Interview de Lauriane Dolt, coach assistant de la SIG Strasbourg

Interview de Lauriane Dolt, coach assistant de la SIG Strasbourg

Bonjour Lauriane, tout d’abord pouvez-vous nous parler de votre parcours ?

J’ai commencé le basket à l’âge de 12 ans en benjamine au club d’Ohnenheim. J’ai joué ensuite en minime France au RC Strasbourg.  En cadette, je suis partie à Wittenheim pour évoluer en Nationale 2. Nous avons gagné en 1999 la Coupe de France. Puis, j’ai fait une saison à Sélestat toujours en Nationale 2. J’ai fini ma « carrière » à la SIG Féminine. Une blessure au dos m’a écarté des parquets à l’âge de 22 ans. Je suis revenue quelques années plus tard pour jouer en loisir en équipe 3 avec mes copines.

J’ai commencé à entraîner à l’âge de 16 ans. J’assistais sur les sélections Régionales Féminines. Durant plusieurs années, j’entraînais les minimes 1 et 2ème année des sélections régionales, d’abord les filles puis les garçons.

En club, j’ai commencé lors de ma venue à la SIG. Des babys aux cadets, j’ai entraîné toutes les catégories principalement dans le secteur masculin. En 2009, j’ai intégré de manière intégrale la SIG pro en entraînant 3 ans les cadets France puis les espoirs. En septembre 2014 en plus d’entraîner les espoirs, j’ai commencé à assister sur l’équipe professionnelle au coté de Vincent Collet. Depuis la saison dernière, je suis assistante à temps complet sur l’équipe professionnelle masculine de la SIG.

Si vous n’étiez pas dans le milieu sportif, quel serait votre domaine de prédilection ?

Bonne question ! J’y réfléchis de temps en temps.

Un domaine m’attire beaucoup, ce sont les ressources humaines. Gérer une équipe, les rapports humains, les qualités des uns et des autres, cela reste proche du coaching. En discutant avec plusieurs personnes, c’est un métier qui est difficile. Je ne m’y connais pas assez mais cela pourrait être quelque chose d’intéressant.

Comment définiriez-vous votre quotidien avec les joueurs de la SIG et M. Collet ?

Un quotidien riche sur et en dehors du terrain !

Mon travail se situe surtout au niveau de la préparation des adversaires. LE basket est un sport tactique. La connaissance du jeu et l’adaptation sont très importants. Il faut limiter un maximum l’incertitude. Le travail vidéo est donc important. Je visionne environs 3 matchs puis je crée le montage. Je le montre ensuite à Vincent puis nous le peaufinons pour le montrer aux joueurs.  Avec deux matchs par semaine autant dire qu’il y a du travail. C’est très intéressant pour moi car cela va me permettre de progresser dans la vision générale du basket et la connaissance des différents joueurs.

De temps en temps, je travaille aussi individuellement avec certains joueurs sur le terrain. Je suis avant tout un entraîneur donc le contact avec le terrain est primordial.

Avec Nebojsa Bogavac (l’autre assistant), nous formons un trio complémentaire. Nous regardons en général les mêmes matchs puis nous échangeons sur les choix tactiques que nous allons adoptés. Sur les phases qualificatives, notre travail est plus précis en regardant plus de match pour avoir une vision plus fine de notre adversaire. J’espère que nous en arriverons à nouveau là ! J

Je suppose que votre métier doit être très prenant… Arrivez-vous à vous garder du temps pour vous-même pour d’éventuelles autres passions que le basket ?

Oui je suis en effet, très prise mais j’ai la chance d’exercer ma passion donc je ne peux pas me plaindre. On ne compte pas ses heures dans ce cas là.

Malgré un emploi du temps chargé, il est très important de se ressourcer. Pour ma part, c’est auprès de mes amis et de ma famille que je trouve cette échappatoire. J’aime beaucoup voyager aussi. On va dire que je prends plus de temps l’été pour complètement me vider la tête et lors des mini trêves. La montagne, à la neige, à la mer tous les beaux paysages me font énormément de bien et me permettent d’oublier le quotidien. En semaine, j’aime les bons restos et le bon vin.

Quels rapports avez-vous avec la ville de Strasbourg ? Avez-vous des endroits préférés ou des bons plans à partager ?

