Patou Jump Rope: le strasbourgeois qui va vous faire aimer la corde à sauter !

Hello « Patou Jump Rope », tu peux te présenter ? Tu viens d’où, tu fais quoi dans la vie ?

Hello Kapoué moi c’est Patrice, récemment trentenaire. Je suis né et j’habite à Strasbourg, je suis un pur produit made in Elsass haha. Quand je ne fais pas de la corde à sauter (jump rope) je travaille dans la monétique bancaire au niveau de la relation qualité client.

D’où te viens cette passion pour la corde à sauter sportive ? Tu pratiques aussi d’autres sports ?

C’est venu un peu par hasard en me perdant sur Youtube haha. En fait, j’ai fait le mois sans tabac en novembre 2018, et j’ai pris pas mal de poids sachant que j’avais déjà du poids à perdre, j’adore manger (surtout le fromage !!). Du coup, je me suis inscrit en salle de sport. Après quelques semaines à m’ennuyer sur un tapis de course, je me suis dit que ce n’était vraiment pas fait pour moi de courir quand il n’y a pas un ballon. En errant sur Youtube, j’ai vu un challenge de 10 semaines sur la corde à sauter. Je me suis dit que 10 semaines ça pouvait passer vite et que ça ne pouvait pas être pire que de s’ennuyer sur un tapis de course. En plus, j’avais l’image de Rocky IV où il fait de la corde à sauter avec Apollo haha. J’ai tenté et j’ai tout simplement adoré !! Surtout en associant la corde à sauter avec la musique ! En 5 minutes je transpirais comme je n’avais jamais transpiré. Mon t-shirt était rempli de transpiration en fin de séance.  C’était super satisfaisant de sentir qu’on a fourni un réel effort !

J’ai créé mes propres séances depuis quelques mois que j’essaye de perfectionner au fil des semaines et je m’amuse comme un petit fou haha !

Contrairement à ce que les gens pensent je ne fais pas de boxe haha mais du handball depuis plus de 10 ans à Eckbolsheim.

Patou Jump Rope, Tu « sautes » à la corde un peu partout : comment tu choisis tes lieux ?

J’essaye de montrer la ville de Strasbourg en même temps que je saute parce qu’elle est tout simplement magnifique. Généralement, je me promène en ville et je me dis ah ici ça pourrait être sympa de faire un peu de corde. Je regarde pas mal de photos sur Strasbourg sur Instagram ça peut également m’inspirer. Le but c’est de montrer qu’on peut pratiquer la corde n’importe quand et n’importe où.

La corde à sauter, c’est plutôt un simple loisir ou un « état d’esprit » ?

Pour moi, je dirais que c’est un outil de fitness sous-estimé ou peu connu du grand public, qui devient peu à peu un état d’esprit, c’est super addictif. Surtout si on a le goût du dépassement de soi. Par exemple, on commence par sauter pieds joints, puis on arrive peu à peu à courir sur place. On se rend compte qu’on arrive à croiser les bras du coup pourquoi pas courir sur place en croisant les bras ainsi de suite…C’est un vrai cercle vertueux mais qui peut être extrêmement frustrant tout en étant fun haha. Avec les réseaux sociaux aujourd’hui, on a accès à des gens qui font des choses incroyable avec une simple corde. Ca donne envie de progresser et d’apprendre de nouveaux mouvements. Même si d’un point de vue fitness on n’a pas besoin de faire des choses extraordinaires pour avoir des résultats.

Quels sont les avantages à en pratiquer ?

Il y a en a tellement !! C’est un exercice tellement complet !

Si je devais faire une liste ce serait :

  • Perte de poids (10 kg les 4 premiers mois pour moi)
  • Augmente la coordination, l’agilité, l’endurance, l’équilibre, la vitesse et l’extension
  • Diminue les risques de blessures au niveau des chevilles et des genoux
  • Améliore la posture, ça a effacé mes douleurs au niveau du dos
  • Augmente la densité osseuse
  • Excellente rééducation après une blessure (je me suis fait une rupture des ligaments croisés il y a deux ans je suis comme neuf)
  • Augmente l’intelligence car on travaille plusieurs groupes musculaires en même temps
  • Ça fait travailler tous les muscles, tonifie, diminue la cellulite, gaine la ceinture abdominale, épaule, dos, jambes, fesses, poignets. Associé à une corde lestée ça devient un moyen de se muscler.
  • Excellent exercice pour muscler le cœur, diminue les risques cardiovasculaires
  • Pas cher, une corde à sauter coûte 3€
  • Diminue le stress, l’anxiété et c’est super fun

Ça peut être un complément à n’importe quel sport pour augmenter ses performances, comme simple échauffement ou bien être pratiqué en tant que discipline.

Ça t’arrive de coacher des personnes ?

Oui, ça m’arrive de coacher quelques personnes autour de moi. J’ai même réussi à mettre une corde entre les mains de mes sœurs après un massage cérébral de plusieurs mois haha. Pour le moment, j’ai eu que des bons retours donc je suis super content. Faire de la corde à sauter et apprendre à quelqu’un, c’est totalement différent et c’est un exercice super enrichissant pour moi.

On t’a découvert sur Instagram et tu commences tout doucement sur Tik Tok… Pourquoi ces réseaux sociaux là et pas d’autres ? Et commences-tu à avoir des contacts avec ta communauté ?

Instagram, tout simplement parce que c’est utilisé par des millions de gens à travers le monde et il y a une communauté en place.  Aussi, j’avais déjà un compte perso donc je savais l’utiliser. TikTok, c’est parce que j’adore cette idée d’associer les vidéos avec la musique je trouve ça trop bien. Quand je saute, j’ai quasiment toujours un casque sur les oreilles, ça devient bien plus facile pour moi, je me demande même parfois si je saute ou je danse surtout quand j’ai Mickael Jackson dans les oreilles haha.

Oui j’ai souvent des contacts avec ma communauté, il y a des gens super doués en France, dès que j’ai la possibilité je vais faire un week-end sur Paris pour en rencontrer. Il y a des rassemblements à Londres également…

Patou Jump Rope : Sur tes vidéos, tu arbores fièrement le maillot du Racing Club de Strasbourg Alsace, tu as un partenariat avec eux ? 😉

Hahahaha non je n’ai pas de partenariat avec eux, mais comme tout alsacien je suis les saisons du Racing. C’était un moyen de faire un clin d’œil à l’Alsace pendant mon voyage à New-York. D’ailleurs, si coach Laurey lit cet article et qu’il cherche un attaquant j’ai un jeu de tête pas dégueulasse et un spitz démoniaque hahaha

Des conseils pour les personnes qui veulent se lancer à la corde à sauter ?

Persévérer, échouer et pratiquer encore et encore, tout ça en musique et avec le sourire. C’est une histoire de coordination, il n’y a pas de secret à force d’en faire on devient meilleur.

Pour finir, quelle est la suite pour toi : des projets « corde à sauter » dans les prochains mois ?

J’ai deux trois endroits où j’aimerais bien sauter à Strasbourg, notamment la place Kleber et la Cathédrale. Mais il y a beaucoup de passage ça met un peu la pression haha. J’ai quelques mouvements que j’aimerais maîtriser aussi, le triple tour et lâcher une poignée puis la rattraper en l’air c’est pas évident du tout haha… Sinon continuer à faire découvrir cette discipline, à m’amuser et pourquoi pas devenir coach ou faire ma propre corde un jour !

