Interview du Tomimag: le blog impertinent d’Alsace Lorraine !

Interview du Tomimag: le blog impertinent d’Alsace Lorraine !

Comment t’es venue l’idée du Tomimag ?

L’idée d’un blog humoristique a été lancée sur un coin de table, dans un bistrot, après la défaite de l’équipe de France face à l’Allemagne en quart de finale de la coupe du monde 2014. Nous étions déçus… et de discussions en blagues, autour d’un verre, nous avons eu l’idée de mettre en ligne un petit blog qui a ensuite évolué vers le portail d’actualités satiriques et humoristiques que vous connaissez.

Depuis combien de temps existe le Tomimag ?

Depuis 2 ans et demi, le portail a été lancé pendant l’été 2014.

Vous êtes combien de rédacteurs ?

Nous sommes 3 rédacteurs : Marie-Christine, Samir et moi-même Jean-Luc.

D’où vous viennent ces idées les plus délirantes les unes que les autres ?

Nous sommes avant tout des consommateurs assidus de presse sous toutes ses formes : internet, radio, TV, presse écrite… On s’amuse beaucoup à inventer des faits-divers humoristiques complètement absurdes et loufoques. D’une manière générale, c’est notre vie de tous les jours qui est notre source principale d’inspiration… avec un intérêt particulier pour l’Est de la France.

Vous êtes pas mal présents sur Facebook où vos articles cartonnent mais peu sur les autres réseaux sociaux, pourquoi ?

Tout simplement parce que nos premiers articles ont d’abord été partagés auprès de notre famille et de nos amis sur Facebook. C’est historiquement sur Facebook que nous avons démarré, et un peu sur Twitter aussi… Nous n’imaginions pas à l’époque que le site allait connaître un tel succès.

Quels sont les retours que vous avez en général ? Tous vos lecteurs comprennent-ils le second degré, ou certains tombent ils dans le panneau ..?

Les retours sont positifs : les lecteurs s’amusent en lisant nos blagues et n’hésitent pas à les partager sur les réseaux sociaux.

Bien sûr, tout le monde ne comprend pas le second degré et il est arrivé que certains lecteurs n’aient pas perçu le ressort humoristique ou satirique de certains de nos articles… en pensant que c’était vrai. Notre objectif est de faire rire ou réagir, mais jamais de tromper ou de désinformer. Tout est expliqué dans la rubrique « qui sommes-nous ».

Parfois, des articles ont même un impact au niveau national… et ça nous fait rire. A titre d’exemples :

Vous participez à votre manière « au rayonnement » de la région Grand Est, que pensez-vous de ce nouveau découpage régional ?

Nous avons la chance de vivre dans une belle région qui compte de nombreuses richesses en termes d’atouts culturels, artistiques et touristiques. Au-delà de la réforme territoriale, l’essentiel pour nous est de valoriser le Grand-Est dans son ensemble, dans sa diversité. Nos articles mettent très souvent en opposition alsaciens et lorrains, mais ce n’est que pour mieux en rire… et souligner leur complémentarité.

Quel est votre article qui a fait plus de « bruit » ?

Le  « déneigeur ivre des Vosges » qui comptabilise à ce jour 1.400.000 vues depuis sa publication, et plus de 200.000 partages sur les réseaux sociaux.

Depuis 2 ans et demi, notre site a comptabilisé au total 12 millions de pages vues, dont 11 millions de vues uniques.

 Vous gardez un certain anonymat, avez-vous eu déjà des soucis suite à des articles ?

Ce sont des pseudonymes car nous ne souhaitons pas nous mettre en avant, nous avons des activités professionnelles n’ayant aucun lien avec Tomimag.

Nous n’avons jamais eu de soucis à titre personnel… Bien entendu, nous avons déjà dû faire face à des insultes ou des injures par mail ou sur les réseaux sociaux, mais rien de grave. On nous a menacés deux fois de poursuites judiciaires (à chaque fois lorsque des intérêts financiers ou l’utilisation d’une marque étaient en jeu) mais ça n’est pas allé plus loin.

Pensez-vous qu’il y ait une sorte de filiation entre le Tomimag et le Gorafi ?

Non pas vraiment… On ne lit pas les autres sites de fausses informations humoristiques ou satiriques. Notre filiation vient plutôt de la rubrique « faits-divers » de l’Est Républicain, de Vosges matin ou des Dernières Nouvelles d’Alsace.

Pour terminer, quels sont vos projets pour le Tomimag ?

Continuer à publier de temps en temps de faux articles humoristiques, au gré de nos envies… sans se prendre la tête.

Tous les articles sont à lire sur Tomimag.fr

Portrait Kapoué n°45: Manon (de By MV), brodeuse sur sneakers à Strasbourg

Manon (de By MV), brodeuse sur sneakers à Strasbourg

Qu’est ce qui te fait lever le matin ?
L’envie de boire un café. Ce qui est vraiment chouette lorsque tu es à ton compte c’est que tu peux complètement t’organiser comme tu le veux. Après il faut faire preuve d’assiduité parce que tu es seule pour te booster. Mais quand tu fais ce que tu aimes vraiment, ça se passe bien !

Ta plus grande qualité ?
Je pense que je suis quelqu’un d’agréable et à l’écoute.

Ton plus grand défaut ?
La procrastination.

Te considères-tu comme quelqu’un de connectée ?
J’adore voir ce qui se fait sur Instagram, Pinterest… C’est une source d’inspiration. Après dès qu’on parle de stratégie sur les réseaux sociaux, j’ai un peu l’impression d’avoir 80 ans. Mais je suis obligée de m’y mettre. Après, j’ai du mal quand même à prendre ma vie en photos.

Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent ?
Brodeuse : eh eh ! Pendant 5 ans, j’ai organisé les dédicaces, rencontres et show-cases pour la Fnac à Paris. Métier que j’ai adoré ! Et un jour, un auteur que je recevais m’a demandé vraiment qu’elle image idéale de moi je voyais pour le futur. Et je lui ai répondu que je rêvais d’avoir mon atelier et d’y broder. Mais je lui disais que ce n’était pas possible, je ne voyais pas comment je pourrais vivre de ce qui à l’origine est une passion. Donc cela resterait un rêve. Et lui m’a dit qu’il ne fallait jamais douter et que cela serait possible. Et c’est bien le cas, puisqu’aujourd’hui j’ai mon atelier et la broderie est devenue mon métier !

Ton héros dans la vie réelle ?
Mon mec (qu’est-ce que je suis romantique ahaha !). Il m’accompagne vraiment dans mon projet et je pense que c’est en grande partie grâce à lui que je n’ai pas lâché. Quand tu te sens soutenue c’est tout de suite plus facile. Et puis, il a toujours été là pour moi. Enfin, depuis 13 ans tout du moins.

La chanson que tu siffles sous la douche ?
Big girls don’t cry. Elle met tellement la patate !

Comment te vois-tu dans 30 ans ?
Je me vois bien ouvrir une maison d’hôte avec mon compagnon.

Ton film culte ?
Cry Baby. Un film de 90 avec Johnny Depp. Les « frocs-moulants », les « coincés », une histoire d’amour, une B.O magique ET Johnny Depp jeune !

Ce que tu détestes par-dessus tout ?
La méchanceté.

Le talent que tu aimerais avoir ?
L’organisation ultime ! Quand tu travailles seule, tu gères tout donc faut quand même pas mal s’organiser pour ne pas trop s’éparpiller parce qu’entre la création, la production, la com’, les tâches administratives, les photos, les contacts avec les clients, les événements, … on jongle vraiment !

Que manque-t-il à Strasbourg pour être une ville incontournable d’Europe ?
C’est déjà le cas, non ?

Si tu étais un quartier de Strasbourg ?
Le quartier de l’Ill, ces petites rues et la perspective sur la ville vue des ponts. Trop chou.

Ton restaurant (ou bar) strasbourgeois préféré ?
Le Phonographe : La musique est vraiment cool. Pour le restaurant, j’adore Les Innocents : J’aime bien manger sur leur comptoir en zinc dans cette ambiance feutrée.

Autre ville préférée en Alsace et pourquoi ?
Cela ne fait pas très très longtemps que je suis en Alsace mais j’ai pu visiter Colmar et j’ai vraiment trouvé cette ville trop mignonne.

Ta marque alsacienne préférée ?
Pas vraiment une marque mais une boutique qui regroupe des créateurs alsaciens. Il s’agit du Générateur rue Sainte Madeleine. La démarche de cette boutique est top ! Et la sélection de produits est cool : céramique, vinyls, luminaires, bijoux, et mes baskets eh eh !!

Quelle est la chose que tu changerais en premier si tu étais maire de Strasbourg ?
Ce n’est pas quelque chose que je changerai mais plutôt quelque chose que je développerai : un lieu tel que le 104 à Paris. C’est un vrai lieu de vie, de production et de diffusion. Toute la journée, des groupes artistiques (danse, cirque, théâtre) viennent répéter à la vue de tous, tout en cohabitant merveilleusement. Il y a des expos, des concerts. On y trouve aussi un Emmaüs et des bars cool. Ce lieu est magique avec une super énergie.

En 3 mots, décris-nous ton Strasbourg ?
Vélo, terrasse, calme.

Décris-nous ton activité de personnalisation de sneakers…
Il s’agit du service PIMP YOUR SNEAKERS by M.V. Je brode les sneakers à la main sur commande. Cela permet au client de choisir sa basket et son motif pour avoir une paire de sneakers unique et hyper personnalisée.

Comment as tu eu cette idée ? Brodes-tu d’autres textiles ?
En fait, j’ai toujours brodé. Je réalisais essentiellement des pièces textiles ou accessoires type sacs, … L’idée de broder des sneakers m’est venue quand j’ai voulu m’acheter une paire de Air Max 1. J’ai tout de suite visualisé une broderie dessus. Et puis quand on a commencé à m’arrêter dans la rue pour me demander où je les avais eues, je me suis dit qu’il y avait peut-être quelque chose à développer.

Vis-tu de ta passion, as tu d’autres talents ?
Aujourd’hui, la marque est mon activité principale. J’ai travaillé pendant 5 ans pour la communication à la FNAC à Paris. Je programmais et organisais les événements en magasin (dédicaces, show-cases, rencontres, …). Et un jour, j’ai vraiment eu envie de lancer mon projet.

Où peut on acheter tes œuvres ou comment faire appel à toi ?
Vous pouvez trouver des baskets brodées à la boutique Le Générateur, rue Sainte Madeleine et également sur mon site www.bymv.fr On peut également me contacter directement par mail pour une paire personnalisée : manon@bymv.fr

As-tu déjà fait des collaborations avec d’autres artistes locaux ?
Non pas pour le moment. Mais on m’a déjà fait quelques propositions. Affaire à suivre …

Tes projets pour 2017 ?
En ce début d’année, j’ai eu l’occasion de travailler avec des grandes enseignes et de grandes marques pour des événements. J’aimerai continuer à développer ce genre de collaborations.

Invité Kapoué n°37: Appel à films pour l’Alsacomédie !

Invité Kapoué n°37: Appel à films pour l’Alsacomédie !

