La strasbourgeoise Élina Rose déconstruit les clichés féminins avec esprit dans son nouveau livre

Connue sous le nom @Elina_rose sur Instagram, Elina vient de fêter ses 33 ans, elle n’est toujours pas mariée, elle n’a toujours pas d’enfants (elle avoue ne pas être sûre d’en vouloir) et elle n’est pas propriétaire, mais devinez quoi ? Elle est heureuse et épanouie parce qu’elle se moque des injonctions sociales et elle compte bien le faire savoir.

Il y a maintenant 3 ans, elle fait une entrée remarquée sur les réseaux sociaux avec cette photo :

Derrière ce slogan, c’est une femme profondément déterminée à libérer la parole et à vivre comme elle l’entend que l’on retrouve.

Hôtesse de l’air, elle a tout plaqué pour reprendre à zéro. Sur les réseaux elle partage son quotidien avec beaucoup d’humour sur les différents aspects de sa vie.

« Imagine si tu étais vraiment toi » est un guide pour montrer à chaque femme qu’elles sont capables de beaucoup plus qu’elles ne le pensent et surtout que le bonheur est déjà en elles et qu’il ne dépend pas des autres. À travers son livre Elina partage avec bienveillance le chemin qu’elle a entrepris afin de créer ses propres codes sans suivre ceux imposés par la société. Peu importe votre vision, vos rêves, vos objectifs, l’essentiel étant qu’ils soient alignés à qui vous êtes profondément.

Divisé en 3 grandes parties, la première pour se reconnecter à soi, la suivante pour croire en soi, et enfin la dernière pour se reconnecter aux autres. Vous retrouverez dans le livre une philosophie de vie, des exercices pratiques, des conseils, des story times pour illustrer ses propos.

Ce livre se veut intemporel et déculpabilisateur pour toutes celles qui n’oseraient pas vivre trop fort, trop différemment : à découvrir !

Interview de Cassandre Gasnier, candidate à Miss Alsace 2022

Bonjour Cassandre Gasnier, tu es étudiante en dernière année de Master et tu te présentes à Miss Alsace le 10 septembre prochain à Colmar : Présente-toi d’abord en quelques mots.

Je m’appelle Cassandre Gasnier, j’ai 22 ans, je vis à Strasbourg, et je suis la candidate numéro 12 pour l’élection de Miss Alsace 2022. Après une licence de sciences de l’éducation, je suis actuellement en dernière année de master des métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation afin de devenir professeure des écoles.

Raconte-nous un peu, comment t’es venue cette idée ? Quel est le chemin personnel qui t’as emmené jusqu’à la candidature ?

« Pourquoi pas moi ? », voici la question toute simple que je me suis posée devant l’élection Miss France en voyant toutes ces filles de mon âge en train de vivre un moment et une aventure incroyable, ça a été un déclic ! Je n’ai pas toujours été la fille que je suis aujourd’hui, celle qui a confiance en elle, je n’ai pas toujours été considérée comme étant dans les critères de beauté et cela m’a valu de nombreuses moqueries au début de mon adolescence. Alors quand j’ai eu cet élan de détermination, j’ai directement envoyé ma candidature sans réfléchir. Il ne faut pas trop se poser de questions, sinon on ne se lance pas.

Quelles sont les valeurs que tu veux défendre avec ta candidature ? Quels sont les éléments différenciants qui font que le jury te choisira et pas une autre candidate ?

Quand on me demande de me définir, je me définis généralement comme quelqu’un de généreuse, bienveillante, naturelle et déterminée. J’aimerai continuer de transmettre ces valeurs tout le long de mon aventure. Je pense que ces quatre traits de ma personnalité pourront d’ailleurs faire la différence auprès du jury, mais également auprès du public qui sera présent le soir de l’élection, car j’ai bien l’intention de les mettre en avant sur scène.

Les règles du concours ont évolué cette année (la limite de 24 ans a sauté et le fait d’être maman est autorisé), qu’en penses-tu ?

Chacun être maître de sa vie et j’estime que nous sommes les mieux placés pour savoir ce qui est bon pour nous-même. Si je n’étais plus dans la limite d’âge ou si j’étais mère de famille, je n’aurais pas aimé que l’on décide à ma place. Si une femme de plus de 24 ans ou une mère de famille se sent également prête pour ce genre d’aventure, alors il n’y a aucune raison qu’elle n’ait pas sa place.

Dans tes rêves les plus fous, as-tu déjà la tête à la future élection de Miss France ?

Plus l’élection approche, plus je réalise que je suis peut-être la future Miss Alsace ! Alors je réalise également de plus en plus qu’il est possible que, dans un peu plus de 3 mois, je sois sur le plateau de Miss France. C’est difficile à réaliser, mais plus l’élection approche, plus cela devient concret dans ma tête, alors je le réalise de plus en plus, et me prépare de plus en plus à cette aventure qui peut continuer après l’élection de Miss Alsace qui se déroulera le 10 septembre 2022.

Connais-tu bien notre région Alsace ?  Si oui, peux-tu me citer un endroit préféré par département ?

Dans le Bas-Rhin, je dirais Strasbourg ! Ça parait peut-être un peu trop simple comme réponse, mais c’est la ville où j’habite, ma ville de cœur, et je m’y sens vraiment bien.

Dans le Haut-Rhin, je dirais Colmar. Depuis le début de cette aventure, beaucoup d’évènements se déroulent dans cette ville. L’aventure a commencé à Colmar avec le casting dans le Musée Unterlinden, et elle se terminera à Colmar également, au Parc des Expositions dans lequel se déroulera l’élection. Cette ville est assez symbolique pour moi.

Parles-tu alsacien ? Ou même quelques mots ?

Je ne parle malheureusement pas Alsacien, mais je vais vous partager quelques expressions typiquement alsaciennes :

« Faire un schmoutz » (faire un bisou), ou « Hopla ! » (un « allez ! » de motivation, d’encouragement). Je sais également que « Service ! » (pour dire « de rien » après qu’on nous ait remercié pour un service rendu), et « Ils veulent du beau temps » (pour dire que du beau temps est prévu) sont des expressions qui existent seulement chez nous.

Il y en a tellement d’autres, mais je vais m’arrêter là !

As-tu une cause qui te tient à cœur et que tu souhaites défendre si tu es élue ?

Je suis particulièrement touchée par de nombreuses causes et je pense que je suis loin d’être la seule, mais celle dans laquelle je m’engage depuis quelques années maintenant c’est l’inclusion scolaire, dans l’objectif de rendre l’école accessible à tous les enfants en s’adaptant à eux le plus possible. C’est l’école qui doit s’adapter à chaque enfant, et non pas les enfants qui doivent s’adapter à l’école.

Je souhaite devenir professeur des écoles, et je ferai de cette cause une lutte quotidienne. Pendant ma licence, je faisais partie d’une association qui luttait contre les inégalités scolaires dans les milieux défavorisés.

En dehors de tes études, as-tu des loisirs ? des passions ?

J’ai fait de la danse avant de commencer mes études. Aujourd’hui mes études me prennent une grande partie de mon temps libre, mais l’avantage de faire un métier-passion, c’est que ce n’est pas une corvée ! A côté de ça, je profite de mes proches et prends du temps pour moi.

Pour contacter et soutenir Cassandre Gasnier, vous pouvez la contacter sur son compte Instagram

NB : Bonne chance à toute les candidates à Miss Alsace ! 😉

Interview de Marie Ka, chanteuse strasbourgeoise qui nous parle de sa nouvelle chanson très personnelle

Bonjour Marie Ka, tout d’abord dis-nous un peu d’où tu viens et que fais tu dans la vie à part chanter ?

