Le restaurant Burestubel nous régale avec ses « Meyer’s Folies » de noël !

Le restaurant le Burestubel est situé aux portes du Kochersberg, cette ferme de 300 ans renferme les secrets culinaires des grand-mères alsaciennes. Sous les plafonds polychromes ou, en été,  installé dans la grande cour intérieure, vous y découvrirez des plats mitonnés avec finesse et raffinement.

La famille Meyer, Rachel (maman) Thomas et Eve en salle, Pierre (papa) Sarah et Carl notre gendre en cuisine, ainsi que toute l’équipe du Burestubel vous accueillent pour vous faire découvrir leur cuisine faite maison avec le cœur ! (95% des produits sont faits sur place, dixit le chef)

Je ne connaissais pas l’endroit mais, j’ai eu la chance de le découvrir lors d’une soirée spéciale : Les « Meyer’s Folies de Noël« , une occasion unique de découvrir le savoir faire de la famille Meyer tout en profitant d’un décor féerique !

Le principe était simple : des buffets avec des choses aussi belles à voir que bonnes à manger ! 45 euros sans les boissons. Une fois l’assiette remplie, il vous suffisait de vous installer dans une des six salles en intérieur. Ce soir là, nous étions environs 120 convives à partager ce moment.

Le prix pourrait paraître cher mais croyez-moi vous en aviez pour votre argent vu la qualité des produits, la générosité des recettes et la quantité… J’ai été bluffé !

Malheureusement, c’était une soirée unique MAIS le concept se décline au fil des saisons, je vous invite donc à surveiller de près l’actualité du restaurant, ils vont sans doute recommencer bientôt ! N’hésitez pas non plus à venir manger tout simplement dans l’établissement, vous ne serez pas déçus…

Je ne vous en dis pas plus, je vous laisse découvrir ou redécouvrir et me dire ce que vous en pensez dans les commentaires sous l’article !

Restaurant Le BURESTUBEL
8 RUE DE LAMPERTHEIM
67370 PFULGRIESHEIM

03 88 20 01 92

Ouvert du Mardi au Samedi (midi et soir)

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Interview de Leïla Martin pour son nouveau livre : « L’Alsace enchantée »

Hello Leïla, peux-tu déjà te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ?

Je suis maman de deux enfants et chef d’entreprise. Mon quotidien s’articule autour de la communication et de la cuisine. J’aime autant manier la plume que la casserole. Et j’ai la chance de pouvoir exprimer mes passions pour la création culinaire et l’écriture à travers mon blog jevaisvouscuisiner.com dédié à l’Alsace gourmande.

Tu as sorti fin 2018 ton premier livre de recettes, d’où te viennent les idées ?

Ce sont surtout les étals des marchés, les produits de saison et issus du terroir qui me soufflent les idées. Le patrimoine culinaire alsacien est également une précieuse et infinie source d’inspiration que je suis d’ailleurs loin d’avoir fini d’explorer. Je prends beaucoup de plaisir à réinterpréter les recettes traditionnelles et à les partager. Il y a pas mal de vieilles recettes du registre familial qui ont fini par tomber en désuétude. Et j’aime l’idée de les faire revivre en les remettant au goût du jour.

Aimes tu travailler les produits frais, de saison, locaux ?

Bien plus encore qu’aimer ! Ce n’est pas une option mais un impératif. Hors de question pour moi d’acheter des tomates ou des fruits rouges en hiver. J’attends que ce soit la pleine saison en Alsace. Je suis carrément inflexible là-dessus et mes enfants le savent. D’ailleurs, ils ont maintenant acquis le réflexe de demander systématiquement si le produit qui leur fait envie est bien de saison. Et puis, nous avons en Alsace pléthore de merveilleux produits et tant de talents pour les mettre à notre disposition. Ce serait si dommage de ne pas en profiter ! En cuisinant frais, local et de saison, on profite non seulement de produits au top de leur maturité et de leur saveur, mais on opte aussi pour une consommation responsable, plus respectueuse de notre planète. Je n’y vois que des avantages !

 

Dans tes recettes, tu revisites les plats alsaciens, y a-t-il d’autres cuisines qui tu voudrais revisiter ?

La cuisine alsacienne fait vraiment partie de mon ADN et restera, je pense, mon principal terrain d’investigation et d’expérimentations. Ceci dit, mon approche est très ouverte sur toutes les autres cultures culinaires et j’aime beaucoup imaginer des métissages : nems ou makis de choucroute, fleischkiechle à l’orientale, griesknepfle aux épices d’Azerbaïdjan ou encore grumbeerekiechle aux saveurs méditerranéennes… Finalement, je revisite la cuisine alsacienne pour l’emmener ailleurs autant que je revisite les cuisines du monde pour les emmener en Alsace !

