Interview de Cassandre Gasnier, candidate à Miss Alsace 2022

Bonjour Cassandre Gasnier, tu es étudiante en dernière année de Master et tu te présentes à Miss Alsace le 10 septembre prochain à Colmar : Présente-toi d’abord en quelques mots.

Je m’appelle Cassandre Gasnier, j’ai 22 ans, je vis à Strasbourg, et je suis la candidate numéro 12 pour l’élection de Miss Alsace 2022. Après une licence de sciences de l’éducation, je suis actuellement en dernière année de master des métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation afin de devenir professeure des écoles.

Raconte-nous un peu, comment t’es venue cette idée ? Quel est le chemin personnel qui t’as emmené jusqu’à la candidature ?

« Pourquoi pas moi ? », voici la question toute simple que je me suis posée devant l’élection Miss France en voyant toutes ces filles de mon âge en train de vivre un moment et une aventure incroyable, ça a été un déclic ! Je n’ai pas toujours été la fille que je suis aujourd’hui, celle qui a confiance en elle, je n’ai pas toujours été considérée comme étant dans les critères de beauté et cela m’a valu de nombreuses moqueries au début de mon adolescence. Alors quand j’ai eu cet élan de détermination, j’ai directement envoyé ma candidature sans réfléchir. Il ne faut pas trop se poser de questions, sinon on ne se lance pas.

Quelles sont les valeurs que tu veux défendre avec ta candidature ? Quels sont les éléments différenciants qui font que le jury te choisira et pas une autre candidate ?

Quand on me demande de me définir, je me définis généralement comme quelqu’un de généreuse, bienveillante, naturelle et déterminée. J’aimerai continuer de transmettre ces valeurs tout le long de mon aventure. Je pense que ces quatre traits de ma personnalité pourront d’ailleurs faire la différence auprès du jury, mais également auprès du public qui sera présent le soir de l’élection, car j’ai bien l’intention de les mettre en avant sur scène.

Les règles du concours ont évolué cette année (la limite de 24 ans a sauté et le fait d’être maman est autorisé), qu’en penses-tu ?

Chacun être maître de sa vie et j’estime que nous sommes les mieux placés pour savoir ce qui est bon pour nous-même. Si je n’étais plus dans la limite d’âge ou si j’étais mère de famille, je n’aurais pas aimé que l’on décide à ma place. Si une femme de plus de 24 ans ou une mère de famille se sent également prête pour ce genre d’aventure, alors il n’y a aucune raison qu’elle n’ait pas sa place.

Dans tes rêves les plus fous, as-tu déjà la tête à la future élection de Miss France ?

Plus l’élection approche, plus je réalise que je suis peut-être la future Miss Alsace ! Alors je réalise également de plus en plus qu’il est possible que, dans un peu plus de 3 mois, je sois sur le plateau de Miss France. C’est difficile à réaliser, mais plus l’élection approche, plus cela devient concret dans ma tête, alors je le réalise de plus en plus, et me prépare de plus en plus à cette aventure qui peut continuer après l’élection de Miss Alsace qui se déroulera le 10 septembre 2022.

Connais-tu bien notre région Alsace ?  Si oui, peux-tu me citer un endroit préféré par département ?

Dans le Bas-Rhin, je dirais Strasbourg ! Ça parait peut-être un peu trop simple comme réponse, mais c’est la ville où j’habite, ma ville de cœur, et je m’y sens vraiment bien.

Dans le Haut-Rhin, je dirais Colmar. Depuis le début de cette aventure, beaucoup d’évènements se déroulent dans cette ville. L’aventure a commencé à Colmar avec le casting dans le Musée Unterlinden, et elle se terminera à Colmar également, au Parc des Expositions dans lequel se déroulera l’élection. Cette ville est assez symbolique pour moi.

Parles-tu alsacien ? Ou même quelques mots ?

Je ne parle malheureusement pas Alsacien, mais je vais vous partager quelques expressions typiquement alsaciennes :

« Faire un schmoutz » (faire un bisou), ou « Hopla ! » (un « allez ! » de motivation, d’encouragement). Je sais également que « Service ! » (pour dire « de rien » après qu’on nous ait remercié pour un service rendu), et « Ils veulent du beau temps » (pour dire que du beau temps est prévu) sont des expressions qui existent seulement chez nous.

Il y en a tellement d’autres, mais je vais m’arrêter là !

As-tu une cause qui te tient à cœur et que tu souhaites défendre si tu es élue ?

Je suis particulièrement touchée par de nombreuses causes et je pense que je suis loin d’être la seule, mais celle dans laquelle je m’engage depuis quelques années maintenant c’est l’inclusion scolaire, dans l’objectif de rendre l’école accessible à tous les enfants en s’adaptant à eux le plus possible. C’est l’école qui doit s’adapter à chaque enfant, et non pas les enfants qui doivent s’adapter à l’école.

Je souhaite devenir professeur des écoles, et je ferai de cette cause une lutte quotidienne. Pendant ma licence, je faisais partie d’une association qui luttait contre les inégalités scolaires dans les milieux défavorisés.

En dehors de tes études, as-tu des loisirs ? des passions ?

J’ai fait de la danse avant de commencer mes études. Aujourd’hui mes études me prennent une grande partie de mon temps libre, mais l’avantage de faire un métier-passion, c’est que ce n’est pas une corvée ! A côté de ça, je profite de mes proches et prends du temps pour moi.

Pour contacter et soutenir Cassandre Gasnier, vous pouvez la contacter sur son compte Instagram

NB : Bonne chance à toute les candidates à Miss Alsace ! 😉

Interview de Marie Ka, chanteuse strasbourgeoise qui nous parle de sa nouvelle chanson très personnelle

Bonjour Marie Ka, tout d’abord dis-nous un peu d’où tu viens et que fais tu dans la vie à part chanter ?

Alors je suis Belfortaine, mais je dis souvent alsacienne de cœur et d’esprit (#sourire)  ; Je suis venue faire mes études sur Strasbourg quand j’avais 18 ans. Et depuis, j’ai posé mes valises et je n’ai jamais eu envie de repartir. Je suis ce que l’on pourrait appeler un profil « atypique », et je souris en écrivant ces mots car, je travaille actuellement en tant que Consultante en recrutement pour un cabinet. Je recrute des profils techniques en ingénierie & Industrie, profils Bac+2 à Bac+5, sur le Bas-Rhin. Mais je n’ai pas toujours fait ça puisque je me suis réorientée en 2015. Avant ça je travaillais comme enseignante en Arts plastiques dans l’Education Nationale. Eh oui cela surprend toujours. Sinon, même si j’aime mon travail, j’ai pour habitude de dire que je travaille pour vivre. Alors j’ai effectivement des loisirs en dehors de mon activité professionnelle. De façon générale je suis une passionnée d’Arts avec un grand [A], j’aime le sport et toute activité qui me permet de découvrir, ressentir et partager de nouvelles expériences. J’aime me laisser surprendre par la vie et je m’enrichis des rencontres.

Tu as décliné ta communication via 5 vidéos, pourquoi ce format ?

Pour resituer les choses, j’ai décidé de lancer un projet de compositions personnelles sous « Marie Ka« , et il était évident pour moi de commencer par cette chanson « Ne m’en veux pas », qui est très forte symboliquement par rapport à mon histoire. Il me semblait nécessaire d’expliquer ma démarche à ceux qui allaient m’écouter. Je cherche toujours le sens dans ce que j’entreprends, et je tends à écouter « l’évidence » quand elle se présente.

Ce format s’est donc imposé à moi comme une évidence pour plusieurs raisons :

  • J’ai tout d’abord fait une belle rencontre avec un jeune vidéaste qui m’a donné envie de collaborer avec lui (Alexandre Stoeffler). Et j’ai sans doute une déformation professionnelle : j’analyse et je perçois le potentiel des personnes. En tout cas je fais rapidement des liens entre les éléments.
  • A ce moment-là, je recherchais un moyen de mettre en lumière les personnes qui participaient au clip mais que l’on ne verrait pas à l’écran. Comme par exemple les élèves de l’Ecole Candice Mack. Et je souhaitais aussi que les participants qui avaient une activité puissent en parler. Naturellement j’avais envie de remercier les personnes qui m’aidaient à concrétiser ce projet et cela passait par le fait de les laisser s’exprimer devant la caméra.
  • Dans ma tête les connexions se sont faites rapidement et j’ai proposé à Alexandre de faire ces vidéos. J’avais pressenti beaucoup de rigueur dans sa pratique, une grande motivation et un bel état d’esprit. Il avait également été touché par mon histoire et il souhaitait m’aider. Et pour moi, une main tendue est le plus beau des cadeaux. Je suis très sensible au fait que certaines personnes vous aident par bonté et de façon désintéressée. Ce qui est d’autant plus fort dans la musique quand vous débutez et que vous n’avez pas une renommée, une expérience à mettre en avant pour être reconnu, accepté et respecté en tant que chanteur/musicien.
  • A travers ces vidéos je souhaitais donc expliquer ma démarche et raconter cette histoire si particulière avec Micheline. C’est un peu une chanson « hommage », un Grand merci du fond du cœur pour ce qu’elle m’a apporté. Je voulais pouvoir la mettre en lumière afin qu’elle puisse aussi parler de son activité.

