Exposition du SPEED RUN PHOTO à l’Anticafé le 28 juin 2023

EXPOSITION DU SPEED RUN PHOTO

Juliette, Ghiom et Damien, trois passionnés par la photographie et par l’humain, ont pris l’initiative d’organiser un événement photo sur Strasbourg : le  » SPEED RUN PHOTO « .

En quelques mots, le principe est le suivant : 50 participant.e.s (25 photographes et 25 modèles H/F) se sont challengés toute une journée aux travers de deux épreuves (une le matin et une l’après-midi).

Pour chacune d’elles, les participant.e.s se sont vu.e.s attribuer un binôme (photographe/modèle) par tirage au sort ainsi qu’une thématique commune pour réaliser une série de photos.

Des moments conviviaux tout au long de la journée (petit déjeuner, déjeuner et apéritif) ont permis aux participant.e.s de se rencontrer et d’échanger autour de cette passion commune.

La journée s’est terminée sur la diffusion des photos sélectionnées par les participant.e.s sur un rétroprojecteur ainsi que d’une série de votes qui a élu les photos préférées de cette journée.

Les binômes gagnants ont remporté des prix en lien avec le monde de l’image grâce à des partenaires locaux.

Suite à cet événement, le trio organisateur propose de mettre en avant les photos des binômes qui le souhaitent au travers d’une exposition à l’Anticafé le mercredi 28 juin 2023 à partir de 19h.

Des amuses bouches seront proposés par Olland, une boulangerie du quartier Cronenbourg.

La vidéo officielle du SPEED RUN PHOTO sera diffusée en avant première à 20h30.

Que vous soyez passionné.e de photos ou simplement curieux.ses, soyez les bienvenu.e.s !

Interview de Jean-Yves pour son projet « 16 x Strasbourg »

Bonjour Jean-Yves, je viens de découvrir ton projet un peu fou sur la ville de Strasbourg et ses homonymes, peux-tu nous expliquer un peu l’origine de ce projet ?

16 x Strasbourg (16 fois Strasbourg) est né du hasard et de la curiosité. En 2016, j’étais en formation en photographie à La Chambre et à la recherche d’un sujet d’exposition, et j’ai remarqué la ville de Strasburg, Colorado sur une carte en préparant un voyage qui n’avait rien à voir. Je me suis dit que j’avais envie de voir à quoi ça ressemblait et que ça pourrait intéresser d’autres gens. J’ai donc passé 4 jours sur place à arpenter la ville et à rencontrer ses habitants, et assez vite je me suis dit que c’était une expérience assez fascinante pour en faire un projet plus vaste, qu’il y avait une communauté de lieux et de personnes liées par ce nom de Strasbourg et ses variantes à documenter. Dans le musée de cette première commune, il y avait d’ailleurs un vieil article de journal qui parlait d’autres villes de Strasb(o)urg.

Sous combien de temps vas-tu relever ce défi ?

J’espère avoir visité les 16 villes d’ici 2022 et préparer un livre photo pour 2023. J’en suis à 10 (en comptant notre lieu de résidence !). J’ai un travail à plein temps par ailleurs, donc cela dépend beaucoup de contraintes de temps, d’argent et de logistique. Je bricole un planning comme je peux.

As-tu des sponsors, ou d’autres financements ? Voire une aide de la ville de Strasbourg ?

Je n’ai aucun financement, ce qui devient d’ailleurs assez problématique pour la suite. J’aimerais présenter mon projet à la ville (j’ai d’ailleurs été très surpris qu’il n’existe aucun jumelage avec d’autres communes homonymes) mais je n’en ai pas encore eu l’occasion ni le temps. En attendant j’invite tous vos lecteurs et lectrices riches à se manifester auprès de moi !

Emmène-tu des amis, de la famille avec toi ?

J’ai effectué les neuf premiers voyages (États-Unis, Canada, Allemagne) seul. Il y a vraiment du travail à faire à chaque fois et un emploi du temps dense, j’aurais plus besoin d’un assistant que d’amis dans ce cadre ! Mais pour les prochaines étapes, la Pologne et l’Autriche, prévues en avril 2020, j’ai la chance d’être accompagné par deux ami-e-s qui connaissent bien les pays en question et parlent la langue. Je suis aussi à la recherche de personnes pour m’aider en Roumanie, Ukraine et Russie, principalement aussi pour des questions linguistiques.

Pour faire un tel périple, je suppose qu’il faut être amoureux de sa ville ? Est-ce le cas pour toi ?

J’ai une relation sans doute un peu plus nuancée que ça avec Strasbourg. Lorsqu’une cigogne m’a largué sur terre (si j’ai bien compris) il y a 36 ans, c’était en Provence, et j’ai été habitué à vivre sous un climat plus clément, disons. Du coup, chaque hiver et chaque été je me dis que je vais partir. Mais puisque ça fait désormais 14 ans que j’habite ici, il faut bien reconnaître que la ville exerce un certain pouvoir d’attraction et que c’est une présence immense dans ma vie, et ce projet est clairement pour moi un moyen de lui rendre hommage, de la remercier, d’une manière très indirecte et absurde.

Parlons de Strasbourg en Alsace : As-tu ici des endroits préférés dans la ville ? (Restaurants, shopping, loisirs ou monuments ?) Si oui pourquoi ceux-là ?

Il y en a plein, mais pour en citer quelques-uns, j’aime beaucoup ma chambre (pas d’accès public, désolé), le cinéma Star (en particulier la salle 5), le magasin Bibine et Pinard et son sémillant tenancier, Quai des Brumes, et quand je serai riche (encore une fois, je tiens mon RIB à disposition, car j’aimerais bien devenir riche sans effort), je mangerai des pizzas à l’Oro di Napoli et des gâteaux Thierry Mulhaupt toutes les semaines. C’est sain comme régime, non ?