J’adore Strasbourg ! L’été, l’automne, l’hiver et le printemps à chaque saison ces paysages. Chaque recoin est magnifique et il y a toujours des découvertes. Je suis assez fière d’habiter ici. Même si je suis basée à Illkirch. J’ai un gros coup de cœur pour la période de Noel. Je suis assez rêveuse et j’ai un coté « féerique » donc à cette période-là, je traîne tout le temps en ville.

J’essaye de découvrir plusieurs restaurants et de changer un peu. Mais le quartier de la Petite France en été est un endroit incontournable pour en prendre plein la vue. En été, la Place du Marché Gayot et les quais sont très conviviales pour boire un verre entre amis.

Comment voyez-vous la SIG dans 20 ans ?

A la hauteur de ses espérances et de ses beaux projets. J’espère qu’elle continuera à grandir comme elle le fait depuis 5/6 ans.

Enfin, pour terminer, quels sont vos objectifs personnels pour cette année ?

Je souhaite continuer de grandir et d’apprendre auprès de Vincent. Mon nouveau rôle va me permettre aussi de progresser dans un domaine plus d’observation et de réaction instantanée. J’espère en ce sens, évoluer pleinement.

Rester en forme, profiter de chaque instant et continuer d’apprendre et de prendre autant de plaisir dans l’environnement basket.

(Photos et vidéo : copyright SIG Strasbourg)

Interview de Francesco, jeune photographe strasbourgeois

Bonjour Francesco, présente toi en 2 phrases et explique-nous ton parcours qui t’a mené jusqu’à Strasbourg…

Bonjour Jack, en quelques mots après mes études de photographie à Milan, j’ai commencé à travailler en Club Vacances en Sicile (mon pays d’origine) où j’ai rencontré ma future femme originaire d’Alsace. C’est pour cette raison que je l’ai suivi à Strasbourg. Depuis cette année, j’ai pris la décision d’ouvrir ma propre entreprise, c’est comme ça qu’est né FRANCESCO PROCOPIO PHOTOGRAPHE.

Au niveau photographie, quelles sont tes spécialités, tes influences ? Argentique ou Numérique ? Tu utilises quoi comme matériel ?

J’adore jouer avec la lumière naturelle et flash afin de trouver un équilibre entre les deux. Mes sources d’inspiration sont de grands photographes comme Sieff, Doisneau et Lartigue. Entre l’argentique et le numérique, il est clair que l’argentique donne un meilleur rendu. Cette technique photographique et la manière de développer les clichés en chambre noire sont fascinantes. C’est de cette façon que je me suis plongé dans l’univers de l’argentique mais avec le coût élevé des pellicules et des produits de chambre noire j’ai dû passer au numérique.

As-tu une autre activité ? Comment organises-tu tes journées ?

Non, la photo est à la fois ma passion et ma profession. Je pense avoir de la chance car j’ai réussi à faire de ma PASSION, UN TRAVAIL.

Es-tu un pro des réseaux sociaux ? Si oui lesquels préfères tu ? Que penses-tu des photographes amateurs sur Instagram par exemple… Faites-vous le même « métier » ?

Je ne suis pas un pro des réseaux sociaux mais j’utilise Facebook et Instagram pour communiquer et montrer mon travail. Je pense qu’avec les photographes amateurs nous ne faisons pas le même métier mais on partage une même passion !

Quel est ton type de modèle préféré ? Y a-t-il des modèles qui se la « pète » de trop ?

Je n’ai pas vraiment de modèle préféré, j’apprécie de travailler avec chaque personne car celle-ci révèle sa singularité et sa propre personnalité. Toutes ces rencontres ont été riches pour moi car elles ont participé à mon évolution photographique et créative, même avec les modèles qui se la pètent XD ;

Quel est ton rapport à la ville de Strasbourg ? As-tu des adresses préférées… ou au contraire des adresses que tu détestes ?

J’adore Strasbourg car elle me rappelle parfois ma Sicile natale (ça peut-être étonnant, je sais). J’ai deux endroits préférés : Tout d’abord la magnifique Cathédrale de Notre Dame de Strasbourg car c’est le premier lieu que j’ai découvert et qui a pris la deuxième place dans mon cœur… La première c’est ma famille et ma future femme XD. Le deuxième lieu que j’apprécie c’est la Petite France que je trouve très charmante. Il n’y a pas d’endroit que je n’aime pas.

