Kapoué Test n°82 : Chez Mon Ex, restaurant à Strasbourg

Restaurant « Chez Mon Ex » à Strasbourg

Un fois séparé, on ne veut pas souvent avoir affaire à son ex pourtant : exception qui confirme la règle : « Chez Mon Ex » est un endroit sympa qui vient d’ouvrir Boulevard de la Victoire à Strasbourg. Ce petit restaurant (25 – 30 places + une terrasse, géré par l’équipe de Chez Laurette) aux allures de brasserie stylée a donc ouvert le 14 octobre 2015 après avoir fait parler de lui sur les réseaux sociaux, notamment grâce à son nom original. J’y suis passé le lendemain de l’ouverture pour midi pour voir de quoi il en retournait.

Placé au début du Boulevard de la Victoire, à la place de (anciennement) la Siesta, l’endroit est pas très grand mais assez chaleureux, et pour un lendemain d’ouverture déjà quasiment plein vers 12h30 ! L’ambiance était calme au début, voire même trop calme, heureusement qu’un fond de musique nous a réchauffé en cours de repas. Le temps de commander mon plat du jour, je jette un œil à la jolie décoration, très graphique et cosy, dans le genre actuel des bars/restaurants, mais toujours sympa car on s’y sent bien. Placés près de la baie vitrée on peut profiter de la vue… sur le tram mais aussi de la luminosité tout en ayant les jambes au chaud grâce aux radiateurs : on est effectivement bien.

Je pars sur la formule du jour : salade de pâtes, pièce de bœuf + polenta aux légumes. Un des convives opte pour la Simone : filet de cabillaud et son coulis de poivron servi avec des légumes frais et poêlés et du riz.

Salade de pâtes au thon très basique (j’aurai pu faire la même !) mais ma viande est top : cuite parfaitement à mon souhait (saignant), la polenta est un peu fade mais c’est en général le cas, et pour le poisson: croustillant à l’extérieur et doux à l’intérieur, rien à dire à part le riz un peu trop « pilaf ».

Le temps de visiter les WC, je commande mon dessert : un mendiant aux griottes, un peu trop sucré mais beaucoup de gout, servi tiède c’est parfait !
On finit notre repas sans se presser et on décolle…

Bilan de la visite de Chez Mon Ex :

Belle déco, service (en continu) parfait, on a bien mangé, c’est dans les prix moyens des restaurants de ce type, servis rapidement : jusque là rien à dire ! Juste un petit bémol : les tables sont vraiment trop serrées : manque d’intimité, et surtout pas pratique du tout pour le service ou quand les gens doivent se lever pour s’absenter. Ce qui surprend aussi c’est que les WC sont pas du tout décorés alors que le reste du resto oui (ceci dit, on s’en fout un peu, non ? ). Donc bonne adresse, à tester et à re-tester, le reste de la carte est assez cool aussi : burger, tartare de bœuf, risotto, et un brunch le samedi de 11h à 15h  ! A noter aussi un petit coin « salon » pour boire juste un verre.

NB: J’y suis retourné quelques jours plus tard, un vendredi soir en coup de vent avant d’aller au théâtre : on a pris une omelette au bacon et un croque madame, avec 2 bières en happy hours : servis vite, les plats étaient aussi bons que les bières, le tout pour 19 euros -> rien à dire !

NB 2: Le 6 janvier 2017, j’y suis allé pour un repas vite fait, j’ai pris le plat du jour : assiette de charcuterie en entrée avec un fish & chips. C’est correct sans plus, idéal pour un repas du midi, pas cher (9,90€TTC pour l’entrée et le plat). L’équipe est toujours très sympa, on manque toujours de place et certaines chaises sont cassées, mais sinon tout va bien ! 😉

Restaurant Chez Mon Ex
17 Boulevard de la Victoire
67000 STRASBOURG
03 88 37 31 74
Ouvert du lundi au samedi de 11h à 1h
#ChezMonEx

Kapoué Test n°81: Burger King Strasbourg

Kapoué Test n°81: Burger King Strasbourg (Geispolsheim)

On en a tellement parlé ces derniers mois que ça devenait même soulant… Burger King Strasbourg a (enfin) ouvert à Geispolsheim le 2 octobre dernier ! En attendant le second qui ouvrira à la gare de Strasbourg dans les prochains mois, j’ai voulu tester celui ci et essayer de comprendre cet engouement, voir l’hystérie (pour certains) que procure cet endroit. J’ai pris mon courage et ma patience à deux mains, et j’y suis allé au pire moment de la semaine : un samedi soir !

19H23 : Départ de Strasbourg, ça roule bien pour un samedi soir…

19H37 : Arrivé sur place, beaucoup de voitures mais ça bouchonne pas vraiment, je trouve facilement une place sur le parking voisin de Kiabi.