Pour terminer, peux-tu nous indiquer où et comment pouvons-nous te suivre le projet « 16 x Strasbourg » ?

Plusieurs solutions : soit en contactant un hacker russe, ou alors plus traditionnellement en allant voir mon site personnel, la page Facebook pour suivre l’actualité du projet, ou encore  Instagram.

Merci Jean-Yves pour tes réponses et bon courage pour tes futures découvertes « strasbourgeoises » !

Merci à toi !

Interview de Steeve Josch, photographe strasbourgeois fan des années 80 / 90

Interview de Steeve Josch, photographe fan des années 80 / 90

Salut Steeve, tout d’abord, présente-toi, et explique-nous ton travail au quotidien stp…

Hello ! Je suis photographe professionnel depuis 10 ans dans plusieurs domaines (pub, portrait , mode, mariage…) mais surtout un grand passionné dans la vie et dans mon travail.

Je mets un point d’honneur à travailler la lumière et l’instant, essayer de sublimer chaque sujet que je photographie que ce soit une personne, un objet ou un moment.

Parle nous de ton projet photo sur les films des années 80 / 90 :

Depuis un an, je me suis lancé dans un projet photo où je m’amuse à recréer des scènes cultes de films qui ont bercé mon enfance et adolescence. Le tout en prises de vues réelles, avec des personnes ayant plus ou moins une ressemblance physique avec les personnages des films de ma série.

Briser le 4ème mur du cinéma et me retrouver dans ces scènes cultes qui sont rentrées dans l’imaginaire collectif pop culture de beaucoup de gens.

D’où vient l’idée de ce projet ? Comment choisis-tu tes films, tes modèles ?

J’ai toujours aimé trouver des ressemblances à des acteurs aux personnes que je connais ou rencontre. Un soir, je regardais pour la énième fois le film Ace Ventura avec Jim Carrey, et je me suis imaginé faire une mise en scène de ce personnage avec un ami qui lui ressemble beaucoup. Après réflexion, j’ai eu le fantasme de ne pas m’arrêter juste à ce film, et je me suis dit que cela pourrait être vraiment fun (et réalisable) de le faire avec pleins d’autres films. Le projet était né !

J’ai grandi dans les années 80/90, et je suis fan de cette période, du cinéma bourré d’inventivité et d’histoires originales. J’ai alors listé les films les plus cultes (avec quelques réserves, j’ai dû faire des choix car il y en a beaucoup et la liste est assez personnelle) .

Pour chaque film, j’ai dû réfléchir à quelle scène je voulais redonner vie !

Pour les modèles, des fois je tombe dans l’évidence de connaissances ou amis ayant une ressemblance, et parfois je fais appel aux réseaux sociaux. Aujourd’hui il me manque encore quelques personnages pour avancer dans le projet ! Je profite de cet échange pour lancer un appel : si jamais toi ou un lecteur du Blog Kapoué connais un sosie de Sylvester Stallone, je suis preneur !

Es-tu particulièrement fan de cette période ?

Énormément ! Ayant grandi pendant cette période, les années 80/90 sont ancrées dans mon cœur et encrées sur ma peau (j’ai un bras entier tatoué sur cette passion du ciné 80/90’s)

Grand nostalgique de cette génération Club Dorothée, retro gaming & vidéo club (mais attention de la bonne nostalgie !Je ne pleure pas dans mon coin en disant que « c’était mieux avant », même si il y’a débat ^^)

Ce n’est pas pour rien qu’on ne compte même plus les remakes de ces films ou séries ces 10 dernières années ( Jumanji, SOS fantômes, l’Arme Fatale, MacGyver etc…), dont l’intérêt de beaucoup est à discuter.

Il y a aussi une grande notion de transmission via cette période, par exemple avec ma fille avec qui je partage cet intérêt autant pour le cinéma, le retro gaming et la musique. Là où beaucoup s’arrêtent sur ce qui se fait de nos jours, il est toujours intéressant de savoir ce qui a été fait avant, pour savoir comment on en est arrivé là.

Tu as prévu combien de photo du genre ? 

Je suis parti sur une liste non exhaustive d’environ 40/50 films, certains passeront peut-être à la trappe, certains en remplaceront. Edward aux mains d’argent, par exemple, n’était d’ailleurs pas prévu car je pensais que j’aurai des difficultés pour le costume, mais j’ai finalement réussi à m’en procurer un facilement.

Quel est le but final de ce projet : commercial ou artistique ?

A la base c’était vraiment un projet personnel comme j’ai souvent (j’avais commencé une série sur chacun des persos de l’univers DC de Batman par exemple). Mais avant même d’avoir posté mes premières photos sur les réseaux, j’ai remarqué qu’il y avait un énorme intérêt pour ce projet.

En contactant le cinéma Vox pour qu’ils me prêtent une salle de ciné pour ma photo des Gremlins, ils étaient tellement emballés par le projet qu’ils m’ont proposé, une fois la série finie, d’organiser une expo photo dans leurs locaux, ce qui m’a vraiment fait plaisir et motivé.

Je reviens à cette notion de transmission avec une anecdote concernant la séance photo de « Maman, j’ai raté l’avion » :

Une maman m’avait proposé son fils pour jouer le rôle du petit Kevin, car elle était fan des films, grands classiques de noël. La première chose que je lui ai demandé, c’est si LUI avait envie de le faire, s’il avait aimé les films, etc. Mais il ne les connaissait pas, je lui ai donc proposé vu que c’était à la période de Noël de les regarder ensembles, et qu’on en reparlerait après ^^.