Je m’appelle Jean-René Lidy et je suis le président d’une petite association baptisée la JR PRODUCTION. Cela fait plus de dix ans que nous réalisons des vidéos pour le web.
Et puis, un jour, nous avons créé l’Alsacomédie.

On s’est rendu compte qu’il n’existait pas d’événements autour du court-métrage humoristique en Alsace et que les vidéastes ne se rencontraient que très peu entre eux.
L’idée de créer l’Alsacomédie vient de là : Réunir des talents en herbe ou professionnels, issus des quatre coins de l’Alsace, les faire se rencontrer, et montrer son travail face à un public de plus de 300 personnes.

Exit la compétition et les jurys pas toujours si légitimes que ça. Nous voulons une célébration du court-métrage et une ambiance bon enfant.

Et cerise sur le gâteau, la soirée est totalement gratuite (de l’inscription des films à l’entrée de la soirée).


Et comme chaque année, nous avons lancé notre appel à films pour cette cinquième édition :

Chez Alsacomédie, nous recherchons des films faits par des alsaciens ou des personnes résidant en Alsace, de moins de 10 minutes, dans le thème humoristique !

Du court-métrage au clip, du film d’animation au format web, inscrivez-vous !

L’Alsacomédie se déroulera le samedi 13 mai 2017 à 20h00 à la salle polyvalente de Volgelsheim (Oui, dans le Haut-Rhin !).


Vidéo d’appel à projets :

Invité Kapoué n°36: Cassy’s Bakery, pâtisseries alsaciennes sans gluten & sans lactose

Cassy’s Bakery, pâtisseries alsaciennes sans gluten & sans lactose

Cassy’s Bakery : la bonne adresse Alsacienne des pâtisseries gourmandes et de qualité pour les personnes souffrant d’allergies ou d’intolérances alimentaires !

Qui connaît de bonnes adresses en Alsace où l’on propose des pâtisseries gourmandes et de qualité pour les personnes souffrant d’allergies ou d’intolérances alimentaires ?

Voilà la question à laquelle Cassandra Lorentz répond avec Cassy’s Bakery. En effet, il est difficile de partir à l’improviste sans rien à manger avec soi quand on a des intolérances, car les produits sont difficiles à trouver. Encore plus difficile : être gourmand et souffrir d’intolérances.

Mais grâce à Cassy’s Bakery, cette situation appartient désormais au passé !
Comme elle est tombée dans la marmite de la gourmandise quand elle était petite, Cassandra a décidé de transformer sa passion en métier en devenant pâtissière.
Objectif : offrir une réelle alternative pour toutes les personnes souffrant d’allergies et d’intolérances alimentaires.
Son CAP en poche et après de nombreux stages pour parfaire ses techniques, Cassandra s’est formée à la pâtisserie classique afin de mieux la réinterpréter en version sans gluten, sans lactose et vegan… mais sans oublier la gourmandise et la qualité.

Démocratiser le « sans gluten » et le « sans lactose » mais aussi le rendre plus accessible à n’importe quel moment ou endroit : voilà l’ambition de Cassy’s Bakery.
Sucré, salé, avec une sélection de produits vegans … Cassy’s Bakery propose ses pâtisseries en livraison aux professionnels dans un périmètre d’une heure autour de Strasbourg, ainsi qu’en retrait direct pour les particuliers à l’atelier de Wiwersheim, en Alsace (67).

Pour pouvoir produire des pâtisseries sans gluten et sans lactose à la hauteur des exigences de ses clients, Cassy’s Bakery a mis en place une charte de qualité rigoureuse :
1. Exempt de gluten, son local de production élimine tout risque de contamination croisée pouvant être critique pour les personnes allergiques, et les produits sont emballés avant l’expédition.
2. Labellisées, les matières premières font l’objet d’une sélection drastique. La farine, par exemple, est bio et labellisée par l’Afdiag (Association Française Des Intolérants Au Gluten)
3. Bio, les pâtisseries sont réalisées avec des produits frais, majoritairement issus de l’agriculture biologique.

Et parce que Cassy’s Bakery a pour objectif premier la satisfaction pleine et entière de ses clients, la composition de chacune des pâtisseries figure sur les étiquettes, accompagnées d’une signalétique claire pour permettre aux clients de déguster leurs produits les yeux fermés.

Aujourd’hui, Cassy’s Bakery démocratise ce nouveau régime alimentaire en proposant de savoureuses découvertes gustatives : cookies, tartelettes au chocolat ou au citron, fondants, cakes, muffins, charlottes chocolat et fraise, chouquettes… il y en a pour tous les goûts.


Cassandra explique :
« En s’ouvrant au sans gluten, on savoure des aliment riches en goûts et meilleurs pour la santé. Même lorsqu’on n’est pas intolérant au gluten ! »
Rien que pour la farine, on ne se limite plus à la farine de blé : il y a la farine de riz, de millet, de sarrasin, de lupin, de coco, de châtaigne, et tellement d’autres…
Prochainement, pour faire face à la demande, Cassy’s Bakery compte développer une large gamme de produits salés ainsi que du pain, peut-être dans un nouveau point de vente.


Mon avis sur Cassy’s Bakery :
Cassandra a eu la gentillesse de m’apporter des créations au bureau, on s’est régalé avec les collègues. Pour ma part, je suis néophyte dans le domaine vegan, sans gluten et sans lactose. Je n’ai d’ailleurs aucune intolérance alimentaire, mais cela ne m’a pas empêcher d’apprécier le gout et la texture de ces pâtisseries ! Donc, foncez-y, bande de gourmands !

Petite précision :
Il n’y a pas (encore) de boutique officielle Cassy’s Bakery, Cassandra ne travaille que sur commande. Par contre, vous pouvez retrouver ses partenaires (où vous pourrez acheter directement les pâtisseries) sur site web ci dessous.