A 68 ans elle a repris avec son compagnon Philippe, le camping le moins cher de France, le Camping du Cœur et de l’Amitié. C’est une femme exceptionnelle, d’une générosité sans fond qui m’a beaucoup touché quand je l’ai revue l’année dernière.

Et pour finir, j’essaie toujours d’avoir une vision à 360°. J’avais besoin d’un support visuel de communication pour annoncer le projet et ce format des 5 vidéos me semblait très pratique et original. Pour moi les maîtres mots étaient : « respect », « partage » et « authenticité ».

Il est à noter que tous les participants sont passés devant la caméra sans aucune préparation. Ils ont découvert les questions lorsque Alexandre leur a posé (et moi aussi d’ailleurs). Et je dois dire que j’ai découvert les interviews par après et j’ai pris un réel plaisir à tous les écouter. Cela a été un très bon moment, très touchant pour moi. C’est un exercice qui n’est pas simple, et je veux vraiment encore les remercier pour leur participation.

Dans ces vidéos tu mets en avant les lieux, l’équipe technique : est ce des partenariats ou bien est ce juste pour mettre en avant les personnes de façon désintéressée ?

Alors comme mentionné précédemment, j’ai souhaité remercier les personnes qui m’ont aidé à concrétiser ce projet. Je n’ai pas noué à proprement parlé de partenariats.

Tu es accompagnée dans ta carrière par un agent ou une équipe communication ?

Alors là je souris… Non, pas du tout. J’ai financé et entrepris ce projet « seule », même si j’ai collaboré avec de multiples personnes que ce soit pour la musique ou le tournage du clip.

Je n’ai pas l’habitude de me lancer des fleurs, mais je dois dire que je suis assez fière du travail réalisé compte tenu de tout ce que cela implique.

Pour le tournage du clip, j’ai dû tout organiser sur une journée. Je n’avais pas le choix. Cela comprenait 2 lieux différents, 17 personnes à encadrer, et un timing hyper serré de 08h00 à 16h00. Certaines prises de vues devaient être réalisées en 10 minutes, sachant que c’était une première pour tout le monde (j’entends pour la petite Naelle, Micheline et moi). Je pense que j’ai bien géré (#sourire) et j’étais vraiment contente de mes choix. D’ailleurs le résultat est là je pense. Je me suis sentie un peu comme un chef d’orchestre et j’ai pris beaucoup de plaisir à penser le projet dans sa globalité. Ma plus grande satisfaction reste le fait de m’être entourée de personnes bienveillantes et que j’apprécie. D’ailleurs, chacune a contribué à la réussite du tournage. L’ambiance était vraiment agréable ce jour-là malgré les contraintes. Et je tiens aussi à remercier la petite Naelle et sa maman. J’ai pris énormément de plaisir à jouer avec elle et à la regarder s’amuser. Car j’ai ressenti chez elle beaucoup de joie et pour moi c’était important qu’elle le vive bien.

Sinon sur l’aspect de la communication, je regrette de ne pas avoir pu diffuser la chanson à une audience plus large que celle de « proximité » via mes réseaux sociaux personnels. En 3 jours j’avais déjà 1600 vues, sans avoir un support de diffusion comme on peut en avoir quand on lance un projet musical (j’entends par là passer à la radio, faire des interviews, diffusion sur les plateformes, etc..). Malheureusement, j’ai aussi fait avec les moyens dont je disposais. En tout cas, cette première chanson m’incite fortement à continuer car les retours ont été bons et on m’a déjà demandé d’autres chansons (#petite joie intérieure). C’est vraiment gratifiant pour un artiste d’avoir ces soutiens. Car se lancer demande du courage et aussi le fait de pouvoir accepter un éventuel échec. Et là en l’occurrence, j’ai monté ce projet pour plusieurs raisons, et même si j’en tire une grande satisfaction personnelle (et cela aura été ma priorité), je suis contente et soulagée que ma chanson ait été bien accueillie. Dire l’inverse serait mentir.

J’intègre totalement la critique du public dans ma pratique et c’est vraiment un échange réciproque. J’aspire à faire ressentir de l’émotion, mais le public m’en donne également. Donc je tiens à le redire : 1000 fois mercis aux personnes qui me soutiennent et qui ont écouté et partagé ma chanson.

J’ai pu voir que tu bosses avec Steeve Josch pour la vidéo et la photo, comment ça se passe avec lui ?

Cela se passe très bien (#sourire). La collaboration avec Steeve aura été assez évidente. Tout à commencer en 2019 quand j’ai contribué au projet Ulule de Steeve (projet Movies 80/90’s). Suite à ma participation, j’ai eu droit à un shooting photo que j’ai décidé de réaliser l’année dernière. Cela aura été ma première rencontre avec lui. Il est à noter que j’ai toujours été sensible à ses photos que je trouvais très poétiques, et à ce que j’assimile chez lui comme étant son côté « artiste décalé». Lors du shooting il m’a photographié avec ma guitare, en train de jouer, et sans rien dire, il a réalisé une courte captation vidéo. Il me l’a montré et là j’ai tout de suite pensé à mon projet de clip. Au risque de me répéter, je le dis toujours : dans ma tête les connexions se font et quand l’évidence se fait ressentir, je fonce.

J’ai donc proposé à Steeve de réaliser mon clip et il a accepté. J’avais une idée assez précise de ce que je voulais et compte tenu de mon histoire, j’avais besoin d’une sensibilité et d’un regard différent. Je recherchais l’émotion et l’originalité. Et je dois dire que Steeve a répondu à toutes mes attentes.

Ton rapport avec Micheline est particulier, ce n’est pas trop difficile d’en parler ouvertement en vidéo comme ça ?

#sourire. Eh bien au risque de surprendre, je dirais que non. Pas du tout. Je pense que si j’en suis arrivée à réaliser ce projet et donc à partager mon histoire c’est tout simplement que j’étais prête et que j’en avais envie. De façon générale, je suis une femme spontanée, très communicante, j’échange facilement et je n’ai aucune difficulté à parler de moi et de mon vécu. Je considère que chaque expérience nourrie les êtres que nous sommes et sans ces événements de mon enfance, sans mes blessures, je ne serais pas la femme que je suis aujourd’hui. Je pense qu’il est important d’être honnête envers soi-même et d’accepter « ce qui est ». En tout cas pour ma part, je suis en paix avec mon passé et je regarde l’avenir de façon positive.

Cette chanson est très forte symboliquement. Elle constitue un point de départ dans ma pratique musicale personnelle. J’ai également expliqué mon rapport à la musique dans mon interview et j’invite les lecteurs à la regarder pour mieux comprendre ma démarche.

Concernant Micheline, notre histoire est très singulière et je suis ravie qu’elle m’ait cherché sur Facebook 30 ans après. Je ne vais pas revenir sur les faits. Son interview est assez explicite et j’invite les lecteurs à la regarder pour mieux comprendre ce qu’il s’est passé mais surtout à voir la femme exceptionnelle qu’elle est.

Quels sont tes objectifs avec ce projet ?

Avec ce projet je souhaitais avant toute chose entamer un projet d’écriture et de compositions personnelles: 1ère page Youtube sous Marie Ka, 1ère page Facebook. C’est une façon de m’affirmer en tant qu’artiste compositrice interprète. J’ai envie de montrer qui est véritablement Marie Ka, qu’elle est la musique qui la fait vibrer, qu’elle est sa sensibilité, etc. Au quotidien je suis une femme spontanée, entière, « simple » et sensible, et je tends à partager aussi cette partie de moi. Musicalement j’adore la chanson française, j’ai envie de raconter des histoires, de mettre en lumière des personnes qui m’ont touchée. Car pour moi il n’y a pas de hasard dans la vie et je m’enrichis des rencontres. « L’ Autre » m’inspire et m’anime de l’intérieur. Et je souhaite véritablement, à travers mes mots qui sont assez simples, dans un style assez direct, m’adresser « aux cœurs ».

