Portrait Kapoué n°35: Elle de Strasbourg, blogueuse strasbourgeoise

Elle de Strasbourg – blogueuse strasbourgeoise (comme son pseudo l’indique) et européenne convaincue !

« Elle de Strasbourg » présente sur son blog My Invisible Essentials un mix de mode, culture et lifestyle, en français mais aussi en anglais, voulant convaincre ses lecteurs non-francophones que Strasbourg est une destination « must-see ».

Qu’est ce qui te fait lever le matin ?
L’arôme du café 

Ta plus grande qualité ?
La sincérité envers moi-même.

Ton plus grand défaut ?
La sincérité envers autrui 

Te considères-tu comme quelqu’un de connecté ?
La première chose que je fais après avoir ouvert les yeux le matin c’est de vérifier facebook, instagram, twitter, mes mails. Am I connected ? 

Le héros de fiction auquel tu aimerais ressembler ?
Le Petit Prince, pour sa persévérance, sa sagesse, pour sa naïveté accompagnée pourtant d’une intelligence naturelle, limpide. Sa quête des « essentiels invisibles » m’inspira.

Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent ?
Professeur universitaire. Il n’est jamais trop tard…

Ton héros dans la vie réelle ?
Mon mari – pour son intelligence, sa détermination et son humanité.

La chanson que tu siffles sous la douche ?
Je ne chante pas sous la douche. Only in the rain!

Comment te vois-tu dans 20 ans ?
Strasbourgeoise. Un peu plus sage.

Ton film culte ?
Pas un mais deux : … and justice for all avec Al Pacino et La Grande Bellezza.

Ce que tu détestes par-dessus tout ?
L’hypocrisie.

Le talent que tu aimerais avoir ?
Savoir peindre.

Ta meilleure blague ?
Je ne pense pas être forte en blagues. Pourtant je fais toujours rire mes amis et mes proches.

Que manque-t-il à Strasbourg pour être une ville incontournable d’Europe ?
Des horaires prolongés pour les magasins, les cafés et les restaurants. C’est dommage qu’une ville universitaire, eurométropole de surcroît, soit déjà endormie à 21h. Te souviens-tu du succès énorme qu’a eu la chanson Moscow never sleeps ? Les jeunes sont attirés par les villes qui ne dorment jamais et je pense qu’on devrait changer un peu les choses à Strasbourg dans ce sens-là.

Si tu étais un quartier de Strasbourg ?
Le quartier des institutions européennes : cosmopolite, moderne et symbole de l’Europe.

Ton restaurant strasbourgeois préféré ?
Monteleoneil ristorante italiano le plus authentique qui puisse exister dans la région, qui sert beaucoup de spécialités de Sardaigne.

Ton bar strasbourgeois préféré ?
Raven – pour le design, l’ambiance et l’emplacement, un peu moins pour le service.

Autre ville préférée en Alsace et pourquoi ?
Ribeauvillé, pour le joli centre-ville coloré, les caves et le spa 

Quelle est la chose que tu changerais en premier si tu étais maire de Strasbourg ?
Je suis sure qu’il y a plus ardent, mais… rénover la Maison Rouge. Ça ne fait pas du tout honneur au centre-ville de la capitale de l’Europe…

Ta marque alsacienne préférée ?
Je privilégie tout ce qui est made in Alsace.

En 3 mots, décris nous ton Strasbourg ?
Historique, fleuri, accueillant.

Explique-nous ton attachement à la mode et à l’Europe… ?
Adolescente, j’ai commencé à collectionner les magazines ELLE et VOGUE de n’importe quel pays. J’étais fascinée par les photos, la manière dont les mannequins étaient maquillés, coiffés, habillés et j’essayais de comprendre le sens du style présenté, la manière dont se déroulent les séances photos, etc. Et puis, il y a cette hystérie lors des fashion weeks dans les quatre capitales de la mode et je me demandais toujours comment tous ces gens arrivaient à penduler frénétiquement entre Paris, Milan, Londres, New-York. J’ai découvert assez tôt les joies de la libre circulation en Europe et alors j’ai compris. Et c’est ainsi qu’est né mon attachement à la mode et à l’Europe – ce sont deux choses indissociables finalement. Peu importe si le créateur est Français ou Anglais, ses collaborateurs et ses mannequins, les matières qu’il utilise viennent un peu de partout et dans notre ère la rapidité est vitale. Et c’est grâce à l’espace Schengen et à l’Union douanière que cette rapidité est possible. Qui se souvient encore – hors « état d’urgence » – des queues à la douane, des contrôles systématiques et du devoir de réponse à des questions douanières pour le moins intrusives ?

Enfin, mon attachement à la mode et à l’Europe s’est concrétisé avec la Strasbourg Fashion Week 2016 : nous avons eu la chance de rencontrer tant de créateurs extraordinaires, venus de toute l’Europe. Comme quoi la mode ce n’est pas seulement Dior, Chanel, Armani et Versace, mais aussi Vahan Khachatryan, Julia Allert, Lana Dumitru ou Maisonnoée.

Comment vois-tu les autres blogueuses mode et qu’est ce qui te différencie d’elles ?
Je ne me perçois pas comme une « blogueuse mode« , car la mode n’est pas la thématique principale de mon blog, mais seulement une facette, une mise en perspective. L’objet de mon blog est plutôt un mélange de mode, culture et idées qui me tiennent à cœur. Par exemple, j’ai lancé récemment un projet dédié aux européens qui habitent Strasbourg, la capitale européenne. Qu’ils soient alsaciens ou européens d’ailleurs, ils ont tous une histoire qui inspire et qui montre que l’Europe est toujours une success story.