Pour en savoir plus :
Site web
cassybakery@gmail.com

Mes coups de cœur de la conférence TEDxAlsace 2017 Strasbourg

Mes coups de cœur du TEDxAlsace 2017

Ce samedi, j’ai pu assister (à la Cité de la Musique de Strasbourg) pour la première fois à une conférence TEDx : le TEDxAlsace 2017, qui avait pour thème cette année  » Est-ce la limite « .

Historique :
Les conférences TED (Technology, Entertainment and Design) sont une série internationale de conférences organisées par la fondation à but non lucratif The Sapling foundation. Cette fondation a été créée pour diffuser des « idées qui valent la peine d’être diffusées » (en anglais : « ideas worth spreading »). TEDx est un programme qui permet aux écoles, aux entreprises, aux bibliothèques ou aux groupes d’amis de profiter d’une expérience semblable à celle de TED par le biais d’événements qu’ils organisent eux-mêmes. (source Wikipédia). C’est dans ce cadre des TEDx que Salah Benzakour a crée en 2010, le premier TEDx en France hors Paris à Mulhouse: Le TEDxAlsace. Le TEDxAlsace 2017 est la 3 eme édition montée grâce à l’aide de Phillipe Struder (ancien speaker).

Description :
Pour cette édition 2017, il y avait donc 12 speakers qui se sont suivis et qui ont présenter leurs idées durant chacun 18 minutes. La conférence était accessible en achetant en amont ces places ou par invitation pour les plus chanceux.

Mes coups de cœurs :
Parmi les 12 speakers, aussi variés que pertinents, j’ai été vraiment touché voir ému par 4 d’entres eux : Tout d’abord, Maria Cuche-Christian qui nous a évoqué son parcours surprenant de chanteuse, son handicap et sa jolie famille de 7 enfants : très touchant. Ensuite, j’ai été captivé par Isabelle Lasserre, une journaliste de guerre, qui a vu et vécu la mort au plus près pendant 15 ans mais qui a lutté pour s’en sortir : encore une fois, j’ai été pris aux tripes.
Après l’entracte, on a découvert Luc Soler, qui après avoir tenté (et échoué) des études de médicine, a pu devenir un grand chercheur grâce à des belles rencontres et à son autre passion : l’informatique. Il a pu travailler en interface avec le corps médical qu’il admirait tant : une belle leçon de persévérance racontée tout en humour et humilité.
Pour finir, Florence Leosewski nous a évoqué les problèmes de santé hors du commun de ces fils et combien il a été difficile pour elle d’identifier la maladie du premier et de réussir à les soigner : encore une fois, la boule au ventre jusqu’à la fin du récit.
Les autres speakers ont bien sûr aussi assuré, mais je suis moins rentré dans leurs récits. Je dois avouer qu’avec le recul, c’est les femmes qui sont vraiment sorties du lot durant le TEDxAlsace 2017 et c’était pas déplaisant !

Pour conclure sur ce TEDxAlsace 2017:
Je ne suis pas déçu d’y avoir été, j’y ai ri, presque pleuré, appris des choses, écouté de la jolie musique et appris surtout à ouvrir mon esprit. En effet, le thème de la conférence était « Est-ce la limite ? » et chacun des intervenants nous ont bien prouvé chacun avec leurs histoires que la limite, c’est surtout nous qui nous la mettons… Au fond, elle n’existe que dans nos têtes cette fameuse limite !

Petit bémol sur ce TEDxAlsace 2017 : le prix (un peu cher) des places à 75 euros par personne, et la durée de la conférence : 5 heures, je dois avouer que parfois, j’ai un peu décroché… Bref, beau moment, avec des belles personnes pleines d’enseignements.

NB: les vidéos des interventions seront disponibles début février 2017 sur le site de TEDxAlsace

A refaire !

Kapoué test n°111: Locks Adventure, live escape game à Haguenau

Dimanche dernier, j’ai fait pour une fois l’effort de quitter Strasbourg et bouger mes fesses jusqu’à Haguenau, ou plus exactement à Schweighouse-sur-Moder. J’y suis allé avec 2 potes, car nous étions invités par le patron, Fredéric, à tester son nouvel live escape game nommé Locks Adventure.

Pour rappel, les « live escape game » sont des jeux grandeur nature qui vous plongent (entre amis, collègues, ou seul) dans des salles fermées aux univers intrigants, le but étant de sortir dans un temps imparti en résolvant au mieux les énigmes de la pièce.

Le concept est très à la mode partout dans le monde depuis quelques années, et arrive en force en Alsace avec le premier à Strasbourg : A MAZE IN, puis donc celui ci le Locks Adventure, le Dooz qui vient d’ouvrir à Strasbourg près des Halles et d’autres en projets dans les cartons…

Chez Locks Adventure, il y a 2 salles pour le moment :

Le secret des Breken. (accessible à partir de 16 ans)
« Un secret peut en cacher un autre…
Que nous cache la famille Breken ?
Parviendrez vous à percer le mystère ?
Et à quel prix ? »
De 3 à 5 joueurs
 L’Epidémie. (accessible à partir de 12 ans accompagné d’un adulte)
« Seuls survivants d’un scénario catastrophe, la survie de toute une ville dépend de vous.
Trouvez le moyen de tout arrêter, ou tout s’arrêtera …! »
De 3 à 5 joueurs
Nous avons testé le premier scénario Le secret des Breken et nous étions 3 pour la partie. Apres un petit brief sur les consignes de sécurité, nous nous sommes faits enfermer pour 1 heure d’énigmes en tout genres… Bien évidement, je ne peux pas vous raconter (ni vous montrer en photo) le déroulé du jeu, mais je peux juste vous dire que nous avons trouvé l’énigme globale en 1 heure et 6 minutes et que les indices du maitre du jeu donné au fil de la partie au talkie-walkie nous ont bien aidés…
Mon avis sur le Locks Adventure :