Bien sûr, le charme a opéré et il a adoré ! Il était d’autant plus à fond dans le rôle lors de la séance photo. Rien que pour cela, je me dis que mon projet aura servi à quelque chose ! 😊

Donc plusieurs expos sont prévues, et j’espère qu’il y’en aura pleins d’autres, car c’est une série qui, je pense, a sa place dans pleins de festivals, lieux culturels, conventions… donc à suivre !

Un projet de crowdfunding est même en préparation pour m’aider à financer les tirages sur plexi de ces photos en vue des différentes expos futures, et également pourquoi pas financer l’édition d’un livre photo avec toute la série !

Je t’ai découvert via Vera l’influenceuse strasbourgeoise, travailles-tu régulièrement avec d’autres personnes connues à Strasbourg ?

Vera est ma meilleure amie et j’adore participer à ses articles en lui faisant ses photos pour son blog (hop un peu de pub :  www.veralifestyle.com 😉) Parallèlement je travaille souvent avec plusieurs acteurs de la vie Strasbourgeoise tels que le créateur Izis Goïta, les Pin up d’Alsace, la Coach professionnelle Kathia Martin, les salons de coiffures Need et Kraemer etc..

As-tu d’autres projets photos ou vidéos dans le genre à venir ?

Ce projet cinéma me prendra surement encore le reste de l’année à finir car je fais cela sur mon temps libre. Parallèlement j’ai un autre projet un peu plus barré/artistique/dérangeant qui traite du surplus de certains éléments de notre vie jusqu’au point d’en avoir la nausée… mais ce n’est qu’au stade de projet qui doit encore germer. Je ne suis pas à l’abris d’avoir d’autres étincelles cette année 😉.

Comment l’année 2019 s’annonce t’elle pour toi ?

Cette année s’annonce très bien, remplie de projets qui m’animent, de belles rencontres, de voyages et bien sûr d’images !

Enfin, question piège : Je ne sais pas si tu le sais, mais je suis moi-même un grand fan de cinéma et particulièrement cinéma américain. On a pu déjà se croiser, tu connais donc déjà ma tête… Tu me verrais en quel personnage pour une future séance photo avec toi ? 😉

Alors là, je vais soit me faire un pote soit un ennemi ! C’est pas évident mais on va partir sur deux ressemblances (de loinnnnn ) un plutôt BG que je supporte pas et l’autre un peu moins mais que j’apprécie beaucoup ! Jamie Dorman de 50 Shades of Grey et L’acteur comique Seth Rogen.

Prépare la cravache j’arrive ! 🤣

Mais quel dommage ça ne pourra pas s’intégrer à la période 80/90’s des films de ma série…

Pour finir, on peut te suivre où sur les réseaux sociaux pour voir tes autres photos ?

https://www.facebook.com/steeve.josch.photos

https://www.instagram.com/sjoschphotographe/

 Merci pour tes réponses, à bientôt Steeve Josch. 

Interview de Francesco, jeune photographe strasbourgeois

Bonjour Francesco, présente toi en 2 phrases et explique-nous ton parcours qui t’a mené jusqu’à Strasbourg…

Bonjour Jack, en quelques mots après mes études de photographie à Milan, j’ai commencé à travailler en Club Vacances en Sicile (mon pays d’origine) où j’ai rencontré ma future femme originaire d’Alsace. C’est pour cette raison que je l’ai suivi à Strasbourg. Depuis cette année, j’ai pris la décision d’ouvrir ma propre entreprise, c’est comme ça qu’est né FRANCESCO PROCOPIO PHOTOGRAPHE.

Au niveau photographie, quelles sont tes spécialités, tes influences ? Argentique ou Numérique ? Tu utilises quoi comme matériel ?

J’adore jouer avec la lumière naturelle et flash afin de trouver un équilibre entre les deux. Mes sources d’inspiration sont de grands photographes comme Sieff, Doisneau et Lartigue. Entre l’argentique et le numérique, il est clair que l’argentique donne un meilleur rendu. Cette technique photographique et la manière de développer les clichés en chambre noire sont fascinantes. C’est de cette façon que je me suis plongé dans l’univers de l’argentique mais avec le coût élevé des pellicules et des produits de chambre noire j’ai dû passer au numérique.

As-tu une autre activité ? Comment organises-tu tes journées ?

Non, la photo est à la fois ma passion et ma profession. Je pense avoir de la chance car j’ai réussi à faire de ma PASSION, UN TRAVAIL.

Es-tu un pro des réseaux sociaux ? Si oui lesquels préfères tu ? Que penses-tu des photographes amateurs sur Instagram par exemple… Faites-vous le même « métier » ?

Je ne suis pas un pro des réseaux sociaux mais j’utilise Facebook et Instagram pour communiquer et montrer mon travail. Je pense qu’avec les photographes amateurs nous ne faisons pas le même métier mais on partage une même passion !

Quel est ton type de modèle préféré ? Y a-t-il des modèles qui se la « pète » de trop ?

Je n’ai pas vraiment de modèle préféré, j’apprécie de travailler avec chaque personne car celle-ci révèle sa singularité et sa propre personnalité. Toutes ces rencontres ont été riches pour moi car elles ont participé à mon évolution photographique et créative, même avec les modèles qui se la pètent XD ;

Quel est ton rapport à la ville de Strasbourg ? As-tu des adresses préférées… ou au contraire des adresses que tu détestes ?