La concurrence est rude dans le monde des photographes, qu’est ce qui te différencie des autres ?

Il est vrai que la concurrence est rude dans ce milieu mais la chance que j’ai est de travailler aussi avec deux autres confrères photographes. Je pense que ce qui me différencie des autres c’est ma personnalité, mon côté chaleureux, mon sens de l’humour et mon aisance relationnelle qui me permet de mettre à l’aise les clients pendant mes prestations.

As-tu des projets pour cette fin d’année 2017 ?

Oui, je suis en train de perfectionner mon projet : la construction d’un «Photo Booth » pour chaque événement pour lequel je suis amené à travailler comme photographe, si le client le souhaite.

Une chose à ajouter ?

Je fais partie du Comité Miss Elégance Alsace comme photographe. Donc je vous invite à participer à l’élection de Miss Elégance Alsace, le 22 Octobre 2017 à Cernay (68).

Rappelle-nous où peut on te suivre sur les réseaux sociaux ?

Vous pouvez me suivre sur :

Facebook :  Francesco Procopio Photographe

Site web : www.francescoprocopiophotographe.com

Merci Jack pour cette Interview….. J’ai adoré 🙂 !!!!!!!

Interview de Vera, candidate de « The Island 2 » et blogueuse strasbourgeoise

Interview de Vera, candidate de « The Island 2 » de M6 et blogueuse strasbourgeoise

Salut Vera, comment c’est passé pour toi, ton année 2015 et début 2016 ?
Hello Jack ! Plutôt bien, je crois que je n’ai pas à me plaindre : Dubaï, Ibiza, Panama, Malaisie, Vietnam, Cambodge, Thaïlande, Singapour, les Maldives et enfin Strasbourg ! Les voyages ont pris une grande place dans ma vie et j’ai surtout eu la chance de vivre une expérience incroyable en participant à The Island 2.

Pour ta participation à l’émission The Island 2, avais-tu un but précis ? Une envie ? Un dépassement de toi ? Raconte-nous un peu ton expérience là-bas…
En rentrant de Dubaï, j’avais besoin d’un nouveau challenge. Une envie d’aventure, de tester mes limites, de me surpasser… autant d’objectifs mis à rude épreuve une fois déposée sur cette île en apparence paradisiaque… Mon expérience ? Manque d’eau, manque d’hygiène, manque de sommeil, pas de confort, piqûres incessantes d’insectes… Ça donne envie hein !?

Maintenant que le tournage est fini, et que l’émission va être diffusée, tu n’as pas peur de te retrouver dans les ANGES sur NRJ 12 ?
Ces deux programmes sont tout simplement incomparables. Je n’ai pas fait The Island 2 pour faire les Anges.

Depuis ton retour à Strasbourg, comment vois-tu les choses depuis l’émission, ta vision ou tes besoins quotidiens ont il changés ?
Ce genre d’expériences laisse des traces. J’ai changé ma manière de consommer… une manière plus responsable. Je me suis concentrée sur les priorités dans ma vie pour mieux avancer. Je ne remet plus les choses à plus tard, je réalise mes rêves!

Concernant ton blog as-tu prévu des changements ou des projets à venir pour 2016 ?
J’ai décidé de reprendre mon blog www.veralifestyle.com et je vous annonce beaucoup de voyages, de bonnes adresses et de mode bien sûr ! De beaux projets au niveau local et national mais je n’en dis pas plus pour le moment… Surprise ! Keep in touch…

On peut dire que tu es une spécialiste de la mode sur Strasbourg : d’après toi, que manque-t-il à la capitale européenne pour devenir une capitale de la mode ?
D’après moi il ne manque pas grand chose car il y a du potentiel en Alsace. Je pense que les personnes doivent davantage collaborer que d’être en concurrence, car c’est ensemble qu’on monte de beaux projets. Aussi faut il à la fois être ambitieux créatif et humble pour dépasser les limites et proposer quelque chose d’original.

Coté professionnel, du coup, tu veux t’orienter vers quoi pour la suite ?
J’intègre avec grande joie Black Angus, une start-up en pleine croissance.