Quelle est ta recette préférée dans ce nouveau livre ?
C’est super difficile pour moi de faire un choix ! Je vais donc te faire part du coup de cœur de mon fils Oscar (9 ans) : le baeckeoffe de poissons. Il me le réclame très régulièrement. Et c’est aussi un plat sur lequel les lecteurs du livre m’ont fait de nombreux retours très positifs.

Tu es aussi blogueuse, combien de temps cela te prend ? Comment arrives-tu à tout gérer au quotidien ?

Quand on aime on ne compte pas ! Alimenter un blog est très chronophage, je pense que tu en sais quelque chose… Publier une recette sur le blog, c’est de nombreuses heures de travail (et de plaisir heureusement) que ne mesurent très certainement pas les lecteurs : il faut faire les courses, réaliser le plat, rédiger la recette, la mettre en scène, la prendre en photo, rédiger un article d’introduction, optimiser le référencement, mettre l’article en ligne et le partager sur des plateformes du web et sur les réseaux sociaux pour le faire vivre. C’est au bas mot une journée de boulot (6 à 8h). Comment je gère tout au quotidien ? Il y a belle lurette que j’ai accepté l’idée de ne pas tout gérer ! Je ne suis pas Wonderwoman.

J’apprends (à ne presque) pas culpabiliser quand j’ai 5 lessives de retard ou quand on ne voit presque plus à travers les vitres de mon appartement. Je me console en me disant que je ne suis pas trop mauvaises sur la gestion des repas. Mes enfants mangent des produits frais locaux et de saison tous les jours. On ne peut pas être au top sur tous les fronts. En tout cas, moi je ne le suis clairement pas !

Il y a de plus en plus d’influenceurs sur Strasbourg avec pleins de thématiques différentes… Qu’en penses-tu ? Penses-tu qu’il y en a de trop ? Lesquels suis-tu ?

Je t’avoue que j’ai un peu de mal avec ce terme d’influenceurs. Je le trouve très réducteur et j’ai du mal avec la notion mercantile qu’il sous-entend. On ne se lève pas un beau matin en se disant « tiens et si je devenais influenceur ». C’est plutôt l’envie ou même le besoin de s’exprimer qui nous tenaille, un peu à la manière d’un artiste qui a besoin de son art pour donner du sens à sa vie. Comme un artiste touche son public, un « influenceur » rencontre son audience. Pas parce qu’il a décidé de faire la pluie et le beau temps. Mais parce qu’il a créé son propre univers et que cet univers devient inspirant. Et pour devenir inspirant, il ne suffit pas de le décréter. Il faut avoir une démarche authentique, désintéressée, sincère. Et beaucoup, beaucoup travailler.

J’ai donc tendance à m’intéresser aux « influenceurs » qui proposent de vrais contenus de qualité. Je visite par exemple régulièrement les blogs food très inspirants de Sandra Thomann (Cuisine addict) et de Réjane Candela (Food for love).

Ton réseau social préféré ? Où peut-on te suivre sur le net ?

Incontestablement Facebook pour ma part. C’est le premier réseau social que j’ai apprivoisé. Et une belle communauté très intéressée et impliquée,s’est développée autour de ma page Je vais vous cuisiner. Sinon, il y a mon blog bien-sûr ! Et tout bientôt, certaines de mes recettes seront visibles sur le site https://www.visit.alsace/.

Tu es de Strasbourg, où vas-tu manger le midi en ville ? Et le soir pour une soirée entre amis et pourquoi ?

La Cantina pour profiter de la terrasse, de leurs délicieux plats ensoleillés et du service très avenant à midi et l’Alma en soirée pour l’ambiance feutrée, l’accueil à la fois discret et très attentionné et la cuisine fusion entre Japon et Pérou absolument divin.

Des projets pour cet été ? Un nouveau livre en approche ?

J’ai très envie d’un deuxième livre et je commence à y songer très sérieusement (un projet qui pourrait peut-être se concrétiser pour l’automne 2020). Sinon, j’ai pas mal de projets vidéos qui s’annoncent. Et bien-sûr, je travaille au développement de mon entreprise qui propose notamment des prestations de communication (rédaction d’articles et conception de vidéos), de création culinaire (conception de recettes et création de cartes pour les restaurants) et d’animations culinaires (show-démo culinaires, ateliers de cuisine, cuisine en direct).

Concours: Gagnez un four à tartes flambées avec Friedrich Surgelés !

Concours: Gagnez un four à tartes flambées avec Friedrich Surgelés !