19h41 : Plein de bonne volonté, je commence la queue, sans passer par les bornes, pour avoir une vraie vision de l’attente… Ça me donne le temps de regarder la décoration : assez classique pour un fast-food, le plafond noir assombrit l’ensemble, mais j’aime bien les tables surélevées. C’est très bruyant, beaucoup de monde et on a du mal à s’entendre parler. Évidemment pour un samedi soir, il y a beaucoup de famille, et certains enfants perdent patience. En cuisine, une quinzaine de personnes en plein rush, ça fourmille dans tous les sens, on ressent un certain stress global. 5 caisses sont ouvertes (seulement?), 4 classiques, 1 pour les commandes aux bornes (4 personnes dédiées à celle ci), et bien sur le drive. Une manager régule les commande à la caisse dédiée aux bornes, elle oscille entre bonne humeur, stress et organisation : elle a beau souhaiter un « bon appétit et bonne soirée » à tous les clients, elle en recadre certains qui trainent dans la queue « faut pas dormir monsieur ! »

20h17 : Je commence à avoir des fourmis dans les jambes, je suis toujours dans la queue. Je vois des personnes se prendre la tête pour avoir une place assise dans le restaurant, d’autres qui partent sur la terrasse (il fait 12°C dehors) ou encore d’autres qui n’ont pas trouvé de places, demandent des sachets pour aller manger chez eux. Je n’ai toujours pas vu un sourire sur les visages des employés du restaurant, et vu les 36 minutes que je viens d’attendre, je me demande si Burger King Strasbourg ne vient pas d »inviter un nouveau type de fast-food : le slow-food ?!

Alerte : « il n’y a plus de fondant au chocolat, on va vous faire une gaufre à la place, Monsieur ». Mon voisin de file me regarde bizarrement et écrit des sms à ces potes en disant que je suis un client mystère : bien vu mais non, je ne suis qu’un blogueur blasé depuis plus de 30 minutes dans la queue d’un fast (slow) food un samedi soir.

20h56 : Alléluia ! J’arrive aux caisses, soit exactement 1 heure et 15 minutes après mon arrivée. On m’informe qu’il n’y a plus de chili cheese aux oignons, alors je pars donc sur un grand menu SteakHouse simple, avec un X-Cream Oreo. 2min 30 pour être servi, malgré le bordel autour et sans doute la fatigue, l’hôtesse de caisse est très sympa. Je prends mon plateau et lui souhaite bon courage. Vu l’heure, je trouve plus facilement une place assise. J’attaque enfin mon burger !

J’étais plutôt de mauvaise humeur, mais je dois avouer qu’à ma grande surprise c’est bon : les frites sont bien cuites, salées et charnues. Le burger SteakHouse est bon, la viande nickel, pas trop gras, et préparé avec soin malgré tout. Belle surprise globale.

NB: j’ai bien aimé les dessous de table sur les plateaux avec l’opération Instagram, bonne idée marketing ! Pas mal aussi la possibilité de personnaliser son burger avec le bacon, fromage ou viande en option.

21H12 : La salle se calme, je finis mon repas tranquillou, je suis calé, j’ai même du mal à finir, c’est assez copieux : il me fallait au moins ça pour rétablir mes calories brulées dans la file d’attente ;). Je fais un tour aux WC (sales!) et prends quelques photos et je décolle du royaume du roi du burger.

CONCLUSION :

C’est clairement le bazar en ce moment, je suis pas sur que tout le monde soit rodé encore. Je me demande même comment les équipiers vont tenir un rythme comme ça, je pense que les arrêts de travail vont tomber dans les prochains jours… L’organisation semble chaotique, mais au fond, je pense qu’elle est surtout du à leur succès et à l’effet nouveauté. Les burgers sont en effet bons, mais ça ne vaut pas d’attendre autant.

Pour avoir une idée des délais, j’ai demandé à des clients qui prennent à la borne et au drive : la moyenne était de 25 min aux bornes, et 17 au drive pour un samedi soir.

Donc, pour résumer, allez y, mais faites l’inverse de moi : plutôt le drive si vous êtes pressés, ou les bornes, pensez aux heures creuses et préférez la semaine ! (le bon sens quoi !)

Sinon, vous allez à celui de Offenbourg, le tien d’y aller vous serez à peine garé à Geispolsheim et vous attendrez 2 fois moins longtemps. 😉

Burger King Strasbourg
9 rue du Fort
67118 Geispolsheim
Ouvert tous les jours de 11h à 23h30, jusqu’à 00h30 le samedi.

Pour ceux qui ont déjà testé, dites moi un peu ce que vous en pensez?

NB: 18 Décembre 2015, 11h, le deuxième Burger King Strasbourg a enfin ouvert à la gare de Strasbourg, ça promet pas mal d’animation, voici le communiqué de presse : BURGER KING gâte les Strasbourgeois

Portrait Kapoué n°27: David Kodat, coiffeur solidaire strasbourgeois

David Kodat, coiffeur solidaire strasbourgeois

Qu’est ce qui te fait lever le matin?
Une des raisons qui m’aident à me lever le matin : aller prendre mon chocolat chaud (avec un petit pain :p) chaque matin avant d’aller bosser dans un des salons de thé de la ville. C’est un peu mon petit plaisir quotidien, j’adore faire ça avant d’aller travailler. Parmi les autres raisons qui me poussent à me lever est de me dire que c’est un jour de plus vers le dimanche. Ce n’est pas que j’aime pas mon métier, mais justement c’est parce-que je l’aime et que pendant ce jour, je mets mon savoir-faire au profit des plus démunis.