Alors je suis Belfortaine, mais je dis souvent alsacienne de cœur et d’esprit (#sourire)  ; Je suis venue faire mes études sur Strasbourg quand j’avais 18 ans. Et depuis, j’ai posé mes valises et je n’ai jamais eu envie de repartir. Je suis ce que l’on pourrait appeler un profil « atypique », et je souris en écrivant ces mots car, je travaille actuellement en tant que Consultante en recrutement pour un cabinet. Je recrute des profils techniques en ingénierie & Industrie, profils Bac+2 à Bac+5, sur le Bas-Rhin. Mais je n’ai pas toujours fait ça puisque je me suis réorientée en 2015. Avant ça je travaillais comme enseignante en Arts plastiques dans l’Education Nationale. Eh oui cela surprend toujours. Sinon, même si j’aime mon travail, j’ai pour habitude de dire que je travaille pour vivre. Alors j’ai effectivement des loisirs en dehors de mon activité professionnelle. De façon générale je suis une passionnée d’Arts avec un grand [A], j’aime le sport et toute activité qui me permet de découvrir, ressentir et partager de nouvelles expériences. J’aime me laisser surprendre par la vie et je m’enrichis des rencontres.

Tu as décliné ta communication via 5 vidéos, pourquoi ce format ?

Pour resituer les choses, j’ai décidé de lancer un projet de compositions personnelles sous « Marie Ka« , et il était évident pour moi de commencer par cette chanson « Ne m’en veux pas », qui est très forte symboliquement par rapport à mon histoire. Il me semblait nécessaire d’expliquer ma démarche à ceux qui allaient m’écouter. Je cherche toujours le sens dans ce que j’entreprends, et je tends à écouter « l’évidence » quand elle se présente.

Ce format s’est donc imposé à moi comme une évidence pour plusieurs raisons :

  • J’ai tout d’abord fait une belle rencontre avec un jeune vidéaste qui m’a donné envie de collaborer avec lui (Alexandre Stoeffler). Et j’ai sans doute une déformation professionnelle : j’analyse et je perçois le potentiel des personnes. En tout cas je fais rapidement des liens entre les éléments.
  • A ce moment-là, je recherchais un moyen de mettre en lumière les personnes qui participaient au clip mais que l’on ne verrait pas à l’écran. Comme par exemple les élèves de l’Ecole Candice Mack. Et je souhaitais aussi que les participants qui avaient une activité puissent en parler. Naturellement j’avais envie de remercier les personnes qui m’aidaient à concrétiser ce projet et cela passait par le fait de les laisser s’exprimer devant la caméra.
  • Dans ma tête les connexions se sont faites rapidement et j’ai proposé à Alexandre de faire ces vidéos. J’avais pressenti beaucoup de rigueur dans sa pratique, une grande motivation et un bel état d’esprit. Il avait également été touché par mon histoire et il souhaitait m’aider. Et pour moi, une main tendue est le plus beau des cadeaux. Je suis très sensible au fait que certaines personnes vous aident par bonté et de façon désintéressée. Ce qui est d’autant plus fort dans la musique quand vous débutez et que vous n’avez pas une renommée, une expérience à mettre en avant pour être reconnu, accepté et respecté en tant que chanteur/musicien.
  • A travers ces vidéos je souhaitais donc expliquer ma démarche et raconter cette histoire si particulière avec Micheline. C’est un peu une chanson « hommage », un Grand merci du fond du cœur pour ce qu’elle m’a apporté. Je voulais pouvoir la mettre en lumière afin qu’elle puisse aussi parler de son activité.

A 68 ans elle a repris avec son compagnon Philippe, le camping le moins cher de France, le Camping du Cœur et de l’Amitié. C’est une femme exceptionnelle, d’une générosité sans fond qui m’a beaucoup touché quand je l’ai revue l’année dernière.

Et pour finir, j’essaie toujours d’avoir une vision à 360°. J’avais besoin d’un support visuel de communication pour annoncer le projet et ce format des 5 vidéos me semblait très pratique et original. Pour moi les maîtres mots étaient : « respect », « partage » et « authenticité ».

Il est à noter que tous les participants sont passés devant la caméra sans aucune préparation. Ils ont découvert les questions lorsque Alexandre leur a posé (et moi aussi d’ailleurs). Et je dois dire que j’ai découvert les interviews par après et j’ai pris un réel plaisir à tous les écouter. Cela a été un très bon moment, très touchant pour moi. C’est un exercice qui n’est pas simple, et je veux vraiment encore les remercier pour leur participation.

Dans ces vidéos tu mets en avant les lieux, l’équipe technique : est ce des partenariats ou bien est ce juste pour mettre en avant les personnes de façon désintéressée ?

Alors comme mentionné précédemment, j’ai souhaité remercier les personnes qui m’ont aidé à concrétiser ce projet. Je n’ai pas noué à proprement parlé de partenariats.

Tu es accompagnée dans ta carrière par un agent ou une équipe communication ?

Alors là je souris… Non, pas du tout. J’ai financé et entrepris ce projet « seule », même si j’ai collaboré avec de multiples personnes que ce soit pour la musique ou le tournage du clip.

Je n’ai pas l’habitude de me lancer des fleurs, mais je dois dire que je suis assez fière du travail réalisé compte tenu de tout ce que cela implique.

Pour le tournage du clip, j’ai dû tout organiser sur une journée. Je n’avais pas le choix. Cela comprenait 2 lieux différents, 17 personnes à encadrer, et un timing hyper serré de 08h00 à 16h00. Certaines prises de vues devaient être réalisées en 10 minutes, sachant que c’était une première pour tout le monde (j’entends pour la petite Naelle, Micheline et moi). Je pense que j’ai bien géré (#sourire) et j’étais vraiment contente de mes choix. D’ailleurs le résultat est là je pense. Je me suis sentie un peu comme un chef d’orchestre et j’ai pris beaucoup de plaisir à penser le projet dans sa globalité. Ma plus grande satisfaction reste le fait de m’être entourée de personnes bienveillantes et que j’apprécie. D’ailleurs, chacune a contribué à la réussite du tournage. L’ambiance était vraiment agréable ce jour-là malgré les contraintes. Et je tiens aussi à remercier la petite Naelle et sa maman. J’ai pris énormément de plaisir à jouer avec elle et à la regarder s’amuser. Car j’ai ressenti chez elle beaucoup de joie et pour moi c’était important qu’elle le vive bien.

Sinon sur l’aspect de la communication, je regrette de ne pas avoir pu diffuser la chanson à une audience plus large que celle de « proximité » via mes réseaux sociaux personnels. En 3 jours j’avais déjà 1600 vues, sans avoir un support de diffusion comme on peut en avoir quand on lance un projet musical (j’entends par là passer à la radio, faire des interviews, diffusion sur les plateformes, etc..). Malheureusement, j’ai aussi fait avec les moyens dont je disposais. En tout cas, cette première chanson m’incite fortement à continuer car les retours ont été bons et on m’a déjà demandé d’autres chansons (#petite joie intérieure). C’est vraiment gratifiant pour un artiste d’avoir ces soutiens. Car se lancer demande du courage et aussi le fait de pouvoir accepter un éventuel échec. Et là en l’occurrence, j’ai monté ce projet pour plusieurs raisons, et même si j’en tire une grande satisfaction personnelle (et cela aura été ma priorité), je suis contente et soulagée que ma chanson ait été bien accueillie. Dire l’inverse serait mentir.

J’intègre totalement la critique du public dans ma pratique et c’est vraiment un échange réciproque. J’aspire à faire ressentir de l’émotion, mais le public m’en donne également. Donc je tiens à le redire : 1000 fois mercis aux personnes qui me soutiennent et qui ont écouté et partagé ma chanson.

J’ai pu voir que tu bosses avec Steeve Josch pour la vidéo et la photo, comment ça se passe avec lui ?

Cela se passe très bien (#sourire). La collaboration avec Steeve aura été assez évidente. Tout à commencer en 2019 quand j’ai contribué au projet Ulule de Steeve (projet Movies 80/90’s). Suite à ma participation, j’ai eu droit à un shooting photo que j’ai décidé de réaliser l’année dernière. Cela aura été ma première rencontre avec lui. Il est à noter que j’ai toujours été sensible à ses photos que je trouvais très poétiques, et à ce que j’assimile chez lui comme étant son côté « artiste décalé». Lors du shooting il m’a photographié avec ma guitare, en train de jouer, et sans rien dire, il a réalisé une courte captation vidéo. Il me l’a montré et là j’ai tout de suite pensé à mon projet de clip. Au risque de me répéter, je le dis toujours : dans ma tête les connexions se font et quand l’évidence se fait ressentir, je fonce.