L’histoire de l’entreprise Friedrich Surgelés :

Friedrich, c’est avant tout une famille soudée dont l’ambition est de perpétuer la tradition alsacienne auprès des enseignes alimentaires.

Pour cela, Grand-mère Caroline leur a transmis sa recette originale de flammekueche ! Une recette si appréciée qu’elle se partage de génération en génération.

C’est à Geudertheim, berceau de la tarte flambée, que l’entreprise est née en 1993. Professionnelle et passionnée, l’équipe se donne à 100% pour vous servir une tarte flambée unique.

Chez les Friedrich, la qualité passe avant tout ! C’est pourquoi toutes leurs matières premières sont sélectionnées avec la plus grande des attentions et garanties sans OGM !

Retrouvez la marque dans les enseignes Super U, Cora, Auchan Hypermarchés et Supermarchés, Match, Carrefour Market, Leclerc, Intermarché et Biocoop.

De plus, Friedrich a également une gamme de tartes flambées BIO, sans additifs, sans conservateurs et sans nitrites pour des plaisirs encore plus naturels.

CONCOURS :

Pour découvrir cette marque, je vous propose de gagner un four à pierre réfractaire d’une valeur de 260€ pour réaliser une cuisson professionnelle de la tarte flambée dans votre cuisine !

Pour cela, il vous suffit de :

Me citer la recette de tartes flambées qui vous fait le plus envie dans la liste ci-dessus (uniquement dans les commentaires de cet article sur le blog et non dans les commentaires Facebook !) + partagez (en publication publique) cet article sur Facebook en mentionnant la page Facebook du Blog Kapoué, celle de Friedrich Surgelés (et la liker aussi svp !)

Vous pouvez aussi doubler vos chances suivant leur compte Instagram !

Le tirage au sort parmi les participants sera effectué le 15 juin 2019 fin de journée, le gagnant sera prévenu par mail.

A vous de jouer !

Kapoué Test n°167: La Casserole, une des meilleures tables de Strasbourg ?

Il existe des endroits où on veut aller depuis des années mais où finalement on va jamais car on est pressé de tester les nouveautés et au fond, on passe à coté de l’essentiel… C’est le cas du restaurant gastronomique La Casserole à Strasbourg ! Cela fait en effet des années que je veux y aller, mais je n’ai jamais pris le temps de le faire : Grosse erreur de ma part, car je ne savais pas à coté de quoi je passais…

Erreur corrigée il y a quelques jours, où j’ai réservé ma soirée du samedi soir pour découvrir le restaurant de Cédric Kuster et plus particulièrement le menu « Découverte(s) » composé de 7 plats et accompagné d’un verre de vin différent à chaque met (vins non compris dans le prix du menu). Avant de détailler ce menu, voici les amuse-bouches qu’on nous a servis tout au long du repas pour patienter des plats… Mention spéciale pour l’originalité de la tarte flambée revisitée (grande photo ci dessous)

On mange quoi à La Casserole ?

Comme je vous le disais plus haut, nous avons commandé un menu Découverte(s). Ce menu est servi pour la table entière. Nous étions deux, nous avons donc découvert les plats les plus fins, les uns que les autres au fur et à mesure de leurs arrivées. Je ne détaillerais pas ici les vins qui accompagnaient chaque plat (car je n’y connais pas grand chose) mais je vous rassure tous étaient à la hauteur !

Composition du menu Découverte(s):

Le Foie Gras de Canard fait maison & textures de citron

Le Saumon Bömlo juste « flammé », déclinaison de radis au sésame,rafraîchissement au Yuzu

La Pince de « King Krab » : En médaillons rôtis et en Krabschnacka, petits légumes au bouillon et sorbet à la bière « La Casserole »

Le Filet de Sandre feuille grillée de chou vert, l’illusion d’une choucroute, crème légèrement fumée

L’Agneau de Sisteron fenouil braisé et pommes grenaille, jus infusé à la badiane

Le plateau de Fromages affinés fromages sélectionnés par la maison Lorho M.O.F.(meilleur ouvrier de France) fromager-affineur

La Pomme Granny Smith en finger, mariée à la coriandre

Mon avis sur La Casserole

Comme vous pouvez le constater, ce menu est aussi riche dans la beauté de ses plats que dans sa variété. Il faut le gérer comme un marathon de petits bonheurs… On prend son temps, on apprécie le vin qui va avec, on passe un bon moment et hop, on passe à la suite… Quasiment impossible de reprocher quelque chose à cet établissement et à ce menu, c’est en effet du grand art aussi bien au niveau du service que de la qualité des plats. C’est le genre d’endroit où tu peux aller les yeux fermés pour un moment d’exception. Certes, ce n’est pas pour tous les budgets, car le menu est à 112 € par personne sans les vins, mais vous ne serez pas déçu ! Bien évidemment, il existe à La Casserole, d’autres façons de découvrir l’endroit pour moins cher, je pense notamment au menu déjeuner à 39 €.