Ta plus grande qualité?
L’ambition ! Je fais tout pour arriver à mes buts. Mon autre qualité (en est-elle réellement une ?), ma spontanéité : si ça trouve, demain je serai à Hong-Kong ! Aussi, je ne suis pas quelqu’un qui me démoralise facilement ; j’ai appris à être patient et à relativiser les choses lors des échecs.

Ton plus grand défaut?
Pendant certains moments, j’ai tendance à être impatient : heureusement que j’ai appris à être patient, même si des fois je n’y arrive pas toujours.

Te considères-tu comme quelqu’un de connecté?
Oui, j’le suis, comme beaucoup de personnes aujourd’hui. Je suis connecté sur les réseaux sociaux afin de pouvoir partager mon activité, ma vie un petit peu avec mes amis ; c’est aussi un bon facteur de communication. Concernant le reste (jeux vidéo etc.), ce n’est pas trop mon truc.

Le héros de fiction auquel t’aimerais ressembler?
Batman, le justicier et défenseur de Gotham City établissant la justice dans la ville au volant de sa fameuse moto : la bat-mobile !

Le job que tu as toujours rêvé de faire?
Etant enfant, je n’ai jamais rêvé de devenir coiffeur : comme beaucoup d’enfants, je voulais devenir astronaute. En grandissant, j’ai suivi les pas de mon père : je suis devenu coiffeur, chose que je ne regretterai pour rien au monde. Ce métier que j’aime beaucoup m’a beaucoup apporté et m’a permis d’entrer en relation avec des personnes de différentes classes sociales, de différents milieux.

Votre héros dans la vie réelle?
Mon père, tout simplement parce-qu’ il est parti de rien et que maintenant, il ne manque de rien ! Depuis petit, il a toujours pris soin de moi, m’a encadré. C’est grâce à lui si aujourd’hui j’en suis là !

La chanson que vous sifflez sous la douche?
Je siffle pas vraiment de chanson sous la douche, mais j’aime bien en écouter pendant.

Comment te vois-tu dans 20 ans ?
Qui sait ce que l’avenir nous réserve ? Dans vingt ans, je me verrai bien avec ma famille en train de sillonner le monde avec un camping-car.

Mon film culte?
La ligne verte, j’ai adoré ce film. L’un des passages qui m’a le plus marqué est le suivant lorsque Paul Edgecomb dit : « Le jour de mon jugement, quand je me présenterai devant Dieu, et qu’il me demandera pourquoi, comment j’ai pu tuer un des miracles qu’Il a créé… qu’est-ce-que je pourrais lui dire ? Que c’était mon travail ? Tu parles d’un travail ! » .

Ce que tu détestes par-dessus tout?
Je déteste quand le frigo est vide et qu’il n’y a rien à grignoter.

Le talent que t’aimerais avoir?
J’aimerais pouvoir comprendre et parler 32 langues, pour pouvoir communiquer et échanger avec plus de monde !

Le dernier fou rire?
J’en ai tellement que je ne m’en rappelle plus.

Que manque-t-il, d’après toi, à Strasbourg, qui est incontournable dans les autres grandes villes d’Europe?
A mon avis, Strasbourg est une ville fantastique, où l’on ne manque de rien, si ce n’est qu’il est dommage que Strasbourg n’est pas en bord de mer, pour profiter de la plage, du soleil et de la mer !

Si tu étais un quartier de Strasbourg ?
La Petite France ! Cet endroit me charme par ses constructions anciennes et son ambiance.

Restaurant préféré?
J’aime manger de tout : pour moi, tous les restaurants se valent plus ou moins, puisqu’on n’y trouve dans l’un ce que l’on ne trouve pas dans l’autre. Pour moi, la véritable cuisine incontournable ne se trouve pas dans un restaurant, mais chez ma mère !

Bar préféré ?
Pas de bar préféré.

Endroit que t’adores à Strasbourg mais que tu as honte de dire?
Les toilettes publics à Place Kleber, ça m’arrange bien quand je suis pressé et que je me promène au centre-ville (rires).

Quelle est la chose que tu changerais en premier si t’étais maire de Strasbourg?
Je ferai en sorte qu’il n’y ait plus de SDF dans les rues, qu’ils ne dorment plus le ventre vide et qu’ils ne se réveillent plus le matin en grelottant de froid.

Ta marque alsacienne préférée?
Bretzel Burgard pour ses excellentes bretzels qu’on ne trouve pas partout !

En 3 mots, décris-nous Strasbourg?
Sympa, agréable et plaisante.

Ton actualité?
Je travaille dans mon salon au quotidien afin de contribuer fortement au plaisir de mes clients à travers mon savoir-faire. Mon seul jour de repos, le dimanche, je le consacre aux plus démunis de Strasbourg. Je mets ma profession au profit des sans-abris. C’est ici même à Strasbourg que j’ai commencé mon action en début d’année 2015 et cela chaque dimanche. Récemment, j’ai pris l’initiative d’élargir le champ de mon action et de la poursuivre dans d’autres villes : c’est pour cela que je suis allé à Londres et je compte aller dans d’autres villes européennes, puis même faire un tour du monde. Je cherche à travers cette action à influencer des personnes de secteurs différents en faveur des SDF. J’essaye de partager mes actions sur les réseaux sociaux de sorte à avoir un impact sur mon entourage ainsi que sur le monde entier; mon but étant de créer un impact (une prise de conscience) dans l’esprit de chacun. Je vis à travers les deux slogans suivants : « On est heureux uniquement dans le bonheur que l’on donne. » et « Remember to love (souviens-toi d’aimer) ».