Enfin pour terminer, as-tu une adresse préférée sur Strasbourg : un inévitable pour toi ?
Le salon de coiffure Nicolas Christ qui se trouve place Brandt. Il est tenu par ma famille, c’est mon QG, je trouve ce lieu zen, apaisant et accueillant, sans doute mon meilleur allié pour entretenir mon look.

Merci Vera de t’être prêtée au jeu des questions à bientôt.

NB : The Island 2 sera diffusée sur M6 à partir du 15 mars prochain.

NB 2 : Julieta, 29 ans, urgentiste et strasbourgeoise fait aussi partie de l’aventure !

Interview de Joël Irion, le twittos derrière le compte Twitter @PNationale67

Interview de Joël Irion, le twittos derrière le compte Twitter @PNationale67

Le compte Twitter @PNationale67 fait beaucoup parler de lui dans le département avec sa réactivité, sa pédagogie et son ton parfois décalé… J’ai voulu savoir qui se cachait derrière l’écran pour en savoir plus, voici donc une petite interview de Joël Irion, le chargé de communication de la Police dans le Bas-Rhin.

Comment êtes vous arrivé à ce poste ?
Je suis policier avant tout, mais comme dans ma vie privée, j’ai des activités artistiques, notamment la scène, j’ai une facilité pour la communication. Je m’occupe donc du compte Twitter de la Police dans le 67, mais aussi de la communication interne et externe de la Police pour le département et de la prévention médiatique (comme par exemple la caméra cachée sur les pickpockets à Strasbourg).

Êtes vous de Strasbourg ?
Oui, natif Strasbourgeois affecté à Strasbourg depuis 1996.

Êtes vous quelqu’un de connecté à titre personnel ?
Non, mais le compte @PNationale67, c’est mon bébé ! Je suis connecté partout : chez moi, en vacances, dans les transports et surtout, au bureau (smartphone, tablette)

Quelqu’un vous remplace pour la gestion de ce compte pendant vos congés ? La communication sur les réseaux sociaux étant « fragile », je préfère être le seul à avoir la main sur compte, c’est une décision personnelle. Du reste, lorsque je me déplace dans des endroits où je n’ai pas de Wifi (un drame), c’est Florian mon collaborateur qui prend le relais. Quelle est pour vous la vraie utilité de ce compte Twitter ? Mon but premier est de faciliter le rapprochement Police → Population (par exemple : Concours dessin avec visite enfants). Je ne supporte pas qu’on se fasse des fausses idées sur notre métier, j’ai envie de montrer le vrai visage simple et accessible de la Police.

Comment choisissez-vous les comptes à suivre sur Twitter ?
Le compte @PNationale67 a un devoir de neutralité, j’évite donc tous les comptes trop orientés politiquement, je suis plutôt des comptes qui ont besoin d’aide, les médias locaux et nationaux, ou des figures locales comme
MPokora un enfant du pays ou Brice Conrad (dont le papa est un ancien policier) par exemple.

Gérez vous d’autres réseaux sociaux pour la Police ? Que pensez vous de Periscope, la version vidéo live de Twitter ?
Je ne m’occupe que de Twitter ; pour Periscope, je n’en vois pas l’utilité car nous n’avons rien a vendre, et nous ne faisons pas non plus la course aux followers.

Avec ce compte Twitter, vous a t’on demandé des résultats précis ?
Non, la mission c’est d’être présent sur les Réseaux Sociaux. Au niveau départemental, nous sommes en phase de test. En tout, il y a 1 compte Twitter national @PNationale et 5 comptes départementaux «pilotes» dont le 67.

D’où viennent vos infos, et quelles sont celles que vous ne twittez pas ? Les infos viennent de l’hôtel de police et des médias, mais nous vérifions systématiquement si l’info peut être twittée ou pas : pas de messages anxiogènes, ni des messages sur des instructions en cours.

Y a t’il un compte Twitter équivalent à la Gendarmerie, et d’ailleurs avez vous la parodie d’Eric & Quentin du Petit Journal sur les gendarme qui tweetent?
Non en départementale chez les gendarmes, mais un compte Twitter national… J’ai vu la vidéo, ça m’a fait sourire mais c’est un peu caricatural.

Pour finir, que pensez vous du métier de Community Manager ?
J’ai fait déjà plusieurs postes à la Police. Quand je suis arrivé à la communication, mes collègues pensaient que c’était la planque alors que pour moi c’est essentiel : rien de pire que les non-dits ! La communication est indispensable.