Retrouvez Patou Jump Rope sur Instagram en cliquant ICI !

« Bam la rencontre », le compte Instagram qui raconte vos plus belles rencontres…

Amandine a lancé un compte Instagram qui vous raconte les rencontres faites au quotidien. Le concept s’appelle « Bam la rencontre », elle a accepté de répondre à mes questions…

Bonjour Amandine, Tu viens d’où, tu fais quoi dans la vie ?
Hello ! Originaire de Saverne #lalicornerpz, Strasbourg est devenue ma maison depuis plusieurs années maintenant. J’ai fait des études de communication, et je suis actuellement Community
Manager en agence ! #hashtag4ever

Peux-tu nous raconter comment t’es venue l’idée de Bam La Rencontre ?
J’ai toujours été curieuse de savoir comment les gens se rencontraient. Était-ce vraiment au moment où ils s’y attendaient le moins ? Quels étaient les premiers mots échangés ? Le premier ressenti ? Était-ce à un moment anodin de leur vie ? Ou a contrario à un moment fatidique ? Grande curieuse de la vie, depuis un certain temps (cela doit se compter en années) je ne peux m’empêcher de questionner les personnes que je rencontre : « Comment vous êtes-vous rencontrés ? » S’en suit des réponses à la « mais nooon, c’est dingue ! » « Imagine tu serais resté chez toi ce soir-là ? » « Imagine t’aurai pas swipé à droite » Avec des « si » on pourrait refaire des rencontres et parfois en manquer. 😉 J’ai donc créé ce compte car j’avais envie de laisser une trace de ses jolies rencontres et d’en connaître des nouvelles !

Comment reçois-tu les histoires ? Fais-tu un tri ? En inventes-tu ?
Je reçois les témoignages via la messagerie privée d’Instagram ! Au vu du nombre de rencontres réceptionnées, je ne peux malheureusement pas toutes les publier, je suis donc obligée de faire un tri. J’essaie néanmoins de répondre à tout le monde par message privé. Je n’ai jamais inventé de rencontres, même les premières, j’harcelais juste mes amis pour qu’ils me re-racontent les leurs !

Gardes-tu les vrais prénoms ?
Je garde les vrais prénoms, les personnes ont néanmoins le choix de mettre seulement les initiales. #pourvivreheureuxvivonscachés

Pourquoi les partager sur Instagram plutôt qu’un autre réseau social ?
J’ai toujours eu une affinité particulière avec Instagram. Ce réseau social se prête bien au format de textes courts associés aux aplats de couleurs. L’idée est de créer une sorte de « rendez-vous » pour les abonnés qui ont aujourd’hui l’habitude de découvrir la rencontre du jour !

As-tu pensé à continuer l’aventure « Bam La rencontre » sous d’autres formes : blog, t-shirts, ou autres… ?
Oui bien sûr, j’ai beaucoup d’idées quant à l’évolution de Bam la rencontre #pokemon. Il faut que je prenne le temps maintenant de concrétiser tout ça !

Es-tu surprise du succès de tes posts ? L’avais tu anticipé ?
Très très surprise !! Jamais je n’aurais imaginé un tel engouement. Cela montre à quels points les rencontres sont importantes pour les gens. Il y a quelque chose d’universel dans le moment d’une rencontre, je pense que c’est pourquoi cela touche beaucoup de personnes. En effet, de la rencontre amicale à la rencontre amoureuse, nous sommes continuellement amenés à rencontrer des personnes tout au long de notre vie. Au supermarché, dans la rue, à une soirée où on ne voulait pas aller… le destin se charge de mettre sur notre route des personnes, qui vont faire partie de notre vie, parfois le temps d’une soirée, parfois le temps d’une vie. Chaque rencontre nous enrichie d’une manière ou d’une autre et font la personne que nous sommes aujourd’hui.
J’ai mis beaucoup de cœur dans ce projet donc je suis ravie que ça plaise !

A quand « Bam la rupture » 😉 ?
C’est marrant, parce que l’idée m’est venue quelques semaines après la création de Bam la rencontre ! Cependant, je souhaitais réellement me concentrer sur Bam la rencontre et puis pour tout vous avouer la rencontre me passionne plus que la rupture ahah 😉 !

Merci de tes réponses, pour finir, peux-tu nous raconter, quelle est ta plus belle rencontre faite à Strasbourg ?
Ma rencontre avec Strasbourg qui me permet d’être aujourd’hui entourée de si jolies personnes. Difficile de faire un choix sur une rencontre en particulier. #patchworkderencontres

Si vous êtes curieux, retrouvez donc l’univers de « Bam la recontre » sur son compte Instagram. D’ailleurs, que pensez-vous du concept de ce compte ? Est-ce le type de compte que vous suivez sur Insta ?

Interview de Leïla Martin pour son nouveau livre : « L’Alsace enchantée »

Hello Leïla, peux-tu déjà te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ?

Je suis maman de deux enfants et chef d’entreprise. Mon quotidien s’articule autour de la communication et de la cuisine. J’aime autant manier la plume que la casserole. Et j’ai la chance de pouvoir exprimer mes passions pour la création culinaire et l’écriture à travers mon blog jevaisvouscuisiner.com dédié à l’Alsace gourmande.

Tu as sorti fin 2018 ton premier livre de recettes, d’où te viennent les idées ?

Ce sont surtout les étals des marchés, les produits de saison et issus du terroir qui me soufflent les idées. Le patrimoine culinaire alsacien est également une précieuse et infinie source d’inspiration que je suis d’ailleurs loin d’avoir fini d’explorer. Je prends beaucoup de plaisir à réinterpréter les recettes traditionnelles et à les partager. Il y a pas mal de vieilles recettes du registre familial qui ont fini par tomber en désuétude. Et j’aime l’idée de les faire revivre en les remettant au goût du jour.

Aimes tu travailler les produits frais, de saison, locaux ?

Bien plus encore qu’aimer ! Ce n’est pas une option mais un impératif. Hors de question pour moi d’acheter des tomates ou des fruits rouges en hiver. J’attends que ce soit la pleine saison en Alsace. Je suis carrément inflexible là-dessus et mes enfants le savent. D’ailleurs, ils ont maintenant acquis le réflexe de demander systématiquement si le produit qui leur fait envie est bien de saison. Et puis, nous avons en Alsace pléthore de merveilleux produits et tant de talents pour les mettre à notre disposition. Ce serait si dommage de ne pas en profiter ! En cuisinant frais, local et de saison, on profite non seulement de produits au top de leur maturité et de leur saveur, mais on opte aussi pour une consommation responsable, plus respectueuse de notre planète. Je n’y vois que des avantages !

 

Dans tes recettes, tu revisites les plats alsaciens, y a-t-il d’autres cuisines qui tu voudrais revisiter ?

La cuisine alsacienne fait vraiment partie de mon ADN et restera, je pense, mon principal terrain d’investigation et d’expérimentations. Ceci dit, mon approche est très ouverte sur toutes les autres cultures culinaires et j’aime beaucoup imaginer des métissages : nems ou makis de choucroute, fleischkiechle à l’orientale, griesknepfle aux épices d’Azerbaïdjan ou encore grumbeerekiechle aux saveurs méditerranéennes… Finalement, je revisite la cuisine alsacienne pour l’emmener ailleurs autant que je revisite les cuisines du monde pour les emmener en Alsace !