Instagram : David Kodat

Kapoué Test n°80: Rôtisserie « Le Croupion Qui Fume » à Strasbourg

Rôtisserie « Le Croupion Qui Fume » à Strasbourg

Un nouveau petit restaurant champêtre vient d’ouvrir à Strasbourg au nom original : « Le Croupion qui fume ». Il s’agit d’une rôtisserie qui propose des produits locaux, et qui décline le poulet en sandwichs, salades, burgers ou tartines. J’y suis allé un midi quelques jours après l’ouverture pour m’en faire une idée, voici le résultat…

Nous étions 3, vers 12H15 hier midi, la salle était quasi vide, mais elle s’est remplit au fil des minutes, par des locaux et des touristes. Il y a pas mal de choix sur la carte, on s’est donc dit, qu’on allait prendre un type de plat différent chacun. Voici donc nos choix :

Un Hamburger Alsacien « Maurice » : Haché de poulet et boudin antillais, ananas rôti, salade, sauce yaourt au citron et à l’ail.

Une tartine gervaise au chèvre et à la courgette.

Et enfin, un sandwich chaud « le Joseph » : filet de poulet, copeaux de parmesan, coppa, tomate, roquette, balsamic et pesto.

Maintenant, passons au points positifs et négatifs…

Tout d’abord, les « plus » du « Croupion »:

  • Pas cher, les plats varient de 7,5 à 8 euros, idéal si on veut manger sans se ruiner.
  • Ils proposent du pain sans gluten, et du poulet bio, ou fermier Label rouge (gage de qualité).
  • Possibilité de prendre « à emporter ».
  • Original : vous pouvez commander à table un poulet à 4 à 15 euros à partager, ou un demi poulet à 2 pour 11 euros.
  • Équipe sympathique, vous êtes bien accueillis.
  • On nous offre un bol de pop-corn avec les boissons pour nous faire patienter.

Et les « moins bien » du « Croupion »:

  • Au niveau des plats, la tartine est trop « gout chèvre » (on sentait peu les autres aliments), le sandwich chaud était un peu sec avec trop de pesto mais par contre, la personne qui a commandée le burger était ravie, il était très bon.
  • Les WC sont hors restaurant dans une petite pièce donnant sur la cage d’escaliers, et la lumière n’y fonctionne pas : heureusement que je sais viser quand je fais pipi ! 😉
  • Les frites sont inclus avec le burger mais par contre pour les tartines ou les sandwichs chaud, l’accompagnement est à payer : +1,5 euros. Je n’ai pas trop compris pourquoi?
  • Un peu d’attente…

Pour conclure :

Avant d’ouvrir cet endroit, les propriétaires avaient déjà tenu la Bolée de cidre, et la Siesta. Ils se lancent à présent dans la rôtisserie avec « Le Croupion Qui Fume » : Je dois vous avouer que je m’attendais à autre chose, plus jeune, plus rapide, plus pêchu à l’image du logo avant de venir. Je pense qu’il manque quelqu’un dans l’équipe, car à 2, c’est difficile de gérer : la salle, la vente à emporter, l’accueil, et la caisse, même si le restaurant est petit. Cependant l’endroit a des qualités : le prix, l’endroit, le concept de rôtisserie, idéaux pour manger un morceau le midi, par contre à éviter pour un dîner romantique ! 😉
Bon courage à l’équipe du Croupion, encore en rodage, faudra y retourner quand la machine sera bien huilée !

NB: Pour l’attente, et une petite erreur de commande, la patronne nous a fait un geste sur l’addition : enfin une vraie commerçante !

NB2: Pas pu tester les desserts, ni les « grignottes de Hans », ça sera pour une prochaine fois !

Le Croupion Qui Fume Rôtisserie
15 rue des serruriers
67000 STRASBOURG
Commande ou réservation : 09 83 63 49 42
Ouvert du mardi au samedi de 11h à 21h, le lundi et dimanche de 11h à 14h.

300 articles écrits sur le Blog Kapoué: ça vaut bien un petit bilan, non?

300 articles sur le Blog Kapoué: ça vaut bien un petit bilan, non?

Ce que vous êtes en train de lire est le 300ème article écrit sur ce blog : ça parait beaucoup et en même temps peu à la fois sachant que ce même blog aura bientôt 5 ans en fin d’année… Voici donc quelques mots pour fêter ce « presque » anniversaire et une surprise à la fin de l’article !

Tout d’abord quelques chiffres :

Dans les 300 articles, il y en a des bons, et des moins bons, pas facile tout le temps de garder le rythme et l’intérêt au fil des publications…

Voici donc celui que vous avez le plus lu -> L’article sur la sortie de la vidéo #HAPPYSTRASBOURG après un grand relais dans les médias, un tournage excellent et une équipe toute aussi « happy » que réactive ! Super expérience, merci encore à tous ceux qui ont participé de près ou de loin au projet.