Parallèlement à ce projet, je chante dans un groupe qui s’appelle Train de Nuit. J’ai débuté il y a peu de temps avec mes camarades et ma démarche est différente. J’interprète des reprises et des compositions pop/rock, en anglais et en français, ce qui me permet de développer mes compétences musicales et scéniques. Je débute véritablement et je tends à progresser et m’affirmer dans ma pratique. J’aime le fait de travailler en groupe mais aussi il me parait important de pouvoir réaliser mes chansons. Car il n’y a rien de plus gratifiant que de pouvoir créer un titre par rapport à sa propre sensibilité.

Par ailleurs, avec ce projet je souhaitais également remercier Micheline et nous créer un souvenir que l’on pourrait garder des années durant. Sa participation au clip aura été d’une évidence. Je ne me serais pas vu faire ce clip sans elle. Pour moi c’est un projet qui a du sens, c’est une véritable histoire qui est mise en images et je suis assez fière de pouvoir la porter. J’assume entièrement et je pense que c’était une étape importante dans mon cheminement musical et personnel.

Penses-tu déjà à la suite, d’autres projets ? d’autres histoires de vie à partager ?

Pour la suite j’envisage clairement d’autres compositions personnelles. Je travaille en ce moment sur l’écriture de mes textes, et j’aimerais vraiment faire un EP dans les mois à venir. Dans ma tête les choses sont assez claires. Je sais ce que je veux et je me donnerai les moyens d’y arriver. Après ça prendra le temps que ça prendra. Je suis une passionnée, parfois impulsive mais surtout je suis persévérante et tenace. Et j’ai envie de vous dire, la suite résonne en moi de façon évidente, alors au risque de me répéter : quand c’est évident, je fonce (# sourire).

En tout cas je peux déjà vous dire que la deuxième chanson parlera de mon père que j’ai perdu en 2020. Alors oui on pourrait penser que cette chanson sera triste, mais en vrai, je perçois beaucoup de beauté et de force dans les événements douloureux. Comme ce premier titre « Ne m’en veux pas », qui est vraiment à ressentir de façon positive. Pour moi il s’agit d’une belle histoire et je ne la ressens pas comme un événement triste. C’est vraiment un message au final très positif. Je ne souhaitais pas tomber dans le pathos. J’en parle vraiment avec le sourire aux lèvres et la joie au cœur.

Une ou un artiste strasbourgeois ou alsacien avec qui aimerais travailler ?

Alors cette question n’est pas évidente. Je connais un certain nombre de musiciens et artistes alsaciens, que j’ai rencontré, ou simplement à travers leur création et leur musique. Ce qui est chouette est de voir la diversité des pratiques et des parcours. A titre personnel, je suis très éclectique et je peux aussi bien aimer en musique du rap, du rock, de la chanson française, du jazz que de la musique classique.

Cela est difficile à expliquer mais j’ai besoin de ressentir les personnes. C’est avant tout une rencontre, un échange « sain » avec un bon état d’esprit et du respect mutuel, qui décidera d’une collaboration. Un peu comme dans le cadre de mon travail, je vais tacher de ressentir ce que l’on pourrait s’apporter mutuellement et je vais faire des liens. Et je pense que je pourrais surprendre.

Par exemple, je pense naturellement au fils d’une amie : le rappeur Nebbiu. Je pense que j’apprécierais de poser ma voix sur ses textes. Ça reste comme ça un exemple qui me vient en tête et qui me fait dire que je ne me mets aucune limite de style.

Autre exemple : j’ai pu rencontrer le chanteur du groupe Ernest. J’ai également pu voir le groupe en concert, et je dois dire que j’ai beaucoup aimé. Bien sûr il y a le niveau technique mais moi je ne m’arrête pas à ça. Je ressens surtout que le chanteur interprète ses titres avec beaucoup de profondeur et je suis sensible à l’intensité dégagé.

Merci Marie Ka pour cet échange, bonne chance pour tes prochains projets musicaux, et à bientôt !

Portrait Kapoué n°50 : Marina sort sa caméra, youtubeuse gourmande

Marina, qu’est ce qui te fait lever le matin ?
L’impatience de démarrer la journée, de vivre 1 000 expériences, et d’être ultra productive. J’ai toujours le cerveau qui turbine.

Le héros (réel ou fiction) auquel tu aimerais ressembler ?
Je ne sais pas s’il existe, mais j’aimerai être le « héros » qui apporte bienveillance et confiance en soi à toutes les personnes qu’il croise, à la force de son sourire et de son regard.

Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent ?
Rien d’extraordinaire, mais dès mon entrée au collège, j’ai toujours voulu faire professeure d’EPS. Ces hommes et ces femmes en jogging toute la journée qui nous faisaient vivre de nouvelles expériences, le corps en mouvement, j’ai trouvé ça beau. Bon, comme tout rêve d’enfant, j’ai déchanté plus tard, en voyant quels étaient réellement les tenants et les aboutissants.
Toujours est-il que je le suis, et ce que j’apprécie à l’heure actuelle dans mon métier c’est les challenges dans la relation prof – groupe classe. Réussir à cerner chaque individualité mais aussi la dynamique du groupe, mon seul objectif est de leur donner confiance pour qu’ils se libèrent et acceptent d’ouvrir le champ des possibles.

Comment (et où) te vois-tu dans 20 ans ?
Je me vois apporter un maximum d’ondes et d’émotions positives, mais cette fois ci auprès d’une plus grande audience : YouTube, théâtre, TV, cinéma ?

Ton film ou série TV culte ?
Je regarde tellement mais tellement peu de films et encore moins de séries. Des films qui m’ont marqué, impacté, à l’époque où j’en regardai, je citerai Narnia, Harry Potter, et les Orphelins Baudelaire, pour leur capacité à te démontrer que tout est possible, que seule ton imagination est limitante.

Ce que tu détestes par-dessus tout ?
La question est large, dans quel domaine ? En général je dirai l’injustice.

Ta meilleure blague du moment ?
Le covid19 ? 20, 21, 22 ? je ne sais pas.

Maintenant, parle-nous un peu plus de toi : pourquoi avoir lancé ta chaine YouTube « Marina sort sa camera » ?
C’était fin 2017, j’étais en 1ère année de master en fac de sport à Metz, je traînais toujours avec un même mec. Et c’est lui en fait qui m’a dit : « il faut que tu fasses une chaîne YouTube, t’as vraiment une personnalité à part entière, les gens vont accrocher ». De fil en aiguille l’idée a mûrit dans ma tête, et comme j’avais une passion pour l’alimentation et le sport : hoplà j’ai créé « Marina foodporn & diététique »
Depuis de l’eau a coulé sous les ponts, je suis passée par pleins de phases et j’ai renommé la chaîne en « Marina sort sa camera » pour me libérer de tout carcan.

Quelles sont les ambitions de cette chaine ?
Cette chaîne a l’ambition de s’adresser à la France entière, en leur faisant passé un agréable moment.

As-tu beaucoup d’échanges avec ta communauté ?
De l’adolescent au papy, bien que ma manière d’être attire davantage les 25-50 ans. Je pense qu’inconsciemment c’est eux que je veux toucher, les adultes sensibles au subtil, à l’absurde mais aussi à la profondeur.
Alors oui énormément d’échanges, sur Instagram, Facebook et YouTube c’est quotidien, sans exception. Mais c’est ça qu’est bon.

 

Tu as un coté décalé dans tes vidéos, pourquoi ce ton ?
Pourquoi être soi-même, c’est ça la question ? Non, sérieusement, je pense que ce côté décalé me sert à faire passer un message. Prendre du recul sur les choses qui existent et qui arrivent, en d’autres termes détendre son string. De toute manière tout est question de perception, donc vivons notre meilleure réalité.

Te considères-tu comme quelqu’un de connectée ? Si oui, sur quels réseaux peut-on te suivre ?
Beaucoup trop malheureusement. Instagram majoritairement, sinon Facebook et bien entendu YouTube.

Parlons un peu de Strasbourg : d’après toi, que manque-t-il à Strasbourg pour être une ville incontournable d’Europe ?
Des MOF (meilleurs ouvriers de France) dans tous les métiers de bouche (cuisine, boulangerie, pâtisserie, chocolaterie, …). J’exagère peut-être, mais c’est mon Strasbourg idéal.