J’ai donc proposé à Steeve de réaliser mon clip et il a accepté. J’avais une idée assez précise de ce que je voulais et compte tenu de mon histoire, j’avais besoin d’une sensibilité et d’un regard différent. Je recherchais l’émotion et l’originalité. Et je dois dire que Steeve a répondu à toutes mes attentes.

Ton rapport avec Micheline est particulier, ce n’est pas trop difficile d’en parler ouvertement en vidéo comme ça ?

#sourire. Eh bien au risque de surprendre, je dirais que non. Pas du tout. Je pense que si j’en suis arrivée à réaliser ce projet et donc à partager mon histoire c’est tout simplement que j’étais prête et que j’en avais envie. De façon générale, je suis une femme spontanée, très communicante, j’échange facilement et je n’ai aucune difficulté à parler de moi et de mon vécu. Je considère que chaque expérience nourrie les êtres que nous sommes et sans ces événements de mon enfance, sans mes blessures, je ne serais pas la femme que je suis aujourd’hui. Je pense qu’il est important d’être honnête envers soi-même et d’accepter « ce qui est ». En tout cas pour ma part, je suis en paix avec mon passé et je regarde l’avenir de façon positive.

Cette chanson est très forte symboliquement. Elle constitue un point de départ dans ma pratique musicale personnelle. J’ai également expliqué mon rapport à la musique dans mon interview et j’invite les lecteurs à la regarder pour mieux comprendre ma démarche.

Concernant Micheline, notre histoire est très singulière et je suis ravie qu’elle m’ait cherché sur Facebook 30 ans après. Je ne vais pas revenir sur les faits. Son interview est assez explicite et j’invite les lecteurs à la regarder pour mieux comprendre ce qu’il s’est passé mais surtout à voir la femme exceptionnelle qu’elle est.

Quels sont tes objectifs avec ce projet ?

Avec ce projet je souhaitais avant toute chose entamer un projet d’écriture et de compositions personnelles: 1ère page Youtube sous Marie Ka, 1ère page Facebook. C’est une façon de m’affirmer en tant qu’artiste compositrice interprète. J’ai envie de montrer qui est véritablement Marie Ka, qu’elle est la musique qui la fait vibrer, qu’elle est sa sensibilité, etc. Au quotidien je suis une femme spontanée, entière, « simple » et sensible, et je tends à partager aussi cette partie de moi. Musicalement j’adore la chanson française, j’ai envie de raconter des histoires, de mettre en lumière des personnes qui m’ont touchée. Car pour moi il n’y a pas de hasard dans la vie et je m’enrichis des rencontres. « L’ Autre » m’inspire et m’anime de l’intérieur. Et je souhaite véritablement, à travers mes mots qui sont assez simples, dans un style assez direct, m’adresser « aux cœurs ».

Parallèlement à ce projet, je chante dans un groupe qui s’appelle Train de Nuit. J’ai débuté il y a peu de temps avec mes camarades et ma démarche est différente. J’interprète des reprises et des compositions pop/rock, en anglais et en français, ce qui me permet de développer mes compétences musicales et scéniques. Je débute véritablement et je tends à progresser et m’affirmer dans ma pratique. J’aime le fait de travailler en groupe mais aussi il me parait important de pouvoir réaliser mes chansons. Car il n’y a rien de plus gratifiant que de pouvoir créer un titre par rapport à sa propre sensibilité.

Par ailleurs, avec ce projet je souhaitais également remercier Micheline et nous créer un souvenir que l’on pourrait garder des années durant. Sa participation au clip aura été d’une évidence. Je ne me serais pas vu faire ce clip sans elle. Pour moi c’est un projet qui a du sens, c’est une véritable histoire qui est mise en images et je suis assez fière de pouvoir la porter. J’assume entièrement et je pense que c’était une étape importante dans mon cheminement musical et personnel.

Penses-tu déjà à la suite, d’autres projets ? d’autres histoires de vie à partager ?

Pour la suite j’envisage clairement d’autres compositions personnelles. Je travaille en ce moment sur l’écriture de mes textes, et j’aimerais vraiment faire un EP dans les mois à venir. Dans ma tête les choses sont assez claires. Je sais ce que je veux et je me donnerai les moyens d’y arriver. Après ça prendra le temps que ça prendra. Je suis une passionnée, parfois impulsive mais surtout je suis persévérante et tenace. Et j’ai envie de vous dire, la suite résonne en moi de façon évidente, alors au risque de me répéter : quand c’est évident, je fonce (# sourire).

En tout cas je peux déjà vous dire que la deuxième chanson parlera de mon père que j’ai perdu en 2020. Alors oui on pourrait penser que cette chanson sera triste, mais en vrai, je perçois beaucoup de beauté et de force dans les événements douloureux. Comme ce premier titre « Ne m’en veux pas », qui est vraiment à ressentir de façon positive. Pour moi il s’agit d’une belle histoire et je ne la ressens pas comme un événement triste. C’est vraiment un message au final très positif. Je ne souhaitais pas tomber dans le pathos. J’en parle vraiment avec le sourire aux lèvres et la joie au cœur.

Une ou un artiste strasbourgeois ou alsacien avec qui aimerais travailler ?

Alors cette question n’est pas évidente. Je connais un certain nombre de musiciens et artistes alsaciens, que j’ai rencontré, ou simplement à travers leur création et leur musique. Ce qui est chouette est de voir la diversité des pratiques et des parcours. A titre personnel, je suis très éclectique et je peux aussi bien aimer en musique du rap, du rock, de la chanson française, du jazz que de la musique classique.

Cela est difficile à expliquer mais j’ai besoin de ressentir les personnes. C’est avant tout une rencontre, un échange « sain » avec un bon état d’esprit et du respect mutuel, qui décidera d’une collaboration. Un peu comme dans le cadre de mon travail, je vais tacher de ressentir ce que l’on pourrait s’apporter mutuellement et je vais faire des liens. Et je pense que je pourrais surprendre.

Par exemple, je pense naturellement au fils d’une amie : le rappeur Nebbiu. Je pense que j’apprécierais de poser ma voix sur ses textes. Ça reste comme ça un exemple qui me vient en tête et qui me fait dire que je ne me mets aucune limite de style.

Autre exemple : j’ai pu rencontrer le chanteur du groupe Ernest. J’ai également pu voir le groupe en concert, et je dois dire que j’ai beaucoup aimé. Bien sûr il y a le niveau technique mais moi je ne m’arrête pas à ça. Je ressens surtout que le chanteur interprète ses titres avec beaucoup de profondeur et je suis sensible à l’intensité dégagé.

Merci Marie Ka pour cet échange, bonne chance pour tes prochains projets musicaux, et à bientôt !

Interview croisée des comptes Instagram de « memes » à Strasbourg

Tout d’abord, pour ceux qui ne connaissent pas le terme, je vous laisse découvrir ce qui définit un « meme » sur le web grâce à Wikipédia

Je suis depuis quelques semaines deux comptes Instagram humoristiques qui mettent en avant Strasbourg à travers des « memes » assez drôles parfois… J’ai voulu en savoir plus, j’ai leur ai donc proposé une interview croisée avec les même questions mais chacun de leurs cotés sans qu’ils voient les réponses de l’autre. Voici le résultat !

Les réponses du compte MemeInStrasbourg sont en rouge et celle du compte MemesDeStrasbourg en vert.

Bonjour, pouvez-vous vous présenter ? Vous faites quoi dans la vie ? Vous tenez vos comptes respectifs depuis quand ?

Salut ! Je tiens le compte
MemeInStrasbourg depuis Aout 2020. J’ai un poste administratif dans le social et pour le reste, je préfère ne pas trop en dire et garder du mystère autour de la personne qui gère ce compte.

Salut à toi, alors voilà je suis L pas le L de « light yagami » mais plutôt  LesMemesDeStrasbourg. Je suis étudiant en comptabilité à Strasbourg en première année donc j’ai connu cette galère de Parcour Sup y a moins d’un an. Afin de financer mes études et faire des concours sur ma page j’ai aussi un petit job étudiant à côté. Bien que faire des burgers en télétravail soit légèrement compliqué. Après la saison 1 du confinement j’ai beaucoup voyagé en France et j’utilisais Instagram pour trouver des spots et connaître un peu ce qui se passe là où je me rendais et c’est alors en septembre lors de ma rentrée scolaire très compliqué que j’ai décidé d’ouvrir cet page Instagram vu qu’il n’y avait pas de page vraiment active sur Strasbourg.