Et voici donc, le moins lu… -> Un article de soutien pour les Restos du Cœur via les blogueurs : C’était un article pour récolter des repas écrit en 2011 quelques mois après le démarrage du blog.

En règle générale les articles sur les restaurants sont les plus lus (bande de gourmands !), mais de plus en plus les autres articles lifestyle et les portraits sur Strasbourg vous plaisent, selon l’actualité et le thème.

Philosophie du blog :

Elle reste la même : mettre en avant Strasbourg et les strasbourgeois(es) de façon fun et sans se prendre au sérieux. Si possible trouver des sujets ou des endroits insolites et nouveaux au fil des jours : pas toujours évident car vous êtes, chers lecteurs, bombardés d’infos toutes la journée (réseaux sociaux, autres blogs, médias etc…).

Et la suite ?

Comme je n’ai pas la science infuse, je fais appel à vos lumières pour cet article : avez vous des idées de thèmes, d’articles ou de contenus que vous aimeriez retrouver sur le Blog Kapoué ? Je suis ouvert à vos propositions et remarques que vous pourrez me notifier dans les commentaires ci dessous.

Et enfin… Le cadeau !

Pour faire honneur à ceux qui font ce blog, c’est à dire : VOUS ! J’ai voulu vous offrir quelque chose. J’ai recherché le lecteur le plus fidèle du blog, ce qui est quasiment impossible à faire, alors, j’ai choisi celui qui commentais le plus les articles, de façon régulière, et je l’ai trouvé.
Il s’agit de Steve, que je ne connais d’ailleurs pas encore, mais qui a gagné un cadeau : je l’invite, à mes frais à tester un prochain restaurant : On fera donc l’article à deux, et j’espère que cet article vous plaira !

Pour conclure :

Petite précision pour la fin, puisqu’on me le demande souvent : je suis seul rédacteur pour ce blog, à part les articles Invités Kapoué, où je vous laisse champs libre pour présenter votre projet ou association ou les Kapoué tests que nous faisons à plusieurs (chacun écrit sa partie). Ce blog, je le tiens pour le fun, les rencontres que je fais et car j’aime ma ville, ce n’est pas un business pour moi, j’ai d’ailleurs un emploi à plein temps à coté. Pour éviter toute confusion aussi, je paye toutes mes additions dans les endroits que je teste et je ne vends aucun article à aucun restaurateur. Les publicités et les partenariats ne sont là que pour couvrir les frais inhérents au blog.

Voilà voilà, je vous remercie donc tous de votre fidélité de lecture, et je l’espère à très vite pour un nouvel article.

J.

Tchapp Vs StrasTV : Comparatif des applis mobiles sur Strasbourg

Tchapp Vs StrasTV : Comparatif des applis mobiles sur Strasbourg

Les habitudes évoluent, les modes de communications et d’informations aussi… C’est dans ce climat de mouvance 2.0 qu’arrivent en ce mois de septembre 2015, 2 nouvelles applications pour mobiles pour vous informer de ce qu’il se passe à Strasbourg et dans ses environs : Tchapp et StrasTV.

Toujours curieux de savoir ce qu’il se fait sur ma ville chérie, j’ai donc testé les deux applis sur plusieurs jours, en voici mes premières impressions…

TCHAPP:

Appli lancée par Tanguy Flores de Alsace20, avec des partenaires divers , l’appli se concentre sur l’actualité alsacienne au sens large, d’ici ou même du bout du monde. Elle mise sur le coté participatif avec la fonction « e-changez » qui vous permet de soumettre du contenu à la rédaction : photo, vidéo, article etc…

les + de Tchapp:

  • leur système de hashtag qui permet de facilement retrouver une ancienne info sur le même thème.
  • leur mini sondage intéressant à l’entrée de l’appli
  • l’interface défilante est pas mal : fluide et très visuelle
  • Dispo sur iOS et Androïd

Les – de Tchapp :

  • Le nom et le visuel ?? J’ai beau bosser dans la pub, je vois pas trop le rapport avec l’Alsace…?
  • Beaucoup de pub pour UBER
  • Menu mal organisé.
  • Il manque un espace pour les commentaires.
  • Pas mal d’articles mais très courts avec peu de contenus : photos ou vidéos.

STRASTV :

Appli lancée par l’équipe de StrasTV avec Joseph Pasquier (fondateur en 2008 de la web TV), elle s’axe vraiment sur la vidéo : suivre des événements live, revoir des reportages … Elle propose aussi la radio RBS en live et aussi un « mur » participatif : le StrasTV Wall (non testé)

les + de StrasTV:

  • Les coulisses du Racing en vidéo !
  • Les infos de StrasActu
  • Et bien sur la radio RBS.
  • Dispo sur iOS et Androïd

les – de StrasTV:

  • Encore une pub UBER omniprésente
  • La fonction StrasTV explorer pas très claire, pas adaptée je trouve aux petits écrans, peut être mieux sur tablettes? (pas testé)
  • Pourquoi toutes les icônes ne sont pas sur la page d’accueil? à revoir…

Les autres :

Il y a d’autres applis sur le même thème, et j’ai trouvé Strasbourg Live qui agrège les contenus d’autres médias, mais qui a des options Météo et trafic routier pratiques. Et aussi l’application DNA, premier média de la région, qui est leader sur le marché avec 39.000 visiteurs par jour ..!