Si tu étais un quartier de Strasbourg, tu serais lequel ?
Un mélange entre la Krutenau et de la Petite France, cool décontractée mais fière de notre patrimoine.

Ton restaurant (ou bar) strasbourgeois préféré ?
Le labo food, ils sont dans le futur. Faut voir leur énergie et la quantité d’efforts qu’ils investissent pour nous proposer une offre qui sort des sentiers battus.

Une autre ville préférée en Alsace, si oui laquelle ?
Obernai, une sérénité sans pareille, et une âme remplie de chaleur.

Quelle est la chose que tu changerais en premier si tu étais maire de Strasbourg ?
Je remettrai des parkings gratuits !

Ta marque alsacienne préférée ?
Il y a beaucoup d’entreprises sympas. J’aime la démarche de Bio Ethic, j’ai rencontré les fondateurs, c’est une histoire de famille, c’est fait avec le cœur et un maximum de sincérité. + 18 !
En ce moment se développe une autre marque alsacienne, « T’heim » sur le textile, à voir ce qu’ils nous proposent en 100% local … !

En 3 mots, décris-nous ton Strasbourg ?
Eclectique, dynamique et douillet.

Merci Marina pour tes réponses ! 

Retrouvez MARINA SORT SA CAMERA sur Instagram, Facebook et YouTube !

Interview du compte Instagram consacré aux Portes de Strasbourg !

Bonjour, « Portes de Strasbourg », peux-tu te présenter et nous expliquer le concept de ton compte Instagram ?
Bonjour ! Je préfère rester anonyme, car les portes sont plus importantes que ma personne sur ce projet ! Mais ceux qui cherchent vraiment pourront me retrouver ! (En avant mes petits Sherlock 🤓). Je suis souvent en déplacement à travers notre magnifique ville de Strasbourg et je m’amuse à prendre en photo les portes de chez vous/nous sans jamais en divulguer leurs locations ! J’essaie de capturer la beauté et les émotions qu’elles m’évoquent (détails, couleurs, matières, géométries etc.). Cela peut se retranscrire à travers une citation, parfois mes réflexions ou anecdotes.

Pourquoi les portes ??
Beaucoup de personnes font attention à l’architecture d’un bâtiment, mais peu notifient la porte. Elle est pourtant le point de passage entre l’extérieur et l’intérieur. La porte dégage une énergie, une poésie qui reflètent une idée architecturale parfois cohérente avec l’ensemble du bâtiment parfois singulière. Elle est donc chargée d’histoire ! Beaucoup de gens passent les portes sans y prêter attention. Il est normal que de marcher tous les jours à travers des entrées à la fin on y prête moins attention. J’essaie de mettre en perspective à travers mon regard des éléments presque oubliés du quotidien.

Et surtout, pourquoi Strasbourg ? As-tu un attachement particulier à cette ville ?
Strasbourg ?! C’est beaucoup plus pratique quand on vit sur place ! 😆. J’ai la chance d’être quasi-quotidiennement dans les rues de la ville. J’essaie constamment d’avoir un regard neuf et de montrer la beauté de la ville avec un regard simple et naïf. Nous sommes tous d’accord pour dire que Strasbourg a un charme unique. Les pierres en grès rose aux tonalités chaudes ; son architecture médiévale aux bâtiments à la géométrie courbée ; l’encerclement par la rivière de l’Ill qui amène au Rhin etc. Tous ces détails et plus encore amènent un caractère et une beauté exceptionnelle à la ville de Strasbourg.

As-tu trouvé des pépites ? Des magnifiques portes que personne ne connait ?
Je ne vais pas dire que personne ne connaît, mais il est vrai que certaines sont moins connues que les portes frontales de la cathédrale ! Il est difficile de choisir, chaque porte a une énergie et une mise en contexte. Au moment où je prends la photo les conditions peuvent varier (de jour ou de nuit, la météo, l’inclinaison du soleil etc.).

En voici quelques-unes et je suis sympa, je vous donne les locations :

– Une des portes du Palais Rohan, Strasbourg. Libre d’accès aux horaires d’ouverture dans la cour au bout à droite.

– Voici une porte d’entrée vue de l’intérieur au 10 rue du Travail, Strasbourg. Une propriétaire m’a donné l’autorisation pour prendre cette magnifique photo ! Le soleil du matin donné sur les vitraux à l’extérieur. C’est ce qui donne ces tonalités chaudes et de belles couleurs. Petite anecdote, la dame en question m’a expliqué qu’il existait 4 portes de ce type dans tout Strasbourg.

– Une petite exclusivité à venir ! 1 rue des Aveugles, Strasbourg. J’ai eu l’autorisation de faire cette photographie après avoir demandé à un habitant. Je trouve que la géométrie, le contraste et l’harmonie des couleurs sont « punchy » !

Pour trouver des portes, fais-tu aussi de l’URBEX ?
C’est la première étape ! Je flâne, explore les rues de Strasbourg pour m’y perdre et découvrir des trésors architecturaux ! Je capture ensuite le moment pour présenter mes trouvailles aux habitants ou curieux. Je partage mes sentiments et la poésie que je ressens.

As-tu des soucis de droit à l’image ? (Car tu prends des photos de propriétés privées parfois ?)
C’est une excellente question en effet. La Loi du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine dit en son article 1er que : « la création artistique est libre ». Mais cette liberté, comme toutes les libertés, n’est pas sans limite ! Elle ne peut s’exprimer qu’à condition de ne pas porter atteinte aux droits d’autrui. Une des jurisprudences postule que la prise de vue de la propriété par un tiers est possible à condition de ne pas causer un trouble anormal au propriétaire du bien. Je demande toujours l’accès à l’intérieur d’une cour ou d’un bâtiment. Évidemment, je ne porte jamais atteinte à la vie privée. Je ne divulgue pas de noms sur les sonnettes etc. Le plus souvent j’explique ma démarche artistique et demande si besoin une autorisation à l’habitant. Les gens ont jusqu’ici toujours été bienveillants et m’ont ouvert avec plaisir les portes de chez eux. Et pour ça je les en remercie ! 🙏❤️

Vas-tu décliner ton concept dans d’autres villes ou dans la région Alsace ?
Ce serait un rêve si je pouvais voyager et donner des détails, des histoires architecturales ou anecdotes derrière chaque porte ! Dans mes stories sur Instagram, je poste déjà des portes prisent durant mes voyages ! C’est un début et on sent des différences culturelles en fonction des villes, régions et pays. Ce que j’aimerais le plus, c’est de pouvoir photographier des portes insolites sur Strasbourg. Je pense à certaines au niveau de la cathédrale par exemple. Ou encore des portes difficiles/impossibles d’accès au public !

Je trouve que ta démarche peut se rapprocher de celle de SUPACAT, que penses tu de ce compte insta ?
Nous sommes tous dans le fond des amoureux de la ville. Notre relation avec Strasbourg nous inspire et se ressent dans notre création/art. J’adore le Street-art ! Ayant les yeux grands ouverts, c’est vrai que nos démarches sont très proches, j’ai presque envie de dire complémentaires. Je pense également au compte : « Les murs ont des oreilles » qui fait également un merveilleux travail de collage.

As-tu des objectifs avec ce compte ou tu le fais uniquement pour le fun ?
Le fun est essentiel ! Je prends évidemment plaisir à explorer et découvrir. Avoir ce regard enfantin, émerveillé. Mon premier objectif est de rappeler aux habitants de la ville à quel point leurs portes, peuvent être belles et envoûtantes. J’essaie ensuite de donner l’envie au plus grand nombre de venir visiter, d’explorer et de voir la poésie de la ville à travers des éléments du quotidien.

Des projets pour les prochains mois ? Peut être une exposition de tes photos ? Une collaboration avec un autre artiste ?
Continuer à explorer, à trouver des beautés cachées. Également mettre en avant les portes du quotidien qui semblent simples, moins typiques, mais qui ont le mérite d’exister. J’aimerais dans un futur proche, obtenir des autorisations/invitations pour photographier des portes rares et secrètes ! (Directrices/directeurs/propriétaires etc. Je suis ouvert aux propositions ! 😍). Je n’ai pas encore prévu de faire une exposition, mais c’est une superbe idée !