Combien de temps passez vous par semaine sur la gestion de ces comptes ?

Je n’ai jamais vraiment comptabilisé mais je dirai environ 20-30 minutes par jour pour préparer les posts, recadrer les photos, les hashtags, la localisation… Sinon en général je fais des sessions de créations qui peuvent durer 1h à 2h selon l’inspiration.

Comme je l’ai dit cela va dépendre des devoirs donnés par l’école et le taff car il m’arrivait de terminer parfois à 3h du matin sachant le temps pour rentrer a pieds sur Lingolsheim et les cours où il faut se lever à 6h…. étant actuellement au chômage technique et ayant des cours à domicile, je peux consacrer plus de temps qu’avant et ne pas poster au alentours de 3h du matin. Cela varie aussi des périodes, par exemple pendant les vacances je prends aussi du temps pour moi mais m’engage pour autant à répondre aux messages, poster des story de ce fait on peut bien dire 1h par jours minimum.

Pourquoi parler de Strasbourg en humour ? D’où vous vient cette idée ?

Au départ je faisais des mêmes « généraux » et sur des choses qui s’étaient passés à Strasbourg et petit à petit, je me suis rendue compte que la ville et la région étaient tellement riches culturellement, culinairement, traditionnellement, que je pouvais faire uniquement des mêmes sur Strasbourg et sa région.

Pourquoi Strasbourg, tout simplement car c’est une ville resplendissante bien qu’elle soit petite. Il faut savoir que j’ai fait mes année lycée à Lyon et mon ami qui gère la page des Mêmes de Lyon a explosé sur les réseaux mais surtout avec la crises actuelle je me sert aussi de la notoriété grandissante du compte pour mettre en avant les projets mis en places par certains commerces afin de les aider sans aucunes réclamation financière car selon moi aider quelqu’un avec une story ou un post ne coûte rien quand cela peut aider tout le monde.

Avez-vous des comptes ou des humoristes ou même des MEMES qui vous inspirent ?

@MemesVomElsass est un classique des mêmes alsaciens, et à titre perso j’adore @nineties.memes, @frangliche, et  @ohpet.art. L’humoriste que j’adore c’est Roman Frayssinet qui me fait mourir de rire dans Clique. Pour l’inspiration, c’est généralement des histoires que vont pouvoir me raconter des amis, des collègues, que j’entends à la radio, des brides de conversations que j’entends (ou j’écoute discrètement) dans la rue, dans les transports… qui vont me donner l’idée d’un même.

Oui bien sûr, Tik Tok est une reprise de Musically qui est un plagiat de Vines, n’étant pas doué avec le montage je suis beaucoup de pages de mêmes où je peux trouver des templates (montage d’image déjà préparé) où je n’ai cas déposer mon texte, je pense que 80% sont des montages perso sinon nous sommes un groupe avec toutes les plus grosses pages Instagram de mêmes où nous parlons des sujet du moment à mettre dans nos mêmes ou même de l’algorithme Instagram qui reste à revoir.

Avez-vous eu, parfois, des personnes qui ne comprennent pas du tout votre humour et qui vous répondent de manière assez « vive » en privé ?

Certains prennent les choses très premier degrés, mais j’ai jamais été confronté à de la méchanceté. Par contre, si j’ai le malheur de parler d’une ville mosellane alors qu’elle est en Meurthe et Moselle j’aurai toujours un message privé pour me rappeler ma géographie.

Malheureusement de nos jours on a pas le droit de parler en second degrés car cela peut vite faire polémique et avoir la team premier degré sur le dos donc ne pas parler des femmes, du passé allemand…. Faisant des stories un  peu plus personnel pour avoir des bons plans et les partager par la suite j’ai eu un message privé d’un abonné qui m’a dit qu’on en avait « rien à foutre de ma vie » et que j’étais là que pour faire des mêmes. Je me suis donc permis dans le plus grand des calmes qu’il y a une personne humaine derrière cet page et que si ça lui déplaisait vraiment je pouvais le bannir des prochains concours et que je suis aussi là pour partager des bons plans et je peux pas être au courant de tout donc je demande à tous si ils sont au courant de certaines choses pour partager à tout le monde. Sinon j’ai aussi une page qui s’est aussi permis de reprendre mes mêmes sans me notifier mais ce qui m’a fait rire c’est qu’ils n’ont même pas corrigé mes fautes de gros dyslexique en me disant business is business….

Quel est le but (caché) de vos comptes ?

Mon premier but c’était « d’archiver » les mêmes que je faisais ou qu’on s’envoyait entre pote. Et puis après ça a fait rire d’autres personnes, alors ça m’a donné envie de continuer, de créer, de poster… Mais j’avoue avoir déjà caché quelques messages personnels dans certains mêmes.

PECHO ! Non vraiment, je crois que cet page m’aide plus moi car je me suis retrouvé seul à Strasbourg car ma mère vit à Lyon et mon père pour son taff à du partir en Corse, ce compte me permettait d’oublier le fait que je n’avais pas de logement pendant plusieurs mois vu que tout le monde avait son diplôme donc tout le monde s’installe pour les études. Du coup, ayant été dans une grosse galère et accueilli par une famille adorable, j’ai décidé que à ma façon aider ceux qui sont dans la même galère que moi côté finance ou scolairement parlant. Ainsi j’espère apporter un peu de bonheur dans ces moments difficiles pour tout le monde que ce soit les étudiants qui se demande ce qu’ils vont devenir quand on voit que ce qui nous représentent à l’Elysée ne savent pas ce que c’est qu’un SMIC et ont la capacité de se payer une voiture neuve sans avoir le permis, les professionnels aussi qui ont de restrictions fortes mais doivent fermé à cause du Covid alors que les transports en commun sont bondés.

Pourquoi avoir choisi le réseau social Instagram ? Partagez-vous sur d’autres réseaux ? Si oui lesquels ?

Pour moi c’est le réseau qui se prête le plus à la diffusion d’image. Pour l’instant je ne diffuse que là et ne pense pas diffuser ailleurs.

Instagram est le réseau où il y a tous les âges de 4 ans à plus de 100 ans alors que Facebook est plus pour les parents ayant beaucoup perdu en crédibilité avec beaucoup de fake news. Je trouve que Instagram est un réseau où l’on est le plus proche de nos abonnés. Sinon j’ai aussi un TikTok perso avec plus de 13k abonnés où je donne parfois des indices pour savoir que c’est moi qui gère les mêmes de Strasbourg.

Votre post qui a le plus marché ?

Celui-ci a très bien fonctionné et dernièrement les 2 sur le Vendredi Saint ont atteint plus de 200 likes. C’est tellement représentatif de notre amour pour notre région je trouve.

La Carte Vitale version gold, plus la personne va se voir dans le même, plus elle va partager ce qui augmentera ainsi sa visibilité.

Et la suite… ? Avez-vous des projets ? Des idées ? Des envies… Pour prolonger l’esprit de vos comptes avec humour ?

J’adorerai lancer une ligne de t-shirts, casquettes, tasses soit avec le même dessus, soit avec une phrase typiquement alsacienne. Ca me ferait tellement rire de voir quelqu’un dans Strasbourg avec l’un de mes t-shirts.

Alors des projets j’en ai pleins à commencer par faire gagner un abonnement au RCS à vie, sponsoriser une équipe de foot de Mulhouse mais plus sérieusement continuer avec des concours avec les entreprises locales et faire des rencontres avec les abonnés.

Interview du compte Instagram consacré aux Portes de Strasbourg !

Bonjour, « Portes de Strasbourg », peux-tu te présenter et nous expliquer le concept de ton compte Instagram ?
Bonjour ! Je préfère rester anonyme, car les portes sont plus importantes que ma personne sur ce projet ! Mais ceux qui cherchent vraiment pourront me retrouver ! (En avant mes petits Sherlock 🤓). Je suis souvent en déplacement à travers notre magnifique ville de Strasbourg et je m’amuse à prendre en photo les portes de chez vous/nous sans jamais en divulguer leurs locations ! J’essaie de capturer la beauté et les émotions qu’elles m’évoquent (détails, couleurs, matières, géométries etc.). Cela peut se retranscrire à travers une citation, parfois mes réflexions ou anecdotes.