Déjà, je dois avouer que je suis très friand de ce genre de jeu, je partais donc d’un avis positif. Nous avons eu du mal à trouver l’endroit car c’est dans une zone industrielle dans d’anciens bureaux. Pour ce qui est du jeu en tant que tel, la pièce était bien décorée, les énigmes pas toujours si simple, on s’est vite pris au jeu, l’ambiance était là mais j’ai aimé un petit fond sonore pour couronner le tout. De plus, on s’est bien fait surprendre par certaines questions mais je ne peux malheureusement pas vous en dire plus… Donc bonne expérience, c’était fun,  j’y retournerai sans doute pour le deuxième jeu. Pour rappel, l’endroit vient d’ouvrir le 11 novembre dernier, il est donc encore un peu en rodage.
Niveau tarifs, comptez entre 24 et 28 euros la partie par personne selon le nombre de joueurs. Pensez à réserver avant de venir par téléphone.

A vous de jouer, chers amis détectives !

LOCKS ADVENTURE
16 RUE DU RIED
SCHWEIGHOUSE SUR MODER
06 65 33 03 05
Page Facebook
Ouverture 7/7j de 10h à 22h

Quand Strasbourg fait son Mannequin Challenge ! (vidéo)

Quand Strasbourg fait son Mannequin Challenge ! (vidéo)

Depuis quelques jours un phénomène planétaire a envahi le web. Ce dernier buzz se nomme le « Mannequin Challenge« .

Le principe de ces vidéos est simple :
Filmer des gens immobiles (comme des mannequins de boutiques) et tout en promenant la caméra entre eux pour avoir la sensation de rentrer dans une photo.

Ce phénomène a d’ailleurs été propulsé et amplifié par quelques stars mondialement connues comme la chanteuse Beyoncé ou le footballeur Ronaldo.

De ce fait, l’équipe de « Strasbourg est Super« , composée d’Antoine et Greg de BlackBlitz , de Thomas, et de moi même, a décidé de récidiver en proposant une vidéo « Mannequin Challenge » version Strasbourg.

Pour ce faire, quelques participants ont rejoint le mouvement pour réaliser ce projet vidéo mettant ainsi en avant la capitale Alsacienne.

L’équipe a souhaité utiliser ce dernier buzz en reprenant les derniers phénomènes du web comme le « Ice Bucket Challenge« , le « Dab » ou encore « Pokemon Go« .

Après un tournage ce matin au barrage Vauban pleins de sourires et de bonne humeur, voici le résultat :

Merci à tous les participants (nommés à la fin de la vidéo), et merci à Miss Cycy pour ces jolies photos qui illustrent cet article !

N’hésitez pas à partager la vidéo !

Portrait Kapoué n°39: Laura Weissbecker, actrice internationale & strasbourgeoise

Laura Weissbecker, actrice internationale & strasbourgeoise

Qu’est ce qui te fait lever le matin ?
La vie, j’aime la vie et je suis heureuse d’être en bonne santé ! Accessoirement, le soleil qui chatoie, enfin à Paris, c’est souvent gris le matin…

Ta plus grande qualité ?
Perfectionniste.

Ton plus grand défaut ?
Perfectionniste.

Te considères-tu comme quelqu’un de connecté ?
Oui ! Je vis et travaille sur trois continents, l’Europe, les Etats-Unis et l’Asie, il faut définitivement être très connecté…

Le héros de fiction auquel tu aimerais ressembler ?
Popeye ! (C’est un clin d’œil, si vous lisez mon livre, vous comprendrez.)

Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent ?
J’ai de la chance, je fais le job que j’ai toujours rêvé de faire ! (comédienne)

Ton héros dans la vie réelle ?
Malala. Je viens de lire son livre « I am Malala » et j’ai été époustouflée par sa sagesse, son courage et sa force. Elle se bat pour le droit à l’éducation des filles et des femmes dans le monde. Un taliban lui a tiré une balle dans la tête au Pakistan, là où elle vivait, elle a survécu miraculeusement et continue son combat.

La chanson que tu siffles sous la douche ?
Il y en a plein… j’adore Francis Cabrel, Jean-Jacques Goldman, et « Belle Ile en mer » de Laurent Voulzy. Et bien sûr, je siffle aussi en chinois ! (« gei wo yige wen », « tian mimi »…)

Comment te vois-tu dans 20 ans ?
Plus jeune, je rajeunis d’année en année ! Plus sérieusement, j’espère être toujours comédienne et écrire ; je rêve d’avoir une étagère bien lourde remplie de livres que j’aurai écrits et de films que j’aurai tournés.

Ton film culte ?
« Mulholand Drive » de David Lynch, « L’aile ou la cuisse » avec Louis de Funès et  « Tianxià wú zéi » de Feng Xiao Gang.
Comme vous le voyez, mes goûts sont éclectiques !

Ce que tu détestes par-dessus tout ?
Le fanatisme.

Le talent que tu aimerais avoir ?
La sérénité.

Que manque-t-il à Strasbourg pour être une ville incontournable d’Europe ?
Un aéroport international.

Si tu étais un quartier de Strasbourg ?
La Petite France.

Ton restaurant strasbourgeois préféré ?
Le jardin de Pourtalès.

Ton bar strasbourgeois préféré ?
Je ne me souviens plus trop, cela fait longtemps que je ne suis pas allée dans un bar à Strasbourg !

Autre ville préférée en Alsace et pourquoi ?
Soultzmatt : j’y étais pour les vendanges tardives, c’était magnifique, les paysages, les vignes, les maisons alsaciennes….

