L’événement du mois de mai à Strasbourg: L’Industrie Magnifique !

Du 03 au 13 mai 2018, pour la première fois en France et (en l’occurrence à Strasbourg), l’Art et l’Industrie sont mis en avant à travers l’événement L’INDUSTRIE MAGNIFIQUE ! Des œuvres monumentales, réalisées par des artistes en collaboration avec les entreprises alsaciennes vont investir et magnifier les places de Strasbourg pendant ces 10 jours.

Portée par l’association Industrie & Territoires, cette exposition pour tous, gratuite, et à ciel ouvert est le premier acte d’un mouvement national associant industriels, artistes et collectivités publiques, pour promouvoir et développer la création artistique, la culture de l’invention et le patrimoine industriel dans les territoires.

Après 24 mois de création, L’Industrie Magnifique dévoilera donc aux quatre coins de la ville des œuvres résultat d’une étroite coopération entre artistes, entreprises et collectivités.

Pendant ces 10 jours, il y aura plus de 50 animations prévues : visites guidées du circuit d’œuvres organisées en coopération avec l’Office de Tourisme de Strasbourg, des conférences thématiques et explicatives des démarches artistiques et culturelles suivies de débats sur l’Art et l’Industrie dans la Cité, des happenings culturels, un jeu de piste organisé par City Quizz.

Pour les plus geeks d’entre vous, il y a aussi un concours photo qui se déroule sur Instagram pendant la durée de l’événement : Postez votre plus beau selfie avec un œuvre de l’Industrie Magnifique sur Instagram avec le hashtag #selflim2018

Les gagnants seront tirés au sort et annoncés la page Facebook de l’événement le mercredi 16 mai.

1ER PRIX : 1 VÉLO À ASSISTANCE ÉLECTRIQUE
2ÈME PRIX : 1 WEEK-END CROISIÈRE SUR LE RHIN POUR 2
3ÈME PRIX : 1 DÎNER AUX HARAS POUR 2
ET PLEIN D’AUTRES CADEAUX !

L’Industrie Magnifique aura donc pour vocation de promouvoir et de développer la création, l’Art et le patrimoine industriel dans les territoires. A vous jouer pour visiter toutes ces places strasbourgeoises et… en prendre plein les yeux !

Vous pouvez retrouver la liste de tous les artistes, entreprises et collectivités sur le site officiel de L’Industrie Magnifique.

Suivez aussi l’événement sur les réseaux sociaux : 
Page Facebook
#LIM2018

Curionomie, concept d’escapades personnalisées de Strasbourg

Samedi 7 avril dernier durant toute l’après-midi, j’ai été convié avec des collègues blogueuses à essayer le concept du Curiotour de la société Curionomie dans les rues de Strasbourg.

Curionomie, c’est quoi ?

En fait, l’idée est tout simple : c’est un tour de la ville personnalisé sous la forme d’une escapade mystère où les organisateurs vous fond découvrir des endroits, des gens, des commerces ou bien même des artistes que vous ne connaîtriez pas forcement… MAIS selon vos goûts ! Car en effet, en amont de la visite, un petit questionnaire vous est remis par Curionomie pour mieux vous connaitre et donc les aiguiller dans la préparation de la visite.

Curionomie, ça s’adresse à qui ?

En fait, à tout le monde, vu que c’est personnalisé : vous pouvez être Strasbourgeois ou non, en couple, en groupe… C’est comme vous voulez !

Curionomie, combien ça coûte ?

Il y en a pour tous les budgets : ça va de 39€ par personne jusqu’à 199 € selon la formule choisie.Voici le détail du Curiotour que nous avons fait entre blogueurs :

1 ère étape : La Popartiserie, pour commencer, faire connaissance et découvrir les œuvres présentes le temps d’un verre.