Pour rappel, le maître des lieux, Cedric Kuster, est passé par des grandes tables et accompagné de son chef Jean Roc, ils ont gagné le 1er prix du trophée Haerberlin au salon Egast. Donc, comptez sur eux pour vous accueillir de la meilleure des façons !

La Casserole
24  rue des Juifs
67000 STRASBOURG
03 88 36 49 68
Page Facebook

La brasserie LE TIGRE de Kronenbourg rugit dans les rues de Strasbourg !

La semaine dernière j’ai eu la chance d’être parmi les premiers strasbourgeois à découvrir un lieu qui va faire parler de lui dans les prochains mois : La Brasserie LE TIGRE de Kronenbourg basée rue du Faubourg-National à Strasbourg !

Lieu chargé d’histoire, berceau de la marque TIGRE BOCK née en ces lieux en 1921, cette brasserie a longtemps animé Strasbourg jusque dans les années 60… et puis c’est devenu le Resto U Pasteur avant de redevenir brasserie !

La brasserie LE TIGRE, c’est quoi ?

C’est un nouvel établissement qui s’inspire du brassage de la bière et des populations : Le but ici c’est de profiter de plusieurs ambiances selon l’endroit choisi.

Il y a 4 espaces différents à découvrir (Environ 1000m² pour une capacité totale de 400 personnes) :

La brasserie LE GRAND TIGRE de 130 couverts au style Art déco d’origine pour déguster des plats alsaciens (notamment des tartes flambées cuite au feu de bois sous vos yeux).

LE PETIT TIGRE constitué du bar et de la « Fabrik Tigre Bock« , c’est le rdv des amateurs de bières : possibilité de goûter les 4 bières TIGRE BOCK de Kronenbourg élaborées sur place, non filtrées et non pasteurisées servies dans des verres vintage. La bière pourra être aussi achetée « à emporter » dans de grandes bouteilles.

LE BOCKAGE : Terrasse de 150 m² pour profiter d’une bière au soleil dans l’esprit biergarten.

LES CAVEAUX : Disposants de voûtes aux pierres apparentes, entièrement privatisables, ils peuvent accueillir jusqu’à 120 personnes. Ils pourront aussi faire office de salle de concert à l’occasion.

Mon avis sur la brasserie du Tigre Bock de Kronenbourg :

Tout d’abord l’endroit est magnifique : cette statue de tigre (même si elle fait beaucoup penser au renard de WHAT THE FOX) est imposante, et prend toute son ampleur sous la coupole !

Pour la bière, je n’en ai goûté qu’une, la TIGRE BOCK effet Weizen : très fraîche, très facile à boire… Et les tartes flambées, classiques mais efficace. Donc rien à dire pour le moment, mais bon, ce n’était que la soirée d’inauguration, faudra tester l’endroit dans les conditions du réel ! 😉

Hâte d’y retourner en tous les cas, même si je suis pas fan du quartier : j’y ai habité quelques années et on va dire qu’en soirée c’est parfois un peu limite… Mais bon, je salue l’idée de reprendre l’endroit et de faire revivre la brasserie d’antan.

J’actualiserai (bien évidemment) cet article dès que j’aurai l’occasion de tester à nouveau cette brasserie du Tigre à Strasbourg !

Mise à jour du 17/02/2018 :

Je viens de retourner à la brasserie. Je vous plante le décor : un dimanche soir avant le service vers 18h00, je voulais manger un petit morceau de tarte flambée et une bonne bière en sortant du ciné ! Bien accueillis, on s’installe dans la grand salle et on commande. Les serveurs sont sympas, l’ambiance est assez calme, parfait. Les boissons arrivent et la magnifique tarte flambée au munster et jambon fumé nous régale les yeux ! Tout est bon, tout va bien… On passe un bon moment. On a envie de continuer en goûtant les knacks et curry wurst : et là, j’ai été un peu déçu… Pour moi les knacks étaient bonnes mais sans plus. La « curry wurst » est en fait des saucisses au curry, pas assez cuites à mon gout. Les restes des assortiments étaient assez classiques : pains un peu secs et salade pas adaptée je trouve. Y avait que les frites qui sauvaient un peu l’ensemble.