Ce qui me différencie des autres blogueuses ? Je pense que nous sommes toutes différentes car chacune a un style et des sources d’inspiration uniques. Moi j’essaye toujours d’associer les tenues que je présente à une histoire, un lieu, une occasion et d’expliquer la provenance et l’évolution de la pièce principale de ma tenue. A mon avis, la mode est un art à part entière et il serait réducteur de le vivre uniquement dans sa dimension matérielle.

Tes projets pour cet été et la saison prochaine ?

Cet été je veux voyager, lire et créer des beaux articles pour mes lecteurs. La saison prochaine ? Je n’y pense pas encore, j’aime naviguer à vue !

Elle de Strasbourg à lire (ou à relire) sur https://invisiblessentials.com/

Portrait Kapoué n°33 : Fanny Hash illustratrice strasbourgeoise

Fanny Hash, illustratrice strasbourgeoise

Qu’est-ce qui vous fait lever le matin ?
Les chiens de la SPA de Strasbourg, je n’ai pas trouvé meilleur coach sportif, sérieux, mon cul n’a jamais été aussi ferme et au moins je dépense mon énergie utilement.

Votre plus grande qualité ?
Je suis une petite rigolote à l’imagination débordante.

Votre plus grand défaut ?
Je manque souvent d’audace de peur d’avoir l’air prétentieuse de désirer telle ou telle chose. C’est simple, j’m’excuse de tout,  j’m’excuserais même d’exister et je laisse ma place ou m’efface dès que je me sens jugée. C’est ballot car je trouve qu’être audacieux est la plus belle des qualités. Se préoccuper tant de l’avis des autres est un comportement égocentré que je tente de combattre.

Vous considérez-vous comme quelqu’un de connecté ?
Autant qu’un boulier chinois ! Justement les filles de ma sœur (la plus jeune a 10 ans) m’ont expliqué tout à l’heure à quoi servent Snapchat, Instagram, Youcam makeup… c’est un truc de fou, ces retouches photos et le travail de l’e-réputation que même des enfants s’infligent avec plaisir instinctivement. Malheureusement, c’est çà la réalité, la place que l’on occupe dans le monde virtuel. Bon au pire, je vais les engager pour s’occuper de ma com.

Le héros de fiction auquel vous aimeriez ressembler?
Mystique des X-men, être métamorphe, pour justement ne jamais être moi. Revêtir l’apparence de n’importe qui, et ce tout en étant nue en vrai, ce serait du pur kiffe. Ok, là cash, j’imagine bien quelques plans pas honnêtes, voire vicelards mais « un grand pouvoir implique de grandes responsabilités », j’prendrais la main à la place des puissants de ce monde pour tout révolutionner.

Le job que vous avez toujours rêvé de faire, même si vous faites le contraire à présent ?
Je voulais être Karl Lagerfeld, je crois. J’adooooore la mode! Dans le fond, j’voulais un job que je n’aurai pas choisi mais qui m’aurait choisie car çà ne pouvait pas être autrement comme si j’étais faite pour quelque chose. Et étrangement je crois que l’illustration me fait ressentir çà.

Votre héros dans la vie réelle?
Mon chat, Léo, il a tout compris à la vie! Il glande toute la journée, fout le bordel partout, ne participe à aucune tâche sous prétexte qu’il n’a pas de pouce et maîtrise à merveille son pouvoir sur nous, pauvres humains.

La chanson que vous sifflez dans la douche?
Je suis incapable de siffler ou même de fredonner un air existant.  Ma tête est pourtant pleine d’airs décomposés et recomposés, totalement méconnaissables alors faute de savoir les retranscrire, je danse. Sous la douche, je bouge de la tête comme une folle. J’ai les cervicales ultra souples.

Comment vous voyez-vous dans 20 ans?
Métamorphe et du coup, ne pas être soumise au vieillissement, ok, on peut rêver. J’n’imagine pas le temps qui passe, c’est sans doute pour çà que je perds souvent mon temps.

Votre film culte ?
Ok je vous l’avoue, c’est super honteux mais c’est Clueless, y a des couleurs pastel de partout, c’est comme manger de la guimauve avec les yeux, c’est délicieusement régressif.

Ce que vous détestez par-dessus tout ?
La mauvaise foi des puissants de ce monde quand ils disent qu’ils ne peuvent pas changer les choses, à un moment faut avoir des couilles et ne plus laisser l’argent tout pervertir.

Le talent que vous aimeriez avoir ?
J’aimerai savoir chanter ou au moins savoir taper dans mes mains en rythme car c’est super frustrant en concert de ne pas pouvoir manifester sa joie.

Que manque-t-il à Strasbourg pour être une ville incontournable d’Europe ?
Strasbourg est une ville superbe. Elle mériterait plus de streetart pour s’habiller entièrement d’art, que des fresques envahissent tous les murs ennuyeux de ses bâtiments administratifs afin de moderniser et rendre unique chaque mur et ainsi offrir aux visiteurs une ballade artistique.

Si vous étiez un quartier de Strasbourg ?
La presqu’île Malraux. C’est un espace anti-ennui, tu peux y être bien seule avec toi-même.

Votre restaurant strasbourgeois préféré ?
Copains comme cochons. C’est bien situé, le décor est sympa, leur terrasse idéale et l’accueil est chaleureux. Ils sélectionnent des produits de qualité et les cuisinent élégamment. Je n’ai jamais été déçue.

Votre bar strasbourgeois préféré ?
La Mandragore, sans hésitation. Ce lieu a de la personnalité. J’adore le décor, la musique choisie avec soin, leur russe blanc et l’accueil bienveillant accordé à chacun. Sans balancer de nom, j’en ai assez de ces bars pseudo hype, à la déco pourrie, à l’hygiène douteuse où le client doit limite s’estimer heureux d’être servi parce qu’en plus il y a des barman ou barmaid qui se la jouent et te prennent de haut.