Pourquoi les portes ??
Beaucoup de personnes font attention à l’architecture d’un bâtiment, mais peu notifient la porte. Elle est pourtant le point de passage entre l’extérieur et l’intérieur. La porte dégage une énergie, une poésie qui reflètent une idée architecturale parfois cohérente avec l’ensemble du bâtiment parfois singulière. Elle est donc chargée d’histoire ! Beaucoup de gens passent les portes sans y prêter attention. Il est normal que de marcher tous les jours à travers des entrées à la fin on y prête moins attention. J’essaie de mettre en perspective à travers mon regard des éléments presque oubliés du quotidien.

Et surtout, pourquoi Strasbourg ? As-tu un attachement particulier à cette ville ?
Strasbourg ?! C’est beaucoup plus pratique quand on vit sur place ! 😆. J’ai la chance d’être quasi-quotidiennement dans les rues de la ville. J’essaie constamment d’avoir un regard neuf et de montrer la beauté de la ville avec un regard simple et naïf. Nous sommes tous d’accord pour dire que Strasbourg a un charme unique. Les pierres en grès rose aux tonalités chaudes ; son architecture médiévale aux bâtiments à la géométrie courbée ; l’encerclement par la rivière de l’Ill qui amène au Rhin etc. Tous ces détails et plus encore amènent un caractère et une beauté exceptionnelle à la ville de Strasbourg.

As-tu trouvé des pépites ? Des magnifiques portes que personne ne connait ?
Je ne vais pas dire que personne ne connaît, mais il est vrai que certaines sont moins connues que les portes frontales de la cathédrale ! Il est difficile de choisir, chaque porte a une énergie et une mise en contexte. Au moment où je prends la photo les conditions peuvent varier (de jour ou de nuit, la météo, l’inclinaison du soleil etc.).

En voici quelques-unes et je suis sympa, je vous donne les locations :

– Une des portes du Palais Rohan, Strasbourg. Libre d’accès aux horaires d’ouverture dans la cour au bout à droite.

– Voici une porte d’entrée vue de l’intérieur au 10 rue du Travail, Strasbourg. Une propriétaire m’a donné l’autorisation pour prendre cette magnifique photo ! Le soleil du matin donné sur les vitraux à l’extérieur. C’est ce qui donne ces tonalités chaudes et de belles couleurs. Petite anecdote, la dame en question m’a expliqué qu’il existait 4 portes de ce type dans tout Strasbourg.

– Une petite exclusivité à venir ! 1 rue des Aveugles, Strasbourg. J’ai eu l’autorisation de faire cette photographie après avoir demandé à un habitant. Je trouve que la géométrie, le contraste et l’harmonie des couleurs sont « punchy » !

Pour trouver des portes, fais-tu aussi de l’URBEX ?
C’est la première étape ! Je flâne, explore les rues de Strasbourg pour m’y perdre et découvrir des trésors architecturaux ! Je capture ensuite le moment pour présenter mes trouvailles aux habitants ou curieux. Je partage mes sentiments et la poésie que je ressens.

As-tu des soucis de droit à l’image ? (Car tu prends des photos de propriétés privées parfois ?)
C’est une excellente question en effet. La Loi du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine dit en son article 1er que : « la création artistique est libre ». Mais cette liberté, comme toutes les libertés, n’est pas sans limite ! Elle ne peut s’exprimer qu’à condition de ne pas porter atteinte aux droits d’autrui. Une des jurisprudences postule que la prise de vue de la propriété par un tiers est possible à condition de ne pas causer un trouble anormal au propriétaire du bien. Je demande toujours l’accès à l’intérieur d’une cour ou d’un bâtiment. Évidemment, je ne porte jamais atteinte à la vie privée. Je ne divulgue pas de noms sur les sonnettes etc. Le plus souvent j’explique ma démarche artistique et demande si besoin une autorisation à l’habitant. Les gens ont jusqu’ici toujours été bienveillants et m’ont ouvert avec plaisir les portes de chez eux. Et pour ça je les en remercie ! 🙏❤️

Vas-tu décliner ton concept dans d’autres villes ou dans la région Alsace ?
Ce serait un rêve si je pouvais voyager et donner des détails, des histoires architecturales ou anecdotes derrière chaque porte ! Dans mes stories sur Instagram, je poste déjà des portes prisent durant mes voyages ! C’est un début et on sent des différences culturelles en fonction des villes, régions et pays. Ce que j’aimerais le plus, c’est de pouvoir photographier des portes insolites sur Strasbourg. Je pense à certaines au niveau de la cathédrale par exemple. Ou encore des portes difficiles/impossibles d’accès au public !

Je trouve que ta démarche peut se rapprocher de celle de SUPACAT, que penses tu de ce compte insta ?
Nous sommes tous dans le fond des amoureux de la ville. Notre relation avec Strasbourg nous inspire et se ressent dans notre création/art. J’adore le Street-art ! Ayant les yeux grands ouverts, c’est vrai que nos démarches sont très proches, j’ai presque envie de dire complémentaires. Je pense également au compte : « Les murs ont des oreilles » qui fait également un merveilleux travail de collage.

As-tu des objectifs avec ce compte ou tu le fais uniquement pour le fun ?
Le fun est essentiel ! Je prends évidemment plaisir à explorer et découvrir. Avoir ce regard enfantin, émerveillé. Mon premier objectif est de rappeler aux habitants de la ville à quel point leurs portes, peuvent être belles et envoûtantes. J’essaie ensuite de donner l’envie au plus grand nombre de venir visiter, d’explorer et de voir la poésie de la ville à travers des éléments du quotidien.

Des projets pour les prochains mois ? Peut être une exposition de tes photos ? Une collaboration avec un autre artiste ?
Continuer à explorer, à trouver des beautés cachées. Également mettre en avant les portes du quotidien qui semblent simples, moins typiques, mais qui ont le mérite d’exister. J’aimerais dans un futur proche, obtenir des autorisations/invitations pour photographier des portes rares et secrètes ! (Directrices/directeurs/propriétaires etc. Je suis ouvert aux propositions ! 😍). Je n’ai pas encore prévu de faire une exposition, mais c’est une superbe idée !

Si tu devais donner 2 comptes Instagram strasbourgeois à suivre… Ça serait lesquels ?
Ahhhh c’est hyper difficile ! Il y en a énormément ! Des univers et richesses tellement variables qu’en sélectionner uniquement 2 m’est impossible ! On ressent une influence de la ville chez énormément de créateurs de contenus. Je vais donner des comptes qui mettent en avant uniquement la ville mais j’adorerai évidemment en mettre plus ! Le compte de l’office de tourisme de Strasbourg qui partage des informations pratiques : https://instagram.com/strasbourgtourisme. Un grand classique de la ville qui partage le contenu des habitants et amoureux de Strasbourg : https://instagram.com/strasbourg_eurometropole

Merci pour tes réponses, à bientôt sur Instagram alors !
Merci à toi, plein de bisous à tous ! 😘❤️

Retrouvez sur Insta toutes les photos du compte Portes de Strasbourg

Interview de Marynn, la nouvelle star alsacienne de TikTok !

Présente toi Marynn, tu viens d’où, tu fais quoi dans la vie ?
Je viens de Strasbourg, je suis vendeuse au Super U à Lingolsheim depuis plus de 2 ans et hôtesse de caisse pendant le Covid19.