Quelle est la chose que tu changerais en premier si tu étais maire de Strasbourg ?
Qu’il y ait obligation d’avoir au moins deux places de parking par appart, la plupart des familles ont au moins deux voitures et pas de parking, résultat : on ne peut plus marcher sur les trottoirs !
Et rouvrir tous les arrangements faits pour limiter la chaussée à une voie alors qu’il y en avait deux avant, là aussi, soit disant pour limiter les voitures et encourager les transports en commun. Mais cela ne fonctionne pas et crée des embouteillages. Je me déplace en vélo ou transports en commun sauf à chaque fois que je vais à la gare car j’ai trop de bagages ; c’est alors un parcours du combattant !

Et évidemment, encore plus de pistes cyclables.

Ta marque alsacienne préférée?
Aranel : c’est la marque d’une jeune créatrice qui fabrique de très beaux vêtements en Alsace avec de belles matières naturelles (soie, coton, chanvre …) bio et/ou issues du commerce équitable.

En 3 mots, décris nous le Strasbourg de ton enfance ?
Doux, joyeux, coloré.

Comment arrives-tu à « jongler » entre ta carrière internationale et française ?
C’est difficile. Je vais passer plus de temps en France pour mieux « jongler ».

Couverture du livre

Tu nous parles de ton aventure chinoise dans te livre, quel est le moment le plus marquant de ton tournage avec Jackie Chan ?
Ma première cascade. J’en parle dans le livre (cf. chapitre Feu, Courage et Peur). Le film est une comédie- film d’action, je n’avais jamais fait de cascades avant. J’étais morte de trouille, peur de mourir, de me faire mal, je venais juste d’arriver à Pékin, je me sentais perdue, seule étrangère entourée de Chinois dans un pays que je ne connaissais pas… Finalement, non seulement la cascade s’est bien passée mais encore, Jackie Chan est arrivé en applaudissant et en déclarant « Good, one take ! » (« Parfait, une seule prise ! ») Une seule prise a suffi, je n’ai pas eu besoin de recommencer ce qui est très rare au cinéma, du coup, toute l’équipe m’a applaudie.

En fait, Jackie Chan m’a révélé plus tard qu’il m’avait aidée pour la cascade en plaçant deux fils à mon harnais, dont un sur le côté que les cascadeurs ont tiré quand c’était le moment pour moi de tomber, voilà pourquoi le timing de ma cascade était parfait !

Parle-nous de tes projets cette année, un nouveau film en cours de tournage ?
Un film en développement, c’est une coproduction France-Chine, un long-métrage (une comédie) pour lequel nous avons reçu l’aide au développement de la Région Alsace. J’ai participé au scénario, je le coproduis et je jouerai dedans. Tournage l’année prochaine majoritairement en Chine, avec un passage en Alsace !

Et puis des projets d’écriture : des livres pour enfants et un prochain livre qui me taraudait déjà quand j’écrivais celui-ci.

Photo par Aude Boissaye/Studio CuiCui

Comment tu vois ta carrière d’ici 20 ans, devenir réalisatrice peut être ?
Non, je ne serai pas réalisatrice, j’en suis incapable ! Mais produire, jouer, écrire, oui !

J’étais figurant sur le tournage de Malgré Elles, dans lequel tu avais un des rôles principaux… Pour moi, j’ai été assez marqué par le climat du tournage et l’importance historique du sujet ici en Alsace ; et toi, comment l’as-tu ressenti ?
De la même façon. Le sujet m’intéressait vraiment, je connaissais les Malgré-Nous (mon grand-père paternel était un Malgré-Nous, et il a été en camp de concentration) mais je ne savais pas que cela avait aussi existé pour les femmes, je ne connaissais pas l’histoire des Malgré-Elles. Je suis fière que ce sujet ait été exposé aux Français. Défendre et réhabiliter tous ces Malgré-Nous et Malgré-Elles qui ont souffert pendant et après la guerre.

Et le scénario était magnifique. J’ai pleuré en le lisant ! Le réalisateur Denis Malleval formidable, ma partenaire de jeu Macha Méryl incroyable, une super équipe technique… Un vrai bonheur !

Merci Laura de m’avoir accordé du temps, à bientôt. Je rappelle que ton livre « Comment je suis devenue chinoise » est sorti le 6 octobre dans toutes les bonnes librairies de France.
Merci à vous.

Ci joint le programme des rencontres avec Laura dans la région.

Retrouvez aussi Laura Weissbecker sur le net et les réseaux sociaux :
Son site web : www.lauraweissbecker.com
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StrasUnesco: Soutenez la Neustadt de Strasbourg pour l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO

Vous aimez votre ville ? Soutenez la candidature de la Neustadt avec StrasUnesco !

Strasbourg souhaite étendre son patrimoine classé à l’UNESCO en inscrivant le quartier de la Neustadt sur la liste du patrimoine mondial (la Grande-Île y est inscrite depuis 1988). La proposition sera examinée en juillet 2017 lors du 41ème Comité du patrimoine mondial.

Strasbourg a donc besoin du soutien de tous !

Comment soutenir la candidature ? 

Vous pouvez soutenir la candidature sur les réseaux sociaux avec le hashtag #StrasUnesco, sur la page Facebook dédiée à la candidature ou en envoyant un message de soutien sur http://unesco.strasbourg.eu

Quel est le périmètre concerné par ce classement ?

Place de la République, Université, Avenue de la Liberté, Avenue des Vosges, Avenue d’Alsace, Avenue de la Forêt-Noire… ainsi que les quais qui entourent la Grande-Île.