2 ème étape : Rue Sainte Madeleine, la petite et très jolie boutique de créateurs Le Générateur avec de choses à voir notamment les fameuses sneakers brodées de By MV. On a fait quelques mètres et on a vu une nouvelle galerie d’art tenue par l’Association L’Ecrin.

3 ème étape : Rue des Frères, chez une artiste peintre aussi inspirée que communicative : Horea, qui nous a présenté ses travaux sur la Cathédrale de Strasbourg notamment.

Dernière étape : Un verre de l’amitié et debrief à l’Hotel Le Bouclier d’Or, où on a pu découvrir un de de l’histoire (méconnue) du lieu.

Liste des blogueurs invités à cet après midi découverte : 

Le blog culinaire Cosmic Tomatoes / Sally de la Boite à Sally / Lucie de Miss Elka / Léa Marie de My Sweet Cactus / Céline de Une Fille en Alsace / Camille et Gaëtan de Voyages et Compagnie

Mon avis sur Curionomie :

En effet, ça s’adapte à tous, ce qui est plutôt pas mal. Ça peut être complémentaire à une activité plus « active » du type QUI VEUT PISTER STRASBOURG ou encore STRASBOURG INSOLITE. Car en effet, Curionomie est plus basée sur la culture et le coté artistique que certaines visites classiques de la ville. Ce qui est bien aussi, c’est les petits cadeaux au fil de l’après midi et les visites bien choisies : en effet, j’ai beau connaitre Strasbourg, je ne connaissais pas les endroits visités ou tout simplement, je n’avais jamais pris le temps de m’y arrêter ! Donc, bon plan si vous voulez faire une balade en amoureux, un cadeau pour la famille ou une belle après midi découverte avec des amis non strasbourgeois par exemple.

Pour les infos, devis, questions et tout le reste, je vous invite à visiter le site de Curionomie : d’ailleurs merci à eux pour cette découverte et leur accueil.

Bonnes visites à tous et n’hésitez à me laisser vos avis sur l’activité sous l’article si vous avez déjà testé .

Interview de Gabriel, créateur des Free Tours « Happy Strasbourg »

Racontez-nous le concept des Free tours « Happy Strasbourg »… (d’ailleurs aviez-vous vu notre « Happy Strasbourg ? 😉 )

Oui, j’avais vu votre vidéo Happy Strasbourg, c’est d’ailleurs arrivé au moment où je me préparais à « entrer en scène », je voulais acheter le nom de domaine « happystrasbourg.eu », mais il n’était plus disponible à cause de cette vidéo si je me souviens bien, j’ai donc du me rabattre sur la version « happy-strasbourg.eu »… Bref, c’était fin 2013, je me préparais à lancer le concept des Free Tours à Strasbourg, concept bien rodé et bien connu de par le monde, sauf en France, comme souvent, mais ça y est, les Free Tours s’installent doucement dans l’hexagone.

C’est un concept très simple, on donne un lieu et une heure de rendez-vous précis, on y propose une visite guidée à travers la ville, on essai de faire passer un bon moment aux gens en leur racontant notre histoire, notre culture et notre identité de strasbourgeois et d’alsacien, et à la fin, c’est « au chapeau », chacun est libre de donner ce qu’il veut, ce qu’il peut, en fonction de son envie et de ses moyens.
C’est un concept doublement gagnant pour les visiteurs : les gens n’ayant pas les moyens d’investir dans une visite guidée privée peuvent quand-même profiter d’un savoir, apprendre des choses, découvrir une ville et passer un bon moment, tout en s’accordant parfaitement à leur propre budget. Contrairement à ce que certaines personnes et médias ont avancé, nous ne suggérons aucune somme, quelle qu’elle soit. En plus, le guide pour avoir un maximum de pourboire à la fin, va bien sûr se donner au maximum pour offrir une belle prestation à ses visiteurs, et avoir plus de chance de se payer une bonne bière rafraîchissante après tant d’efforts.