CONCLUSION :

Comme vous l’avez compris, chacune a des qualités et des défauts (comme mon blog d’ailleurs 😉 ), elles sont complémentaires dans leur contenus (StrasTV mise beaucoup sur la vidéo, alors que Tchapp c’est plutôt les articles). Je pense que ces applis évolueront en fil des jours, il faut donc leur laisser une chance et du temps pour se roder. Pour ma part, je suis pas utilisateur de ce genre d’appli car je préfère faire ma veille sur les médias directement (site web ou papier), les réseaux sociaux, voir même Google Alert par exemple, cependant on peut quand même saluer l’idée de lancer ce type d’applis au niveau local. Même si au fond je pense que c’est plus pour récupérer des parts de marchés publicitaires que pour l’intérêt général des strasbourgeois…

Et vous, qu’utilisez vous comme applis pour être au plus proche de l’info strasbourgeoise et alsacienne?

Comment aider les réfugiés migrants à Strasbourg ?

Dans la situation actuelle, je me devais via mon blog de faire relais de cette information venant de la ville de Strasbourg et répondre à cette question : Comment faire pour aider les réfugiés migrants à Strasbourg ?

Voici le communiqué de la ville, extrait de Strasbourg.eu :

« Première mesure concrète pour concrétiser cette ambition, la Ville de Strasbourg met en place un numéro vert ainsi qu’un formulaire en ligne opérationnels dès mardi 8 septembre à destination des citoyens désireux de se signaler comme pouvant mettre à disposition un logement, des vêtements ou encore des meubles.

Vous souhaitez vous-même participer, et proposer un accueil ou une aide ?

Vous pouvez remplir le formulaire de solidarité envers les réfugiés. Un contact sera très vite pris avec vous.

Vous pouvez également nous contacter par N° Vert : 0800 60 90 90

Il s’agit pour la ville, via ce formulaire et ce numéro de comptabiliser et de coordonner les aides à venir.

Le maire de la ville, Roland Ries, participera à une réunion avec le ministre de l’intérieur, avec d’autres maires solidaires de France ce samedi et insistera sur la volonté de Strasbourg d’aider ces réfugiés.

Voila, si vous avez envie d’aider, vous savez ce qu’il vous reste à faire…

Kapoué test n°79: Restaurant « Les Innocents » à Strasbourg

Restaurant « Les Innocents » à Strasbourg

Après un bon buzz qui a commencé à faire une renommée plus vite que l’éclair, je décide (enfin) de me poser chez Les Innocents à Strasbourg. Restaurant ouvert depuis peu (24 août 2015) par Thierry Bendler et Sébastien Helterlé (anciennement Coté Lac à Schiltigheim), l’endroit nous propose une décoration magnifique à la sauce prohibition américaine. Voyons voir si la cuisine suit ce concept original…

J’ai déjà voulu venir plusieurs fois et l’endroit était toujours plein en soirée, alors, par dépit, et aussi car c’était moins cher, je me suis rabattu sur une formule midi en ce mardi de septembre.

Réservé dès hier pour 12h30, le restaurant était déjà presque plein (bon signe !), on nous propose une petite table pour deux en intérieur parfaite. On avait déjà oublié l’idée de manger dehors, car la terrasse étant certes sympa, les températures de cet été sont parties et étant à l’ombre à midi, c’était pas gérable.

On part donc sur la formule midi à 16 € : entrée + plat, à laquelle, on peut rajouter en supplément du fromage (de 6 à 9€) ou un dessert (9€, à la carte). Il y a, au choix, deux entrées, et deux plats dans la formule midi : parfait ! On en prend un de chaque et on goûte…

Pour les entrées, on a eu le droit à une tarte fine potiron et quetsches d’Alsace recouverte d’un espuma de foie gras, ainsi qu’un tartare de bœuf dans l’esprit Tex Mex.

Les plats ont pas tardé à arriver, on a donc pris un dos de cabillaud juste poêlé avec une mousseline de charlotte, passion et estragon, avec comme second plat un suprême de poulet jaune, garniture dans l’esprit petits pois carottes.

Bien parti, et l’appétit bien ouvert, je finis pour ma part par une bombe au chocolat de la République Dominicaine avec une glace pistache.


Tout ça pour vous dire, que l’ensemble des plats étaient très bons, beaucoup de saveurs, cuisson parfaite : le tartare de bœuf m’a rappelé mon voyage au Mexique, le poisson était top, avec la purée à tomber (juste un peu surpris par le fruit de la passion avec cette purée ?!); le poulet cuit parfaitement et le dessert… excellent, chocolat avec beaucoup de gout et pas trop sucré, avec une présentation en forme de bombe qui fume encore : TOP !

Vous l’aurez compris, j’ai adoré. Rajoutez à cela, que le service était top, et le cadre aussi : c’était parfait, un bon moment. Par contre, je dois admettre que c’était un peu bruyant (ambiance brasserie quoi). On a même eu le droit à des marshmallows faits maison exquis pour mieux faire passer l’addition : 43 euros pour deux avec donc les deux formules, une bouteille de Carola et un dessert : prix très correct au vue de la qualité des plats.