Bilan : bière et tarte flambée, ok. Le reste j’ai été un peu déçu. A noter que j’ai eu du mal à digérer le tout : je sais pas si ça vient de la bière, de la tarte ou du reste… Cela ne m’emperchera pas de revenir mais je goûterai autre chose.

Et vous, avez-vous déjà mangé là-bas depuis l’ouverture ?


BRASSERIE LE TIGRE

5, Faubourg National
67000 STRASBOURG
Page Facebook
03 90 23 21 58

Ouvert 7 jours sur 7
Du Dimanche au mercredi de 7h00 à 1h30
Du Jeudi au Samedi : de 7h00 à 4h00
Le restaurant est ouvert jusqu’à minuit.

Kapoué test n°148: Le Ptit Brass, nouvelle brasserie alsacienne à Strasbourg

En quête d’un endroit sympa samedi dernier à midi, je me suis arrêté chez Le Ptit Brass : brasserie alsacienne fraîchement ouverte il y a quelques semaines en lieu et place de La Terrazza à coté du Dubliners dans la rue (très touristique) du Vieux Marché aux Poissons à Strasbourg.

Il faisait beau pour un mois d’avril, la terrasse était d’ailleurs pleine de locaux et de touristes. J’ai préféré me rabattre à l’intérieur car la décoration était plutôt sympa : des tons jaunes et noir avec un style assez moderne et épuré (ça m’a fait penser à la décoration de SuperTonic)… D’ailleurs, j’ai bien aimé les bouteilles de bières en guise de lampes suspendues à l’entrée du restaurant.

La salle intérieure était donc vide, du coup: la musique d’ambiance était trop forte, on a du demandé de la baisser 2 fois de suite… On attaque la découverte de la carte : burgers, bières artisanales, tartes flambées, planchettes, salade, plats alsaciens… Elle est bien fournie, il n’y a rien à dire la dessus.

On commande un baeckehoffe aux 3 viandes avec sa salade verte (16,50 €) et le burger spécial de la maison : Le Ptit Brass (pain bretzel, oignon, cornichons, galette de pommes de terre, palette fumée, mayonnaise et moutarde) (13€). Après avoir bien attendu (plus de 25 minutes), on reçoit nos plats. C’est très très copieux ! Le baeckehoffe est un peu sec mais correct, et le burger original avec son pain bretzel et sa palette est bon dans l’ensemble même si j’aurai préféré des frites non industrielles.

Après avoir fini mon burger, je veux quand même tenter un dessert… J’opte pour une tarte aux pommes avec une boule de vanille (le serveur ne connaissait pas la tarte du jour) (6,50 €). Après avoir attendu encore un bon quart d’heure, j’obtiens une tarte grasse et trop sucrée avec une pâte pas trop cuite avec une glace à la vanille plutôt bonne par contre. On commande un café et on part au plus vite et je vais vous raconter pourquoi…

En fait, on a été assez mal à l’aise tout le repas car étant à l’intérieur, on entendait les serveurs se prendre la tête en permanence : ambiance tendue, confusion dans les tables à servir en terrasse, ton sec avec le petit jeune qui commence; ça cafouillait dans tous les sens ! Au début c’était drôle mais à la fin ça devenait très pesant, on se demandait même si on était pas dans un épisode de Cauchemar en Cuisine…? On avait juste envie de partir.

Bilan de mon repas chez Le Ptit Brass à Strasbourg :

Belle terrasse, idéalement placé, belle décoration intérieure et grosses portions pour les plats : voici les points positifs. Pour le reste, c’est à revoir ou à roder, car le service s’est pas ça: l’ambiance et l’organisation sont discutables et les plats ne sont pas très fins dans l’ensemble. Pour ma part, je pense pas y retourner pour un repas, mais plutôt un verre en terrasse avec une tarte flambée par exemple. (A noter que nous n’avons pas goûté ni les bières artisanales, ni justement les tartes flambées).

Total de l’addition pour 2 : 44,90 € pour 2 plats, un dessert, 2 boissons et un café.

NB : Pour info, l’endroit propose aussi des petits déjeuners et des brunchs.

Et vous, avez-vous déjà testé Le Ptit Brass ? Si oui, qu’en pensez-vous…? Dites moi tout dans les commentaires sous l’article !

LE PTIT BRASS
7 rue du vieux marché aux poissons
67000 STRASBOURG
03 88 23 00 69
Ouvert 7 jours / 7 jours

Kapoué test n°125: Mamama Bistro, restaurant alsacien à Strasbourg

Mamama Bistro, restaurant alsacien à Strasbourg

Après 5 ans de bons et loyaux services, le Piano 2 (rue sainte Hélène) change de concept et devient le Mamama Bistro; comme son nom l’indique: un restaurant traditionnel alsacien aux recettes de grand-mère. La décoration a changé et le chef aussi, l’occasion pour moi d’aller déguster un repas un midi en charmante compagnie !

