune a un style et des sources d’inspiration uniques. Moi j’essaye toujours d’associer les tenues que je présente à une histoire, un lieu, une occasion et d’expliquer la provenance et l’évolution de la pièce principale de ma tenue. A mon avis, la mode est un art à part entière et il serait réducteur de le vivre uniquement dans sa dimension matérielle.
Tes projets pour cet été et la saison prochaine ?
Cet été je veux voyager, lire et créer des beaux articles pour mes lecteurs. La saison prochaine ? Je n’y pense pas encore, j’aime naviguer à vue !
Elle de Strasbourg à lire (ou à relire) sur https://invisiblessentials.com/