Quelle est ta recette préférée dans ce nouveau livre ?
C’est super difficile pour moi de faire un choix ! Je vais donc te faire part du coup de cœur de mon fils Oscar (9 ans) : le baeckeoffe de poissons. Il me le réclame très régulièrement. Et c’est aussi un plat sur lequel les lecteurs du livre m’ont fait de nombreux retours très positifs.

Tu es aussi blogueuse, combien de temps cela te prend ? Comment arrives-tu à tout gérer au quotidien ?

Quand on aime on ne compte pas ! Alimenter un blog est très chronophage, je pense que tu en sais quelque chose… Publier une recette sur le blog, c’est de nombreuses heures de travail (et de plaisir heureusement) que ne mesurent très certainement pas les lecteurs : il faut faire les courses, réaliser le plat, rédiger la recette, la mettre en scène, la prendre en photo, rédiger un article d’introduction, optimiser le référencement, mettre l’article en ligne et le partager sur des plateformes du web et sur les réseaux sociaux pour le faire vivre. C’est au bas mot une journée de boulot (6 à 8h). Comment je gère tout au quotidien ? Il y a belle lurette que j’ai accepté l’idée de ne pas tout gérer ! Je ne suis pas Wonderwoman.

J’apprends (à ne presque) pas culpabiliser quand j’ai 5 lessives de retard ou quand on ne voit presque plus à travers les vitres de mon appartement. Je me console en me disant que je ne suis pas trop mauvaises sur la gestion des repas. Mes enfants mangent des produits frais locaux et de saison tous les jours. On ne peut pas être au top sur tous les fronts. En tout cas, moi je ne le suis clairement pas !

Il y a de plus en plus d’influenceurs sur Strasbourg avec pleins de thématiques différentes… Qu’en penses-tu ? Penses-tu qu’il y en a de trop ? Lesquels suis-tu ?

Je t’avoue que j’ai un peu de mal avec ce terme d’influenceurs. Je le trouve très réducteur et j’ai du mal avec la notion mercantile qu’il sous-entend. On ne se lève pas un beau matin en se disant « tiens et si je devenais influenceur ». C’est plutôt l’envie ou même le besoin de s’exprimer qui nous tenaille, un peu à la manière d’un artiste qui a besoin de son art pour donner du sens à sa vie. Comme un artiste touche son public, un « influenceur » rencontre son audience. Pas parce qu’il a décidé de faire la pluie et le beau temps. Mais parce qu’il a créé son propre univers et que cet univers devient inspirant. Et pour devenir inspirant, il ne suffit pas de le décréter. Il faut avoir une démarche authentique, désintéressée, sincère. Et beaucoup, beaucoup travailler.

J’ai donc tendance à m’intéresser aux « influenceurs » qui proposent de vrais contenus de qualité. Je visite par exemple régulièrement les blogs food très inspirants de Sandra Thomann (Cuisine addict) et de Réjane Candela (Food for love).

Ton réseau social préféré ? Où peut-on te suivre sur le net ?

Incontestablement Facebook pour ma part. C’est le premier réseau social que j’ai apprivoisé. Et une belle communauté très intéressée et impliquée,s’est développée autour de ma page Je vais vous cuisiner. Sinon, il y a mon blog bien-sûr ! Et tout bientôt, certaines de mes recettes seront visibles sur le site https://www.visit.alsace/.

Tu es de Strasbourg, où vas-tu manger le midi en ville ? Et le soir pour une soirée entre amis et pourquoi ?

La Cantina pour profiter de la terrasse, de leurs délicieux plats ensoleillés et du service très avenant à midi et l’Alma en soirée pour l’ambiance feutrée, l’accueil à la fois discret et très attentionné et la cuisine fusion entre Japon et Pérou absolument divin.

Des projets pour cet été ? Un nouveau livre en approche ?

J’ai très envie d’un deuxième livre et je commence à y songer très sérieusement (un projet qui pourrait peut-être se concrétiser pour l’automne 2020). Sinon, j’ai pas mal de projets vidéos qui s’annoncent. Et bien-sûr, je travaille au développement de mon entreprise qui propose notamment des prestations de communication (rédaction d’articles et conception de vidéos), de création culinaire (conception de recettes et création de cartes pour les restaurants) et d’animations culinaires (show-démo culinaires, ateliers de cuisine, cuisine en direct).

Portrait Kapoué n°49: Laura Theodori, Miss Bas-Rhin 2019

Laura Theodori, Miss Bas-Rhin 2019

Laura, qu’est ce qui te fait lever le matin ?

Mon réveil (haha), non plus sérieusement me dire que chaque journée est une nouvelle occasion de vivre des moments exceptionnels remplis de belles choses , de joie et d’amitié.

Le héros (réel ou fiction) auquel tu aimerais ressembler ?

Michelle Obama, je trouve cette femme très inspirante sur de nombreux points de vue notamment sur son combat pour l’éducation des jeunes filles dans le monde.

Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent ?

Vétérinaire, j’adore les animaux, j’ai d’ailleurs un chat.

Comment et où te vois-tu dans 20 ans ?

Dans 20 ans, je me vois gérer ma propre entreprise à l’étranger, j’aimerais habiter en Australie, ses plages de sables fins et ses paysages me font rêver depuis toujours. J’aimerais y créer un concept éco-responsable.

Ton film ou série TV culte ?

Gossip Girl, j’ai vu la série au moins 5 fois…

Ce que tu détestes par-dessus tout ?

La méchanceté gratuite, en tant que nouvelle Miss, j’ai aussi du faire face à la critique et au début ce n’était pas facile mais j’ai appris à m’en détacher.

Ta meilleure blague du moment ?

 Connaissez vous la différence entre le repas de Noel et l’élection de Miss France ?
Aucune, la dinde est accompagnée de pommes dauphines !

Parle-nous un peu plus de toi : pourquoi avoir tenté l’aventure Miss Bas-Rhin ?

Pour tout vous dire, au début j’étais hésitante à me présenter, je me disais que ce monde de « strass et paillettes » ne me correspondait pas et puis j’ai eu la chance de discuter avec deux amies (MademoiselleSoph et Claire Godard (ancienne miss)) qui ont réussi à trouver les bons arguments. Je n’ai pas grande confiance en moi donc c’était pour moi un réel défi. Je me suis lancée et aujourd’hui je ne regrette rien, c’est une aventure exceptionnelle faite de belles rencontres.

Quelles sont tes ambitions à la suite de ce concours ?

Il y aura l’élection de Miss Alsace le 8 septembre à Monswiller, qui sera pour moi une chance de représenter ma région, on verra ce qu’il adviendra mais je suis motivée et déterminée à emmener mon département le plus loin possible.

D’autres projets d’ici la fin de l’année 2019 ?

Préparer mon tour du monde… c’est un rêve de petite fille.

Te considères-tu comme quelqu’un de connectée ? Si oui sur quels réseaux peut-on te suivre ?

Oui je me considère comme quelqu’un de connecté dans le sens ou je suis sur Facebook et Instagram . Je partage des petits moments de ma vie quotidienne sans prise de tête.

Pour finir, parlons un peu de Strasbourg : d’après toi, que manque-t-il à Strasbourg pour être une ville incontournable d’Europe ?

Un marathon sans hésitation !! Je suis une sportive qui pratique régulièrement la course à pied et je trouve dommage qu’il y ai un semi marathon mais que l’aventure s’arrête là, à Strasbourg nous avons de l’ambition !