J’adore Strasbourg car elle me rappelle parfois ma Sicile natale (ça peut-être étonnant, je sais). J’ai deux endroits préférés : Tout d’abord la magnifique Cathédrale de Notre Dame de Strasbourg car c’est le premier lieu que j’ai découvert et qui a pris la deuxième place dans mon cœur… La première c’est ma famille et ma future femme XD. Le deuxième lieu que j’apprécie c’est la Petite France que je trouve très charmante. Il n’y a pas d’endroit que je n’aime pas.

La concurrence est rude dans le monde des photographes, qu’est ce qui te différencie des autres ?

Il est vrai que la concurrence est rude dans ce milieu mais la chance que j’ai est de travailler aussi avec deux autres confrères photographes. Je pense que ce qui me différencie des autres c’est ma personnalité, mon côté chaleureux, mon sens de l’humour et mon aisance relationnelle qui me permet de mettre à l’aise les clients pendant mes prestations.

As-tu des projets pour cette fin d’année 2017 ?

Oui, je suis en train de perfectionner mon projet : la construction d’un «Photo Booth » pour chaque événement pour lequel je suis amené à travailler comme photographe, si le client le souhaite.

Une chose à ajouter ?

Je fais partie du Comité Miss Elégance Alsace comme photographe. Donc je vous invite à participer à l’élection de Miss Elégance Alsace, le 22 Octobre 2017 à Cernay (68).

Rappelle-nous où peut on te suivre sur les réseaux sociaux ?

Vous pouvez me suivre sur :

Facebook :  Francesco Procopio Photographe

Site web : www.francescoprocopiophotographe.com

Merci Jack pour cette Interview….. J’ai adoré 🙂 !!!!!!!

StrasTonLook met en avant les looks des Strasbourgeois sur Instagram !

Bonjour Clara, présente toi en 2 phrases et explique-nous ton projet « STRAS TON LOOK »

Je suis Clara, je suis… une Strasbourgeoise, je suis …une passante, je suis …une trentenaire, je suis …une girl-power, je suis …une conseillère en mode, je suis …une inconnue, bref je suis StrasTonLook !

L’idée première de StrasTonLook est de prendre en photo les passants qui ont du style vestimentaire et de les publier sur Instagram. Mettre en valeur ces belles tenues qui parcourent nos rues et leurs offrir une visibilité ouverte à tous. Je trouve que dans notre ville, il y a une source inépuisable de supers looks.

Malheureusement je n’ose pas demander aux gens si je peux les prendre en photo, peur de les déranger. Je me dis que les gens ne me prendront pas au sérieux, si je publiais une photo d’eux. Lorsque tu débute et que tu n’as que 40 followers qui te suivent, t’es pas crédible.

Afin de développer StrasTonLook, je me prête au jeu et cela change l’image que j’ai de moi et me permet de m’assumer un peu plus chaque jour.  Je présente mes propres styles vestimentaires. Ainsi les personnes qui aiment mes tenues peuvent savoir d’où proviennent les vêtements ou tout simplement s’en inspirer pour créer leurs propres identités.

D’où viennent tes inspirations de tenues ? Et ton choix de boutiques ?

Mes inspirations sont personnelles, elle se composent de mes envies du moment, de ma propre vision de la mode, de mes 9 ans d’expérience en prêt-à-porter. Elle s’inspire aussi des autres, des tendances actuelles, des magazines de mode et de Pinterest.

J’essaie d’allier classique et moderne avec une touche d’originalité dans mes tenues, sans oublier les détails, c’est ce qui fait toute la différence.

Concernant mon choix de boutiques, les grosses enseignes sont idéales pour trouver des pièces basiques. Mais ce que j’adore le plus sont celles qui sont moins connues et qui respectent autant le produit, comme les employés et surtout les clients. Travaillant dans le prêt à porter je peux vous assurer, qu’il n’y a pas beaucoup de boutiques qui s’engagent réellement dans une démarche qualitative de conseil client. J’ai des affinités pour certaines enseignes comme FreemanT.Porter, La Bonne Etoile, Nomade/Cargo, Les Signes du Temps, Coach And Clothing, La Fée Maraboutée où l’on trouve des pièces que tout le monde n’a pas.

STRAS TON LOOK te prend beaucoup de temps ? Comment organises-tu tes journées ?

Oui, effectivement je me rends compte que je passe beaucoup de temps sur Insta. Au départ je n’imaginais pas que se serait aussi prenant. J’ai ouvert StrasTonLook en mai 2016, mais j’ai commencé sérieusement à m’y mettre en février 2017. StrasTonLook occupe tous mes petits temps morts de la journée. Cela peut être, en buvant mon café, dans le bus en allant au boulot, pendant mes pauses déj, en attendant une copine à une terrasse ou même sur le trône. 😉

Tu poses toi-même sur ce compte Instagram, je suppose que tu fais poser des amies aussi, choisis tu aussi d’autres modèles ?

C’est une bonne excuse pour se faire chouchouter entres copines, on sort le grand jeu ! Ma sœur est la photographe (@jscgram) et moi je m’occupe de la partie stylistique !!! Et Go…, on passe l’après-midi à jouer aux top models face à l’objectif.  On partage un bon moment tout en se faisant plaisir 😉

Ce serait avec grand plaisir de choisir d’autres modèles, d’ailleurs j’invite tous ceux qui souhaitent participer à prendre contact sur Insta.

Quel est le but final de STRAS TON LOOK : un blog ? un vlog ? Devenir une activité professionnelle à temps complet pour toi ?

Ni blog, ni vlog au programme pour le moment.  Je ne me suis pas encore projetée à long terme.