Parce qu’il paraît évident que le patrimoine exceptionnel de Strasbourg ne se limite pas à la Cathédrale et aux quartiers historiques, nous souhaitons étendre cette inscription à l’ensemble des constructions réalisées à partir de 1870 par les Allemands : le quartier appelé Neustadt. Cette candidature considère l’ensemble du paysage urbain, sous l’intitulé « Strasbourg, une scène urbaine européenne ».

A vous de jouer, chers amis lecteurs strasbourgeois !

(Crédit Photo pour l’image de couverture : Photo © Frantisek Zvardon)

Portrait Kapoué n°38 : Audrey, candidate à Miss Ronde France Comité Alsace 2016

Qu’est ce qui te fait lever le matin ?
Mon chat diabétique… Et oui, deux piqûres d’insuline sont nécessaires tous les jours (une le matin, une le soir) donc du lundi au dimanche c’est le premier truc de la journée que je fais même si je me suis couchée tôt le matin…. Sinon un bon petit dej’, c’est sympa aussi !

Ta plus grande qualité ?
La générosité.

Ton plus grand défaut ?
La gestion des émotions car  j’ai la larme facile, je suis une grande sensible malgré mes 35 ans.

Te considères-tu comme quelqu’un de connecté ?
Facebook pour un compte perso et un compte de candidate à Miss Ronde France Comité Alsace 2016. Sinon, j’utilise aussi Instagram, j’ai un book photo car je suis modèle amateur et Linkedin pour le boulot.

Le héros de fiction auquel tu aimerais ressembler ?
Jane Bingum, la brillante et ronde avocate de Drop Dead Diva. J’adore !!

Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent ?
Le mien ou presque… Chargée de développement dans la fonction publique territoriale…Kesako ??? Ok, je m’explique… Il s’agit de travailler pour une collectivité (une ville), monter des projets pour et avec les habitants et avec des associations locales et travailler en collaboration avec les élus locaux.

Ton héros dans la vie réelle ?
Ça va être bateau mais c’est ma mère. Elle a beaucoup travaillé en parallèle de sa vie professionnelle pour avancer et arriver là où elle en est aujourd’hui. Elle a repris ses études alors qu’elle avait une famille, ce qui n’est pas facile. C’est une femme avec de belles valeurs que j’admire et pas uniquement parce qu’elle est ma mère mais parce que c’est quelqu’un de bien et très à l’écoute des autres. J’espère vieillir aussi bien qu’elle et aussi sereinement et il y a du chemin à faire encore. Spéciale dédicace à mon papa qui est au top aussi !! Mais bon, je suis une femme alors forcément je choisis une femme… Dans tous les cas,  je sais que tous les deux m’ont transmis de belles valeurs et grâce à eux, pour moi, la famille a une place vraiment importante. C’est mon moteur au quotidien !

La chanson que tu siffles sous la douche ?
En voiture aussi… En ce moment c’est Beyoncé « Single Lady » et Adèle « Rolling in the deep ». Rendez-vous le 17 septembre au château des Rohan de Mutzig pour savoir pourquoi.

Comment te vois-tu dans 20 ans ?
Avec 20 ans de plus…. Non mais plus sérieusement, avec un homme qui m’aime et que j’aime, un enfant et mes proches à proximité… Il n’est pas là le bonheur ?

Ton film culte ?
La rage au ventre d’Antoine Fuqua et avec Jake Gyllenhaal.  L’histoire d’un champion de boxe, Billy Hope qui va perdre sa femme. Son monde va alors s’écrouler, jusqu’à perdre sa fortune et surtout la garde de sa fille. Billy va donc devoir se battre pour trouver la voie de la rédemption et regagner ainsi la garde de sa fille.

Ce que tu détestes par-dessus tout ?
L’injustice…. Grrrr

Le talent que tu aimerais avoir ?
La photographie. Maintenant que je suis modèle, j’aimerais essayer de passer derrière l’objectif. Je rêverais d’avoir le coup d’œil que certains photographes ont. Je suis admirative.

Ta meilleure blague ?
Qu’est-ce qu’un yaourt dans la forêt ?  Réponse : un yaourt nature… Bon ok, je sors… Mais elle est mignonne, non ?

Que manque-t-il à Strasbourg pour être une ville incontournable d’Europe ?
Des températures moins extrêmes en humidité, en soleil, en froid.

Si tu étais un quartier de Strasbourg ?
Sans hésiter, celui où je travaille : Cronenbourg parce qu’il est multiculturel, coloré et vivant.

Ton restaurant strasbourgeois préféré ?
Le Gavroche, 4 rue Klein. C’est le restaurant de la famille Fuchs avec des produits de qualité, des plats toujours parfaits, un accueil très chaleureux et un cadre magnifique. Je ne m’en lasse pas et je ne peux que le conseiller !

Ton bar strasbourgeois préféré ?
Le Coco Lobo, 2 rue des glacières j’aime beaucoup la musique latino et ça depuis mes années fac… Ce qui commence à remonter…

Autre ville préférée en Alsace et pourquoi ?
Souffelweyersheim, évidemment ! J’y suis née, j’y habite, j’ai mes habitudes et mes repères, elle est située très proche de Strasbourg (je suis au centre-ville de Strasbourg en 10 minutes) et à la campagne en même temps. Quand je sors de chez moi, je suis dans les champs en 5 minutes pour aller me balader, c’est calme, bref j’adore !
Sinon, je dirais Colmar pendant le marché de Noël.

Quelle est la chose que tu changerais en premier si tu étais maire de Strasbourg ?
Changer non, mais continuer à valoriser Strasbourg dans sa place d’Eurométropole et donc la faire vivre dans sa place de capitale Européenne.