Si tu étais un quartier de Strasbourg, tu serais lequel ?

Je serais la Krutenau, un quartier cool, toujours en effervescence mais parfois plus calme contrairement à l’hyper-centre qui est toujours en ébullition.

Ton restaurant ou bar strasbourgeois préféré ?

Mon restaurant préféré est Lamian, un restaurant de nouilles chinoises faites devant vous par un chef ! Un vrai délice.

Autre ville préférée en Alsace et pourquoi ?

Je dirais Colmar pour sa vieille ville et sa petite Venise. Je trouve cette ville très apaisante (quand il n’y a pas trop de touristes haha).

Quelle est la chose que tu changerais en premier si tu étais maire de Strasbourg ?

Pas grand chose, j’aime Strasbourg avec ces qualités et ses défauts c’est ce qui fait tout son charme.

Ta marque alsacienne préférée ?

Ma marque strasbourgeoise préférée est @villedecoeur, ce sont des t-shirts responsables en coton 100 % bio. Ils disposent de l’accréditation Fair Wear Fondation (respect des conditions de travail) et du label Global Organic Textile Standard.

En 3 mots, décris-nous ton Strasbourg ?

Multiculturalité, simplicité, joie de vivre

Interview de Steeve Josch, photographe strasbourgeois fan des années 80 / 90

Interview de Steeve Josch, photographe fan des années 80 / 90

Salut Steeve, tout d’abord, présente-toi, et explique-nous ton travail au quotidien stp…

Hello ! Je suis photographe professionnel depuis 10 ans dans plusieurs domaines (pub, portrait , mode, mariage…) mais surtout un grand passionné dans la vie et dans mon travail.

Je mets un point d’honneur à travailler la lumière et l’instant, essayer de sublimer chaque sujet que je photographie que ce soit une personne, un objet ou un moment.

Parle nous de ton projet photo sur les films des années 80 / 90 :

Depuis un an, je me suis lancé dans un projet photo où je m’amuse à recréer des scènes cultes de films qui ont bercé mon enfance et adolescence. Le tout en prises de vues réelles, avec des personnes ayant plus ou moins une ressemblance physique avec les personnages des films de ma série.

Briser le 4ème mur du cinéma et me retrouver dans ces scènes cultes qui sont rentrées dans l’imaginaire collectif pop culture de beaucoup de gens.

D’où vient l’idée de ce projet ? Comment choisis-tu tes films, tes modèles ?

J’ai toujours aimé trouver des ressemblances à des acteurs aux personnes que je connais ou rencontre. Un soir, je regardais pour la énième fois le film Ace Ventura avec Jim Carrey, et je me suis imaginé faire une mise en scène de ce personnage avec un ami qui lui ressemble beaucoup. Après réflexion, j’ai eu le fantasme de ne pas m’arrêter juste à ce film, et je me suis dit que cela pourrait être vraiment fun (et réalisable) de le faire avec pleins d’autres films. Le projet était né !

J’ai grandi dans les années 80/90, et je suis fan de cette période, du cinéma bourré d’inventivité et d’histoires originales. J’ai alors listé les films les plus cultes (avec quelques réserves, j’ai dû faire des choix car il y en a beaucoup et la liste est assez personnelle) .

Pour chaque film, j’ai dû réfléchir à quelle scène je voulais redonner vie !

Pour les modèles, des fois je tombe dans l’évidence de connaissances ou amis ayant une ressemblance, et parfois je fais appel aux réseaux sociaux. Aujourd’hui il me manque encore quelques personnages pour avancer dans le projet ! Je profite de cet échange pour lancer un appel : si jamais toi ou un lecteur du Blog Kapoué connais un sosie de Sylvester Stallone, je suis preneur !

Es-tu particulièrement fan de cette période ?

Énormément ! Ayant grandi pendant cette période, les années 80/90 sont ancrées dans mon cœur et encrées sur ma peau (j’ai un bras entier tatoué sur cette passion du ciné 80/90’s)

Grand nostalgique de cette génération Club Dorothée, retro gaming & vidéo club (mais attention de la bonne nostalgie !Je ne pleure pas dans mon coin en disant que « c’était mieux avant », même si il y’a débat ^^)

Ce n’est pas pour rien qu’on ne compte même plus les remakes de ces films ou séries ces 10 dernières années ( Jumanji, SOS fantômes, l’Arme Fatale, MacGyver etc…), dont l’intérêt de beaucoup est à discuter.

Il y a aussi une grande notion de transmission via cette période, par exemple avec ma fille avec qui je partage cet intérêt autant pour le cinéma, le retro gaming et la musique. Là où beaucoup s’arrêtent sur ce qui se fait de nos jours, il est toujours intéressant de savoir ce qui a été fait avant, pour savoir comment on en est arrivé là.

Tu as prévu combien de photo du genre ? 

Je suis parti sur une liste non exhaustive d’environ 40/50 films, certains passeront peut-être à la trappe, certains en remplaceront. Edward aux mains d’argent, par exemple, n’était d’ailleurs pas prévu car je pensais que j’aurai des difficultés pour le costume, mais j’ai finalement réussi à m’en procurer un facilement.

Quel est le but final de ce projet : commercial ou artistique ?

A la base c’était vraiment un projet personnel comme j’ai souvent (j’avais commencé une série sur chacun des persos de l’univers DC de Batman par exemple). Mais avant même d’avoir posté mes premières photos sur les réseaux, j’ai remarqué qu’il y avait un énorme intérêt pour ce projet.

En contactant le cinéma Vox pour qu’ils me prêtent une salle de ciné pour ma photo des Gremlins, ils étaient tellement emballés par le projet qu’ils m’ont proposé, une fois la série finie, d’organiser une expo photo dans leurs locaux, ce qui m’a vraiment fait plaisir et motivé.

Je reviens à cette notion de transmission avec une anecdote concernant la séance photo de « Maman, j’ai raté l’avion » :

Une maman m’avait proposé son fils pour jouer le rôle du petit Kevin, car elle était fan des films, grands classiques de noël. La première chose que je lui ai demandé, c’est si LUI avait envie de le faire, s’il avait aimé les films, etc. Mais il ne les connaissait pas, je lui ai donc proposé vu que c’était à la période de Noël de les regarder ensembles, et qu’on en reparlerait après ^^.

Bien sûr, le charme a opéré et il a adoré ! Il était d’autant plus à fond dans le rôle lors de la séance photo. Rien que pour cela, je me dis que mon projet aura servi à quelque chose ! 😊

Donc plusieurs expos sont prévues, et j’espère qu’il y’en aura pleins d’autres, car c’est une série qui, je pense, a sa place dans pleins de festivals, lieux culturels, conventions… donc à suivre !

Un projet de crowdfunding est même en préparation pour m’aider à financer les tirages sur plexi de ces photos en vue des différentes expos futures, et également pourquoi pas financer l’édition d’un livre photo avec toute la série !

Je t’ai découvert via Vera l’influenceuse strasbourgeoise, travailles-tu régulièrement avec d’autres personnes connues à Strasbourg ?

Vera est ma meilleure amie et j’adore participer à ses articles en lui faisant ses photos pour son blog (hop un peu de pub :  www.veralifestyle.com 😉) Parallèlement je travaille souvent avec plusieurs acteurs de la vie Strasbourgeoise tels que le créateur Izis Goïta, les Pin up d’Alsace, la Coach professionnelle Kathia Martin, les salons de coiffures Need et Kraemer etc..