Je t’ai découverte, comme beaucoup de personnes, sur Tiktok, comment as-tu démarré sur ce réseau social ?
Quand j’ai accouché le 16 octobre 2019, deux mois plus tard, ma chef de caisse, est passée voir ma fille. Elle est venue avec sa fille qui adorait faire des TikTok. Elle m’a dit : « Viens Marynn, on fait un TikTok…! » et je lui ai répondu : « Mais, c’est quoi ça TikTok ?! » Elle m’a donc fait découvrir en mettant une musique et en faisant une petite chorégraphie. J’ai trouvé ça rigolo puis j’ai continué pour m’occuper quand ma fille était à la sieste vu que j’étais encore en congés maternité. Ensuite, mon entourage, ainsi que ma maman, m’ont dit : tu es faite pour la comédie, filme-toi en faisant des sketchs ! Je me suis donc lancé à imiter les clients, ça a plu, les abonnés ont commencé à monter… Cela me fait chaud au cœur car je ne pensais pas que ça allait arriver jusque-là ! Une amie (Laeticia) m’a beaucoup partagé sur les réseaux également.

Depuis le confinement puis le déconfinement, tu cartonnes sur TikTok, comment explique-tu ce succès ?
Je cartonne sur TikTok comme vous dites parce que les gens se reconnaissent dans mes vidéos. Je suis une personne très simple qui part de rien, ça plaît à pas mal de personnes surtout les hôtesses de caisse se reconnaissent dans mes sketchs (les clients aussi, les Alsaciens, tout simplement !).  Avec la nouvelle génération, on perd aussi cet accent et les personnages alsaciens que j’adore imiter. Je fais aussi des sketchs avec mon papa sur TikTok : on imite un peu de tout en restant simples car on est simples, et des fois même, on imite personne ! Le confinement a chamboulé tout le monde donc la caméra est posée sur moi et je n’ai pas besoin de réfléchir, je suis complètement habitée haha ! 😉

Dans tes vidéos, tu te moques mal de l’accent alsacien, as-tu déjà eu des remarques à ce sujet ?
J’ai un cœur énorme, je ne me moque de personne, c’est très affectueux, je suis moi-même alsacienne et fière de l’Alsace : je suis le phénomène alsacien ! Je n’ai jamais eu de mauvaise remarque, ni de mauvais commentaires, les gens le ressentent que c’est affectueux. J’ai aussi l’accent alsacien mais pas autant que sur mes vidéos. Et puis j’accepte les mauvais commentaires cela ne vas pas m’empêcher de dormir la nuit…

Tu affiches clairement dans tes vidéos ton métier et où tu bosses… Qu’en-penses ton employeur ?
J’ai plus de 60 000 abonnés et 800 tous les jours…  Je pense que mon employeur est content que je fasse de la pub pour son magasin ! Cela lui est arrivé de rigoler aussi sur certaines de mes vidéos, il ne m’a jamais rien dit à part de ne pas faire de vidéos dans les locaux et que les vidéos sur le Super U doivent être positives évidement, c’est normal. Après, je fais aussi des imitations clients et je ne mets pas le gilet Super U car pour moi j’ai tout à fait le droit d’imiter qui je veux sur mes sketchs sans dicter personne et ni le Super U. En tout cas, je suis fière de travailler au Super U à Lingolsheim, je suis très bien là-bas et épanouie et j’ai une vie bien remplie à côté. Après, il m’arrive de faire des sketchs aussi sur le supermarché Match, ou autres, mon TikTok n’est pas que pour le Super U, c’est pour m’éclater davantage ! Je fais comme je veux en dehors de mon boulot.

Tu ne fais pas que des vidéos Tiktok… Parle nous de ce que tu fais d’autre ?
Effectivement, je suis chanteuse j’ai déjà un premier album qui s’appelle  » je drone  » et mon deuxième album je suis en train de travailler dessus je l’enregistre fin septembre à Genève chez mon producteur avec mon papa car mon papa et associé à mon producteur. Un nouveau clip sera en ligne, tout se trouve sur Youtube : vous tapez « Marynn je drone » et ma page Facebook pour suivre tout ça c’est Marynn.

Te considères-tu comme une « influenceuse » ?
Non, car je ne cours pas après les abonnés ni les likes et les petits mots en privé. Les commentaires de tout le monde me font chaud au cœur. Tiktok, je le fais quand j’ai un peu le temps en allant au travail ou quand ma fille est à la sieste car mon temps, si je ne travaille pas, je le passe avec ma fille et pas sur mon téléphone.

On pourrait presque te comparer à Cyril Schreiner, car tu es du coin et tu joues pas mal sur le côté « alsacien »… Que penses-tu de cet influenceur ?
J’ai mon propre style ma propre personnalité incomparable même s’il y a plusieurs alsaciens sur terre et du coin ! Je ne connaissais pas du tout Cyril Schreiner. Quand une de mes vidéos a fait le buzz, des collègues m’ont dit :  » T‘a vu Marynn, Cyril Schreiner à commenté ta vidéo, regarde ! » et j’ai répondu : » c’est qui !? ». On m’a montré son compte TikTok et j’ai dit : « ah ok, il n’est pas mal connu, ça me fait plaisir ! ». Puis, j’ai regardé ses vidéos, c’était il y a mois ou 2, avant ça je ne le connaissais pas. Cyril Schreiner est sympa, j’ai même fait une vidéo pour lui pour son anniversaire du coup, le 14 mai : un fan à lui m’a demandé et j’ai accepté car on s’est échangé deux trois mots sur Instagram, il m’avait dit qu’il aimait aussi mes vidéos, cela m’a fait plaisir venant de Cyril.

Quels sont très projets dans les mois à venir ? Quel est le message que tu veux faire passer à tes followers ?
Préparation de mon deuxième album et toujours me donner à fond au Super U à Lingolsheim car je ne vis pas de la musique ni de mes sketchs pour le moment haha ! Cela dit, j’aime aussi ma vie comme elle est je ne cherche pas à être une super star ! Je fais ça à côté si ça marche et si ça ne marche pas je suis quand même fière de mes musiques et de mes clips sur le net et de surtout passer du temps avant mon mari et ma fille eux passent avant tout le reste mon bonheur je l’ai déjà. Le message que j’aimerais faire passer à mes followers c’est : vivez pour vous, n’écoutez personne : osez ! Et surtout, restez comme vous êtes; faites ce que vous avez envie. Les vrais amis restent même si vous ne les voyez presque jamais. Profitez de chaque instant, la vie est courte.

Merci pour tes réponses, à bientôt sur Tik Tok et Instagram alors ! 😉

Interview de Jean-Yves pour son projet « 16 x Strasbourg »

Bonjour Jean-Yves, je viens de découvrir ton projet un peu fou sur la ville de Strasbourg et ses homonymes, peux-tu nous expliquer un peu l’origine de ce projet ?

16 x Strasbourg (16 fois Strasbourg) est né du hasard et de la curiosité. En 2016, j’étais en formation en photographie à La Chambre et à la recherche d’un sujet d’exposition, et j’ai remarqué la ville de Strasburg, Colorado sur une carte en préparant un voyage qui n’avait rien à voir. Je me suis dit que j’avais envie de voir à quoi ça ressemblait et que ça pourrait intéresser d’autres gens. J’ai donc passé 4 jours sur place à arpenter la ville et à rencontrer ses habitants, et assez vite je me suis dit que c’était une expérience assez fascinante pour en faire un projet plus vaste, qu’il y avait une communauté de lieux et de personnes liées par ce nom de Strasbourg et ses variantes à documenter. Dans le musée de cette première commune, il y avait d’ailleurs un vieil article de journal qui parlait d’autres villes de Strasb(o)urg.

Sous combien de temps vas-tu relever ce défi ?

J’espère avoir visité les 16 villes d’ici 2022 et préparer un livre photo pour 2023. J’en suis à 10 (en comptant notre lieu de résidence !). J’ai un travail à plein temps par ailleurs, donc cela dépend beaucoup de contraintes de temps, d’argent et de logistique. Je bricole un planning comme je peux.

As-tu des sponsors, ou d’autres financements ? Voire une aide de la ville de Strasbourg ?

Je n’ai aucun financement, ce qui devient d’ailleurs assez problématique pour la suite. J’aimerais présenter mon projet à la ville (j’ai d’ailleurs été très surpris qu’il n’existe aucun jumelage avec d’autres communes homonymes) mais je n’en ai pas encore eu l’occasion ni le temps. En attendant j’invite tous vos lecteurs et lectrices riches à se manifester auprès de moi !

Emmène-tu des amis, de la famille avec toi ?