C’était un midi de la semaine dernière, je ne savais pas vraiment où je mettais les pieds car je n’étais jamais venu au Piano 2. Donc, juste poussé par ma curiosité, j’ai réservé pour deux places. Je m’installe, très bien accueilli par le responsable de la salle, j’attend ma convive, et on commande… Je suis parti sur la formule Entrée + Plat à 12,90 € tandis que ma co-luncheuse se contentera d’une grande salade. En fait, l’entrée dans la formule est un buffet de crudités à l’entrée de l’établissement, j’étais pas trop emballé mais en fait, c’était simple mais bon, bien cuisiné et bien assaisonné.

Pour le plat, c’était une belle pièce de pavé de cabillaud, croûte de tortillas, crème de chou-fleur et pomme de terre au gingembre plus quelques petits légumes: je suis pas fan du poisson d’habitude, mais là, j’ai adoré ! La sauce était top, les légumes correctement cuits et le poisson généreux : impeccable ! La demi salade Gourmande au saumon de ma convive était plus simple mais tout aussi bonne.

Pour les desserts, je me suis rué sur la tarte du jour à la rhubarbe et mon amie a pris une glace 3 boules. Les desserts étaient ok, mais pour ma part la tarte était un peu trop sucrée…

A part ça : rien à redire. Et c’est ça le problème ! Car tout est très correct, mais bon, on a déjà vu ce genre de restaurant plein de fois en Alsace ainsi qu’à Strasbourg, alors je ne comprends pas trop l’intérêt de « remettre le couvert » ! Une légère impression de « déjà vu »… J’avoue, c’était bon, l’équipe est top, on voit qu’il y a un vrai chef en cuisine (c’est pas tout le temps le cas !) et le prix est dans la moyenne : on en a eu pour 40,20 euros à deux avec ce que je vous ai annoncé ci dessus et une grande Lisbeth à partager. Va donc falloir que j’y retourne pour me faire une idée plus complète de l’endroit : tester, par exemple, la terrasse en été avec une de leurs fameuses tartes flambées…?

Et vous, qu’en pensez vous de ce changement d’enseigne ? Avez vous déjà testé le Mamama Bistro ? Regrettez vous le Piano 2 ?

Mamama Bistro
18 rue Sainte Hélène
67000 STRASBOURG
03 88 32 85 41

Terroir & Co: un nouveau restaurant 100% terroir par Sofitel

Jeudi 20 Octobre dernier, j’ai été convié au « service blanc » du futur restaurant Terroir & Co, la nouvelle adresse pour se restaurer proposée par le Sofitel Grande Ile. L’occasion pour les invités de découvrir cette nouvelle adresse en avant première et d’avoir des explications sur le concept.

Terroir & Co, c’est quoi ?
Un restaurant de 70 couverts (qui remplace le GOH) axé sur le terroir alsacien, les producteurs et les produits. Le Chef Vincent Rimmely travaille main dans la main avec la coopérative alsacienne Hop’la et une trentaine de producteurs locaux pour proposer des plats respectueux de l’environnement et surtout mettre au premier plan la cuisine alsacienne.

On mange quoi chez Terroir & Co ?
On mange bien, frais et surtout de saison ! La carte évoluera au fil des mois pour à chaque fois coller au calendrier, pour que la fraicheur des produits soit optimale. La saisonnalité est primordiale chez Terroir and Co.

A noter que le restaurant proposera à la carte 51 grands crus alsaciens pour mettre en-avant les 7 cépages, de quoi faire plaisir aux amateurs. D’ailleurs pour les novices comme moi, une tablette sera mise à disposition pour vous détailler les produits, les vins, les producteurs dans une application dédiée.

Le midi, on vous proposera :
Menu du jour : entrée / plat ou plat / dessert pour 22 euros ou entrée / plat / dessert pour 27 euros + à la carte : 5 entrées, 5 plats, et 5 desserts.

Pour le soir, ça sera à la carte :
5 entrées, 5 plats, et 5 desserts.

A quoi ça ressemble Terroir & Co ?
Ambiance feutrée, calme où tous les détails ont été bien pensés. On se sent bien et à l’aise dans la salle. Une terrasse verra bientôt le jour devant le restaurant. A noter la superbe vaisselle en porcelaine, faite par Melina Céramique.