Autre ville en Alsace et pourquoi ?
La Petite Pierre et son festival de jazz.

Quelle est la chose que vous changeriez en premier si vous étiez Maire de Strasbourg ?
Je mettrais des hauts parleurs dans les rues et diffuserais de la musique pour adoucir l’ambiance urbaine,  comme il y en a dans le parc Disney. Avec de la musique, les gens ont l’impression d’être dans un film, dans un univers féerique. Les groupes locaux pourraient être engagés pour créer ces bandes son.

Votre marque alsacienne préférée ?
Kronenbourg. No comment.

En 3 mots, décrivez-nous votre Strasbourg ?
Charmant, épicurien et cyclable.

Votre actualité ?
Comme j’adore Le bar La Mandragore, je les ai sollicités pour pouvoir y faire ma première exposition. Mes illustrations habillent leurs murs tout le mois d’avril. Je m’y suis prise à l’arrache donc je n’ai rien mis en vente, c’est conçu comme une carte de visite de mon univers. Ce qui a apparemment fait des frustrés, çà fait plaisir et m’encourage à penser à la commercialisation. Je collabore également à la création d’un spectacle avec le groupe de musique Une Abeille dans le Bonnet. Mes créations graphiques inspirées de leurs chansons seront utilisées dans des vidéos projetées pendant le concert. A noter notre première représentation à Strasbourg le 23 juin 2016 au Camionneur.
Ma page Facebook

Interview de Vera, candidate de « The Island 2 » et blogueuse strasbourgeoise

Interview de Vera, candidate de « The Island 2 » de M6 et blogueuse strasbourgeoise

Salut Vera, comment c’est passé pour toi, ton année 2015 et début 2016 ?
Hello Jack ! Plutôt bien, je crois que je n’ai pas à me plaindre : Dubaï, Ibiza, Panama, Malaisie, Vietnam, Cambodge, Thaïlande, Singapour, les Maldives et enfin Strasbourg ! Les voyages ont pris une grande place dans ma vie et j’ai surtout eu la chance de vivre une expérience incroyable en participant à The Island 2.

Pour ta participation à l’émission The Island 2, avais-tu un but précis ? Une envie ? Un dépassement de toi ? Raconte-nous un peu ton expérience là-bas…
En rentrant de Dubaï, j’avais besoin d’un nouveau challenge. Une envie d’aventure, de tester mes limites, de me surpasser… autant d’objectifs mis à rude épreuve une fois déposée sur cette île en apparence paradisiaque… Mon expérience ? Manque d’eau, manque d’hygiène, manque de sommeil, pas de confort, piqûres incessantes d’insectes… Ça donne envie hein !?

Maintenant que le tournage est fini, et que l’émission va être diffusée, tu n’as pas peur de te retrouver dans les ANGES sur NRJ 12 ?
Ces deux programmes sont tout simplement incomparables. Je n’ai pas fait The Island 2 pour faire les Anges.

Depuis ton retour à Strasbourg, comment vois-tu les choses depuis l’émission, ta vision ou tes besoins quotidiens ont il changés ?
Ce genre d’expériences laisse des traces. J’ai changé ma manière de consommer… une manière plus responsable. Je me suis concentrée sur les priorités dans ma vie pour mieux avancer. Je ne remet plus les choses à plus tard, je réalise mes rêves!

Concernant ton blog as-tu prévu des changements ou des projets à venir pour 2016 ?
J’ai décidé de reprendre mon blog www.veralifestyle.com et je vous annonce beaucoup de voyages, de bonnes adresses et de mode bien sûr ! De beaux projets au niveau local et national mais je n’en dis pas plus pour le moment… Surprise ! Keep in touch…

On peut dire que tu es une spécialiste de la mode sur Strasbourg : d’après toi, que manque-t-il à la capitale européenne pour devenir une capitale de la mode ?
D’après moi il ne manque pas grand chose car il y a du potentiel en Alsace. Je pense que les personnes doivent davantage collaborer que d’être en concurrence, car c’est ensemble qu’on monte de beaux projets. Aussi faut il à la fois être ambitieux créatif et humble pour dépasser les limites et proposer quelque chose d’original.

Coté professionnel, du coup, tu veux t’orienter vers quoi pour la suite ?
J’intègre avec grande joie Black Angus, une start-up en pleine croissance.

Enfin pour terminer, as-tu une adresse préférée sur Strasbourg : un inévitable pour toi ?
Le salon de coiffure Nicolas Christ qui se trouve place Brandt. Il est tenu par ma famille, c’est mon QG, je trouve ce lieu zen, apaisant et accueillant, sans doute mon meilleur allié pour entretenir mon look.

Merci Vera de t’être prêtée au jeu des questions à bientôt.

NB : The Island 2 sera diffusée sur M6 à partir du 15 mars prochain.

NB 2 : Julieta, 29 ans, urgentiste et strasbourgeoise fait aussi partie de l’aventure !

Invité Kapoué n°7: Soutenez Les Bretz’elles Roses pour le trophée roses des sables !

Soutenez Les Bretz’elles Roses pour le trophée roses des sables

Il n’aura fallu que 2 ou 3 nuits de réflexion à Samantha et Maryline, trentenaires, strasbourgeoises, mères de famille, l’une brune et l’autre blonde pour se lancer dans l’aventure du Trophée Roses des Sables !

Le challenge d’une vie disent-elles ! Mais motivées plus que jamais, ce duo multiplie les efforts depuis plusieurs mois pour rassembler les fonds nécessaires (25 000 €) à la participation de ce rallye solidaire en 4×4 dans le désert marocain.