Bref, pour ma part, rien à redire, je reviendrai un soir pour un vrai repas ou après 17H30 puisque l’endroit est aussi un bar à vins (cave à vins dans une cage au milieu du restaurant), ils proposent aussi des planchettes de gourmandises en soirée donc.

A vous de tester donc, si comme moi vous êtes « coupables » de ne pas pouvoir résister à la cuisine des Innocents ! 😉

NB: attention, c’est un peu compliqué pour se garer dans le coin, je conseille le vélo pour venir !

 

Mise à jour du 24/10/2015: Un samedi soir, et encore une fois : TOP, rien à redire…

Voici les photos des plats de la soirée chez les Innocents :

 

Et oui, j’y suis encore retourné en ce début 2016 pour un repas le midi : Top, bon, rapide, savoureux !

Blanc de poulet jaune rôti, conchiglioni farcis avocat avec une sauce suprême

Mise à jour du 27/08/2020 :

On prend les même et on recommence !  Repas du midi vite fait avec des amis chez les Innocents en cette fin d’été. Rien à redire, le service top, rapide. Les plats sont bons, raffinés et la « bombe » au chocolat est toujours présente… La formule Entrée / Plat est juste maintenant à 17€, mais ça les vaut !

Les Innocents
Bar à vins et restaurant
4 rue Paul Muller Simonis
67000 Strasbourg
03 88 24 63 01

Portrait Kapoué n°26: Groupe strasbourgeois Redlight Dreams

Groupe strasbourgeois Redlight Dreams

Qu’est-ce qui vous fait lever le matin?
Si on parle d’un réveil le lendemain d’un concert, c’est d’abord la gorge sèche et le mal de tête, l’odeur ambiante de la bière… puis l’excitation de la veille nous fait nous lever pour prendre un bon café (et une bonne douche !).

Vos plus grandes qualités?
On pense être des personnes « vraies », fidèles à nous même. On avance au gré de nos envies, on sait se remettre en question très rapidement et se dire les choses pour avancer ou explorer d’autres voies.

Vos plus grands défauts?
Vider les frigos partout où on passe ! Désolé…

Vous considérez-vous comme des geeks ?
De plus en plus oui. Pour notre nouvel EP en préparation par exemple, on passe un temps fou devant l’écran pour créer nos sons, peser chaque note, etc. sans décoller de la chaise. En ce moment, on se prend le temps de composer, tester beaucoup de choses, et on en oublie même de manger (c’est peut-être pour ça qu’on vide les frigos de tout le monde) !

Les héros de fiction auquel vous aimeriez ressembler?
Buzz l’Eclair, depuis qu’il nous a fait un autographe à DisneyLand, on le suit dans toutes ses aventures. C’est fantastique. Ça aurait pu être Mickey, mais depuis qu’on l’a croisé aux toilettes, ça a un peu cassé le mythe.

Le job que vous avez toujours rêvé de faire?
Pas très original, mais pour tous c’est la musique, les tournées, la vie en groupe…

Vos héros dans la vie réelle ?
Pour moi (Estelle), ça a toujours été Marilyn Monroe, femme-enfant, qui a rendu fous tous ceux qu’elle a rencontrés, elle a vraiment laissé sa marque dans le temps. Une femme a double facettes, elle était la star Marilyn pour le grand public, mais n’a jamais cessé d’être tourmentée par son passé, Norma Jeane. Je connais tout de cette héroïne, je pourrais vous en parler pendant des heures…

La chanson que vous sifflez (honteusement) sous la douche ?
Oui, honteusement. Dalida – « Itsi bitsi petit bikini. »

Comment vous voyez-vous dans 20 ans ?
Comme dirait Fred, batteur du groupe : Rock’n’roll, whisky, limousine, cacahuètes & stripteaseuses. Ça résume bien l’idée !

Ce que vous détestez par-dessus tout ?
Le hareng mariné et les routes limitées à 30km/h.

Le talent que vous aimeriez avoir ?
Si au moins un membre dans le groupe pouvait avoir un talent culinaire, ça nous éviterait pas mal de McDo.

Le dernier fou rire?
A chaque fois que Fred nous expose ses talents de Castafiore, il détient le record de montée dans les aigus.

Que manque-t-il, d’après toi, à Strasbourg, qui est incontournable dans les autres grandes villes d’Europe?
J’adore cette ville, y vivre et elle n’a globalement rien à envier aux autres grandes villes d’Europe. Ce qui manque peut-être est une vie nocturne plus folle, plus de concerts et bar à concerts, moins de voisins chiants et de râleurs.

Si vous étiez un quartier de Strasbourg ?
Centre-ville Cathédrale & quartier St Etienne : vivant et authentique, Histoire, bars, restos, etc.

Restaurant préféré ?
Plus il y a de crème, plus on aime. Fin.

Bar préféré ?
Les frères Berthoms pour la bonne bière. Les Savons d’Hélène pour le cadre. Les Aviateurs (qui passent notre musique) pour la fin de soirée.