As-tu d’autres projets photos ou vidéos dans le genre à venir ?

Ce projet cinéma me prendra surement encore le reste de l’année à finir car je fais cela sur mon temps libre. Parallèlement j’ai un autre projet un peu plus barré/artistique/dérangeant qui traite du surplus de certains éléments de notre vie jusqu’au point d’en avoir la nausée… mais ce n’est qu’au stade de projet qui doit encore germer. Je ne suis pas à l’abris d’avoir d’autres étincelles cette année 😉.

Comment l’année 2019 s’annonce t’elle pour toi ?

Cette année s’annonce très bien, remplie de projets qui m’animent, de belles rencontres, de voyages et bien sûr d’images !

Enfin, question piège : Je ne sais pas si tu le sais, mais je suis moi-même un grand fan de cinéma et particulièrement cinéma américain. On a pu déjà se croiser, tu connais donc déjà ma tête… Tu me verrais en quel personnage pour une future séance photo avec toi ? 😉

Alors là, je vais soit me faire un pote soit un ennemi ! C’est pas évident mais on va partir sur deux ressemblances (de loinnnnn ) un plutôt BG que je supporte pas et l’autre un peu moins mais que j’apprécie beaucoup ! Jamie Dorman de 50 Shades of Grey et L’acteur comique Seth Rogen.

Prépare la cravache j’arrive ! 🤣

Mais quel dommage ça ne pourra pas s’intégrer à la période 80/90’s des films de ma série…

Pour finir, on peut te suivre où sur les réseaux sociaux pour voir tes autres photos ?

https://www.facebook.com/steeve.josch.photos

https://www.instagram.com/sjoschphotographe/

 Merci pour tes réponses, à bientôt Steeve Josch. 

Interview de Supacat : collages streetart dans les rues de Strasbourg

Au détour d’une rue, j’ai découvert les collages de Supacat dans les rues de Strasbourg, j’ai voulu en savoir plus sur ce drôle de chat, voici donc les réponses à mes questions du street artist…

D’où t’es venue cette idée ?

L’idée du chat m’est venue un jour à la machine à café du taf, qui est souvent l’endroit où tu peux échanger de tout et de rien avec tes collègues et réfléchir à pas mal de choses. Je voulais créer quelque chose de sympa pour m’amuser et interagir avec avec des gens et des lieux que j’apprécie. Ainsi est né le Supacat.

Pourquoi un chat ? Parce que tout le monde aime les chats. Les chats passent aussi bien chez les enfants que chez les adultes. Un chat, c’est libre et indépendant et ça aime se balader partout sans être bridé. Un peu comme moi quoi ! Et puis ça fera plaisir à ma mère le jour où je lui dirais que je passe mes nuits à coller des chats lol.

J’ai commencé à en coller deux-trois, puis je me suis pris au jeu. J’ai commencé à cibler les lieux que j’aime bien et à personnaliser les chats en fonction, comme pour le Pixel Museum et certains restaurants et bars de Strasbourg. J’ai créé ensuite un profil instagram pour garder une trace des collages et pour pouvoir communiquer avec d’autres artistes ou avec des fans du chat.

Ça te prend combien de temps de préparer tes visuels ?

Le temps de préparation comprend la recherche des lieux, la visu avec la street view pour repérer où coller, puis ensuite la déclinaison du chat en fonction du lieu. Ça prend pas mal de temps mais le plus long, c’est le découpage. Quand je ne passe pas des heures à coller, je passe des heures à découper. Les ciseaux ne sont jamais loin. Je me mets un bon film ou une série puis je découpe en même temps.

Es-tu payé pour faire ça ?

Je ne perçois aucune rémunération pour mes collages. Je colle pour mon plaisir. C’est devenu comme une drogue. J’ai toujours un seau, de la colle, et des chats imprimés dans le coffre de ma voiture « en cas d’urgence ».

Quel est ton rapport à la ville de Strasbourg ? pour faire ça ici et pas ailleurs ?

J’ai collé des chats dans d’autres villes de l’Eurometropole mais ils ont rapidement été arrachés. Des villes peut-être trop « bourgeoises » ou « propres« . Je crois qu’il y a vraiment qu’à Strasbourg qu’ils ne sont pas arrachés. Il y a un certain respect du street-art à Strasbourg. Au début, quand je collais et que des gens m’interpellaient, j’avais toujours peur qu’ils prennent ça pour du vandalisme, me fassent la morale ou appellent la police.

C’était tout le contraire. Les gens veulent savoir pourquoi un chat, pourquoi cet endroit et surtout dans quel but. Ils veulent savoir pourquoi je fais ça. L’être humain a toujours besoin de raisons et de comprendre pourquoi on fait telle ou telle chose. Et quand je leur réponds que je fais ça parce que je veux donner le smile aux gens qui les remarquent, certains rigolent et d’autres repartent sans leur réponse. Strasbourg est un superbe terrain de jeu, il y a vraiment de quoi faire. Et si ça peut un peu égayer la ville, c’est vraiment cool.

Et au milieu du street art ?

J’adore le travail de Banksy. J’ai eu la chance il y a quelques années de tomber par hasard sur une expo non-officielle en Slovénie qui présentait ses plus grandes œuvres. C’est à partir de ce moment-là que j’ai eu envie de créer quelque chose de graphique que je pourrais afficher partout. Ayant pas mal de projets à côté, j’ai du mettre ça en attente avant de pouvoir enfin me lancer cette année. J’ai du me documenter sur les techniques, les pochoirs, le graff, le collage, c’était comme si je retournais sur les bancs de l’école. Ça tombe bien, j’aime chercher et expérimenter par moi-même de nouvelles choses.

Pourquoi tiens-tu à rester anonyme ?

Je souhaite rester anonyme car je trouve ça cool de garder le mystère autour du chat. Etant fan de Marvel et de l’univers Comics, j’apprécie la discrétion et le mystère autour de certains personnages. Le fait qu’ils agissent la nuit puis qu’ils reprennent leur vie « normale » le lendemain dès que le réveil sonne. J’avoue, quelques uns de mes amis proches sont dans la confidence, ce qui me permet de les envoyer à ma place pour récupérer du matériel ou pour certains événements.

Vas-tu décliner tes visuels sous d’autres formes ? Pourquoi pas des t-shirts, sweats, autocollants ?

On m’a déjà demandé si j’allais faire des tshirts du « Supreme Supacat« , qui détourne le logo mythique de la marque Supreme. Je ne suis pas contre cette idée mais ayant également envie de découvrir la sérigraphie, je ne veux pas tout faire dans l’urgence. J’aurais le temps de me pencher sur la question quand il fera vraiment trop froid pour coller. J’ai également envie de décliner les Supacats sur supports bois ou PVC. Faire des objets avec. J’ai pas mal d’idées et je pense qu’il me faudra 9 vies pour tout faire.

Ton artiste « street » strasbourgeois préféré ?

Mon artiste street strasbourgeois préféré est Jaek El Diablo. J’aime son style qui mélange tout ce que j’aime : culture US, comics, NBA/NFL, Hip Hop, détournements de personnages divers… Je me souviens lui avoir fait une demande de stage il y a 15 ans. Il ne prenait pas de stagiaires mais il avait pris le temps de me faire une réponse cool par mail. J’adorais son site web, très graphique et en Flash, une révolution à l’époque, les réseaux sociaux se limitant à MySpace… Dans ses créas, il y avait une photo d’un tableau avec des super-héros dont Magnéto, un de mes vilain préféré, je ne pouvais qu’aimer !