Un rallye féminin et solidaire en octobre 2015

Créée en 2000, cette compétition rassemble plus de 300 femmes de tous horizons, débutantes ou confirmées, autour d’une course dans le désert.

Elle est ouverte à toutes les femmes de plus de 18 ans ayant soif d’aventure et de découverte. Pendant 10 jours, les participantes doivent rallier l’étape du jour avec comme seuls outils un road-book, une carte et une boussole !

Seul le sens de l’orientation est pris en compte dans les critères de notation et non la vitesse. L’objectif est aussi de venir en aide aux populations locales en acheminant du matériel tout au long du rallye au profit des associations « Enfants du Désert », « Cancer du Sein, Parlons-en » et « La Croix Rouge ».

Afin de participer au rallye, chaque équipe doit rassembler un budget de 25 000€ pour financer sa participation et l’acquisition du matériel nécessaire.

1km parcouru dans le désert, c’est 1€ reversé par l’organisateur à l’association Cancer du sein, Parlons-en !

Maryline Meyer, 34 ans

Responsable commerciale mais avant tout jeune maman épicurienne et bonne vivante.

« J’aime l’imprévu & les petites folies. Après plusieurs semaines de réflexion, j’ai décidé de me lancer dans cette folle aventure, de celles qui marquent une vie. Représenter l’Alsace est une réelle motivation à mes yeux ! Je souhaite également apporter ma pierre à l’édifice en aidant et soutenant les valeurs du Trophée Roses des Sables. »

Samantha Werly, 34 ans

Jeune maman elle aussi. Elle est assistante administrative et comptable.

« Sportive dans l’âme, je recherche toujours de nouveaux défis à relever. Mon temps libre je le dédie à ma passion : la photographie. Enthousiaste et aventurière, je compte bien dépasser mes limites lors du Trophée Roses des Sables, un challenge autant personnel qu’humanitaire. Notre complicité sera notre carburant lors de ce défi que nous comptons relever haut la main. »

Pour les suivre et les soutenir : http://bretzelles-roses.fr

A suivre aussi sur les réseaux sociaux :
Facebook : Les Bretz’elles Roses
Instagram : @lesbretzellesroses

Invité Kapoué n°6: Oh l’Artiste, une nouvelle « boite » à Strasbourg

Oh l’Artiste, une nouvelle « boite » à Strasbourg

« Oh l’Artiste » c’est une boite livrée chez vous gratuitement qui vous permettra de bricoler et réaliser un objet.

Il y a tout dedans, vous n’avez rien à acheter, nos kits sont complets. Il vous suffira simplement de vous munir de matériel que chacun de nous a chez lui.

Mais à quoi elle sert cette boite ?
Seul(e), à se relaxer, s’évader, s’occuper les mains et la tête, se faire plaisir, être fier de ce que l’on a fait soi-même … faire plaisir à notre famille ou nous amis en offrant un cadeau qui est le fruit de notre travail et patience …

En groupe, partager un bon moment, des astuces, faire des rencontres, … Oui parce que Oh l’Artiste organise des ateliers où l’on peut bricoler tout en discutant et en buvant un verre.

C’est pour celles et ceux qui :
– souhaitent faire quelque chose de leurs petites mains
– ne sont vraiment pas doués, débutants ou simplement en manque de temps
– les copines, les amoureux, les mamies, les enfants,…

Les boites changent et évoluent au fil des mois et des saisons.

Pour le mois d’Août, Oh l’Artiste vous propose de coudre du tricotin sur un sac en paille, idéal pour la plage mais aussi pour les enfants ou comme élément déco.

Mais Oh l’Artiste c’est aussi une aventure écologique et humaine. Les fournisseurs sont essentiellement locaux. Les sacs en tissus Oh l’Artiste et les textiles qui seront dans les kits sont confectionnés par une association strasbourgeoise, Vetis, qui aide à la réinsertion de personnes en difficulté.

À la tête de Oh l’Artiste il y a Manon, qui a toujours rêvée de faire pleins de choses de ses mains  mais s’est toujours découragée. Elle a alors eu l’idée de créer des kits faciles à faire et complets pour se faciliter la vie.

Venez vite découvrir nos kits sur www.oh-artiste.fr et sur notre page Facebook : https://www.facebook.com/ohlartiste que vous n’oublierez pas de liker !

Portrait Kapoué n°24 : Laetitia, joueuse de Quidditch à Strasbourg

Laetitia, joueuse de Quidditch (sport fictif issu de la saga Harry Potter) à Strasbourg

Qu’est ce qui te fait lever le matin?
Et bien actuellement même si je ne suis pas quelqu’un de matinal, ce qui me fait sortir de mon lit est de pouvoir réaliser mon plus grand rêve : faire le tour du monde. Même si c’est un classique et qu’à la base j’aimerais vraiment parcourir le monde de A à Z, je me fixe comme objectif de faire le tour du monde et c’est cet objectif-là qui me donne l’énergie de me lever chaque matin.

Ta plus grande qualité?
Je dirais mon originalité et mon caractère assez indépendant.

Ton plus grand défaut?
Protectrice. Même si ça a l’apparence d’une qualité c’est clairement un défaut.

Te considères-tu comme quelqu’un de connecté?
Oui et non. Je suis aux nouvelles de ce qui se passe dans notre pays et un peu ailleurs mais je ne cherche pas non plus à en savoir d’avantage. Je vis ma vie et si un soir je n’ai pas vu les infos à la télévision ce n’est pas la fin du monde à mes yeux.