Ca ouvre quand ?
Lundi 24 octobre, soit prêts à dégainer votre téléphone pour réserver une table ! 😉

Conclusion :
Une belle nouvelle adresse avec une belle démarche : mettre en avant les producteurs et les produits locaux. Adresse qui sera sans aucun doute de qualité vu qu’elle vient du Sofitel (tout comme leur brunch), mais qui veut sa propre identité : Vous venez manger au Terroir & Co et non au restaurant du Sofitel. D’ailleurs les codes sont différents : les tenues des serveuses et serveurs, l’ambiance vous rappelleront plutôt un coté « bistronomique » que « hôtelier ».

A vous de vous faire une idée, pour ma part, j’y retournerai souvent je pense car pas loin de mon lieu de travail et bon rapport qualité / prix ! Et j’irai aussi faire un tour à l’épicerie fine qui se trouve dans le restaurant et dans laquelle vous pouvez acheter les produits de la carte.

J’attends vos retours sur Terroir & Co... à bientôt les gourmands !

Mise à jour du 16 novembre 2016 : On avait réservé au Terroir & Co avec les collègues pour notre repas de Noël, et on a pas été déçus : très bons plats, vins irréprochables et le service impeccable. On a passé une belle soirée pour cette fin d’année 2016, en voici la preuve en photos !

Terroir & Co
4 place Saint-Pierre-le-Jeune
67000 Strasbourg
03 88 15 49 10
Page Facebook
Ouvert du lundi au vendredi : 12h00 – 14h00 & 19h00 – 22h30
Le samedi : 19h00 – 23h00

Kapoué test n°102: Mandala Strasbourg, restaurant vietnamien fusion

La semaine dernière j’ai pu testé rapidement le Mandala, restaurant vietnamien fraîchement ouvert au 14 Faubourg de Saverne à Strasbourg. Il avait fait parler de lui en faisant une pré ouverture à la fête de la Musique le 21 juin dernier, mais à ouvert officiellement que depuis quelques jours.

Son concept se décline en 2 lieux : le premier, le « Mandala Express » propose des sandwichs, spécialités viet ou encore nems et desserts à emporter à des tarifs très abordables. Le second, le « Mandala Caphé » est un vrai restaurant qui se concentre une carte plus « terroir » vietnamienne tout en alliant des saveurs alsaciennes. Le chef propose aussi des plats végétariens et des suggestions au jour le jour.

C’est donc la partie « Mandala Caphé » que j’ai pu tester un soir de semaine. Autant vous dire que ce test n’en est pas vraiment un, je m’explique : Déjà, le restaurant était officiellement ouvert depuis la veille et en plus, ce soir là, le service s’est fait dans des conditions particulières : un meeting politique de Jean Luc Mélenchon se tenait au premier étage avec des sympathisants. Une fois fini, tout le monde est descendu et ça a fait pas mal d’animations entre les photos et les échanges avec l’homme politique d’où le travail des équipes du restaurant un peu perturbé.

On a quand même réussi à manger, même si c’était un peu long, qu’on est revenu plusieurs fois vérifier si on avait pris notre commande… Bref, après un apéro pour patienter et une verrine gentiment offerte par la maison (on nous a pas dit ce que c’était… Je suppose une mousse avec des champignons ?), on a pu commander. Peu inspirés par le coté « fusion » de la carte pour les plats (que je trouvais d’ailleurs aussi un peu cher), on est parti sur un classique : BO BUN de bœuf aux 5 épices et un BAO  BURGER (bœuf mariné aux 5 épices, confits d’oignons, coleslaw et frites de patates douces) et en entrée à partager un assortiment de nems (poulet mangue, jarret fumé, saumon citronnelle et leurs sauces).

L’ensemble était bon, correct. Par contre, personnellement j’ai pas accroché avec le BAO BURGER : trop de saveurs sucrées entre le pain bao, le coleslaw et les patates douces -> c’est plutôt une question de gout personnel, rien à voir avec une remise en question de la qualité du plat; je suis beaucoup plus « salé » que « sucré ». Par contre, dans les deux plats le bœuf mariné était top, et la cuisson parfaite. Plus de place pour un dessert, on est partis après les plats… L’addition s’élève à 42.90 € pour 2 pour 2 plats, une entrée partagée, un cocktail et 2 boissons sans alcool.

Conclusion :
Pour avoir discuté avec 2 des gérants, le projet du Mandala est sympa : vouloir proposer un lieu convivial où on peut boire un coup, découvrir des mélanges de saveurs alsaco-vietnamiennes ou encore écouter de la musique (des concerts de jazz sont prévus)… Mais il reste ambitieux: le local est grand, il nécessite pas mal de monde pour le faire tourner et le rentabiliser, de plus, la concurrence est rude sur Strasbourg : je pense notamment à East Canteen, ou Poids Plume pour les plus stylés du genre… Allez faire un tour quand même au Mandala, je suis certain que vous serez reçus dans de bonnes conditions et donnez moi votre avis dans les commentaires svp ! De l’aveu des gérants, ils seront fins prêts pour la rentrée en septembre, cet été leur servant encore de rodage final.