Combien de personnes composent votre équipe de guides et quel est leur parcours ? Pour vous, faut-il être (obligatoirement) amoureux de la ville pour faire un bon guide ?

Aujourd’hui nous sommes 5 personnes dans notre petite équipe nous avons grossi au fur et à mesure que la demande augmentait, nous proposons cette année deux visites par jour en anglais, 7j/7. En français, nous en proposons deux les samedis, une le dimanche, et encore une dernière visite « surprise » les mercredis, et pour pouvoir tourner un peu, il vaut mieux être quelques uns, parce que c’est fatigant une visite, croyez-moi !

Nos parcours sont très divers et variés, on a tous fait beaucoup de choses très différentes dans nos vies « d’avant », personnellement, en 2003 je passais mon Bac Pro de mécanicien automobile, rien à voir ! Mais je pense que ce sont mes nombreux voyages qui m’ont donné l’envie de partager, et à force de quitter l’Alsace pour découvrir le monde, même s’il y a plein de belles choses tout autour du globe et que je suis loin d’avoir assouvi mes envies de découverte, j’ai très vite compris que ma place était à Strasbourg, là où j’ai vu le jour et grandi. Ça a peut-être l’air un peu bête, mais je sais où est ma place, et je trouve que c’est une information d’importance dans la vie.
S’il faut aimer sa ville pour faire un bon guide ? Sans hésitation : oui ! Il faut avoir un attachement particulier pour l’endroit que l’on fait visiter, ça doit être une passion, sinon qu’y aurait-il à partager ? Si le guide n’est pas passionné par ce qu’il montre et raconte, il y a peu de chance que son auditoire le suive très longtemps. Pour moi c’est une base indispensable,  d’ailleurs, mes visiteurs ne mettent pas longtemps à comprendre que je suis très amoureux de Strasbourg et de l’Alsace, et allez, soyons honnête, complètement chauvin aussi !

Qu’est-ce qui vous différencie des « guides touristiques classiques » ?

Ce qui nous différencie des « guides touristiques classiques », et j’aime l’emploi des guillemets, ce n’est pas forcément grand chose. Principalement, ce « Saint Graal » qu’est la Carte de Guide Conférencier Professionnel, tous les guides de l’Office de Tourisme et de l’AGIRA (Association des Guides Interprètes de la Région Alsace) l’ont obtenue après des études potentiellement très diverses et variées. A noter qu’aujourd’hui il existe une Licence particulière qui mène à l’obtention de ce « bout de carton ». Honnêtement, en dehors de ça, je dirais qu’on est très similaires, et encore, un des membres de notre équipe a passé cette licence et possède donc ce fameux « Saint-Graal ». Sinon, auto-entrepreneurs pour la plupart, on est tous taxés à la même enseigne, j’aime aussi à penser que nous faisons tous notre métier par passion comme on vient de l’évoquer, donc on est un peu pareils. Au final, la « grosse » différence, c’est que nous proposons ce concept de Free Tours, nous faisons de la vulgarisation finalement. On s’adresse à un public forcément très large vu que chaque groupe est constitué des plusieurs petits groupes ou individus de tous horizons. Donc quand on a un tel public, il faut savoir s’adapter au plus grand nombre dans notre discours, tout en personnalisant pour créer un lien avec chacun dans le meilleur des cas. Ce n’est pas toujours facile, mais c’est aussi le côté excitant de ces Free Tours, il n’y a pas deux tournées qui se ressemblent.

Mais bientôt, cette différence ne sera plus, les « guides touristiques classiques » détestent tellement qu’on soit là avec nos Free Tours qu’ils ont décidé de nous imiter… C’est qu’on doit vraiment être très mauvais pour qu’ils nous copient…

Vos visites sont-elles plus axées pour les touristes ou les locaux ?