Le héros de fiction auquel vous aimeriez ressembler?
Maléfique. Oui elle fait peut-être de la catégorie des « méchants » à cause du dessin animé La Belle aux Bois Dormants mais pour moi c’est un personnage classe, indépendant et beau. En plus, elle a le respect de tous, certes par le biais de la peur mais c’est la classe de se faire respecter ainsi !

Le job que tu as toujours rêvé de faire ?
Je n’en ai pas vraiment, du moins pas actuellement. Tout ce que je sais c’est que je ne souhaite pas finir dans les bureaux, rester sur place pendant plusieurs heures, non merci !

Votre héros dans la vie réelle?
C’est peut-être un peu cliché mais mon héros de la vie réelle c’est ma mère. Malgré tout ce qu’elle a déjà vécu, elle reste souriante et positive.

La chanson que vous sifflez sous la douche?
I’ll keep loving you de David Guetta.

Comment te vois-tu dans 20 ans ?
Je ne me projette pas vraiment dans 20 ans, ni même dans 10 ans. Tout ce que je sais c’est, qu’au plus tard dans 2 ans à peu près, je vais faire ma globe-trotteuse et commencer à parcourir le monde !

Mon film culte?
Brother Bear. Ok c’est un dessin animé mais bon, ça n’enlève pas le fait que c’est une merveilleuse histoire avec des musiques magnifiques, un univers fascinant et une morale touchante.

Ce que vous détestez par-dessus tout?
Les personnes se croyant au-dessus de tout. Quand je vois ça je me dis qu’une bonne paire de claques ne ferait pas de mal.

Le talent que vous aimeriez avoir?
Quand vous dites talent vous parlez en tant que pouvoir ? Car si c’est le cas, j’aimerais beaucoup avoir le pouvoir de respirer et voir sous l’eau ! Sinon en tant que talent, comme par exemple savoir dessiner où autre, et bien je ne sais pas.

Le dernier fou rire?
Alors là, je n’en ai pas le souvenir. Je sais que j’en ai eu mais je ne pourrais plus vous les citer.

Que manque-t-il, d’après toi, à Strasbourg, qui est incontournable dans les autres grandes villes d’Europe?
Rien. Honnêtement je ne vois pas ce qu’il manque actuellement à Strasbourg, elle a tout ce qu’il y a à avoir.

Si tu étais un quartier de Strasbourg ?
L’Orangerie. C’est un quartier peut-être bourgeois mais il reste magnifique à mes yeux.

Restaurant préféré?
Je ne vais pas vraiment au restaurant mais bon celui que je citerais sans hésiter c’est le Live sushi à l’arrêt Porte de l’Hôpital. J’adore ce qui est asiatique et puis entre tous ceux que j’ai testé il est le meilleur à mes yeux !

Bar préféré ?
Le Snooker. L’ambiance rock’n’roll donnée par la décoration du lieu ainsi que les nombreux billards donnent une ambiance conviviale où on a envie d’y rester.

Endroit que vous adorez à Strasbourg mais que vous avez honte de dire?
Je n’ai pas vraiment d’endroit où j’ai honte de le dire mais l’endroit le plus beau de Strasbourg, à mes yeux, est le haut de la cathédrale. La vue panoramique est absolument superbe !

Quelle est la chose que vous changeriez en premier si vous étiez maire de Strasbourg?
Honnêtement je ne vois rien à changer puisque je n’arrive même pas à m’imaginer maire.

Ta marque alsacienne préférée?
La Licorne (surtout la black). J’y ai goûté et maintenant je n’arrive plus à m’en détacher.

Qu’est que tu choisirais comme nom de catcheur mexicain?
Aucun, je ne compte pas me mettre au catch alors bon, à quoi bon essayer de se trouver un nom de catcheur mexicain ?

En 3 mots, décris-nous Strasbourg?
Belle, écologique, intemporelle.

Ton actualité?
Actuellement, je cherche un emploi afin de pouvoir économiser pour, par la suite, parcourir le monde !

J’aimerais aussi créer un site pour exposer les histoires que j’écris. Car oui, l’écriture est une de mes nouvelles passions et j’aimerais beaucoup, par la suite, exposer ce que j’écris pour partager ma passion et avoir l’avis de personnes sur mon travail.

Et pour terminer, ma capitaine de quidditch (Esther) ainsi que mon équipe on souhaite promouvoir à nouveau notre équipe pour essayer d’attirer du monde ! Pour le moment notre équipe est petite par rapport au nombre que l’on voudrait atteindre.

Je suis également en train de réaliser le logo de notre équipe pour pouvoir enfin créer nos maillots personnalisés. Donc bon, je fais un petit coup de pub mais pour ceux qui veulent essayer le quidditch venez visiter notre page des Silver Strasbrooms, tous les renseignements sont dessus !

Invité Kapoué n°4: Le Club des Buveuses de Bières à Talons Aiguilles d’Alsace

Le Club des Buveuses de Bières à Talons Aiguilles d’Alsace

(Comment Peut-on) Être féminine et boire de la bière ?
A l’aube de l’événement brassicole « Au gré des Bières », zoom sur un groupe de filles haut perchées qui font voler en éclats les clichés !

Aujourd’hui, les femmes ont repris le chemin des salles de brassage, et au-delà, celui des métiers directement liés à la bière et non plus seulement serveuse ou faire-valoir publicitaire. Buveuses, brasseuses et fières de l’être, dirigeantes de brasserie, cavistes, bièrologues, elles partagent cette même passion et jouent actuellement un grand rôle dans le renouveau des bières. Discrètes, comme toutes les femmes qui ont marqué l’histoire, elles restent souvent dans l’ombre. Consommatrices, testeuses, elles ont la sensibilité naturelle et souvent une meilleure capacité à apprécier les saveurs de la bière.
C’est sur la question existentielle « peut-on boire de la bière et être féminine ?  » qu’est né le Club des Buveuses de bières en talons aiguilles d’Alsace, (ou pour faire simple CBBATAA).