Si tu devais donner 2 comptes Instagram strasbourgeois à suivre… Ça serait lesquels ?
Ahhhh c’est hyper difficile ! Il y en a énormément ! Des univers et richesses tellement variables qu’en sélectionner uniquement 2 m’est impossible ! On ressent une influence de la ville chez énormément de créateurs de contenus. Je vais donner des comptes qui mettent en avant uniquement la ville mais j’adorerai évidemment en mettre plus ! Le compte de l’office de tourisme de Strasbourg qui partage des informations pratiques : https://instagram.com/strasbourgtourisme. Un grand classique de la ville qui partage le contenu des habitants et amoureux de Strasbourg : https://instagram.com/strasbourg_eurometropole

Merci pour tes réponses, à bientôt sur Instagram alors !
Merci à toi, plein de bisous à tous ! 😘❤️

Retrouvez sur Insta toutes les photos du compte Portes de Strasbourg

Interview de « Parlons Y-stoire » pour sa vidéo Youtube évoquant l’histoire de la Place du Château à Strasbourg

Après être tombé sur Youtube sur une vidéo sympa de la chaîne « Parlons Y-stoire », j’ai voulu en savoir plus sur ce youtubeur de la région… Il s’appelle donc Baptist et il a répondu à quelques questions : 

Présente-toi, tu es de la région alsacienne ?

Je m’appelle Baptist, j’ai 33 ans et je cumule plusieurs casquettes : enseignant, auteur, youtubeur et papa depuis peu. Je suis alsacien de cœur mais pas du tout d’origine. En fait je faisais mes études d’histoire à Angers et là, sur les bancs de l’université, j’ai rencontré une jolie petite Allemande en Erasmus. A la fin de son année en France, il a fallu qu’elle retourne en Allemagne, je l’ai suivie et nous nous sommes installés à Strasbourg en 2009. Nous n’avons plus quitté l’Alsace depuis, au grand dam de nos familles respectives.

 Depuis quand es-tu Youtubeur ?

J’ai créé ma chaîne en 2014 : Parlons Y-stoire !

Le « Y » signifie 2 choses :

  • D’une part c’est un hommage à Bruce de la chaîne « e-penser », lui aussi Alsacien d’ailleurs, qui, en 2014 justement, a fait une vidéo dans laquelle il regrettait qu’il n’y avait pas assez de vidéastes vulgarisateurs francophones. L’idée me trottait dans la tête depuis quelques temps et Bruce m’a donné le coup de pouce qu’il me manquait pour me lancer.
  • D’autre part, le « Y » est le seul reliquat de l’alphabet grec dans notre alphabet latin, quoi de mieux pour représenter une chaîne d’histoire ?

Ton choix de traiter l’Histoire, comment s’est-il imposé à toi ?

Je n’ai pas réfléchi en fait : je suis enseignant d’histoire-géographique depuis 2012 et c’est une discipline que j’adore et je n’ai même pas pensé à faire autre chose que de l’histoire sur YouTube.

Raconte-nous comment tu as choisi le thème de cette vidéo ?

Pour la vidéo sur la Place du Château de Strasbourg, c’est en fait le fruit d’une réflexion à plusieurs. Le département Culture de la ville de Strasbourg m’a contacté parce qu’ils étaient en train d’aménager le 5e Lieu sur cette fameuse place. Je suis allé dans leurs locaux pour en discuter et rapidement on s’est dit avec l’équipe que ce serait très intéressant de narrer une rapide histoire de tous les bâtiments qui entourent cette place pour terminer sur le 5e Lieu. Je suis très heureux et très fier d’avoir été contacté par Strasbourg pour promouvoir le patrimoine culturel et architectural de l’Alsace. J’espère que nous travaillerons de nouveau ensemble.

Cela t’a pris beaucoup de temps ?

Bien sûr ! Une vidéo en histoire est toujours très longue à réaliser : une trentaine d’heures pour la rédaction du script. C’est long car il faut s’assurer d’être au plus juste historiquement parlant. Dans cette vidéo on parle de Gengis Khan, de camps romains, de Louis XVI et Marie-Antoinette etc. Tant de données à vérifier et à vulgariser. Une fois le script validé par la ville, le tournage sur place a duré du 8h00 du matin jusque 13h00. Vient enfin le montage de la vidéo qui a pris une vingtaine d’heures. Je totalise donc environ 55 heures de travail pour une vidéo de 17mn.

As-tu appris des choses en la filmant ?

En filmant non mais en préparant le script beaucoup. Et c’est ça que j’adore quand je fais des vidéos c’est que je ne suis pas du tout un spécialiste de la question que je traite et préparer une vidéo me fait apprendre tellement de choses, c’est très satisfaisant. Tous les incendies de la Cathédrale, l’importance du Prince-Evêque de Strasbourg, l’histoire du bâtiment qui abrite le 5e Lieu. J’ai appris tellement de choses ! Et ce n’est qu’une seule vidéo.

Veux-tu faire d’autres vidéos sur Strasbourg ou l’Alsace en général ?

ABSOLUMENT ! Voici mon mail : parlonsystoire@outlook.fr

 Connais-tu d’autres Youtubeurs alsaciens à nous conseiller ?

Bien entendu et parmi ceux-ci je vous conseille même une chaîne dédiée à l’Alsace qui est tenue par Clément et se nomme Histoire Alsace. E-penser bien sûr, mais aussi « Je m’énerve pas j’explique« , Linguisticae à regarder d’urgence, La Géozone, ou encore Thomas Laurent qui, en plus de connaître un succès grandissant, est une chaîne vraiment très intéressante et bien foutue.

Pour finir, quel est ton endroit préféré de Strasbourg ? (Historique ou autre)

Maintenant que j’ai découvert la Place du Château en réalisant cette vidéo, je ne peux qu’apprécier cette place, il reste tant de choses à découvrir !

Merci Baptist pour tes réponses, et à bientôt. N’hésitez pas à découvrir les autres vidéos sur sa chaine Youtube !

Interview de Sophie Nicolas pour son livre « 111 Lieux en Alsace à ne pas manquer »

Bonjour Sophie, tout d’abord, pouvez nous nous parler de l’origine du projet du livre ?

Ma maman est originaire de Mayence en Allemagne et a un jour reçu en cadeau le guide 111 Orte in Mainz (111 Lieux à Mayence) publié par Emons. Elle m’a aussitôt dit : « Toi aussi tu pourrais en faire un comme ça ! » J’ai donc cherché une région que je connaissais bien et que j’avais envie de faire découvrir. C’était parti pour l’Alsace.

A qui s’adresse-t-il ?

Il s’adresse plutôt aux habitants mais aussi à tous ceux qui aiment l’Alsace. Un jour, un monsieur est venu acheter le livre et m’a demandé une dédicace pour sa fille. Il avait quitté Paris pour Strasbourg quand il était jeune et sa fille partait à son tour étudier dans la capitale. Il lui a offert le livre pour qu’elle n’oublie pas sa région. 

Etes-vous de la région, ou avez-vous des liens privilégiés avec elle ?

Je suis née à Fribourg et je venais régulièrement en Alsace quand j’étais enfant. Ma famille est très francophile et la région était juste à côté de là où j’habitais.

Comment avez-vous choisi les lieux ?

De façon très fluide en réalité. J’ai en général un coup de cœur pour un lieu et je fais ensuite des recherches pour découvrir son histoire. Si elle est suffisamment insolite, il a sa place dans le guide. Une fois l’idée trouvée, le reste du travail se fait presque tout seul. J’ai également eu beaucoup de conseils de la part de mes amis qui m’ont bien aidé.

 

Avez-vous du faire un travail de recherche approfondi pour traiter ces lieux ?

Oui, c’est d’ailleurs la partie la plus longue du travail. J’ai beaucoup consulté les offices de tourisme qui connaissent tous les endroits un peu cachés. Je suis aussi allée voir les lieux en personne afin de rencontrer les propriétaires car il est important de parler avec les gens pour trouver de vraies histoires exceptionnelles.

Pourquoi seulement « 111 » lieux ?
Le guide fait partie de la collection des « 111 Lieux » des éditions Emons. 11 est le chiffre fétiche de la ville de Cologne, d’où est originaire la maison. Mais 11 lieux pour faire un livre, ce n’était pas assez, ils ont donc rajouté un 1 pour faire 111.
Mon livre s’inscrit donc dans cette collection mais il est vrai que seulement 111 lieux pour une région comme l’Alsace, c’est un peu frustrant. Si les lecteurs sont intéressés, les éditions Emons feront peut-être un 2e volume. Le potentiel est là !