Nos visites sont principalement axées sur les touristes, souvent on part de proche de zéro pour ce qui est de la culture et l’histoire alsacienne, alors il faut commencer avec les bases, et toute cette histoire entre France et Allemagne. Mais de manière générale les locaux qui viennent nous voir en apprennent aussi beaucoup ! Ça a l’air bête, mais c’est souvent la ville où l’on vit au quotidien que l’on connaît le moins, parce qu’on ne prend pas forcément le temps de lever les yeux, contrairement aux endroits qu’on va visiter en vacances…

Et à côté de ces visites quotidiennes, nous avons aussi d’autres parcours, comme le « Secret Tour », axé sur des petits détails cachés et/ou méconnus des strasbourgeois eux-même, ou notre nouveau rendez-vous du mercredi soir, le « Surprise Tour » : tous les mercredis à 18h30 nous proposerons un parcours ou un thème différent, un peu en fonction de l’humeur du guide. Ça nous permettra d’intéresser un peu plus les strasbourgeois à leur ville et à des choses qu’ils n’iraient peut-être pas chercher autrement, et de notre côté, on va continuer à toujours en apprendre plus, pour toujours pouvoir partager plus sur notre belle ville.

Vos prestations sont-elles payantes ? Faut-il réserver longtemps à l’avance ?

Nos Free Tours, comme vous l’avez compris, ne sont pas payants, les gens donnent ce qu’ils veulent/peuvent, et il arrive que des gens ne donnent rien, et j’aime à penser que ce n’est pas parce qu’ils n’ont pas aimé la visite, sinon pourquoi seraient-ils restés jusqu’au bout ?

À côté nous proposons aussi des visites privées pour les grands groupes ou les gens qui aimeraient profiter d’une visite avec un guide rien que pour eux, et là par contre, nous affichons nos tarifs directement sur notre site. Vous imaginez bien qu’il faut réserver pour une visite privée, par contre pour les Free Tours, nous ne prenons pas de réservation, nous voulons justement rester ouvert à tous, nous préférons présenter plusieurs guides en même temps s’il y a beaucoup de monde, comme samedi dernier (samedi de Pâques) : toujours pas de réservation, par contre nous avions trois guides présents pour pouvoir répartir tout le monde en plus petits groupes, et gagner en confort pour tout le monde.

Quelles sont vos sources d’informations pour apprendre (ou réapprendre) Strasbourg ?

Mes sources d’information sont très variées, mais assez classiques : les livres, internet, les archives aussi de temps en temps…
Sur l’internet il y a Archi-Wiki, qui est un point de départ très intéressant, les sources sont presque toujours citées, donc facile à retrouver. Aux archives j’avais par exemple fait quelques recherches sur les différents plans de Strasbourg au fil des âges, ça fait toujours quelque chose d’avoir des « bouts de papiers » vieux de plusieurs siècles sous les yeux…
Mais principalement, ce sont les livres, et des livres édités sur Strasbourg et son histoire, ça ne manque vraiment pas ! J’ai par exemple une très belle encyclopédie « Histoire de Strasbourg, des origines à nos jours », en quatre volumes édités par les DNA en 1980, une vraie mine d’or ! J’ai aussi le « Dictionnaire historique des rues de Strasbourg », je pense que c’est mon préféré, encore aujourd’hui je dois l’ouvrir au moins une fois par jour, c’est un peu ma bible à moi…

Après il faut savoir faire la part des choses, car les historiens eux-mêmes sont souvent en désaccord entre eux sur pas mal de sujets, donc c’est difficile de trancher sur certains sujets… Bref, j’aime à dire que je suis guide, je raconte les découvertes de ces historiens qui eux, sont sensés avoir raison. Avec les collègues, on a une question débat qu’on remet toujours sur la table pour s’amuser : « Qui est le premier roi de France ? ». Certains auront une réponse toute faite, à l’école on m’avait appris que c’était Clovis par exemple, mais aujourd’hui, encore une fois, les historiens ne sont pas d’accord sur ce point : Clovis ? Hugues Capet ? François 1er ? alors moi je dis quoi quand on me demande, hein ? Hé bien je donne mon avis en expliquant que la science de l’Histoire n’a pas encore répondu à cette question…

Faites-vous des visites dans d’autres villes d’Alsace ?