As-tu d’autres projets dans le genre ?

J’ai pas mal de projets à venir, comme la création de chats en bois et sur toiles. Dont un pour un événement spécial, mais je ne peux pas encore communiquer là-dessus pour le moment. Puis toutes les demandes diverses faites via Instagram. Certains me contactent même pour me demander de coller un chat personnalisé devant chez eux ou sur le chemin de l’école de leurs enfants, je trouve ça génial.

Peut-on te suivre sur d’autres réseaux sociaux ?

Je ne suis que sur Instagram. Facebook et Twitter, ça m’emmerde. Instagram c’est parfait pour choisir ce qu’on veut voir et communiquer avec des gens qui partagent les mêmes passions ou qui font également du street art.

www.instagram.com/supacat.sxb

Interview de Daniel qui nous parle de mobilité pour les personnes handicapées à Strasbourg

Il y a quelques semaines, j’ai été interpellé par Daniel (un lecteur du blog), qui dans un mail, me disait que je ne parlais pas assez de accessibilité des endroits que je testais à Strasbourg. Il a tout a fait raison, on oublie trop souvent que c’est pas si simple d’aller où on veut quand on est une personne à mobilité réduite. J’ai donc décidé de lui poser quelques questions à ce sujet, voici ses réponses…

Parle-nous de toi, ta vie, ton activité ?
Vosgien d’origine, j’ai suivi mes études à Nancy et je continue à y travailler, en revanche j’habite à Strasbourg depuis deux ans où nous avons souhaité nous installer avec ma compagne qui est allemande.

Dans ton quotidien et ta mobilité à Strasbourg, où et quand rencontres-tu des soucis ?
Strasbourg est dotée de nombreuses rues et places piétonnes ce qui facilite grandement mes déplacements, j’opte autant que possible pour les pistes cyclables et j’évite aussi souvent les trottoirs car quand ils sont étroits : entre les vélos accrochés aux poteaux et les détritus, quand ce n’est pas l’urine ou les crottes de chiens… c’est difficile de rentrer chez soi avec des roues « propres ».

En parallèle, je ne comprends pas pourquoi mais la CTS refuse que j’utilise les bus ou tramways, on peut lire dans leurs règles de bonne conduite que les fauteuils roulants sont prioritaires mais que les scooters pour personnes à mobilité réduite sont interdits (ce qui est mon cas malheureusement). Pourtant ce n’est pas partout comme cela, à Paris par exemple je peux voyager avec tous les bus et trams possibles !

J’ai la chance que mon handicap qui est une maladie génétique évolutive me laisse encore assez de force dans les bras pour conduire un scooter électrique de mobilité mais malheureusement cela peut dans certain cas s’avérer plus handicapant !

As-tu, au contraire, des astuces pour les personnes à mobilité réduite vivant dans la capitale européenne ?
Le réseau Citiz que j’utilise pour partir en week-end ou plus longtemps, on y peut louer un véhicule de type Kangoo disposant d’une rampe d’accès pour monter avec son fauteuil ! C’est la liberté quand on voit que dans le Bas-Rhin il n’y a que 5 gares avec service d’assistance pour personnes à mobilité réduite : Haguenau, Molsheim, Saverne, Sélestat et Strasbourg.

Des adresses favorites ? Restaurants, loisirs ou autres ?
Un beau point de vue avec élévateur pour fauteuil roulant : le barrage Vauban ! Un salon de thé sympa avec du choix et la rampe d’accès qui va bien : le Thé des Muses rue Sainte Barbe. Pour prendre un café je passe au Artcafé, accès par ascenseur via le Musée d’Art Moderne.  J’aime bien me balader le long de l’Ill sur les chemins en contre-bas et j’aimerais qu’il y ait d’avantage d’accès pour les fauteuils roulants ou les poussettes, j’attends les futurs aménagements de la ville de Strasbourg avec impatience…

Ta mobilité en fauteuil roulant te coûte il plus dargent que les autres ?
Oui et non, cela dépend vraiment des aides que l’on arrive à obtenir, j’ai pu financer mon scooter de mobilité avec une aide de l’Agefiph comme ce fauteuil ne dispose d’aucun remboursement de la Sécurité Sociale, en revanche tout ce qui est entretien, remplacement des batteries ou des pneus est à ma charge, même ma mutuelle ne participe pas. Dans tous les cas même si on a un remboursement Sécu et mutuelle il y a généralement un reste à charge pour la personne handicapée.

Reçois-tu des aides ?
Oui je reçois des aides du Conseil Général pour financer les aides humaines à domicile pour mes levers, douches, l’entretien du logement, le linge etc… Mais il faut savoir que je bénéficie toujours de l’ancien régime, actuellement il n’est plus possible d’avoir une aide humaine pour faire le ménage ou préparer les repas depuis la mise en place de la PCH (Prestation de Compensation du Handicap), troublant n’est-ce pas ?

Si tu étais maire de Strasbourg, que mettrais-tu en place directement pour faciliter la mobilité ?
Un annuaire de tous les médecins, kiné, professions médicales et autres qui exercent dans un cabinet accessible. Pour info, en centre-ville il y a souvent un ascenseur mais la dimension de celui-ci ne permet pratiquement jamais de prendre quelqu’un en fauteuil tellement il est minuscule.

La création d’un service de taxi (7j/7 et 24h/24) accessible avec une rampe pour les personnes en fauteuil roulant électrique, et oui aucune compagnie de taxi de Strasbourg ne propose ce service,  il faut toujours se tourner vers des indépendants ou Mobistras qui ne travaillent pas la nuit et demandent que vous réserviez votre transport au moins 48 heures à l’avance. Alors si vous devez accompagner votre femme pour la naissance de votre enfant : bonne chance pour réserver votre taxi à l’avance ! Pour info, même les ambulances ne sont pas accessibles aux fauteuils roulant, si l’on a besoin d’aller à l’hôpital on doit laisser son fauteuil à la maison !

Merci Daniel pour ce témoignage sincère, à bientôt sur le blog !

Que pensez-vous de cet article chers lecteurs… Ça fait réfléchir, non?

STRASBOURG MINUTE, nouvelle façon de découvrir les strasbourgeois… en vidéo !

Après avoir participé au concept STRASBOURG MINUTE, j’ai posé quelques questions à Jérémie et Nicolas, pour qu’ils nous explique le principe…

Bonjour, pouvez-vous vous présenter et nous expliquer en quelques mots le principe de STRASBOURG MINUTE ?

Jérémie, 38 ans, concepteur multimédia/gérant au sein d’ILL [communications], agence de communication à dimension mono-humaine basée à Strasbourg.

Nicolas, 41 ans, SERGENT RECORDS.

Jérémie :

STRASBOURG MINUTE est né d’une envie commune de montrer un visage plus hétérogène de Strasbourg, ceci en mettant en avant ses habitants qui s’investissent au quotidien pour faire vivre la ville. C’est une plate-forme gratuite, ouverte à toutes et à tous, sans distinction autre que d’aimer Strasbourg, sous toutes ses formes. Le tout est mis en forme par le biais de portraits vidéos court sur ceux qui « vivent » Strasbourg, une database non exhaustive de gens avec qui échanger, avec qui collaborer ou tout simplement à découvrir. Un esprit et un regard positif.