On dit souvent que « Choisir, c’est Renoncer… », comment avez-vous choisi certains lieux à évoquer dans ce livre, plutôt que d’autres ?

Les lieux devaient me toucher et ils devaient avoir une histoire qui allait intéresser les lecteurs et qu’ils pourraient ensuite raconter à leur tour. Voilà ce qui comptait le plus. L’avantage de l’Alsace, c’est qu’il y a de nombreux endroits comme cela.

Si vous aviez dû écrire sur une autre région, ça aurait été laquelle ?

Mon deuxième livre porte sur la région du Kaiserstuhl, la région allemande frontalière de l’Alsace, où j’habite. On reste toujours dans le même secteur mais ce sont aussi les endroits que je connais le mieux.

Mon blog parle surtout de Strasbourg… Avez-vous un endroit préféré à Strasbourg qui n’est pas mentionné dans votre livre ?

Un des lieux que je préfère à Strasbourg est le parc de Pourtalès, où les arbres ont des oreilles (et ce n’est pas une métaphore). Mais j’en parle déjà dans le livre. Sinon… il y a certains lieux que j’ai choisi de ne pas évoquer dans le guide. Comme ça, ils restent vraiment secrets !

Merci pour vos réponses, votre livre « 111 lieux en Alsace à ne pas manquer » sera à retrouver dans toutes les bonnes librairies ! 😉

www.111lieux.com

www.facebook.com/111lieux/

https://www.instagram.com/111_lieux/

Interview de Leïla Martin pour son nouveau livre : « L’Alsace enchantée »

Hello Leïla, peux-tu déjà te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ?

Je suis maman de deux enfants et chef d’entreprise. Mon quotidien s’articule autour de la communication et de la cuisine. J’aime autant manier la plume que la casserole. Et j’ai la chance de pouvoir exprimer mes passions pour la création culinaire et l’écriture à travers mon blog jevaisvouscuisiner.com dédié à l’Alsace gourmande.

Tu as sorti fin 2018 ton premier livre de recettes, d’où te viennent les idées ?

Ce sont surtout les étals des marchés, les produits de saison et issus du terroir qui me soufflent les idées. Le patrimoine culinaire alsacien est également une précieuse et infinie source d’inspiration que je suis d’ailleurs loin d’avoir fini d’explorer. Je prends beaucoup de plaisir à réinterpréter les recettes traditionnelles et à les partager. Il y a pas mal de vieilles recettes du registre familial qui ont fini par tomber en désuétude. Et j’aime l’idée de les faire revivre en les remettant au goût du jour.

Aimes tu travailler les produits frais, de saison, locaux ?

Bien plus encore qu’aimer ! Ce n’est pas une option mais un impératif. Hors de question pour moi d’acheter des tomates ou des fruits rouges en hiver. J’attends que ce soit la pleine saison en Alsace. Je suis carrément inflexible là-dessus et mes enfants le savent. D’ailleurs, ils ont maintenant acquis le réflexe de demander systématiquement si le produit qui leur fait envie est bien de saison. Et puis, nous avons en Alsace pléthore de merveilleux produits et tant de talents pour les mettre à notre disposition. Ce serait si dommage de ne pas en profiter ! En cuisinant frais, local et de saison, on profite non seulement de produits au top de leur maturité et de leur saveur, mais on opte aussi pour une consommation responsable, plus respectueuse de notre planète. Je n’y vois que des avantages !

 

Dans tes recettes, tu revisites les plats alsaciens, y a-t-il d’autres cuisines qui tu voudrais revisiter ?

La cuisine alsacienne fait vraiment partie de mon ADN et restera, je pense, mon principal terrain d’investigation et d’expérimentations. Ceci dit, mon approche est très ouverte sur toutes les autres cultures culinaires et j’aime beaucoup imaginer des métissages : nems ou makis de choucroute, fleischkiechle à l’orientale, griesknepfle aux épices d’Azerbaïdjan ou encore grumbeerekiechle aux saveurs méditerranéennes… Finalement, je revisite la cuisine alsacienne pour l’emmener ailleurs autant que je revisite les cuisines du monde pour les emmener en Alsace !

Quelle est ta recette préférée dans ce nouveau livre ?
C’est super difficile pour moi de faire un choix ! Je vais donc te faire part du coup de cœur de mon fils Oscar (9 ans) : le baeckeoffe de poissons. Il me le réclame très régulièrement. Et c’est aussi un plat sur lequel les lecteurs du livre m’ont fait de nombreux retours très positifs.

Tu es aussi blogueuse, combien de temps cela te prend ? Comment arrives-tu à tout gérer au quotidien ?

Quand on aime on ne compte pas ! Alimenter un blog est très chronophage, je pense que tu en sais quelque chose… Publier une recette sur le blog, c’est de nombreuses heures de travail (et de plaisir heureusement) que ne mesurent très certainement pas les lecteurs : il faut faire les courses, réaliser le plat, rédiger la recette, la mettre en scène, la prendre en photo, rédiger un article d’introduction, optimiser le référencement, mettre l’article en ligne et le partager sur des plateformes du web et sur les réseaux sociaux pour le faire vivre. C’est au bas mot une journée de boulot (6 à 8h). Comment je gère tout au quotidien ? Il y a belle lurette que j’ai accepté l’idée de ne pas tout gérer ! Je ne suis pas Wonderwoman.

J’apprends (à ne presque) pas culpabiliser quand j’ai 5 lessives de retard ou quand on ne voit presque plus à travers les vitres de mon appartement. Je me console en me disant que je ne suis pas trop mauvaises sur la gestion des repas. Mes enfants mangent des produits frais locaux et de saison tous les jours. On ne peut pas être au top sur tous les fronts. En tout cas, moi je ne le suis clairement pas !

Il y a de plus en plus d’influenceurs sur Strasbourg avec pleins de thématiques différentes… Qu’en penses-tu ? Penses-tu qu’il y en a de trop ? Lesquels suis-tu ?

Je t’avoue que j’ai un peu de mal avec ce terme d’influenceurs. Je le trouve très réducteur et j’ai du mal avec la notion mercantile qu’il sous-entend. On ne se lève pas un beau matin en se disant « tiens et si je devenais influenceur ». C’est plutôt l’envie ou même le besoin de s’exprimer qui nous tenaille, un peu à la manière d’un artiste qui a besoin de son art pour donner du sens à sa vie. Comme un artiste touche son public, un « influenceur » rencontre son audience. Pas parce qu’il a décidé de faire la pluie et le beau temps. Mais parce qu’il a créé son propre univers et que cet univers devient inspirant. Et pour devenir inspirant, il ne suffit pas de le décréter. Il faut avoir une démarche authentique, désintéressée, sincère. Et beaucoup, beaucoup travailler.

J’ai donc tendance à m’intéresser aux « influenceurs » qui proposent de vrais contenus de qualité. Je visite par exemple régulièrement les blogs food très inspirants de Sandra Thomann (Cuisine addict) et de Réjane Candela (Food for love).

Ton réseau social préféré ? Où peut-on te suivre sur le net ?

Incontestablement Facebook pour ma part. C’est le premier réseau social que j’ai apprivoisé. Et une belle communauté très intéressée et impliquée,s’est développée autour de ma page Je vais vous cuisiner. Sinon, il y a mon blog bien-sûr ! Et tout bientôt, certaines de mes recettes seront visibles sur le site https://www.visit.alsace/.

Tu es de Strasbourg, où vas-tu manger le midi en ville ? Et le soir pour une soirée entre amis et pourquoi ?

La Cantina pour profiter de la terrasse, de leurs délicieux plats ensoleillés et du service très avenant à midi et l’Alma en soirée pour l’ambiance feutrée, l’accueil à la fois discret et très attentionné et la cuisine fusion entre Japon et Pérou absolument divin.

Des projets pour cet été ? Un nouveau livre en approche ?

J’ai très envie d’un deuxième livre et je commence à y songer très sérieusement (un projet qui pourrait peut-être se concrétiser pour l’automne 2020). Sinon, j’ai pas mal de projets vidéos qui s’annoncent. Et bien-sûr, je travaille au développement de mon entreprise qui propose notamment des prestations de communication (rédaction d’articles et conception de vidéos), de création culinaire (conception de recettes et création de cartes pour les restaurants) et d’animations culinaires (show-démo culinaires, ateliers de cuisine, cuisine en direct).