Si mes followers aiment mes styles et les photos que je propose, pourquoi pas un jour en faire du relooking personnalisé auprès d’eux, si cela me permet d’en vivre.

De temps en temps il m’arrive de faire du coaching à domicile, on me sollicite pour trier un dressing ou même créer des looks plus modernes à base de pièces existantes. Dans mon travail, J’adore la relation privilégiée que l’on peut avoir avec une personne lorsqu’on la relooke entièrement. Quand cette même personne vous fait totalement confiance et qu’elle se laisse guider, la voir sourire face au miroir, procure un magnifique sentiment. Donc pourquoi pas … !

Quel est ton rapport à la ville de Strasbourg ? As-tu des adresses préférées… ou au contraire des adresses que tu détestes ?

Comme beaucoup de Strasbourgeois, moi aussi j’en suis amoureuse. Pas commode pour une réunionnaise… j’ai le cœur partagé.

Strasbourg est très accueillante et on s’y sent vraiment bien, tout est à proximité. C’est petit, mais c’est un concentré d’architecture, de lieux insolites, de ruelles à découvrir et à redécouvrir sous chaque saison. Je déplore juste le manque de vies les soirs de semaine.

Quelques adresses coup de cœur :

Manger un succulent dessert à l’étage de la pâtisserie Kautzmann, boire un verre sur le ponton du Rafiot en plein cagnard, manger un bon repas au restaurant Le Stras, faire bronzette à Rivetoile…

Comment te places tu dans la galaxie des blogueuses / instagrammeuses mode ? Qu’est ce qui te différencie des autres ? As-tu des blogueuses strasbourgeoises ou alsaciennes préférées ?

Pour le moment StrasTonLook est un bébé dans la stratosphère des blogueurs et instagrameurs. J’espère le faire grandir mais avec toute la même simplicité qu’aujourd’hui. Et surtout que cela plaise aux gens et que cela les inspire.

Ce qui me différencie des autres, je pense que c’est la simplicité de mes photos et de mes tenues. Si l’on regarde bien dans mes différentes propositions de tenues, je mixe des pièces intemporelles avec d’autres qui sont plus tendances. Chacun peut s’identifier facilement à travers mes looks, pas la peine de changer sa garde-robe tous les 6 mois.

J’aime bien les instagrameurs tels que @Mononoeil, @freakybeanie, @benjaminstalter @lesgrandesgirls, @dan23instagram, … J’aimerais aussi vous parler des stylistes strasbourgeois comme @atelier.cerbu, @frey_lea, @adeline_ziliox, @izisgoita qui sont de véritables pépites de créativité, dont j’ai eu la chance de découvrir certains d’entre eux lors des Strasbourg Fashion Week.

As-tu des projets pour cette fin d’année 2017 ? A quand un STRASTONLOOK version masculine ?

Gagner en assurance pour pourvoir combiner le projet initial de StrasTonLook qui est de prendre en photo des passants de strasbourgeois avec mes photos personnelles. Ce serait top !!!

Pour la version masculine, les hommes sont plus discrets. Je te propose d’y participer ?

Rappelle-nous où peut on te suivre sur les réseaux sociaux ?

Pour le moment je publie essentiellement sur Instagram : Strastonlook.

Ceux qui ne participent pas à la sphère des instagrameurs, rendez-vous sur ma page Facebook : Strastonlook

Donc à bientôt ?

« La Paulette à Bicyclette »: balade vélo vintage le 17 septembre 2017 à Strasbourg

Vincent du blog STRASBOURG CYCLE CHIC nous explique le principe de la future balade à vélo « La Paulette à Bicyclette » :

Nous organisons le Dimanche 17 septembre 2017 une balade vintage année 40-50 à bicyclette suivie d’un pique nique champêtre au Jardin des Deux Rives, son but étant de promouvoir le vélo à travers la photo (organisation : Association Photo Cycling).

Cette année il y aura environ 13 km de balade à travers la ville, avec un passage à la Robertsau qui était jadis le lieux de villégiature des strasbourgeois.

La balade démarre par un rassemblement pour un frusthück au café vélo Le Maquis, qui est partenaire de la balade et assurera la maintenance technique.

Les Paulette et Fernand auront à cœur d’être élégant, un prix viendra récompenser l’élégance à vélo, comme il était de coutume de le faire dans les années 40. Le prix féminin sera La Paulette, masculin Le Fernand, et pour les enfants un prix Jeanne et Lucien. Un cadeau leur sera remis grâce à nos partenaires : Goodvibes, Le café Maquis, et Rustine & Burette.

L’événement est couvert par le collectif de photographes Strasbourg Cycle Chic, qui sont les membres fondateurs de Photo Cycling et qui aiment tirer le portrait des strasbourgeois à vélo…

Pourquoi cette balade de Paulette ?

L’organisatrice en chef des Paulettes, Géraldine, va depuis 3 ans à l’Anjou vélo vintage qui se passe à Saumur. C’est une autre dimension, il y 5 parcours proposés, et pour chacun 1500 participants. Le Conseil Général puis maintenant la ville de Saumur organise cet événement depuis environ 8 ans.

C’est une journée hors du temps, qui rassemble tous les âges, des étudiants des familles des grands parents.  Et rien ne les sépare, tout le monde a le sourire, discutant entre eux sans se connaître. Le fait de voyager dans le temps permet de rompre les clivages, les habits portés vont souvent être le début des sujets de conversation. La balade dure la journée avec repas sur le parcours style guinguette, avec des musiciens qui nous jouent des morceaux vintage.