Comment choisissez-vous les personnes pour vos portraits vidéo ?

Jérémie : Au départ, nous avons chacun regardé dans notre entourage direct et sélectionné des personnes qui avaient envie de partager leur amour de la ville, de présenter les différentes actions qu’ils mettent en place pour la faire vivre. Chaque fois que nous réalisons un portrait, nous demandons à la personne si elle aurait quelqu’un à nous recommander, ce qui nous permet de rencontrer des personnes différentes.
Depuis un peu plus d’un mois que le site est en ligne, de plus en plus de personnes sont séduites par le concept et nous sollicite afin d’y participer.

Nicolas : Si tu aimes Strasbourg, viens nous le dire, c’est aussi simple que ça !

Vous considérez vous comme un média ou un (futur) média strasbourgeois ?

Jérémie : A vrai dire nous ne nous sommes jamais posé la question. A mes yeux la force d’une ville ce sont ses habitants, ceux qui s’investissent au quotidien pour la faire bouger et la faire vivre.

Notre projet s’inscrit dans une démarche citoyenne dont le but est de montrer le pluralisme et la diversité culturelle de la ville. Chaque jour  de nombreux événements ont lieu. Ces événements sont organisés par des personnes passionnées et investies. Notre but est de les mettre en avant afin qu’elle puisse directement partager leur passion et leur regard positif en passant devant notre caméra.

Nicolas : On ne fait pas de politique, ce qui nous permet d’être relativement libres, c’est la rue qui nous parle, donc si Strasbourg Minute est (ou) devient un média strasbourgeois c’est parce que les gens nous auront choisi. Ça veut aussi dire que nous avons conscience qu’il faut éviter de se faire récupérer , et qu’il faut garder nos convictions , notamment de ne pas donner la parole à des gens allant contre nos valeurs ou qui verrait leur vidéo comme un défouloir , on est cool mais nous ne représentons pas pour autant le monde des Bisounours.

Notre démarche se veut positive voire atypique car détachée de toute influence externe à la nôtre, nous avons tous les deux notre identité propre au sein de ce projet commun, nous sommes visibles mais d’autres marchent avec nous.

Vous demandez aux gens comment ils vivent à Strasbourg, et vous… Comment et pourquoi appréciez-vous cette ville ?

Jérémie : Ce que j’apprécie à Strasbourg c’est la proximité, tant au niveau des déplacements qui sont rapides en bus, tram ou vélo, qu’à l’Allemagne qui est toute proche. De plus je tiens à saluer la politique de la ville qui a mis différents moyens en œuvre afin de la rendre plus agréable à vivre en développant les zones piétonnes en centre-ville, les espaces verts et les pistes cyclables. En résumé il fait bon vivre à Strasbourg.

Nicolas : J’apprécie cette ville  pour ce qu’elle est et ce qu’elle peut devenir, c’est à dire avoir une identité propre et ne pas essayer de copier  Paris, Berlin ou New York. Si une ville veut évoluer, grandir, arriver à maturité, il faut qu’elle arrête de regarder ce qu’il se passe ailleurs et qu’elle trouve, au sein de ses habitants, ses propres (re) sources d’existence. A terme , Strasbourg se doit d’être plus que la capitale européenne ou une capitale de Noël , il y a aussi peut-être une redistribution à faire à certains niveaux afin que tout le monde puisse avoir droit à la parole et que ce ne soit pas toujours les mêmes qui profitent de passe-droits , toute critique est bonne à partir du moment où elle est constructive , les habitants de Strasbourg ont des choses à dire , nous essayons de leur donner la parole , tant que cela reste positif  et en accord avec nos guidelines.

Ah ouais et je roule en Vél’hop donc, bonne idée ce service, mais arrêtez d’augmenter les prix, achetez juste plus de vélos, vue la demande vous ne devriez pas avoir de problèmes à rentabiliser, sans pour autant pénaliser les usagers de longue date.

Avez-vous d’autres projets dans les tuyaux ?

Un de nos autres projets est le site Sneakersminute.com, dédié aux amoureux des sneakers, qui reprend un peu les grandes lignes de Strasbourg Minute en axant les portraits sur des sneakers addicts (big up à la team SNEAKERS EMPIRE) et leurs paires favorites.

Où peut-on vous suivre sur les réseaux sociaux ?

 Jérémie : @strasbourgminute sur instagram et sur facebook, strasbourgminute.eu

Sur facebook : @jeremie.ill, sur instagram #jeremie_ill et le site de mon activité de concepteur multimédia sur https://www.ill-communications.com

Nicolas : www.sergentrecords.com

Pour terminer, avez-vous un bon plan ou une bonne adresse à partager avec les lecteurs du blog ?

Jérémie : Le dernier bon plan que j’ai découvert est La Consigne Store, c’est la bonne adresse pour tous les passionnés de Street Wear qui veulent faire des affaires, et cela pour toutes les bourses. Ils sont d’ailleurs présents dans l’épisode 06 de STRASBOURG MINUTE.

Nicolas : L’Occase de L’Oncle Tom, pour sa sélection de jazz, l’Orangerie, pour la bibliothèque en libre-service et les singes, la cordonnerie Roda au Neudorf , pour donner une seconde vie à sa paire de chaussures.

Merci pour vos réponses, à bientôt.

Interview de Nora, candidate strasbourgeoise des Reines du Shopping

Interview de Nora, ancienne candidate strasbourgeoise des Reines du Shopping

Nora, raconte nous ton parcours avant les Reines du Shopping…
Alors je suis illkirchoise à la base d’origine mauricienne. J’ai suivi toute ma scolarité sur Strasbourg et je suis très attachée à ma ville d’ailleurs. J’ai une passion pour la danse plus récemment le fitness. Je suis pleine de vie, de nature positive j aime profiter des soirées strasbourgeoises avec mes copines et je suis une bonne vivante ma passion principale est de manger. C’est pour cela que je cuisine tous les jours et je découvre les endroits où l’on peut se faire exploser la panse. Mes weekends sont souvent dans ma deuxième maison : les centres commerciaux. Même si en journée je suis de nature psychorigide j’ai un sacré grain de folie la nuit tombée !

Comment t’es venu l’idée de postuler aux Reines du Shopping ?
Ma fille est gardée par ma mère et je l’emmène depuis toujours lors de mes virée shopping. Du coup vu notre complicité, elle m’en avait parlé depuis qu’elle avait vue une émission mère fille. Donc, on s’est inscrite ensemble sous l’intitule casting mère/fille.

Détaille nous un peu le tournage…
C’est un rythme particulier surtout quand c’est la 1ère fois que l’on est sur une dynamique de tournage hebdomadaire. On doit se préparer nous mêmes donc je vais casser le mythe mais pas de maquilleuse ni de coiffeuse, ni de personne pour nous habiller ce sont nos propres habits. Une fois la gêne des premiers temps avec toutes les caméras c’était un pur moment de plaisir et de kiffe d’être sur ce plateau. Et puis, il y a les lumières qui rendent jolie. Pour finir, c’est un rythme militaire car les journées sont longues car on attend les retours des candidates qui sont parties en shopping et ensuite il faut les commenter. Quand il y a le défilé, on sait que ça va être la fin. On a quand même la chance d’avoir une « nounou » qui nous suit et s’occupe de nous rendre la journée la moins pénible possible.