Portrait Kapoué n°49: Laura Theodori, Miss Bas-Rhin 2019

Laura Theodori, Miss Bas-Rhin 2019

Laura, qu’est ce qui te fait lever le matin ?

Mon réveil (haha), non plus sérieusement me dire que chaque journée est une nouvelle occasion de vivre des moments exceptionnels remplis de belles choses , de joie et d’amitié.

Le héros (réel ou fiction) auquel tu aimerais ressembler ?

Michelle Obama, je trouve cette femme très inspirante sur de nombreux points de vue notamment sur son combat pour l’éducation des jeunes filles dans le monde.

Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent ?

Vétérinaire, j’adore les animaux, j’ai d’ailleurs un chat.

Comment et où te vois-tu dans 20 ans ?

Dans 20 ans, je me vois gérer ma propre entreprise à l’étranger, j’aimerais habiter en Australie, ses plages de sables fins et ses paysages me font rêver depuis toujours. J’aimerais y créer un concept éco-responsable.

Ton film ou série TV culte ?

Gossip Girl, j’ai vu la série au moins 5 fois…

Ce que tu détestes par-dessus tout ?

La méchanceté gratuite, en tant que nouvelle Miss, j’ai aussi du faire face à la critique et au début ce n’était pas facile mais j’ai appris à m’en détacher.

Ta meilleure blague du moment ?

 Connaissez vous la différence entre le repas de Noel et l’élection de Miss France ?
Aucune, la dinde est accompagnée de pommes dauphines !

Parle-nous un peu plus de toi : pourquoi avoir tenté l’aventure Miss Bas-Rhin ?

Pour tout vous dire, au début j’étais hésitante à me présenter, je me disais que ce monde de « strass et paillettes » ne me correspondait pas et puis j’ai eu la chance de discuter avec deux amies (MademoiselleSoph et Claire Godard (ancienne miss)) qui ont réussi à trouver les bons arguments. Je n’ai pas grande confiance en moi donc c’était pour moi un réel défi. Je me suis lancée et aujourd’hui je ne regrette rien, c’est une aventure exceptionnelle faite de belles rencontres.

Quelles sont tes ambitions à la suite de ce concours ?

Il y aura l’élection de Miss Alsace le 8 septembre à Monswiller, qui sera pour moi une chance de représenter ma région, on verra ce qu’il adviendra mais je suis motivée et déterminée à emmener mon département le plus loin possible.

D’autres projets d’ici la fin de l’année 2019 ?

Préparer mon tour du monde… c’est un rêve de petite fille.

Te considères-tu comme quelqu’un de connectée ? Si oui sur quels réseaux peut-on te suivre ?

Oui je me considère comme quelqu’un de connecté dans le sens ou je suis sur Facebook et Instagram . Je partage des petits moments de ma vie quotidienne sans prise de tête.

Pour finir, parlons un peu de Strasbourg : d’après toi, que manque-t-il à Strasbourg pour être une ville incontournable d’Europe ?

Un marathon sans hésitation !! Je suis une sportive qui pratique régulièrement la course à pied et je trouve dommage qu’il y ai un semi marathon mais que l’aventure s’arrête là, à Strasbourg nous avons de l’ambition !

Si tu étais un quartier de Strasbourg, tu serais lequel ?

Je serais la Krutenau, un quartier cool, toujours en effervescence mais parfois plus calme contrairement à l’hyper-centre qui est toujours en ébullition.

Ton restaurant ou bar strasbourgeois préféré ?

Mon restaurant préféré est Lamian, un restaurant de nouilles chinoises faites devant vous par un chef ! Un vrai délice.

Autre ville préférée en Alsace et pourquoi ?

Je dirais Colmar pour sa vieille ville et sa petite Venise. Je trouve cette ville très apaisante (quand il n’y a pas trop de touristes haha).

Quelle est la chose que tu changerais en premier si tu étais maire de Strasbourg ?

Pas grand chose, j’aime Strasbourg avec ces qualités et ses défauts c’est ce qui fait tout son charme.

Ta marque alsacienne préférée ?

Ma marque strasbourgeoise préférée est @villedecoeur, ce sont des t-shirts responsables en coton 100 % bio. Ils disposent de l’accréditation Fair Wear Fondation (respect des conditions de travail) et du label Global Organic Textile Standard.

En 3 mots, décris-nous ton Strasbourg ?

Multiculturalité, simplicité, joie de vivre

Interview de Steeve Josch, photographe strasbourgeois fan des années 80 / 90

Interview de Steeve Josch, photographe fan des années 80 / 90

Salut Steeve, tout d’abord, présente-toi, et explique-nous ton travail au quotidien stp…

Hello ! Je suis photographe professionnel depuis 10 ans dans plusieurs domaines (pub, portrait , mode, mariage…) mais surtout un grand passionné dans la vie et dans mon travail.

Je mets un point d’honneur à travailler la lumière et l’instant, essayer de sublimer chaque sujet que je photographie que ce soit une personne, un objet ou un moment.

Parle nous de ton projet photo sur les films des années 80 / 90 :

Depuis un an, je me suis lancé dans un projet photo où je m’amuse à recréer des scènes cultes de films qui ont bercé mon enfance et adolescence. Le tout en prises de vues réelles, avec des personnes ayant plus ou moins une ressemblance physique avec les personnages des films de ma série.

Briser le 4ème mur du cinéma et me retrouver dans ces scènes cultes qui sont rentrées dans l’imaginaire collectif pop culture de beaucoup de gens.

D’où vient l’idée de ce projet ? Comment choisis-tu tes films, tes modèles ?

J’ai toujours aimé trouver des ressemblances à des acteurs aux personnes que je connais ou rencontre. Un soir, je regardais pour la énième fois le film Ace Ventura avec Jim Carrey, et je me suis imaginé faire une mise en scène de ce personnage avec un ami qui lui ressemble beaucoup. Après réflexion, j’ai eu le fantasme de ne pas m’arrêter juste à ce film, et je me suis dit que cela pourrait être vraiment fun (et réalisable) de le faire avec pleins d’autres films. Le projet était né !

J’ai grandi dans les années 80/90, et je suis fan de cette période, du cinéma bourré d’inventivité et d’histoires originales. J’ai alors listé les films les plus cultes (avec quelques réserves, j’ai dû faire des choix car il y en a beaucoup et la liste est assez personnelle) .

Pour chaque film, j’ai dû réfléchir à quelle scène je voulais redonner vie !

Pour les modèles, des fois je tombe dans l’évidence de connaissances ou amis ayant une ressemblance, et parfois je fais appel aux réseaux sociaux. Aujourd’hui il me manque encore quelques personnages pour avancer dans le projet ! Je profite de cet échange pour lancer un appel : si jamais toi ou un lecteur du Blog Kapoué connais un sosie de Sylvester Stallone, je suis preneur !

Es-tu particulièrement fan de cette période ?

Énormément ! Ayant grandi pendant cette période, les années 80/90 sont ancrées dans mon cœur et encrées sur ma peau (j’ai un bras entier tatoué sur cette passion du ciné 80/90’s)

Grand nostalgique de cette génération Club Dorothée, retro gaming & vidéo club (mais attention de la bonne nostalgie !Je ne pleure pas dans mon coin en disant que « c’était mieux avant », même si il y’a débat ^^)

Ce n’est pas pour rien qu’on ne compte même plus les remakes de ces films ou séries ces 10 dernières années ( Jumanji, SOS fantômes, l’Arme Fatale, MacGyver etc…), dont l’intérêt de beaucoup est à discuter.

Il y a aussi une grande notion de transmission via cette période, par exemple avec ma fille avec qui je partage cet intérêt autant pour le cinéma, le retro gaming et la musique. Là où beaucoup s’arrêtent sur ce qui se fait de nos jours, il est toujours intéressant de savoir ce qui a été fait avant, pour savoir comment on en est arrivé là.

Tu as prévu combien de photo du genre ? 

Je suis parti sur une liste non exhaustive d’environ 40/50 films, certains passeront peut-être à la trappe, certains en remplaceront. Edward aux mains d’argent, par exemple, n’était d’ailleurs pas prévu car je pensais que j’aurai des difficultés pour le costume, mais j’ai finalement réussi à m’en procurer un facilement.

Quel est le but final de ce projet : commercial ou artistique ?

A la base c’était vraiment un projet personnel comme j’ai souvent (j’avais commencé une série sur chacun des persos de l’univers DC de Batman par exemple). Mais avant même d’avoir posté mes premières photos sur les réseaux, j’ai remarqué qu’il y avait un énorme intérêt pour ce projet.