NB : Voici un sondage mis en place pour évaluer les retours du compte, si vous avez un moment, répondez aux questions : https://docs.google.com/forms/d/1SpziEpgIsgTuSXKmsGLtZSPdwJ1BsSlDNd0miwE2Syc/viewform

Portrait Kapoué n°10: Sandrine, l’épicurienne

Sandrine, l’épicurienne

Qu’est-ce qui vous fait lever le matin ?
Le petit déj ! Je ne raterai pour rien au monde mon bol de café au lait et mes tartines de Nutella !

Votre plus grande qualité?
Mon humour un peu what the fuck … ça fait beaucoup rire mon entourage et les personnes que je peux rencontrer… bon… peut être malgré moi des fois mais je le vis bien !

Votre plus grand défaut ?
J’aime tout avoir tout de suite donc je dirai l’impatience.

Le héros de fiction auquel vous aimeriez ressembler ?
Légolas !! Brushing toujours nickel, être pote avec un nain ronchon, zoner avec des Hobbits et être un archer de compèt’ c’est plutôt cool ^^

Votre héros dans la vie réelle ?
J’en ai pas vraiment… et vu que je suis quelqu’un de sympa, je ne voudrais pas mettre cette pression sur les épaules de qui que ce soit…

La chanson que vous sifflez (honteusement) sous la douche ?
Je ne sais pas siffler mais je chantonne… la chanson « omelette » des nuls revient très souvent.

Votre film culte ?
La trilogie « Retour vers le futur » entre autres ; il a bien vieilli pour l’époque et j’aime l’idée du voyage dans le temps sauf si c’est pour retourner à l’époque de la coupe mulet !!
Ce que vous détestez par-dessus tout ?
L’impolitesse !

Le talent que votre aimeriez avoir ?
J’aimerai savoir chanter. C’est moche d’aimer autant la musique mais de tout pourrir dès qu’on ouvre la bouche…

Votre dernier fou rire ?
J’en ai très très souvent du coup, je n’arrive pas à savoir si c’est un tic nerveux ou vraiment un fou rire….

Si vous étiez un quartier de Strasbourg ?
Le quartier de la gare uniquement parce que ma famille est à l’autre bout de la France… du coup je m’y rends très souvent, soit pour aller chercher les courageux qui adorent passer une demi-journée dans le train pour venir me voir, soit quand je fais la déglingo et me dit qu’il est temps d’aller me faire gaver comme une oie chez maman!

Restaurant préféré de Strasbourg ?
La Bourse (Place du Maréchal de Lattre de Tassigny)
Brasserie où le service est impeccable, la nourriture délicieuse et abondante pour un budget tout à fait raisonnable.

Bar préféré de Strasbourg ?
Boarf… pour moi ; du moment que c’est intra-muros et qu’il n’y a pas de match de foot ça me va !

Endroit que tu adores à Strasbourg mais que tu as honte de dire… ?
Le Neudorf… c’est là où j’ai posé mes valises en arrivant à Strasbourg. J’y avais des voisins extra avec qui je m’alcoolisais sur nos balcons respectifs tout en regardant nos autres voisins trop louches… c’était le bon temps !

Quelle est la chose que tu changerais en premier si tu étais Maire de Strasbourg ?
Je ferais agrandir le réseau de tram. Beaucoup de quartiers de Strasbourg sont très mal desservis ! Je sais bien qu’il y a beaucoup de lignes de bus mais ça remue trop là-dedans…

Une question originale me proposer pour le prochain interviewé ?
Comment il ou elle se voit dans 20 ans ?

Réponse à la question Portrait Kapoué n°9: Arnaud Bama : Si c’était le dernier jour avant la fin du monde ?
En premier lieu j’appellerai les personnes qui me sont chères afin de leur faire savoir que justement… ils me sont chers, après je me fais une méga bouffe de ouf avec pleins de trucs gras et sucrés !! et pour finir, je chercherai quelqu’un pour rester avec moi le temps que ça passe.