En rentrant de Saumur l’an dernier elle s’est dit : « Strasbourg doit avoir sa balade à vélo vintage » ! Elle a organisé la première en trois semaines, il y avait 90 participants, juste le bouche à oreille et les réseaux sociaux. Cette année une association est support de l’organisation (Photo Cycling). Nous faisons les choses dans les règles (dossier à la ville, à la préfecture, assurance pour la balade, affiche de l’événement, règlement…).

Nous attendons 300 participants maximum, nous avons bloqué le nombre d’inscrits maximum, donc premiers inscrits, premiers servis…

La balade est payante, couvrant petit déjeuner et assurance, et un billet de tombola ; c’est 6€ pour un adulte et 4€ pour les 6 à 18 ans, gratuit pour les moins de 6 ans.

Le pique nique est tiré du sac, mais pas n’importe quel sac ou quel pique nique; la boite en plastique ou papier aluminium sont interdits ;-). Le règlement impose un joli pique nique, avec nappe fleuri ou à carreaux, des salades dans des verrines, etc… oui nous sommes exigeants, mais tout doit être années 40-50 et tout doit être photogénique.

Tous ces supports permettent de donner des conseils pour sa tenue, son vélo et son pique nique. S’habiller années 40-50 est souvent très facile, en fouillant dans son armoire et en faisant preuve d’un peu d’imagination on dégote la tenue idéale. Les accessoires viennent compléter la tenue. Pour les hommes des brettelles et une moustache peuvent être suffisant…

La Paulette n’a aucune autre vocation que de rendre les gens heureux et de stopper le temps, vivre lentement est aussi un privilège qu’il faut savoir goûter…

Toutes les infos à retrouver sur nos pages Facebook et le blog de l’événement :

http://paulettebicyclet.canalblog.com

https://www.facebook.com/strasbourgcyclechic/

https://www.facebook.com/LaPauletteabicyclette/

(les photos de l’article sont tirées de l’édition 2016 de l’événement, copyright STRASBOURG CYCLE CHIC) 

Portrait Kapoué n°42 : Kenevra, le roi de la Toy Photography

Kenevra, le roi de la Toy Photography

Qu’est ce qui te fait lever le matin ?
Actuellement ?  je dirai « Overwatch »… Le dernier jeu vidéo de Blizzard, je m’éclate dessus… je suis un geek je sais ^^
Et plus sérieusement je dirai  mes projets consacrés à la « Toy Photography »

Ta plus grande qualité ?
Je dirais ma générosité. J’aime faire plaisir aux gens, les rendre heureux.

Ton plus grand défaut ?
Rancunier ^^ Je suis du genre à me venger si l’on me fait une crasse. Je pense que c’est mon coté Sicilien (du coté de ma grand mère) qui ressort… Œil pour œil, dent pour dent comme on dit.

Te considères-tu comme quelqu’un de connecté ?
Haha, oui… Je me connecte très (trop) souvent sur les réseaux sociaux (notamment Facebook et Instagram)… On me fait souvent la remarque que je suis trop sur mon portable !

Le héros de fiction auquel tu aimerais ressembler ?
Batman (version Ben Affleck), pourquoi Ben Affleck ? Car plusieurs personnes m’ont déjà dit que j’avais un petit air avec cet acteur donc ça fait toujours plaisir, après on m’a aussi souvent dit que je ressemblais à Fabien de Scènes de Ménages (là j’aime beaucoup moins ^^)… Mais pour en revenir à ta question oui c’est Batman qui l’emporte au haut la main. C’est un humain, un homme d’affaires, un justicier qui vient au secours des gens et de sa ville Gotham.

Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent ?
Réalisateur de films. Alors ce n’est pas de la photo, mais ça reste du domaine du visuel ^^

Ton héros dans la vie réelle ?
Ma mère, elle est toujours présente pour moi.

La chanson que tu siffles sous la douche ?
Euh….

Comment te vois-tu dans 20 ans ?
A Cuba, en train de siroter un Mojito sur la plage et directeur du plus gros bordel de la région ^^ Non je déconne, quoi que… Euh honnêtement je n’ai pas envie de savoir, je préfère laisser le temps au temps.

Ton film culte ?
« Le Parrain » de Coppola (le 1er épisode avec Marlon Brando), un chef d’œuvre. Mais si j’ai droit à deux films cultes je rajouterai « Il Faut Sauver le Soldat Ryan » de Spielberg, énorme film… J’aurai kiffé faire la scène du débarquement.

Ce que tu détestes par-dessus tout ?
La maltraitance envers les animaux. Je ne supporte pas qu’on leur fasse du mal.

Le talent que tu aimerais avoir ?
Je dirais plutôt «  pouvoir » que j’aimerai avoir… Ce serait de stopper le temps. Je pourrai dormir plus longtemps le matin et aussi rattraper le temps perdu sur certains projets.

Ta meilleure blague ?
Alors le principe de cette blague c’est de la répéter plusieurs fois d’affilée jusqu’à ce que la personne en face de toi, pète une pile, la voici :
« C’est 3 nains qui vont à la mine, le 1er prend une pelle, le 2ème prend une pioche, le 3ème il prend quoi ? »
Tu répètes plusieurs fois cette phrase d’affilée jusqu’à ce que ton interlocuteur n’en puisse plus et tu lui balances « Il prend la tête !!! »
Bref c’est con, mais j’aime bien cette blague !

Que manque-t-il à Strasbourg pour être une ville incontournable d’Europe ?
Pour moi Strasbourg est déjà une ville incontournable d’Europe, c’est ma ville natale, et cette ville je l’aime… En gros, si tu veux, mes projets sur Strasbourg avec les différents thèmes comme Star Wars et Batman sont un hommage que je lui rends.