On ne fait des visites qu’à Strasbourg pour l’instant, comme je le disais plus tôt, pour l’instant l’équipe grossit doucement pour pouvoir répondre à la demande des Free Tours, et je met un point d’honneur à former nos nouvelles recrues, pour que dès leurs premiers Free Tours ils fassent des bons Free Tours.
Après, pourquoi pas un Happy Colmar, Happy Mulhouse, ou même en dehors de l’Alsace ! Mais là je pense qu’on s’avance beaucoup, on a déjà bien assez à penser à Strasbourg, et je ne suis pas près à quitter ma ville, je crois même que je ne le serai peut-être jamais !

Si vous étiez un quartier de Strasbourg ?

Difficile de choisir pour un guide, de manière générale, on a envie de choisir toute la Grande Île ou la Neustadt, mais Neudorf, Koenigshoffen ou Cronenbourg ont aussi leur charme, et même les villes autour comme Schiltigheim par exemple ! Mais si je dois vraiment en choisir un, je pense que je resterais sur le « Castrum », l’emplacement de l’ancien camp romain, finalement la partie la plus ancienne et donc historique de Strasbourg, et pour moi, encore aujourd’hui la plus pleine de vie, avec la cathédrale, les collèges et lycées, les bars terrasses et restaurants partout ! Il y a des gens et de la vie, il se passe toujours quelque chose, et j’aime ça !

Restaurant préféré de Strasbourg ?

Difficile à dire, il y en a tellement ! J’ai envie de citer une Winstub, pour la tradition locale, mais je crois que mon amour du fromage l’emporte : La Cloche à Fromage. M. Tourette est un tel passionné, c’est un régal de suivre sa visite des fromageries depuis votre assiette.

Bar préféré à Strasbourg ?

Allez, celle-là est plus facile, il y a beaucoup de bars à Strasbourg, de plus en plus originaux d’ailleurs, et ça fait plaisir de trouver une telle diversité, mais mon Quartier Général reste l’Académie de la Bière Cathédrale, je crois que j’y passe beaucoup trop de temps d’ailleurs, mais qu’est-ce que j’y peux ? Même s’il ne correspond pas forcément aux critères d’originalité, je m’y sens bien, il y a des bonnes bières, de la bonne bouffe, des gens sympas, surtout des gens sympas d’ailleurs…

Endroit que vous adorez à Strasbourg mais que vous avez honte de dire… ?

Vous êtes dur là, vraiment ? Bon, allez… Bon gré mal gré, je me suis installé à l’Elsau il y a un peu moins d’un an, j’y suis allé à reculons, et finalement j’ai découvert derrière les barres abandonnées par CUS Habitat, un quartier résidentiel étonnamment agréable au vu de l’image qu’on se fait de l’Elsau. Très sympa, très vert, calme, plutôt plaisant finalement !
Bon, rien n’est parfait, j’y habite depuis peu, mais le quartier est en friche depuis des années, deux épiceries, un kebab, un tabac et une poste, voilà à quoi se résume la vie commerciale du quartier, et je n’éxagère rien… Mais bref, on est pas là pour débattre du sort de l’Elsau, même si ça mériterait d’être fait…

En gros, je n’irais pas jusqu’à dire que j’adore l’Elsau, mais j’ai été plutôt agréablement surpris en le découvrant.

Quelle est la chose que vous changeriez en premier si vous étiez Maire de Strasbourg ?