Ton actualité ?
En plein questionnement existentiel, j’hésite à me remettre aux études ou à persévérer dans les concours administratifs…

DAN23 : la référence du Street Art à Strasbourg

DAN23 : la référence du Street Art à Strasbourg

Intrigué et surtout agréablement surpris par le boulot graphique de Dan23 ces derniers temps sur Strasbourg, j’ai décidé de le contacter pour en savoir plus. Il a accepté de répondre à mes questions :

1) D’où tu viens?

Je suis né en Pologne et après avoir passe une quinzaine d’années dans le centre de la France, je suis arrivé à Strasbourg en 94.

2) Décris ton art, tes sources d’inspirations ?

Ma démarche est de placer, au sein des villes que je traverse, des portraits lumineux. Ces portraits représentent les différentes rencontres que j’ai faite dans ma vie. C’est en quelques sorte une série de polaroïds de mon parcours que je travaille consciencieusement en atelier pour le partager plus tard dans la rue. L’objectif n’est pas de heurter mais de rassembler sur des sujets aussi universels que la musique, l’enfance, l’amour, la compassion. Tous ces visages que l’on découvre simplement au détour d’une rue, ne sont que quelques coups de pinceaux réalisés avec passion qui je l’espère, offrira à certains un moment d’émotion.


3) Le but de tes œuvres, des messages?

Je n’ai pas de messages en particulier, à part peut être d’apporter un peu de poésie et de réflexion sur nos sociétés qui œuvrent le plus souvent à nous renfermer plutôt que nous rassembler. Mon travail est présent pour apporter un moment de détente, une bouffée d’air dans nos vies trop rapides, comme un bon vieux morceaux de musique. D’ailleurs chacun des visages que je peins porte le nom d’une chanson que l’on peut écouter mon site ou mon Facebook.

4) Ton rapport avec la ville de Strasbourg?

C’est une ville que j’affectionne pour sa dimension humaine et la beauté de son architecture, mon travail me permet de tenter de la rendre plus chaleureuse, plus humaine. Pour cela, j’utilise le portrait qui est universel et je prends soin de respecter les personnes qui croiseront mes visages en ne faisant pas l’apologie de la violence, du sexisme, de la guerre.


5) Pourquoi « inondes » tu le quartier gare et le Petite France de tes œuvres?

Pour la petite France, c’est simple, j’habite ce quartier et c’est toujours plaisant de découvrir la réactions des gens qui croiseront mes portraits. Pour le quartier gare, c’est à mes yeux le quartier populaire de Strasbourg où l’on croise tous types de cultures et de classes sociales.

6) Quel est ton point de vue sur la culture geek ?

Du fait de ses connaissances pointues, le geek est à mon point de vue peut être trop cérébral, mais étant un enfant de l’ère internet, je suis de très prêt, les révolutions technologiques. De plus le Street Art et internet sont étroitement lié, tous comme la radio à démocratisé la musique, internet a propulsé le Street Art comme une véritable révolution artistique hors des circuits institutionnels.


7) Sur quels réseaux sociaux te suivre ou te contacter? site web?

On peut me suivre sur beaucoup de réseaux sociaux Facebook, Flickr, Instagram, Pinterest et bien entendu mon site web : dan23.com

8) Des projets en cours? Des envies?

Les projets en cours sont multiples mais pour n’en citer que un seul, j’ai une résidence artistique durant 5 mois au Neuhof ou je vais relooker un appartement que l’on pourra visiter et réaliser des portraits des personnes vivant dans le quartier au sein de leur cadres de vie. On pourra suivre l’évolution  du projet sur le site projetraitdunion.com et sur mon site. En ce qui concerne les envies, ce serait de réaliser une grande fresque sur une façade strasbourgeoise.

9) Pour finir, donnes moi une phrase qui te résume toi et ton art ?

Simplicité.

Galerie photo:

Möbius : Quand Dujardin en espion russe au grand coeur…

En vue de la sortie de « Möbius », le dernier film d’Eric Rochant, j’ai eu l’occasion de rencontrer l’équipe du film leur de sa venue à Strasbourg il y a deux semaines : Mr Eric Rochant, Mme Cécile de France et Mr Jean (« Oscar ») Dujardin avaient fait le déplacement.