Si tu étais un quartier de Strasbourg ?
Le Neudorf.  C’est une mini ville, en plus il y a l’UGC Ciné Cité 😉

Ton restaurant strasbourgeois préféré ?
Velicious, ils ont une nouvelle carte vraiment intéressante. Et c’est vegan.

Ton bar strasbourgeois préféré ?
Le Grincheux… La déco tip top + les cocktails trop bons.

Autre ville préférée en Alsace et pourquoi ?
Colmar, même si je n’y vais pas souvent, je trouve que c’est une ville qui a beaucoup de charme.

Quelle est la chose que tu changerais en premier si tu étais maire de Strasbourg ?
Mettre en place plus de parkings gratuits.

Ta marque alsacienne préférée ?
Arthur Metz, boire un petit coup c’est agréable ^^

En 3 mots, décris-nous ton Strasbourg ?
Chaleureux, dynamique et jeune.

Comment définis tu ton métier de photographe ?
C’est un métier plein de belles rencontres qui permet de toucher différents secteurs.  En tant que créatif (notamment pour la Toy Photography), je m’éclate quand j’ai carte blanche.  Mais la photo  c’est  aussi un métier très concurrentiel, donc il faut savoir s’accrocher mais aussi surtout se démarquer des autres, innover et ne pas lâcher le morceau 😉

Après les univers de Batman et de Star Wars, tu nous proposes des photos sur Assassin’s Creed à l’occasion de la sortie du film, explique nous tes concepts et comment tu choisis les endroits et les figurines…
L’idée principale était de promouvoir Strasbourg de façon originale. Quand je me suis rappelé que j’avais des figurines Star Wars (qui squattaient chez ma mère) je me suis dit que j’avais là un concept à exploiter. Puis est venu le moment de la réalisation de ce fameux cliché avec Vador et la Cathédrale de Strasbourg, puis tout s’est enchaîné… J’ai eu la chance de rencontrer des collectionneurs sur Strasbourg  suite à cette photo et qui sont devenus rapidement de très bons amis  qui me prêtent leurs figurines sans soucis à chaque nouveau projet.
Pour le choix des lieux, c’est vraiment au feeling. En général je fais une liste des lieux qui m’intéressent et puis avec les figurines que je possède et que l’on me prête j’essaie de faire en sorte que la photo au final rende quelque chose d’intéressant.
Je tiens à préciser que pour les projets consacrés à « Star Wars » et « Batman » les photos sont des prises de vues directes et non pas du photomontage (à part pour le cliché avec l’Etoile de la Mort). Car beaucoup de gens pensent en voyant mes photos que ce sont soit des cosplayeurs soit des photomontages.

Tu as déjà décliné ces photos notamment à Paris, as-tu d’autres villes en tête ?
J’aimerai tenter Londres et Florence, si je devais refaire ce type de projets à  l’Etranger.
Apres je suis ouvert à tout type de propositions, si une grosse boite me propose de refaire une version « When Star Wars Meets… Strasbourg » à la sauce Ricaine, Japonaise ou autre, je suis prêt à me déplacer :p

D’autres projets pro pour 2017… ?
Alors il y aura une suite à « When Star Wars Meets… Strasbourg » pour la sortie de l’épisode 8, le public pourra découvrir 10 nouvelles photos avec de nouveaux personnages et comme je suis  cinéphile et que dernièrement j’ai rencontré des personnes du milieu du cinéma, il y aura peut-être la réalisation de portraits d’acteurs et réalisateurs Français et étrangers. Peut-être une nouvelle porte qui s’ouvre pour moi, qui sait ?

Retrouvez les actus de Kenevra sur sa page Facebook.

Invite Kapoué n°32 : Miss Cycy présente son projet photo pour la lutte contre le cancer du sein

« Miss Cycy », c’est qui ?

C’est moi, Cyrielle, photographe à Strasbourg (portrait, famille, couple, EVJF…) avec une préférence pour la réalisation de portrait.
Mon cheval de bataille : aidez les femmes à s’accepter, accepter les kilos, l’âge, la maladie, s’accepter tout simplement…

La démarche:
Discuter, parler et écrire avec les personnes, pour connaître leur vie, les envies, les motivations. Pourquoi elles réalisent une séance photo pour reprendre confiance en elles. S’en suit la séance photo le moment tant attendu et redouté à la fois et le bilan. Il est très important de savoir comment elles se sentent devant les images, savoir si elles se sentent mieux, ce qu’elles ressentent.

Les projets:
Il y a deux projets photos que je souhaite réaliser : un concours et une exposition. Les photos pour le concours seront à remettre avant fin août 2016 et le projet d’exposition est évidemment pour cet automne.

Pour ces deux projets, je souhaite rencontrer des femmes, discuter avec elles. Parler de la maladie, de ce qui a changé dans  leurs vies, les projets qu’elles ont, comment elles se voient. Ensuite réaliser un projet photo, qui leur correspond, qui soit elle !

Profitons des beaux jours à venir ( si, ils vont arriver ) pour faire de belles rencontres chargées en émotions et de belles photos.

Précision importante: 
Pour ces projets, je recherche de tout âge et il ne faudra pas poser nu 🙂

Pour me contacter et me suivre sur les réseaux sociaux :
Facebook : Miss Cycy Photographe
Instagram : @misscycyphoto

Je compte sur vous pour faire tourner l’info, et merci d’avance.
Miss Cycy.