J’ai effectué les neuf premiers voyages (États-Unis, Canada, Allemagne) seul. Il y a vraiment du travail à faire à chaque fois et un emploi du temps dense, j’aurais plus besoin d’un assistant que d’amis dans ce cadre ! Mais pour les prochaines étapes, la Pologne et l’Autriche, prévues en avril 2020, j’ai la chance d’être accompagné par deux ami-e-s qui connaissent bien les pays en question et parlent la langue. Je suis aussi à la recherche de personnes pour m’aider en Roumanie, Ukraine et Russie, principalement aussi pour des questions linguistiques.

Pour faire un tel périple, je suppose qu’il faut être amoureux de sa ville ? Est-ce le cas pour toi ?

J’ai une relation sans doute un peu plus nuancée que ça avec Strasbourg. Lorsqu’une cigogne m’a largué sur terre (si j’ai bien compris) il y a 36 ans, c’était en Provence, et j’ai été habitué à vivre sous un climat plus clément, disons. Du coup, chaque hiver et chaque été je me dis que je vais partir. Mais puisque ça fait désormais 14 ans que j’habite ici, il faut bien reconnaître que la ville exerce un certain pouvoir d’attraction et que c’est une présence immense dans ma vie, et ce projet est clairement pour moi un moyen de lui rendre hommage, de la remercier, d’une manière très indirecte et absurde.

Parlons de Strasbourg en Alsace : As-tu ici des endroits préférés dans la ville ? (Restaurants, shopping, loisirs ou monuments ?) Si oui pourquoi ceux-là ?

Il y en a plein, mais pour en citer quelques-uns, j’aime beaucoup ma chambre (pas d’accès public, désolé), le cinéma Star (en particulier la salle 5), le magasin Bibine et Pinard et son sémillant tenancier, Quai des Brumes, et quand je serai riche (encore une fois, je tiens mon RIB à disposition, car j’aimerais bien devenir riche sans effort), je mangerai des pizzas à l’Oro di Napoli et des gâteaux Thierry Mulhaupt toutes les semaines. C’est sain comme régime, non ?

Pour terminer, peux-tu nous indiquer où et comment pouvons-nous te suivre le projet « 16 x Strasbourg » ?

Plusieurs solutions : soit en contactant un hacker russe, ou alors plus traditionnellement en allant voir mon site personnel, la page Facebook pour suivre l’actualité du projet, ou encore  Instagram.

Merci Jean-Yves pour tes réponses et bon courage pour tes futures découvertes « strasbourgeoises » !

Merci à toi !

Interview de « Parlons Y-stoire » pour sa vidéo Youtube évoquant l’histoire de la Place du Château à Strasbourg

Après être tombé sur Youtube sur une vidéo sympa de la chaîne « Parlons Y-stoire », j’ai voulu en savoir plus sur ce youtubeur de la région… Il s’appelle donc Baptist et il a répondu à quelques questions : 

Présente-toi, tu es de la région alsacienne ?

Je m’appelle Baptist, j’ai 33 ans et je cumule plusieurs casquettes : enseignant, auteur, youtubeur et papa depuis peu. Je suis alsacien de cœur mais pas du tout d’origine. En fait je faisais mes études d’histoire à Angers et là, sur les bancs de l’université, j’ai rencontré une jolie petite Allemande en Erasmus. A la fin de son année en France, il a fallu qu’elle retourne en Allemagne, je l’ai suivie et nous nous sommes installés à Strasbourg en 2009. Nous n’avons plus quitté l’Alsace depuis, au grand dam de nos familles respectives.

 Depuis quand es-tu Youtubeur ?

J’ai créé ma chaîne en 2014 : Parlons Y-stoire !

Le « Y » signifie 2 choses :

  • D’une part c’est un hommage à Bruce de la chaîne « e-penser », lui aussi Alsacien d’ailleurs, qui, en 2014 justement, a fait une vidéo dans laquelle il regrettait qu’il n’y avait pas assez de vidéastes vulgarisateurs francophones. L’idée me trottait dans la tête depuis quelques temps et Bruce m’a donné le coup de pouce qu’il me manquait pour me lancer.
  • D’autre part, le « Y » est le seul reliquat de l’alphabet grec dans notre alphabet latin, quoi de mieux pour représenter une chaîne d’histoire ?

Ton choix de traiter l’Histoire, comment s’est-il imposé à toi ?

Je n’ai pas réfléchi en fait : je suis enseignant d’histoire-géographique depuis 2012 et c’est une discipline que j’adore et je n’ai même pas pensé à faire autre chose que de l’histoire sur YouTube.

Raconte-nous comment tu as choisi le thème de cette vidéo ?

Pour la vidéo sur la Place du Château de Strasbourg, c’est en fait le fruit d’une réflexion à plusieurs. Le département Culture de la ville de Strasbourg m’a contacté parce qu’ils étaient en train d’aménager le 5e Lieu sur cette fameuse place. Je suis allé dans leurs locaux pour en discuter et rapidement on s’est dit avec l’équipe que ce serait très intéressant de narrer une rapide histoire de tous les bâtiments qui entourent cette place pour terminer sur le 5e Lieu. Je suis très heureux et très fier d’avoir été contacté par Strasbourg pour promouvoir le patrimoine culturel et architectural de l’Alsace. J’espère que nous travaillerons de nouveau ensemble.

Cela t’a pris beaucoup de temps ?

Bien sûr ! Une vidéo en histoire est toujours très longue à réaliser : une trentaine d’heures pour la rédaction du script. C’est long car il faut s’assurer d’être au plus juste historiquement parlant. Dans cette vidéo on parle de Gengis Khan, de camps romains, de Louis XVI et Marie-Antoinette etc. Tant de données à vérifier et à vulgariser. Une fois le script validé par la ville, le tournage sur place a duré du 8h00 du matin jusque 13h00. Vient enfin le montage de la vidéo qui a pris une vingtaine d’heures. Je totalise donc environ 55 heures de travail pour une vidéo de 17mn.

As-tu appris des choses en la filmant ?

En filmant non mais en préparant le script beaucoup. Et c’est ça que j’adore quand je fais des vidéos c’est que je ne suis pas du tout un spécialiste de la question que je traite et préparer une vidéo me fait apprendre tellement de choses, c’est très satisfaisant. Tous les incendies de la Cathédrale, l’importance du Prince-Evêque de Strasbourg, l’histoire du bâtiment qui abrite le 5e Lieu. J’ai appris tellement de choses ! Et ce n’est qu’une seule vidéo.

Veux-tu faire d’autres vidéos sur Strasbourg ou l’Alsace en général ?

ABSOLUMENT ! Voici mon mail : parlonsystoire@outlook.fr

 Connais-tu d’autres Youtubeurs alsaciens à nous conseiller ?

Bien entendu et parmi ceux-ci je vous conseille même une chaîne dédiée à l’Alsace qui est tenue par Clément et se nomme Histoire Alsace. E-penser bien sûr, mais aussi « Je m’énerve pas j’explique« , Linguisticae à regarder d’urgence, La Géozone, ou encore Thomas Laurent qui, en plus de connaître un succès grandissant, est une chaîne vraiment très intéressante et bien foutue.

Pour finir, quel est ton endroit préféré de Strasbourg ? (Historique ou autre)

Maintenant que j’ai découvert la Place du Château en réalisant cette vidéo, je ne peux qu’apprécier cette place, il reste tant de choses à découvrir !

Merci Baptist pour tes réponses, et à bientôt. N’hésitez pas à découvrir les autres vidéos sur sa chaine Youtube !

Interview de Sophie Nicolas pour son livre « 111 Lieux en Alsace à ne pas manquer »

Bonjour Sophie, tout d’abord, pouvez nous nous parler de l’origine du projet du livre ?

Ma maman est originaire de Mayence en Allemagne et a un jour reçu en cadeau le guide 111 Orte in Mainz (111 Lieux à Mayence) publié par Emons. Elle m’a aussitôt dit : « Toi aussi tu pourrais en faire un comme ça ! » J’ai donc cherché une région que je connaissais bien et que j’avais envie de faire découvrir. C’était parti pour l’Alsace.

A qui s’adresse-t-il ?