Endroit que vous adorez à Strasbourg, mais que vous avez honte de dire ?
La Ginguette du Rhin aux Jardins des Deux Rives : soirée Bal du Dimanche.

Quelle est la chose que vous changeriez en premier si vous étiez maire de Strasbourg ?
Peut-être que je devrais commencer par changer ma tenue?

Votre marque alsacienne préférée ?
Fischer (oui encore la bière…), surtout pour la Fischer Ambrée, même si elle a été rachetée par Heineken il y a quelques années.

En 3 mots, décrivez-nous Strasbourg ?
Cool – Crème – Europe

Votre actualité?
On prépare discrètement notre nouvel EP. Ce qu’on veut, c’est se prendre le temps de tester de nouvelles choses, aller plus loin dans la prod et sortir quelque chose quand on sentira que c’est totalement à notre goût. On travaille actuellement avec des arrangeurs et studio pour sortir l’EP fin de l’année. On prépare en même temps notre booking pour remonter sur scène au même moment. Vous pourrez suivre tout ça sur notre page Facebook :
Redlight Dreams > https://www.facebook.com/redlightdreams

Merci pour l’interview et à très bientôt !

Interview de Joël Irion, le twittos derrière le compte Twitter @PNationale67

Interview de Joël Irion, le twittos derrière le compte Twitter @PNationale67

Le compte Twitter @PNationale67 fait beaucoup parler de lui dans le département avec sa réactivité, sa pédagogie et son ton parfois décalé… J’ai voulu savoir qui se cachait derrière l’écran pour en savoir plus, voici donc une petite interview de Joël Irion, le chargé de communication de la Police dans le Bas-Rhin.

Comment êtes vous arrivé à ce poste ?
Je suis policier avant tout, mais comme dans ma vie privée, j’ai des activités artistiques, notamment la scène, j’ai une facilité pour la communication. Je m’occupe donc du compte Twitter de la Police dans le 67, mais aussi de la communication interne et externe de la Police pour le département et de la prévention médiatique (comme par exemple la caméra cachée sur les pickpockets à Strasbourg).

Êtes vous de Strasbourg ?
Oui, natif Strasbourgeois affecté à Strasbourg depuis 1996.

Êtes vous quelqu’un de connecté à titre personnel ?
Non, mais le compte @PNationale67, c’est mon bébé ! Je suis connecté partout : chez moi, en vacances, dans les transports et surtout, au bureau (smartphone, tablette)

Quelqu’un vous remplace pour la gestion de ce compte pendant vos congés ? La communication sur les réseaux sociaux étant « fragile », je préfère être le seul à avoir la main sur compte, c’est une décision personnelle. Du reste, lorsque je me déplace dans des endroits où je n’ai pas de Wifi (un drame), c’est Florian mon collaborateur qui prend le relais. Quelle est pour vous la vraie utilité de ce compte Twitter ? Mon but premier est de faciliter le rapprochement Police → Population (par exemple : Concours dessin avec visite enfants). Je ne supporte pas qu’on se fasse des fausses idées sur notre métier, j’ai envie de montrer le vrai visage simple et accessible de la Police.

Comment choisissez-vous les comptes à suivre sur Twitter ?
Le compte @PNationale67 a un devoir de neutralité, j’évite donc tous les comptes trop orientés politiquement, je suis plutôt des comptes qui ont besoin d’aide, les médias locaux et nationaux, ou des figures locales comme
MPokora un enfant du pays ou Brice Conrad (dont le papa est un ancien policier) par exemple.

Gérez vous d’autres réseaux sociaux pour la Police ? Que pensez vous de Periscope, la version vidéo live de Twitter ?
Je ne m’occupe que de Twitter ; pour Periscope, je n’en vois pas l’utilité car nous n’avons rien a vendre, et nous ne faisons pas non plus la course aux followers.

Avec ce compte Twitter, vous a t’on demandé des résultats précis ?
Non, la mission c’est d’être présent sur les Réseaux Sociaux. Au niveau départemental, nous sommes en phase de test. En tout, il y a 1 compte Twitter national @PNationale et 5 comptes départementaux «pilotes» dont le 67.

D’où viennent vos infos, et quelles sont celles que vous ne twittez pas ? Les infos viennent de l’hôtel de police et des médias, mais nous vérifions systématiquement si l’info peut être twittée ou pas : pas de messages anxiogènes, ni des messages sur des instructions en cours.

Y a t’il un compte Twitter équivalent à la Gendarmerie, et d’ailleurs avez vous la parodie d’Eric & Quentin du Petit Journal sur les gendarme qui tweetent?
Non en départementale chez les gendarmes, mais un compte Twitter national… J’ai vu la vidéo, ça m’a fait sourire mais c’est un peu caricatural.

Pour finir, que pensez vous du métier de Community Manager ?
J’ai fait déjà plusieurs postes à la Police. Quand je suis arrivé à la communication, mes collègues pensaient que c’était la planque alors que pour moi c’est essentiel : rien de pire que les non-dits ! La communication est indispensable.

NB : Voici un sondage mis en place pour évaluer les retours du compte, si vous avez un moment, répondez aux questions : https://docs.google.com/forms/d/1SpziEpgIsgTuSXKmsGLtZSPdwJ1BsSlDNd0miwE2Syc/viewform

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