Le film:

Difficile de pas penser à « The Artist » pour Dujardin, ce film qui est le suivant après « Les Infidèles« , marque son grand retour, et bien sur, tout le monde l’attend au tournant… Il faut tout de suite être honnête : le film est bon, et même si je ne connais pas la carrière d’Eric Rochant en tant que réalisateur, je suis sorti assez content de la projection presse.
Ce film d’espionnage russo – américain tourné à Monaco nous fait suivre le monde de la finance et ses interactions avec le pouvoir. Cécile de France est impeccable, Dujardin de même (il maitrise bien le russe d’ailleurs) et Tim Roth fait du Tim Roth, idem à lui même comme dans « Lie to me« .
Le couple Dujardin et  De France fonctionne bien, et on a le droit à de belles scènes de cinéma, comme la fameuse scène du téléphone. Je vous conseille donc vivement d’y aller car la qualité du scénario et l’intensité de certaines scènes feront mentir les détracteurs du cinéma « mou » français. Cela reste une vraie histoire d’amour au service de l’histoire.

La venue de l’équipe à Strasbourg:

Échanges courts et sympas à l’Hotel Régent Petite France avec les 2 acteurs principaux et le réal, très disponibles et de bonne humeur malgré une crève carabinée pour Jean Dujardin et un timing à la seconde près pour la promo en province : Chapeau à eux, car c’est du sport !

Pour la petite info, le film Möbius à été tourné 1 an avant l’aventure « The Artist », et non, Jean Dujardin, reste un acteur simple, abordable et très sensible sur son boulot d’acteur. Je dois avouer que ça m’a fait bizarre de le revoir à la TV remettre l’Oscar alors que 2 semaines avant, il buvait une bière devant moi à Strasbourg : LA MAGIE DU CINÉMA !

A noter que Eric Rochant est un vrai fan de Twitter, je vous invite à suivre son compte: il y raconte souvent les coulisses des ses tournages.

Bande Annonce:

A écouter ici la conférence de presse via le podcast de Radio Judaïca Strasbourg

Sortie le 27 Février 2013

Où voir Möbius à Strasbourg ?

TURF : Un bon casting ne fait forcément un bon film…

Pour la sortie du nouveau film de Fabien Onteniente « TURF », toute l’équipe est venue à Strasbourg le 29 janvier dernier pour présenter ce film à la presse. Voici donc un extrait de la conférence de presse avec les acteurs principaux et le réalisateur :

  1. Depuis TURF, êtes-vous devenu joueurs aux courses ?
  • FO : Non, pas vraiment joueurs à la base, à part pendant le tournage ou au Prix d’Amérique.
  1. Origine du film ?
  • FO : On (Pierre Bénichou et Mathilde Seigner) nous a conseillé ce milieu des courses car c’est un des rares milieux où le parlé n’a pas changé depuis les années Audiard, très intéressant pour en faire un film.

  1. Comment avez-vous trouvé la recette pour cette osmose entre les personnages ?
  • FO : Pour moi, c’est un vrai film d’amitié (cf « l’Aventure, c’est l’Aventure »), il me fallait 4 mecs bras cassés qui fassent vraiment « potes » comme dans le cinéma italien. C’est pour ça que j’ai pris cette équipe.
  1. Quel est le rapport entre votre cinéma et la musique, notamment pour ce film ?
  • Dans TURF, le personnage d’Edouard Baer a été inspiré par Frédéric Botton, compositeur. Le film lui est dédié.

( EB charrie AC sur ces problèmes de digestion et son retard à l’interview, ainsi que PD sur le succès des Ch’tis )

  1. Pourquoi avoir pris un narrateur ? Et pourquoi le personnage joué par EB : Freddy ?
  • EB : la différence entre la réalité du film et le propos du personnage entraine une situation comique d’où l’intérêt du narrateur.
  1. Vu le milieu hippique, pourquoi n’avoir pas pensé à Jean Rochefort ?
  • EB : Jean Rochefort trop aristo pour le film et de plus le rôle du « méchant » était déjà pris par Gérard Depardieu.

Pour la petite anecdote, un soir chez AC, GD a convaincu EB en jouant pendant des heures tous les personnages du film : toute l’équipe est pliée de rire et impressionnée.