Ta marque alsacienne préférée ?
Ancel, parce que j’adore les bretzels. On est Alsacienne ou on ne l’est pas.. Un apéro sans bretzels n’en est pas un…

En 3 mots, décris-nous ton Strasbourg ?
Magique, Historique et Européenne.

Parle-nous de ta participation à Miss Ronde France Comité Alsace 2016 et pourquoi vouloir représenter l’Alsace au concours Miss Ronde France ?
Deux de mes amies m’ont souvent dit que je ferais un joli modèle photo, c’est ce qui m’a amenée à vouloir essayer… En juin 2015, j’ai commencé en participant à un concours de mode pour une créatrice Strasbourgeoise (Adeline Zilliox) qui cherchait son égérie. Les retours sur ces photos ont été très positifs. Motivée par les encouragements à continuer, je suis entrée en contact avec des photographes amateurs et depuis je réalise régulièrement des shootings. Et puis, de fil en aiguille par diverses lectures, j’ai découvert le concours Miss Ronde France et je me suis dit pourquoi pas… Je trouve ce concours fabuleux ! Il est ouvert à toutes, peu de critères si ce n’est celui d’avoir une différence de 5 entre la taille et le poids, ouvert quel que soit l’âge des candidates.

Finalement, je me suis aperçue au fur et à mesure que je ne souhaite pas seulement défendre la cause des rondes mais élargir le débat. Trop des gens ne s’aiment pas et ne s’acceptent pas tels qu’ils sont, c’est triste, je trouve. Même si c’est un doux rêve, j’aimerais que tout le monde puisse avoir la chance que j’ai, aujourd’hui, grâce à tout ce qui se passe pour moi, dans une société où les complexes ont pris trop de place.

Ma philosophie de vie va au-delà de la simple apparence, c’est peut être utopiste mais j’aimerais qu’on vive bien ensemble, c’est d’ailleurs tellement d’actualité. Je souhaiterais que le mot valeur représente quelque chose aux yeux de chacun, que le respect, l’écoute, le partage soit le quotidien de chacun et ce sont ces raisons qui m’ont amenée à m’inscrire à Miss Ronde France Comité Alsace 2016.

Ce que je vis en ce moment est tellement fort et magique ! Les inconnus qui me félicite parce que mon message passe, certaines femmes m’ont même écrit pour me demander des conseils pour se sentir mieux, les échanges riches, les rencontres ici et là, les encouragements de mes proches qui croient en moi, les interviews dans différents médias, la possibilité de faire des photos avec des photographes vraiment talentueux… Le groupe entre les candidates, la Miss actuelle Laurine, notre Présidente Sophie, le comité est extra, on prépare sérieusement l’élection mais nous sommes soudées, j’ai rencontré de vraies belles personnes. Et depuis quelques jours et comme le jour J approche, les gens m’annoncent au fur et à mesure qu’ils seront présents le soir de l’élection pour me soutenir et m’encourager… Aujourd’hui, 520 personnes suivent ma page de candidate, si j’avais pu savoir tout ça, je l’aurais fait plus tôt…. Je n’aurais jamais pensé que ma candidature à une élection régionale qui n’est qu’une étape puisse m’apporter autant de soutien. J’ai envie de croire qu’il me serait possible de représenter les femmes rondes et pulpeuses alsaciennes lors de l’élection nationale… Pourquoi pas finalement… Je suis tellement reconnaissante pour tout ça. Les choses évoluent, mon regard sur moi a changé et c’est aussi grâce à tout cela et aux gens ! J’aurai à cœur de remercier chaque personne présente pour me soutenir le 17 septembre, quelle que soit l’issue et malgré ma motivation qui est encore plus forte grâce à tout ça !  Parce que tout ça, ça n’a pas de prix… Et finalement, j’ai déjà gagné !

Une belle aventure que je conseille de vivre à toutes celles qui en ont envie.

Plus de renseignements sur la page du comité https://www.facebook.com/missrondesalsace, le site internet http://alsace.missronde.eu/

N’hésitez pas à aller voir ma page Facebook:
https://www.facebook.com/AudreyK.CandidateMissRondeFranceComiteAlsace2016/ et venir me soutenir en votant pour moi le 17 septembre au château des Rohan de Mutzig. Je serais la candidate Numéro 2.

Plus d’infos et billetterie:
https://www.billetweb.fr/election-miss-ronde-france-comite-alsace-2016

Si tu venais à gagner ce concours, penses-tu que ça va changer ta vie ?
Non pas vraiment, j’ai une vie stable professionnellement et personnellement. Je suis volontaire à la réserve citoyenne pour l’éducation nationale, si j’étais élue miss ronde France comité Alsace 2016, j’aimerais « utiliser » ce titre et mes connaissance du travail auprès des publics en intervenant dans les classes auprès des enfants et des adolescents. Ceci afin de contribuer à apporter une autre vision des femmes rondes et des complexes en général. Si on veut que les choses changent et que les mentalités puissent évoluer, cela me semble être une idée car les enfants d’aujourd’hui sont les adultes de demain…

En général, tu penses quoi des concours de beauté ?
Même si à première vue, cela peut paraître un peu frivole, cela permet un dépassement de soi, d’apprendre à se connaitre soi-même, de vivre de nouvelles expériences, de rencontrer des personnes intéressantes. Ce concours  n’a pas changé ma vie mais il m’aura beaucoup apporté bien plus que ce que je pensais au départ à plusieurs niveaux : sur ma confiance en moi, mon regard sur moi, cela m’a même confirmé une partie de mon projet professionnel… Qui l’eut cru ?? J’aimerais que cela continue encore….

D’autres projets pour cette fin d’année 2016 … ?
Trouver l’amour… Mais ça c’est une autre histoire 😉

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