Bonne question, même s’il y a beaucoup de choses qui vont bien, il y en a toujours à améliorer… On pourrait reparler de l’Elsau, de l’usine d’incinération, du GCO ou autres, mais je pense que j’essaierais de faire quelque chose qui touche plus au quotidien des strasbourgeois. Par exemple, une campagne de sensibilisation au « vivre ensemble sur la voie publique ». C’est fou comme les automobilistes, les cyclistes et les piétons sont incapables de s’entendre ou de faire preuve de courtoisie sur la chaussée, et comme toujours, « c’est la faute de l’autre ». Même si je presque tous mes trajets sont à vélo (sans compter mes visites que je fais bien sûr à pied), depuis l’Elsau la voiture s’avère souvent très utile, donc au final, j’utilise un peu tous les types de transports à Strasbourg, et franchement, sur les trois types d’usagers, pas un pour rattraper l’autre, et au final, je crois que c’est ça qui m’énerve le plus souvent dans mes trajets, donc je pense que je ferais ça si j’étais maire de Strasbourg, une campagne de sensibilisation au « vivre ensemble sur la voie publique ».

Votre actualité ? Où peut-on vous suivre sur le web ? Réseaux sociaux..?

Ça c’est un peu la question qui fâche… On a notre site internet tout neuf car refait de fond en comble fin de l’année dernière, notre page Facebook, et… C’est à peu près tout, et la page Facebook n’est pas très active, par manque de temps et de motivation aussi pour être franc… J’avais aussi des projets d’Instagram, mais les choses sont allées tellement vite depuis fin 2013… Bref, il faut que j’arrête de me trouver des excuses et que je m’y mette une bonne fois pour toutes !

En attendant, on poste toutes nos visites Free tours (au moins celles en français) sur Strasbourg Curieux, et vous pouvez toujours aller lire nos commentaires sur Tripadvisor, c’est aussi un réseau social, non ? Et là-bas, il y a de la lecture, promis !

http://www.happy-strasbourg.eu/
http://www.facebook.com/happystrasbourg/

Pour finir : une question originale à me proposer pour le prochain interviewé ?

« A quel moment avez-vous compris que Strasbourg sera toujours votre cœur, votre foyer, votre chez-vous ? »

(Crédit Photos : Fischer Photographie)

Blog de Happy Strasbourg

« Zéro Mégo »: Grand ramassage de mégots à Strasbourg le 7 avril 2018

Je vous présente l’opération « Zéro Mégo » qui aura lieu le 07 avril 2018. Il s’agit d’un grand ramassage de mégots de cigarettes à différents points stratégiques de la ville de Strasbourg dès 14h00 et avec un grand rassemblement place Kléber à 15h30 où seront proposés les stands des différents partenaires de l’opération :

–          Zéro Déchet de Strasbourg

–          La Ligue contre le cancer

–          AMIRA

–          CDMR67

–          Alsace nature

–          Campus vert

–          CPAM 67

–          La ville de Strasbourg

L’objectif de cet événement est de sensibiliser les strasbourgeois à la quantité de mégots que l’on peut trouver dans les rues de notre ville et de ces effets néfastes sur l’environnement et la santé. Cette lutte contre le tabac nécessite de ne pas sectoriser les actions contre la cigarette d’un côté environnement ou d’un côté santé, mais bien de proposer une action globale. C’est pourquoi, l’opération « Zéro Mégo » vous invite à les rejoindre le 07 avril prochain.

Programme de la journée « Zéro Mégo » :

• Départ 14h00 : 3 groupes partiront depuis des points de départ différents et prédéterminés
Groupe A : RDV – Parvis Fac de droit (Campus Vert)
Groupe B : RDV – Parvis Gare Centrale (Alsace Nature)
Groupe C : RDV – Parvis MAM (Zéro Déchet Strasbourg)
Les membres responsables des différentes associations (guides des groupes) feront un point information sur le déroulement du ramassage quelques minutes avant le départ et encadreront ces dits groupes.