  1. Dans une comédie si bien rodée, reste-t-il de la place pour de l’improvisation ?
  • FO : EB avait ces « plages »… Il a réécrit une partie de ces dialogues. …/…

Mon avis sur le film:

Honnêtement, j’ai du mal à critiquer à 100% un film mais là… J’ai pas accroché du tout : y avait rien, pas drôle, pas émouvant, peu intéressant… Les dialogues sont moyens et les acteurs notamment Chabat se demandent ce qu’il foutent là dedans. J’aime le cinéma populaire français, mais là… C’est sans doute le plus mauvais des films d’Onteniente… Le summum du ridicule étant la fausse langue du cheval qui pend faite en images de synthèse ! Bref, à voir, à la TV, un dimanche soir (le réalisateur le vend comme ça, à croire qu’il y croit plus vraiment…) ou au cinéma avec Mamie un dimanche après midi après sa partie de bridge par temps pluvieux. Seul point positif : bonne humeur qui sort de l’amitié entre ces potes portée à l’écran, c’est tout. Désolé.

Bande annonce:

Casting de TURF:

Alain Chabat

Edouard Baer

Philippe Duquesne

Lucien Jean-Baptiste

Interview des Kaïra pour leur film

Interview des Kaïra pour leur film

J’ai eu la chance samedi dernier de rencontrer les 3 compères du film « Les Kaïra » (Medi Sadoun : Abdelkrim, Franck Gastambide : Moustène & Jib Pocthier : Momo) lors de leur passage à Strasbourg pour la promo et l’avant première du film qui sort le 11 juillet prochain.
Pour ceux qui les connaissent pas, ils ont oeuvrés essentiellement sur le net avec leurs fameux sketches « Kaïra Shopping », voici un petit bêtisier pour vous rafraichir la mémoire :

On a peu aussi les voir dans leur pubs pour Pepsi, avec notamment Eric Cantona.

Voici la brève interview, avec Franck Gastambide qui répond à nos question en tant que réalisateur, acteur et scénariste du film :

Quel est le « vrai » message du film ?
FG : Les femmes qui font changer les hommes. Les personnages ne pensent qu’à s’envoyer des femmes juste pour le sexe alors qu’ils se rendent compte que lorsqu’ils laissent une femme entrer dans leur vie, elle bouleverse leur façon de penser et d’être et ils vont comprendre que leur besoin n’est pas simplement sexuel mais qu’ils ont besoin d’une présence féminine pour avancer dans leur vie.
Il y a aussi des clins d’œil à la religion, les rapports avec les forces de l’ordre, des choses qu’on a vécues dans ma jeunesse à Melun.

Quel genre de public le film veut-il approcher ?
FG: J’ai écris le film avec le plus de sincérité possible. La plupart des figurants dans le film sont des personnes proches des acteurs car ils viennent de la cité de Melun.
Omar Sy m’a dit à propos du film « t’as réussi le film car tous les gens concernés vont se retrouver et les autres sont les bienvenus. Selon moi, l’humour du film va bien au-delà des gens concernés.
Je pense également tweet de Laurent Ruquier qui a adoré le film ainsi que Ardisson qui n’a pas tari d’éloges sur le film. Le but du film était aussi qu’à travers de gros gags assez lourds, le propos soit bien raconté.

As tu eu des problèmes de financement pour le film ou même des contraintes liées au placement produit (Pepsi par exemple)?
FG : Pepsi représente plus un clin d’œil car les gens les ont connu via la pub pour Pepsi. L’important pour moi c’était de pouvoir travailler sans contrainte imposée par Pepsi et ils ne voulaient pas de venir les pantins de la marque.

En vrac, Franck a aussi rajouté :
– Il aurait peut être fallu voir le film avec tout un public dans la salle car les gens ne rient pas des mêmes scènes au bon moment (Pour info, nous étions que 4 dans la salle de la projection presse un samedi après midi).
Par exemple, la scène de la femme en burqa qui se prend le poteau fait tellement rire que la conversation qu’ont les personnages sur la largeur/longueur requise du pénis pour jouer dans un porno est masquée.
– Les personnages ont l’air un peu caricaturaux, notamment avec leur façon d’être habillés, mais dans beaucoup de cités, les jeunes sont habillés comme cela même si les habits des personnages semblent être d’une époque un peu différente.

les Kaira et JackTyphus

Merci Franck, Jib et Medi pour leur disponibilité et à bientôt pour de nouvelles aventures, en attendant, voici la bande annonce du film :

Merci bien sur aussi à Chouniz qui m’a aidé pour cette interview !

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