Il s’adresse plutôt aux habitants mais aussi à tous ceux qui aiment l’Alsace. Un jour, un monsieur est venu acheter le livre et m’a demandé une dédicace pour sa fille. Il avait quitté Paris pour Strasbourg quand il était jeune et sa fille partait à son tour étudier dans la capitale. Il lui a offert le livre pour qu’elle n’oublie pas sa région. 

Etes-vous de la région, ou avez-vous des liens privilégiés avec elle ?

Je suis née à Fribourg et je venais régulièrement en Alsace quand j’étais enfant. Ma famille est très francophile et la région était juste à côté de là où j’habitais.

Comment avez-vous choisi les lieux ?

De façon très fluide en réalité. J’ai en général un coup de cœur pour un lieu et je fais ensuite des recherches pour découvrir son histoire. Si elle est suffisamment insolite, il a sa place dans le guide. Une fois l’idée trouvée, le reste du travail se fait presque tout seul. J’ai également eu beaucoup de conseils de la part de mes amis qui m’ont bien aidé.

 

Avez-vous du faire un travail de recherche approfondi pour traiter ces lieux ?

Oui, c’est d’ailleurs la partie la plus longue du travail. J’ai beaucoup consulté les offices de tourisme qui connaissent tous les endroits un peu cachés. Je suis aussi allée voir les lieux en personne afin de rencontrer les propriétaires car il est important de parler avec les gens pour trouver de vraies histoires exceptionnelles.

Pourquoi seulement « 111 » lieux ?
Le guide fait partie de la collection des « 111 Lieux » des éditions Emons. 11 est le chiffre fétiche de la ville de Cologne, d’où est originaire la maison. Mais 11 lieux pour faire un livre, ce n’était pas assez, ils ont donc rajouté un 1 pour faire 111.
Mon livre s’inscrit donc dans cette collection mais il est vrai que seulement 111 lieux pour une région comme l’Alsace, c’est un peu frustrant. Si les lecteurs sont intéressés, les éditions Emons feront peut-être un 2e volume. Le potentiel est là !

On dit souvent que « Choisir, c’est Renoncer… », comment avez-vous choisi certains lieux à évoquer dans ce livre, plutôt que d’autres ?

Les lieux devaient me toucher et ils devaient avoir une histoire qui allait intéresser les lecteurs et qu’ils pourraient ensuite raconter à leur tour. Voilà ce qui comptait le plus. L’avantage de l’Alsace, c’est qu’il y a de nombreux endroits comme cela.

Si vous aviez dû écrire sur une autre région, ça aurait été laquelle ?

Mon deuxième livre porte sur la région du Kaiserstuhl, la région allemande frontalière de l’Alsace, où j’habite. On reste toujours dans le même secteur mais ce sont aussi les endroits que je connais le mieux.

Mon blog parle surtout de Strasbourg… Avez-vous un endroit préféré à Strasbourg qui n’est pas mentionné dans votre livre ?

Un des lieux que je préfère à Strasbourg est le parc de Pourtalès, où les arbres ont des oreilles (et ce n’est pas une métaphore). Mais j’en parle déjà dans le livre. Sinon… il y a certains lieux que j’ai choisi de ne pas évoquer dans le guide. Comme ça, ils restent vraiment secrets !

Merci pour vos réponses, votre livre « 111 lieux en Alsace à ne pas manquer » sera à retrouver dans toutes les bonnes librairies ! 😉

www.111lieux.com

www.facebook.com/111lieux/

https://www.instagram.com/111_lieux/

LOENIE : La marque de fringues pour femmes lancée par deux strasbourgeoises !

Bonjour Chloé et Mel, pouvez-vous vous présenter ? Vos parcours… ?

Chloé : Hello, moi c’est Chloé, j’ai 26 ans et je suis Strasbourgeoise ! Je suis passionnée de mode et fan de shopping. Niveau professionnel, j’ai réalisé un DUT TC puis une école de communication qui m’a conduite à travailler 2 ans en agence de Relations Public. Et maintenant je suis co-fondatrice de la marque LOENIE !

Mel : Salut, je m’appelle Mélanie (mais je préfère Mel sinon je m’énerve beaucoup beaucoup beaucoup), j’ai 27 ans et ai toujours vécu dans notre magnifique ville qu’est Strasbourg. J’ai été diplômée de l’Ecole de Commerce de Reims avant de partir 2 ans en Océanie pour observer les kangourous. Je suis passionnée de mode, de e-commerce et de cookies.

Vous  venez de vous lancer dans une nouvelle aventure, pouvez-vous nous en parler ?

LOENIE, c’est une marque française de vêtements pour femmes, disponible uniquement en ligne pour l’instant : www.loenie.fr

Le nom vient de nos deux prénoms : Un mélange entre Chloé et Mélanie.

Nous souhaitions changer la perception que les femmes ont de la mode : des mannequins de taille très fine, sans cellulite, à très petite poitrine, sans vergetures et retouchées jusqu’au moindre défaut. « Nous, les défauts on les met en avant : car toutes les femmes sont belles et méritent qu’on le leur dise ! ». C’est là que LOENIE s’est créée 🙂

Vous êtes deux amies dans l’aventure, quel est votre lien ? Et pourquoi avoir monté ce projet ensemble ?

Rencontrées lors de nos études en DUT Techniques de Commercialisation en 2011, nous nous sommes très vite liées d’amitié. Une connexion surprenante à la fois dans le travail et dans la vie. Continuant chacune nos chemins [Chloé en école de communication et Mel en école de commerce] et après 2 ans en Océanie pour Mel et en agence de communication pour Chloé, nous nous sommes retrouvées fin d’année 2018.

Depuis notre rencontre, cette phrase revenait souvent : « Un jour, on montera notre boîte ensemble ». Répétée à de nombreuses reprises mais jamais concrétisée. Jusqu’à un soir, lors de notre soirée hebdomadaire habituelle  [film/sushis, oui c’est important de préciser!] chez moi [Chloé], j’ai lancé : « Et si on montait notre entreprise maintenant ? ». Mel m’a regardé et m’a dit : »Depuis le temps que j’attendais ça, allez on y va ! ».

 

Pourquoi la mode féminine et pas la mode masculine ?

Nous sommes des femmes donc avons plus de connaissances sur la mode féminine que masculine. De plus, les femmes ont souvent plus de complexes que les hommes et nous voulions vraiment créer une marque qui convienne à chacune et qui prouve que toutes les femmes sont belles, peu importe leur taille ou morphologie. Nous avons la volonté de développer une communauté bienveillante, respectueuse et heureuse afin d’apporter du soleil dans la vie d’un maximum de femmes.

Vous êtes strasbourgeoises, y a-t-il un lien entre ta gamme de vêtements et Strasbourg ?

Il n’y a pas de lien direct avec Strasbourg, à part que c’est là où tout a commencé. Strasbourg, c’est notre ville de cœur. Et si un jour, une boutique s’ouvre, nous tenons à ce qu’elle se situe dans une belle rue strasbourgeoise !

Est-il possible de trouver cette gamme de vêtements en dépôt-vente dans des boutiques strasbourgeoises ?

Pas pour le moment, le site existe depuis moins de deux mois, donc chaque chose en son temps. Mais pourquoi pas ! Restez connectés, et vous verrez 🙂

Votre boutique de fringues préférée à Strasbourg ?

Bahhhh LOENIE ! (rires)

Mhhh pour ma part (Chloé) ce serait Mango.

Et pour moi (Mel) : The Kooples.

D’autres projets en parallèle de cette gamme de vêtements ?

Chloé : À côté je suis intervenante dans des écoles de commerce et de communication. Et j’ai des projets de voyage : Asie, Amérique du Sud et Océanie (quand j’aurai plus de temps !).

Mel : Toujours pour rester dans le domaine du bien-être et de la bienveillance, je suis également entrain de développer mon activité de Love Coach / Conseillère Sentimentale sur Strasbourg et en France où j’aide les personnes à retrouver confiance en elle, se débarrasser d’une jalousie néfaste, se remettre d’une rupture, sortir de la dépendance affective… On peut me trouver sur instagram : @mel_frison et bientôt sur mon site (en construction).

N’hésitez pas à visiter notre site www.loenie.fr & nos réseaux sociaux (Page Facebook et Compte Instagram) : @loenie.fr

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