« Strasbourg, je te respecte ! » (Rico alias Stéphane Rousseau)
Chose promise, chose due… Voici donc un petit post sur le spectacle de Stéphane Rousseau d’hier soir à Strasbourg : « Les confessions de Rousseau« .
Et là tout de suite, je dois avouer que je suis embêté, car en général j’aime bien râler, balancer des sarcasmes gratuits et médire sur l’artiste mais là ça va être difficile…
Non pas que ce cher Stéphane soit le meilleur du monde en humour mais on se laisse facilement cueillir. Certes, on retrouve des mimiques à la Florence Foresti et des bribes d’humour gras à la Franck Dubosc. Mais ça fonctionne, c’est rythmé et assez accessible à vrai dire. Un des nombreux points forts du spectacle pour moi étant le fait que ce sont des sketches inédits: on a pas encore eu le droit de les voir 15 fois à la TV au bêtisier de Noël ou chez Arthur. Le coté personnel de l’artiste est forcement omniprésent (on a le droit à la naissance du petit, le camp de naturiste, l’ado fan de Top Gun …) mais pas forcement toujours lourd. Il détaille les dernières heures de vie de son père et la naissance de son prématuré : on rit, on grince les dents et on voit surtout que l’artiste à besoin d’en rire pour extraire et compresser ses peines passées.
Tout s’enchaîne très bien, (il se met en scène et écrit ces propres tirades) , il nous prouve aussi qu’il sait chanter sans en faire trop ( quoique? Je pense notamment à sa reprise de « Creep » de Radiohead). Et hop, c’est bouclé en 1H45 (rappel inclus).
Un seul petit bémol , je trouve que la diversité des thèmes des sketches est des fois peu cohérente… Le concept « des confessions de Rousseau » permet de faire un fourre-tout assez facile a vrai dire ! Mais bon, on le pardonne tout à notre cousin québécois !
Vous comprendrez aisément que j’ai aimé ce spectacle, je suis donc resté flou sur le contenu, je vous invite à le découvrir , ça vaut le coup… même de payer sa place !
NB: Les places étaient en placement libre à 39€ , le Zénith de Strasbourg n’était pas ouvert en grand mais bien plein quand même.