En contactant le cinéma Vox pour qu’ils me prêtent une salle de ciné pour ma photo des Gremlins, ils étaient tellement emballés par le projet qu’ils m’ont proposé, une fois la série finie, d’organiser une expo photo dans leurs locaux, ce qui m’a vraiment fait plaisir et motivé.

Je reviens à cette notion de transmission avec une anecdote concernant la séance photo de « Maman, j’ai raté l’avion » :

Une maman m’avait proposé son fils pour jouer le rôle du petit Kevin, car elle était fan des films, grands classiques de noël. La première chose que je lui ai demandé, c’est si LUI avait envie de le faire, s’il avait aimé les films, etc. Mais il ne les connaissait pas, je lui ai donc proposé vu que c’était à la période de Noël de les regarder ensembles, et qu’on en reparlerait après ^^.

Bien sûr, le charme a opéré et il a adoré ! Il était d’autant plus à fond dans le rôle lors de la séance photo. Rien que pour cela, je me dis que mon projet aura servi à quelque chose ! 😊

Donc plusieurs expos sont prévues, et j’espère qu’il y’en aura pleins d’autres, car c’est une série qui, je pense, a sa place dans pleins de festivals, lieux culturels, conventions… donc à suivre !

Un projet de crowdfunding est même en préparation pour m’aider à financer les tirages sur plexi de ces photos en vue des différentes expos futures, et également pourquoi pas financer l’édition d’un livre photo avec toute la série !

Je t’ai découvert via Vera l’influenceuse strasbourgeoise, travailles-tu régulièrement avec d’autres personnes connues à Strasbourg ?

Vera est ma meilleure amie et j’adore participer à ses articles en lui faisant ses photos pour son blog (hop un peu de pub :  www.veralifestyle.com 😉) Parallèlement je travaille souvent avec plusieurs acteurs de la vie Strasbourgeoise tels que le créateur Izis Goïta, les Pin up d’Alsace, la Coach professionnelle Kathia Martin, les salons de coiffures Need et Kraemer etc..

As-tu d’autres projets photos ou vidéos dans le genre à venir ?

Ce projet cinéma me prendra surement encore le reste de l’année à finir car je fais cela sur mon temps libre. Parallèlement j’ai un autre projet un peu plus barré/artistique/dérangeant qui traite du surplus de certains éléments de notre vie jusqu’au point d’en avoir la nausée… mais ce n’est qu’au stade de projet qui doit encore germer. Je ne suis pas à l’abris d’avoir d’autres étincelles cette année 😉.

Comment l’année 2019 s’annonce t’elle pour toi ?

Cette année s’annonce très bien, remplie de projets qui m’animent, de belles rencontres, de voyages et bien sûr d’images !

Enfin, question piège : Je ne sais pas si tu le sais, mais je suis moi-même un grand fan de cinéma et particulièrement cinéma américain. On a pu déjà se croiser, tu connais donc déjà ma tête… Tu me verrais en quel personnage pour une future séance photo avec toi ? 😉

Alors là, je vais soit me faire un pote soit un ennemi ! C’est pas évident mais on va partir sur deux ressemblances (de loinnnnn ) un plutôt BG que je supporte pas et l’autre un peu moins mais que j’apprécie beaucoup ! Jamie Dorman de 50 Shades of Grey et L’acteur comique Seth Rogen.

Prépare la cravache j’arrive ! 🤣

Mais quel dommage ça ne pourra pas s’intégrer à la période 80/90’s des films de ma série…

Pour finir, on peut te suivre où sur les réseaux sociaux pour voir tes autres photos ?

https://www.facebook.com/steeve.josch.photos

https://www.instagram.com/sjoschphotographe/

 Merci pour tes réponses, à bientôt Steeve Josch. 

Portrait Kapoué n°48: Plume de Chat, graphiste / tatoueuse strasbourgeoise

Plume de Chat, qu’est ce qui te fait lever le matin ?

Le plaisir de faire un travail passionnant et la joie d’être émerveillée un jour de plus.

Le héros (réel ou fiction) auquel tu aimerais ressembler ?

C’est un choix difficile haha ! Je dirais que le héros du livre « La Ligne Verte » de Stephen King, John Coffey, est vraiment inspirant. De la douceur, de la force et un incroyable pouvoir de guérison.

Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent ?

J’ai toujours rêvé de travailler dans un milieu artistique et d’améliorer le quotidien des gens. Et pour ça le métier de tatoueuse me faisait rêver depuis longtemps.

Comment et où te vois-tu dans 20 ans ?

Dans 20 ans ? Difficile à dire mais je me verrais bien vivre dans une maison en bordure de forêt avec un shop et un gîte pour proposer une expérience plus complète du tatouage dans toute sa dimension sacrée.

Ton film ou série TV culte ?

J’aime énormément de films mais celui qui me fascine le plus est « The Fountain » de Darren Aronofsky.

Ce que tu détestes par-dessus tout ?

L’injustice et l’insincérité me révoltent.

Ta meilleure blague du moment ?

Une petite araignée demande à sa mère :

  • Maman, qu’est-ce qu’on mange pour le dessert ?
  • Une mouche au chocolat ! 😉

Parle-nous un peu de toi : explique-nous ton activité et (aussi) d’où vient ton pseudo ?

Je suis tatoueuse sur Strasbourg depuis un peu plus d’un an. Je travaille en salon privé, cela me permet de vraiment prendre le temps avec mes clients car pour moi la séance de tatouage est presque aussi importante que le tatouage en lui-même. Un tatouage c’est un travail à deux dans un climat de confiance.

Pour mon pseudo, je souhaitais quelque chose de doux et singulier. Une plume pour la douceur et un chat pour son côté affectueux mais un peu douloureux.

Arrives-tu à vivre de ton art ? Si non, arrives-tu facilement à gérer ton boulot et ta vie artistique ?

Oui et c’est vraiment un plaisir de pouvoir vivre de sa passion !

Parle-nous de tes inspirations et des techniques que tu utilises pour les tattoos…

Je travaille beaucoup en dot (j’aime les petits points) dans un style minimaliste où je mêle l’organique (animaux, insectes, plantes…) et la géométrie.

Je trouve mes inspirations dans la nature, dans la beauté d’un lever de soleil et dans les vieux musées de Strasbourg.

As-tu déjà fait des collaborations avec des artistes locaux ?

Pas pour le moment mais qui sait ce que l’avenir me réserve…

Tes projets pour cette fin d’année 2018 ?

Pour cette fin d’année, je vais travailler sur un projet de Street Art en partenariat avec La Poste Place Broglie. Je prépare également une nouvelle série d’illustrations.

Te considères-tu comme quelqu’un de connectée ? Si oui sur quels réseaux peut on te suivre ?

La technologie et moi on ne s’aime pas trop. Mais pour promouvoir et partager mon travail j’utilise Instagram (https://www.instagram.com/plume.de.chat/) et Facebook (https://www.facebook.com/plumedechat.tattoo/).

Pour finir, parlons un peu de Strasbourg : d’après toi, que manque-t-il à Strasbourg pour être une ville incontournable d’Europe ?

Une odeur de bredele et de vin chaud toute l’année !

Si tu étais un quartier de Strasbourg, tu serais lequel ?

La Robertsau pour son ambiance de village et ses jolis parcs.

Ton restaurant ou bar strasbourgeois préféré ?

Pour une petite pause en milieu de journée, j’aime tout particulièrement le salon de thé What The Cake au 51 rue du Fossé-des-Tanneurs.

Mais quand il s’agit de manger mon cœur balance entre Momo Tibétain au 12 Grand’Rue et les délicieuses pizzas de chez Pizz’arôme au 15 rue de la Croix.

Autre ville préférée en Alsace et pourquoi ?

Je dirais Ribeauvillé pour son centre historique et sa jolie vue sur le château de Saint Ulrich.

Quelle est la chose que tu changerais en premier si tu étais maire de Strasbourg ?

Je rendrais les transports en commun gratuits pour les chômeurs, les personnes âgées et les jeunes de moins de 26 ans.

Ta marque alsacienne préférée ?

Les Jardins de Gaïa pour les thés délicieux et bio.

En 3 mots, décris-nous ton Strasbourg ?

Mon Strasbourg, c’est un Strasbourg un peu magique qui laisse échapper de douces notes de piano par une fenêtre ouverte, qui te laisse entrevoir des petits jardins cachés et qui te met des étoiles dans les yeux quand vient l’hiver.

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