L’ambiance était comment entre les candidates ?
C’est tout un chapitre sur lequel je pourrais m’étaler des heures… Comme ça au début elles avaient l’air sympa mais juste l’air. A part la gagnante, beaucoup d’hypocrisie et beaucoup de volonté de gagner. Après, je ne rentrerais pas dans le débat sur la cadette qui a été un amour devant nous et vraiment une « double face » devant la caméra surtout vis à vis des autres candidatures qui l’ont vraiment pris sous leur ailes…
As-tu pu échanger avec la « magnifique » Cristina Cordula ?
Oui, mais vraiment brièvement. Elle est vraiment très belle en vrai mais surtout très grande. J’espère être aussi bien qu’elle à son âge.

Pour ceux qui n’ont pas vu l’émission, combien es-tu arrivée ?
Alors, très bonne question. Etant donné que je n’ai pas regardé la diffusion de mon passage je n’ai pas la réponse. Comme l’être humain peut de temps en temps être bête et méchant derrière son écran j’ai préféré éviter tout énervement et rester positive. Je suis à fond dans l’épanouissement personnel en ce moment. Sinon quelque soit ma place pour moi j’ai fait l’émission et c’est déjà énorme.

Strasbourg est remplie de candidat(e)s de TV réalité, en connais tu personnellement ?
Je les connais de nom mais je n’en ai pas en amie très proche peut être juste une avec qui j ai de temps en temps discuté qui a fait reine du shopping et qui aurait du gagner d’après moi parce qu elle était topissime.
Attendais-tu des retombées suite à l’émission? Si oui, lesquelles ?
Non pas spécialement. De nature introvertie à la base, j aime mon petit cocon familial même si j aime faire de la figuration participer à des jeux télévisés ( c’est ma 3ème participation à un jeu télévisé ) je ne me prend pas pour une grande star. Et jamais de la vie je quitterais Strasbourg. J’y suis attachée profondément. Alors pour en revenir aux Reines du Shopping, j’ai eu beaucoup de sollicitation de personnes sur les réseaux sociaux et puis une flopée de tweet sympa et moins sympa… Ce qui m’à apporte beaucoup c’est le nombre de personnes qui sont venus me parler et il y a eu un échange en réel et ça j’adore. J’aime beaucoup discuter. Et ça m’à fait chaud au cœur que l’on me félicite de ne pas avoir mis des sales notes juste pour gagner je suis rester juste et authentique. Du moins j ai essayé. Après dans la vie, j’ai ce petit grain de folie qui fait que je suis moi #noratouch

Enfin, pour toi qui fait partie des Reines du Shopping : donne-moi stp le nom de tes 3 boutiques de mode strasbourgeoises préférées…
Personnellement, j’en ai pas particulièrement je flâne partout là où j’ai un coup de cœur ça peut être du COS : atypique, décalé mais classe. J’aime beaucoup aussi le rétro chic. Pour tous les jours, je reste sur les incontournables Zara et Mango.
NB: Pour rappel, Nora avait aussi participé au clip HAPPYSTRASBOURG.  Merci à elle pour sa disponibilité et son sourire à l’époque.
Si vous voulez découvrir l’univers de Nora, allez faire un tour sur son compte Instagram !

Interview : Yann nous parle de son blog sur la bière : Le sous-bock !

Pour bien commencer l’année 2018, voici une petite interview de Yann, un passionné de bières qui se cache derrière le blog « Le sous bock »

Bonjour, Yann, dis-nous d’où te viens cette idée de blog consacré à la bière ? Tu es tombé dedans quand tu étais petit ?;)
Presque ! Avec mes origines du nord de la France et d’Allemagne, un prénom Breton et vivant en Alsace, ça aurait pu être le cas ! Très simplement, depuis deux ans et ma participation à un stage de brassage maison, mon intérêt pour la bière artisanale s’est manifesté plus précisément. J’ai eu envie de partager à ma manière ce monde incroyable.

Raconte nous la philosophie de ce blog… Quel genre de bières veux tu évoquer dessus ?
Je ne suis pas un biérologue ou zythologue (pour faire plus expert). Je voudrais plutôt proposer une approche simple et amateur, partager mes découvertes et creuser un peu, notamment en parlant également de ce qui touche à la culture brassicole (Histoire, brasseries, actus, tests, …).

Pour les bières abordées, ce sont pour le moment des bières artisanales, notamment des locales. L’idée est vraiment de montrer qu’il n’existe pas qu’une bière, “classique”, mais que le champ des possibles est aussi grand (voire plus) que pour le vin, qui est considéré comme une boisson plus noble. En réalité, je pense qu’il est intéressant de démonter l’image assez négative que peut avoir la bière.

La bière est liée à la région Alsace, mais aussi à d’autres régions de France et du Monde… As-tu une préférence pour les bières françaises ou les bières d’autres pays ?
Pas de préférence particulière. Mon dernier coup de cœur est pour une bière suédoise de la brasserie Omnipollo.

Et les bières brassées dans la région de Strasbourg… ? Qu’en penses tu ? Une préférence ?
En Alsace, on a surtout en tête les grandes brasseries industrielles, mais il y a un nombre incroyable de brasseries locales et artisanales qui valent vraiment la peine qu’on les découvre. Une fois que vous goûtez à l’artisanal, vous n’aurez plus envie de boire cette bière en canette verte avec une étoile rouge… A Strasbourg, j’aime beaucoup la brasserie Bendorf par exemple, ou la brasserie La Mercière qui a une philosophie très positive. Du Nord au Sud de l’Alsace, vous trouverez facilement des brasseurs de talent ! Sinon, faites un tour dans les magasins spécialisés. J’aime bien faire un tour par exemple chez Strasbourg Bière Import.

Je prévois prochainement des visites de brasseries, donc ce sera l’occasion d’en parler plus précisément.

J’ai pu voir sur ton blog que tu as déjà brassé une fois ta propre bière, envie de recommencer ?
C’est déjà le cas ! Avec des amis, nous avons quelques brassins à notre compteur. Si quelqu’un n’ose pas se lancer dans ce genre d’expérience, il existe un tas de stages ou même des kits pour essayer. Et le monde du brassage amateur regorge de surprises et de gens motivés et partageurs, notamment pour les conseils et les recettes !

Connais-tu le Club des Buveuses de Bières à Talons d’Alsace ? Si oui, qu’en penses tu ?
Alors non, je ne connaissais pas, merci. C’est une belle philosophie. La bière est considérée à tort comme masculine ou via un marketing poussif pour les femmes. Et souvent c’est une horreur de grands industriels (“Vas-y Coco, mets du rose, c’est pour les femmes”).

 

Enfin, pour terminer, as-tu un endroit inévitable à nous conseiller à Strasbourg pour boire des bonnes bières ?
Pas simple comme question ! Plusieurs bars ou restos proposent aujourd’hui des bières artisanales (maison ou brassées par d’autres). Il y a bien sûr l’Académie de la Bière ou les Berthom qui sont des valeurs sûres et qui proposent un beau choix de bières, mais on va dire que je ne sors pas suffisamment à Strasbourg pour me prononcer, et que je ne demande qu’à découvrir ! Quand tu sais que Schlouk Map recense plus de 150 adresses…

Merci pour tes réponses et bonne continuation à ton blog épicurien ! 😉
Merci à toi et bravo pour Kapoué !

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