Invité Kapoué n°26: Cheeba, la reine de l’urbex

Aujourd’hui, j’ai laissé Cheeba, présenter le temps d’un article sa passion dévorante pour l’urbex :

« J’ai commencé à m’intéresser à l’urbex (diminutif du terme Exploration Urbaine – Urban Exploration) il y a quelques années, en voyant quelques photos passer sur internet. Cela m’a donné envie de me lancer dans l’aventure.

Ce que j’aime particulièrement dans ce monde, c’est la recherche : c’est comme un grand jeu de piste.

Ce jeu commence quand un urbexeur poste des photos de bâtiments intéressants. En général, la région est donnée mais rien de plus. Pas de ville ou de coordonnées GPS ni de photos extérieures avec des éléments permettant de reconnaître le lieu (panneaux, véhicules avec plaques d’immatriculations etc.). Parfois un petit historique ou un surnom du lieu permettant de donner le thème ou style du lieu visité « Sanatorium du Diable », « Brasserie K. », « Manoir à la Verrière ».

J’ai visité quelques manoirs et maisons de maîtres mais j’ai une certaine préférence pour tout ce qui est friches industrielles. Mon père avait l’habitude de nous emmener visiter des chantiers mon frère et moi quand nous étions petits, c’est resté un très bon souvenir.

Ce mélange d’odeurs d’essence, de métal, de poussière et ces grands bâtiments abandonnés, l’ambiance lors des visites, c’est un peu comme une drogue. C’est toujours impressionnant de constater que des gens ont bossé sur ces lieux pendant des années et que du jour au lendemain, les lieux sont abandonnés avec le matériel, les dossiers administratifs et mêmes des objets personnels, comme s’il y avait un fléau ou une guerre et qu’il fallait se barrer dans l’urgence.

Qui dit urbex, dit également réactivité, car quand il y a des lieux qui deviennent trop connus, ils deviennent rapidement la cible des pilleurs, des casseurs, des squatteurs. C’est souvent le cas en ville, comme avec la Maison du Bâtiment ou France Telecom et Istra à Schiltigheim.

Niveau loi:
On frôle souvent l’illégalité en entrant sur une friche ou un manoir abandonné, car le lieu appartient toujours à quelqu’un, que ce soit à la mairie ou à la région, ce n’est jamais totalement abandonné. Certains gardiens sont plus compréhensibles que d’autres, voient qu’on a des appareils photos et comprennent qu’on ne vient pas pour voler du matériel, mais certains propriétaires peuvent être moins sympa quand ils constatent des dégradations, des vols. En fait, ce n’est pas impossible que toi, aussi innocent que tu puisses êtres, prenne pour tous les autres avec une amende et même de la garde à vue.

Je me suis déjà fait arrêtée deux fois, mais ce n’est jamais allé plus loin et ça ne m’empêche pas d’y retourner. Il y a des lieux qu’on peut faire et d’autres qui sont déconseillés, après il faut savoir ou s’arrêter. Et ne jamais y aller seul.

La suite ?
Je pense aller traîner du côté du Port du Rhin dès qu’il fera un peu meilleur, c’est une zone immense avec un gros potentiel et quelques spots abandonnés qui ne demandent qu’à être trouvés ! »

« Cheeba »

Invité Kapoué n°8: Participez au projet  » Quelle ville sommes-nous ? « 

Invité Kapoué n°8 : Projet photo  » Quelle ville sommes-nous ? « 

 Parmi les multiples événements qu’organise l’Ososphère, cette année elle se lie aux étudiants en architecture de l’INSA Strasbourg le temps d’un workshop (travail intensif durant une courte période) pour réfléchir sur la question : “Quelle ville sommes-nous ?”.

Nous sommes partis de l’observation que dans la société d’aujourd’hui les images sont omniprésentes, partout où nous sommes, à n’importe quel moment. Ce phénomène est d’autant plus visible en ville où tout est communication, tout est publicité et tout est image. La ville est donc un support d’images, que ce soient les lignes de tram qui sont ponctuées d’affiches, chaque magasin qui par son enseigne  nous communique une image, mais chaque lieu nous raconte aussi une histoire par son image. Nous sommes également tous des porteurs d’images, car nous portons des marques et à notre échelle nous devenons les effigies de telle ou telle grande firme.

En tant qu’habitant de la ville nous observons donc ces images en permanence, la plupart du temps sans le vouloir. Mais que retenons nous de tout cela ? C’est ce que nous cherchons à voir dans ce projet : quelle image a la ville pour chacun de nous ? Car chaque personne vit la ville de façon différente, elle en retient donc quelque chose de différent.

Nous cherchons donc à collecter un maximum d’images, que ce soit des photos, des textes, des dessins, des photomontages, etc… L’ensemble sera exposé du 12 au 14 novembre sur le campus de l’Esplanade. L’objectif est de montrer les multiples images que les gens ont du lieu où ils vivent et finalement c’est cette multitude d’images, de façon de voir les choses, de vivre qui constituent en partie la ville.

Il y aura sûrement des points communs entre les images que les gens nous enverront, mais aussi plein de différences et ce que l’on souhaite montrer à la fin. Chaque visiteur pourra donc voir les différents regards que portent d’autres habitants sur la ville, et peut-être qu’après, ils regarderont la ville sous un autre angle.

Comme on ne sait pas forcément ce qui va nous être envoyé c’est une expérience stimulante d’agir sans filet de sécurité en s’appuyant sur les réseaux sociaux. Mais cette expérience peut fonctionner si et seulement si un maximum de personnes participent.

Alors n’hésitez pas à nous rendre visite sur la page Facebook Quelle ville sommes-nous ?, de nous envoyer vos images de Strasbourg, et d’utiliser sans limite le hashtag #DonneTonStrasbourg !

 

A vous de jouer ! 😉

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