Mise à jour du 22 décembre 2016 :

J’ai retenté l’endroit à l’occasion du Refugee Food Festival à Strasbourg, j’ai pu gouté un excellent morceau de poulet avec un riz afghan relevé, mais je dois dire que le reste du menu était bof : pour la personne qui m’accompagnait un BO BUN au poulet fade, et pour moi dans le cadre de la formule du jour : un rouleau de printemps à la saucisse alsacienne et emmental pas terrible et un pain perdu à la mangue un peu bâclé (non pris en photo). Donc pour moi ça ne s’améliore pas, à part l’accueil : nous avons eu une serveuse charmante et souriante !

Mise à jour du 21/11/2017 : J’y suis retourné rapidement pour un plat du jour : le resto était plein, le service était lent, le plat trop cuit… (boeuf saté) et l’entrée pas bonne (Pomme de terre farcie), bref, toujours pas convaincu…

Restaurant Mandala Strasbourg
14 Rue du Faubourg de Saverne
67000 Strasbourg
03 88 10 18 18

Kapoué Test n°99 : Brasserie Michel Debus à Schiltigheim

Brasserie Michel Debus à Schiltigheim

Ma curiosité et mon appétit légendaires m’ont emmené cette semaine à Schiltigheim dans la nouvelle brasserie Michel Debus. Ce dernier, ancien directeur de la brasserie Fischer et Maître Brasseur a donc ouvert cet établissement il y a quelques semaines avec sa petite fille Jade et Maël Perez, gérants de bars à Strasbourg. La brasserie Michel Debus comprend un restaurant, une brasserie artisanale (bières Storig) et un biergarten donnant sur le Parc de la Résistance à Schiltigheim.

Le restaurant mise sur ces tartes flambées cuites au feu de bois, viandes grillées au brasero et aussi la collaboration avec les producteurs locaux tels que La Ferme Lechner pour, en autres, les légumes ou encore Les Glaces du Lac pour les sorbets.

J’y suis donc venu mercredi midi pour voir de quoi il en retournait… En effet, la décoration est magnifique : le restaurant et la brasserie ont été implanté dans la villa Weber où Michel Debus fut président de la brasserie Adelshoffen, on y retrouve un style néo rétro cuivré magnifique et sublimé par des jolis éclairages ! Le but est clairement d’avoir une ambiance conviviale et ça marche ! Pour autant, je n’en ai pas profité : une belle terrasse m’attendait au fond, et pour une fois qu’il faisait beau, j’ai sauté sur l’occasion !

Au niveau du repas, je suis parti sur la formule entrée plat dessert pour 13,50 € : Taboulé libanais, Noix de jambon de cochon rôtie, sauce moutarde à l’ancienne et pommes purée pour finir avec une mousse au chocolat noir. C’était copieux, de qualité, la purée top et le dessert bien réalisé et pas trop lourd : rien à redire.

Pas grand chose à rajouter : équipe très sympa, cadre beau propre, le tout avec une ambiance conviviale et des prix corrects ! Petit bémol toutefois : c’est parfois un peu galère pour se garer, préférez donc le vélo ou la marche à pied ! Pour ma part, je vais revenir pour tester le reste : les bières STORIG aux différentes saveurs, les tartes flambées le tout dans le caveau (quand il sera ouvert !) ou au biergarten par une après midi d’été ! Je vous invite donc à découvrir l’endroit et de vous forger une idée personnelle sur l’endroit. Pour le moment, je suis conquis, à approfondir avec le reste de la carte ! C’est agréable d’avoir (enfin) un restaurant un peu plus « stylé » que la moyenne à Schiltigheim

Mise à jour du 10/09/2016 :
Réservé un beau samedi soir en terrasse à 20H15 pour deux, on a bu deux bières de la maison, une planchette de charcuterie à partager et un plat chacun : Steak tartare épicé et un mix de grillades au canard. Les plats étaient très bons, avec des produits de qualité, juste la purée était remplie de beurre mais on a bien mangé. Le seul hic, c’est la durée du service : très très lent… Trop de monde commandait en même temps, dommage sinon c’était parfait. Addition pour le tout : 61 euros.

BRASSERIE MICHEL DEBUS
85 route de Bischwiller
67300 SCHILTIGHEIM
03 88 62 13 56
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