• De 14h00 à 15h30 : Ramassage des mégots
Chaque groupe avancera en respectant une zone de ramassage afin qu’un maximum de rues et ruelles soient nettoyées. (Voir zones sur le plan ci-dessus)
Le point de ralliement se trouve Place Kléber : l’objectif étant de déverser l’ensemble des mégots collectés par les 3 groupes dans un grand tube en plexiglas gradué.

• De 15h30 à 18h00 : Sensibilisation

A partir de 14h00 des stands de sensibilisation seront proposés Place Kléber pour informer les passants sur le sujet.

Bon courage à tous !

Concours: Gagnez vos places pour le concours de cosplays à l’Opéra de Strasbourg !

A l’occasion du festival Arsmondo Japon organisé par l’Opéra national du Rhin, un concours de Cosplay (sous forme de spectacle) aura lieu pour la première fois à l’Opéra le dimanche 25 mars 2018 à 17h00.

 

Pour rappel (pour les néophytes) :
Le cosplay consiste à imiter (au plus près), par des costumes et des attitudes, des personnages de la (pop)culture manga (et pas que !) : c’est à la fois une pratique ludique et la rencontre troublante du réel et de la fiction.

Pour cet événement, quelques-uns des meilleurs cosplayers viendront performer sur la scène de l’Opéra de Strasbourg dans un cadre majestueux : du jamais vu ! Afin de donner encore plus de vie à ce concours, des bénévoles de l’association Kakémono animeront le spectacle et ont prévu quelques surprises pour les spectateurs…

Toutes les équipes de l’OnR se mobiliseront pour faire de cet événement un moment exceptionnel: Je vous propose donc de vous faire gagner 10 x 2 places pour assister à ce concours !


Comment gagner ?

Pour cela, il suffit pour vous de partager cet article sur Facebook en mentionnant la page Facebook du Blog Kapoué, ainsi que celle de l’Opéra du Rhin et indiquer dans les commentaires de cet article : votre manga préféré !

Vous avez jusqu’au 13 mars (18h) inclus pour jouer. Les gagnants seront prévenus par mail.

A vous de jouer, et bon spectacle !


Crédit photo : Klara Beck

Invitée n°47: BeeVrac, l’épicerie engagée dans le zéro déchet

BeeVrac : l’épicerie engagée dans le zéro déchet qui veut relancer la consigne à Strasbourg

Accompagner les gens vers une réduction des déchets, c’est ce que souhaite entreprendre Marion, 29 ans, future gérante de l’épicerie BeeVrac à Cronenbourg.

« Remettre le vrac au goût du jour c’est tout simplement agir contre cette surproduction d’emballages qu’on constate aujourd’hui : en moyenne ils représentent jusqu’à un tiers de nos poubelles ! »

Comme ce n’est pas forcément évident d’entamer une démarche zéro déchet elle a imaginé cette boutique où on retrouvera tout le nécessaire pour s’y mettre.

 

Avec tes bocaux et sacs à vrac,

tu pourras faire le plein de :

– Riz, pâtes, légumineuses

– Farines et sucres

– Chocolats, gâteaux, bonbons et autres confiseries

– Mueslis, granola et céréales

– Cafés, thés et cacaos

– Graines, noix et apéritifs

– Herbes et épices

Avec ta bouteille ou une consigne,

tu pourras te servir en :

– Huiles et vinaigres

– Sauce soja

– Sirops et miel

– Bières et jus de fruit

 

 

 

Et pour la maison,

il y a :

– Lessives et nettoyants

– Bicarbonate de soude et autres poudres

– Vinaigre blanc

– Savon noir

 

Sans oublier,

la salle de bain :

– Savons SAF et shampoing

– Dentifrices et brosses à dent

– Argiles et poudres

– Lingettes, cup

 

Les produits sont choisis avec soin pour leur qualité et éthique, c’est pourquoi ils sont majoritairement issus de l’agriculture biologique et locaux lorsque c’est possible.