Cette joyeuse et pétillante bande de blondes, brunes ou rousses, expertes ou simple amatrices, assume son statut de buveuses de bières haut perchées, fais voler en éclats les clichés en se retrouvant en toute convivialité pour déguster et découvrir la richesse de la variété des bières. Issues de tous les horizons et de tous âges, ces filles aiment échanger et partager autour d’une bonne bière et le revendiquent. (La bière est pour elles ce que le Cosmopolitan est à Carrie Bradshaw 😉 )
Cette initiative fraîche et décalée a pour objectif de valoriser la culture bière au travers de la consommation féminine au delà des stéréotypes.

Comment ? En s’associant à des évènements locaux et du monde brassicole !
Lancement des bières de Noël, visite de hauts lieux de la bière à Strasbourg, découverte de la brasserie Uberach, soirée-dégustation de bières de Noël en partenariat avec Les 12 apôtres, participation au « gré des bières » première édition… et dernièrement visite de la microbrasserie Bendorf.
Inscrite au patrimoine régional, la bière ne pouvait laisser indifférentes ces alsaciennes, dont plus de 300 ont déjà rejoint le groupe !

 

Prochain rendez-vous :
« Au gré des bières » à Strasbourg les 29 et 30 mai, nous vous attendons nombreuses ! Pour se joindre à nous, rien de plus simple, connectez-vous au club via la page Facebook, toutes les passionnées de bières / Bieristas sont les bienvenues.

Invité Kapoué n°2: Appel aux dons de Bettina (bénévole strasbourgeoise) pour le Népal

Suite à la catastrophe au Népal, j’ai décidé de relayer cet appel aux dons de Bettina de Strasbourg, bénévole chez CPCS :

Parce que le Népal a besoin de nous, mobilisons-nous …

Étudiante strasbourgeoise de 23 ans, j’organise une grande collecte de dons pour l’association CPCS Int (Child Protection Centers and Services) au Népal, qui en a cruellement besoin après la catastrophe de ce 25 avril 2015.

CPCS Int existe depuis 2002 et protège chaque mois entre 1500 et 1800 enfants des rues à travers le Népal.

Elle agit de différente manière : la prévention (pour éviter que les enfants affluent dans les rues via le financement de leur scolarité par exemple), la réduction des risques (une fois dans la rue grâce à des patrouilles de nuit avec des équipes médicales, un hôpital et un centre ouvert 7 jours/7 jours pour prendre un repas chaud ou passer une nuit) et enfin la réhabilitation sociale (via des centres de vie dans lesquels les enfants vivent, sont scolarisés et protégés par l’association).

L’été dernier, je me suis engagée comme bénévole dans cette association et ce fût une expérience incroyable. Tellement humaine et enrichissante, que j’ai décidé d’y retourner pour un stage de 3 mois, au sein de la même association. Mon départ était prévu pour le 15 mai, il sera légèrement retardé.

Cependant, les responsables de CPCS m’ont dit que je n’étais pas inutile en France pour l’instant car ce dont ils ont le plus besoin actuellement, c’est d’argent.

Le séisme de ce samedi 25 avril 2015, et ses très nombreuses répliques ont affaiblis au plus haut point le pays. Le bilan provisoire fait actuellement état de plus de 7400 morts et 14 000 blessés et s’alourdit de jour en jour. De nombreuses familles ont perdu leur habitation, n’ont plus accès à l’eau courante ni à l’électricité. Des camps de fortunes s’installent aux quatre coins de la ville de Katmandou et à travers le pays.

Il est tristement prévisible que le nombre d’enfants des rues va très fortement augmenter dans les prochaines semaines, c’est pourquoi CPCS A ÉNORMÉMENT BESOIN DE VOS DONS pour faire face à cette désolante situation.

Grâce à vos dons, CPCS pourra protéger les enfants, les soigner, les nourrir et leur offrir un cadre de vie décent après cette catastrophe.

Il est important de savoir que chaque don compte, avec à peine 1€ on peut acheter 4 litres d’eau potable. Il n’y a pas de petit don, chacun geste a son importance !

Tout l’argent récolté via ma collecte https://www.lepotcommun.fr/pot/nyexpch5 sera ENTIÈREMENT REVERSE à l’association, qui en a besoin au plus vite.

Vous pouvez également faire un don directement via le site de CPCS.

(Je précise encore que les virements sont sans frais et que l’intégralité de la somme sera reversée à CPCS)

Merci à tous, merci au blog Kapoué

Bettina.

Portrait Kapoué n°19: Julia Agrado artiste transformiste

Julia Agrado artiste transformiste et modèle photo

Qu’est ce qui te fait lever le matin?
Trois réveils, plus un dix minutes plus tard, une cigarette, deux ou trois cafés, mails et… Musique ! Lorsque je lance la musique, c’est parti !

Ta plus grande qualité?
Je suis tempérée, calme et réfléchie. Enfin… la plupart du temps… Sinon, je suis la muse d’Objectif V d’après une première déclaration sous sérum de vérité alsacien (brassé)…

Ton plus grand défaut?
L’amour de la procrastination, ou plutôt le besoin de sentir que c’est le bon moment, que j’ai l’envie et l’inspiration pour faire quelque chose et à défaut faire totalement autre chose pour rester tout de même toujours en action. C’est embêtant pour payer ses factures en temps et en heure…

Te considères-tu comme quelqu’un de connecté?
Je suis très connectée. Je suis H24 sur les réseaux sociaux, et joignable à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. Mon téléphone est toujours allumé. Je poste d’ailleurs souvent des selfies horrible, ce qui est embêtant c’est qu’ils ont plus de « j’aime » ou de partages que lorsque je pose pendant des heures…

Le héros de fiction auquel vous aimeriez ressembler?
Catwoman, parce qu’elle est jolie, sexy, forte, agile, et qu’elle a un superbe costume dans les versions récentes. J’ai le costume !!!

Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent?
Médecin légiste. Je sais, ce n’est pas très joyeux, mais ce métier m’a toujours attiré, comme les métiers en rapport avec la mort de façon générale. Peut-être pour un prochain show participatif, avis au public motivé, envoyez vos CV !

Votre héros dans la vie réelle?
Mon meilleur ami, je peux l’appeler tout le temps et pour n’importe quoi, on se chamaille, on se dispute mais au fond rien n’altère notre relation. Il a toujours été présent pour moi dans les moments les plus difficiles et me soutient quand j’ai fait une erreur sans me dire « je te l’avais dit », et pourtant, il me l’avait dit !

La chanson que vous sifflez sous la douche?
C’est très difficile, je marche par périodes, je chante une chanson à tue-tête pendant une semaine puis je passe à une autre. En ce moment c’est Gods And Monsters, la version de Jessica Lange dans American Horror Story. Le problème est que je danse aussi lorsque je chante, j’ai dû mettre un tapis antidérapant dans le fond de la baignoire.

Comment te vois-tu dans 20 ans ?
J’ai du mal à m’imaginer sur un si long terme, mais un chien, un perroquet, un gentil mari, des enfants… Et bien sûr toujours du spectacle, de la photo, de l’écriture. Évidemment je serais internationalement reconnue pour ces trois compétences.

Mon film culte?
Black Swan, j’aime tout, la musique, l’actrice et son jeu, le scénario, les plans, l’histoire… Ce film me parle et me touche profondément. C’est en partie l’inspiration de l’un de mes tatouages.

Ce que vous détestez par-dessus tout?
L’hypocrisie et les mensonges. Je ne supporte pas cela, surtout lorsque je sais que l’on me ment. J’aurais aimé vivre avec les Bisounours.

Le talent que vous aimeriez avoir?
Chanter. Je chantais très bien au collège dans la chorale, la prof voulait même me mettre en avant avec un solo, ce que j’ai refusé. Mais aujourd’hui je regrette car lorsque je chante maintenant, il vaut mieux que je sois en solo…

Le dernier fou rire?
Mon dernier fou-rire, ou plutôt mes derniers fou-rires, ont été provoqués par un homme charmant de ma connaissance mais… je ne dirais rien !

Que manque-t-il, d’après toi, à Strasbourg, qui est incontournable dans les autres grandes villes d’Europe?
Un bar à chats pour faire plein de câlins et de ronronthérapie en buvant du thé !

Si tu étais un quartier de Strasbourg ?
La Krutenau, j’y ai eu mes plus belles soirées et mes plus belles rencontres. J’aime ce quartier.

Restaurant préféré?
Le Rimini, le premier où j’ai mangé en arrivant à Strasbourg. Amis, taquineries, connaissances, rigolades… Il y a tout. Parfois, les tables se collent sans se connaître et hop là de nouveaux amis ! J’y suis souvent en compagnie d’immenses tablées jusqu’au bout de la nuit. C’est aussi là que j’emmène mes nouvelles rencontres ou les personnes auxquelles je tiens pour un diner au calme. On s’y sent en famille, et ils connaissent toutes mes petites habitudes.

Bar préféré ?
Les Aviateurs, l’équipe est super sympa et l’ambiance vraiment géniale.

Endroit que vous adorez à Strasbourg mais que vous avez honte de dire?
Le Bunny’s bar, j’adore, mais j’ai honte de le dire au cas où il prendrait l’envie à quelqu’un que je connais de passer quand je chante (crie et bafouille entendons-nous bien)… Un coup à vous détruire une réputation et à faire des millions de vues sur youtube !

Quelle est la chose que vous changeriez en premier si vous étiez maire de Strasbourg?
Maire de Strasbourg, je ferais installer des pistes talonnables, petit chemin en tapis rouge plat. Et oui, pour les filles en talons, les pavés c’est dur ! Je ne sais pas combien de paires sont séparées en une année par les attaques vicieuses des pavés mais c’est horrible !

Ta marque alsacienne préférée?
Bretzel Airlines, j’aime vraiment beaucoup leur humour.

Qu’est que tu choisirais comme nom de catcheur mexicain?
La Diva Dominadora… Comprendra qui pourra.

En 3 mots, décris nous Strasbourg?
Belle, conviviale, folle.

Ton actualité?
Artiste transformiste, burlesque et performeuse visuelle, j’ai commencé le spectacle il y a quatre ans dans une petite boite de nuit auvergnate en compagnie d’une troupe de drag queens. J’ai déménagé pour l’Alsace, à Strasbourg, il y a deux ans et tourne depuis dans les cabarets, bars et boites de nuit de toute la France et de Suisse. Des projets sont en cours pour de nouvelles soirées dans la région.

Au fil du temps, j’ai augmenté ma palette de numéros et dispose aujourd’hui d’une vingtaine de thèmes dont les incarnations de Cher, Amy Winehouse, Marilyn Monroe, Marilyn Manson, Mylène Farmer, Kylie Minogue et Jessica Rabbit. Je travaille actuellement sur de nouvelles prestations dont des chants live, pour dans quelques mois après encore un certain nombre de cours.

Je réalise également des maquillages et mises en scènes pour les particuliers, pour des anniversaires, des soirées à thèmes, des mariages…

Depuis un an, Victorine Artault de chez Objectif V est ma photographe officielle. Modèle pour elle, nous réalisons des photos pour de nombreuses expositions et nous avons fait un calendrier pour 2015 qui est encore disponible à la vente en tirage unique, exemplaires signés, numérotés.

Portrait Kapoué n°15: Pâquerette le Squelette, blogueuse mode et maîtresse des ténèbres à Strasbourg

Pâquerette le Squelette, blogueuse mode et maîtresse des ténèbres

Qu’est-ce qui te fais te lever le matin ?
Dormir ? Pas le temps ! J’ai des âmes à récolter… Si des petits vieux ont la chance de décéder dans leur sommeil c’est grâce à qui, d’après vous ?

Ta plus grande qualité?
Je me sens à l’aise avec tout le monde. Il faut dire que, tôt ou tard, vous finirez tous avec ma trogne.

Ton plus grand défaut ?
J’ai tendance à toujours en faire trop.

Te considères-tu comme quelqu’un de connecté ?
Oui et non. Je n’ai pas de mobitel, mais internet est un problème. Je démarre des blogs idiots toutes les deux minutes ! Là je viens de lancer à la fois Folk Talk, mon blog mode, Non mais allociné et Freaky things you can buy on the internet

Le héros de fiction auquel vous aimeriez ressembler ?
Ça peut paraitre bateau, mais j’admire énormément la Mort dans les Annales du Disque Monde. Moi aussi, si j’avais un cheval, je l’appellerais Bigadin.

 

Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent ?
De temps en temps, quand j’en ai ma claque de récolter les âmes des défunts, je me dis que j’aurais dû monter un salon de thé bien kitsch. Puis je me souviens que la restauration ça a l’air hyper fatigant.

Votre héros dans la vie réelle ?
Montaigne ! Bon, il n’est peut-être pas votre contemporain, mais il a été le mien.

La chanson que vous sifflez (honteusement) sous la douche ?
En ce moment, tout l’album « L’Alchimie des Monstres » de Klô Pelgag, qui me touche particulièrement. C’est un peu l’équivalent musical des fleurs fanées.

Comment te vois-tu dans 20 ans ?
Toujours la même !

Votre film culte ?
« Princess Bride » ! … Ou « Le Jour de la Marmotte », je sais pas. Je suis très férue de feel good movies.

Ce que vous détestez par dessus tout ?
Les pierres tombales moches. Non mais sérieusement, quoi, la vieille merde en granit à mille balles, c’est ignoble. Je vote pour le grand retour des tombeaux étrusques.

Le talent que votre aimeriez avoir ?
Je suis très attirée par la danse orientale, mais je n’ai vraiment pas le gabarit…

Votre dernier fou rire ?
Lorsque j’ai vu en vrai le chat le plus laid du monde. On m’avait prévenue, hein, je m’étais préparée à un spectacle tragique, mais le voir c’est une autre affaire : j’en ai véritablement pleuré de rire.

Que manque-t-il, d’après toi, à Strasbourg, qui est incontournable dans les autres grandes villes d’Europe?
Des arbres ! On met du temps à s’en rendre compte parce que la ville est mignonne, mais ça manque cruellement de verdure.

Si tu étais un quartier de Strasbourg ?
La Neustadt, parce que certains bâtiments sont complètement fous (spéciale dédicace au lycée des Pontonniers que j’appelle affectueusement « l’école d’Harry Potter »), en dépit d’une certaine homogénéité.

Restaurant préféré de Strasbourg ?
Le salon de thé Grand’rue, c’est super pour prendre un goûter mais c’est bien aussi pour déjeuner ! Par contre, si il n’y a plus de place qu’en terrasse, c’est même pas la peine : je viens à 85% pour la décoration.

Bar préféré de Strasbourg ?
La Mandragore ! Avec ma copine Mystère la Panthère c’est là qu’on traine le plus souvent. Ils ont des animaux empaillés, des trucs dans du formol et des jeux de société, je ne vois pas ce qu’on peut demander de plus !

Endroit que vous adorez à Strasbourg mais que vous avez honte de dire?
Le VOX. La première fois que je l’ai vu, ce cinéma, je me suis dit que j’allais y passer ma vie. Puis, j’ai réalisé qu’il ne passait que de la VF (exit les films étrangers, quoi) et que les salles étaient pas terrible… Mais cette façade avec le gros lettrage en néon, ça en jette.

Quelle est la chose que vous changeriez en premier si vous étiez Maire de Strasbourg ?
J’organiserais une grande parade à Halloween, genre « Cortège des 100 démons ». La zombiewalk, c’est sympatoche, mais un peu réducteur.

Ta marque alsacienne préférée ?
Apiculture Fend, qui vend le meilleur miel crémeux sur terre, et même pas cher en plus.

Question de Nicolas Guillaume : Si tu étais un super héros, qui serais-tu ?
Quel super héros j’aimerais être ? Wonder Woman. Quel super héros me ressemble ? … Skeletor.

Une question originale à me proposer pour le prochain interviewé ?
Qu’est-ce que tu choisirais comme nom si tu devenais un catcheur mexicain ?

En 3 mots, décris-nous Strasbourg ?
Frontalière : généreuse et cultivée

Votre actualité ?
Je viens de pousser ma copie Stéphanie à lancer son propre blog mode, le Placard Éclectique. Venez jeter un coup d’œil ! Je suis également très impliquée dans le collectif d’illustrateurs Super Fourbi Géant qui aura son propre stand au festival d’Angoulême 2015… Et puis, bien sûr, j’ai hâte de vous présenter mes dernières tenues, avec lesquelles je arpenterai le marché de noël de Strasbourg !

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