Pour compléter l’offre, il y aura également la possibilité de commander un panier de fruits et légumes dont la composition sera communiquée chaque début de semaine.

Et comme c’est toujours plus facile à plusieurs, surtout lorsqu’il s’agit de changer un peu ses habitudes, des ateliers seront organisés tout au long de l’année pour échanger et apprendre à faire soi-même (produits d’entretien, cosmétique, atelier recyclage / culinaire ou d’autres thématiques).

To be vrac or not to BEE ?

La marque BeeVrac est un jeu de mot entre le fait d’«être»  Vrac  (to be en anglais) car c’est le véritable parti pris du magasin et Bee, l’abeille, qui symbolise les clients qui pourront venir « butiner » dans le magasin en se servant eux-mêmes des différents produits !

Aujourd’hui, BeeVrac est en pleine campagne de financement participatif Ulule : L’objectif est de récolter 5000€ pour pouvoir financer une fontaine à liquides qui facilitera la distribution d’huile et vinaigre en vrac. Le système permet d’acheter la quantité désirée et d’avoir toujours une bouteille propre disponible en magasin : les bouteilles sont consignées et pourront être lavées dans un centre d’insertion avant d’être réintégrées dans le cycle.

77 % de l’objectif a déjà été récolté et il reste 25 jours pour donner un coup de pouce au projet !

Si le 2e objectif est atteint, BeeVrac pourra en plus s’équiper d’une vitrine réfrigérée pour pouvoir proposer des produits frais comme du tofu, des pâtisseries, des fromages végétaux…

La campagne fonctionne sur le principe de dons avec contreparties : il est possible de participer à partir de 5€ et de choisir de chouettes cadeaux en fonction du montant.

L’ouverture est prévue dès le mois d’avril, alors si le concept vous parle, n’hésitez pas à ajouter votre contribution et à en parler autour de vous !

Lien vers la campagne Ulule

Page Facebook

Site internet

MINITOPO, l’application gratuite de micro-learning dédiée à la culture

Éléonore, une jeune strasbourgeoise très curieuse, nous raconte sa participation à l’application mobile « Minitopo » qui souhaite moderniser l’accès à la culture.

« Entrez dans un monde de passions » …

C’est ainsi que Clémentine, la fondatrice de Minitopo, m’a présenté le projet pour la première fois. Cette nouvelle application propose un format d’apprentissage novateur, basé sur la lecture d’histoires courtes rédigées sous la forme de conversations (ce qu’on appelle aussi « chat stories »). L’application met à la disposition des assoiffés de culture et de nouveautés une vaste librairie de ces histoires-conversations, classée par thématiques (arts, voyages, littérature, etc.) et alimentée par des passionnés (des gens comme moi par exemple !).

J’ai tout de suite été séduite par le concept et je n’ai pas beaucoup hésité lorsqu’elle m’a proposé d’y participer en mettant à l’honneur ma ville : Strasbourg ! Quel plaisir de pouvoir partager avec des utilisateurs de la France entière (et même du monde entier) : son univers, sa plume, ses photos, ses anecdotes, etc.

Mon objectif était de présenter Strasbourg en parcourant tous les recoins de la ville, aussi bien ses quartiers, ses rues, son histoire, ses espaces verts, ses musées, ses institutions, etc. J’ai ajouté beaucoup de photos dans mes histoires-conversations pour immerger au maximum le lecteur. J’avoue que vous y trouverez aussi pas mal d’émojis ?.

Je trouve que ce format est une nouvelle façon très originale de découvrir progressivement une ville (ou encore une passion) et qui peut être très utile en amont d’un voyage dans la région ou lorsqu’on prévoit de s’y installer par exemple. Je ne vais pas vous cacher que j’ai moi-même appris plus d’une chose sur ma ville que je pensais déjà très bien connaitre, donc cela peut être également très intéressant pour… les strasbourgeois !

N’hésitez pas à essayer l’application qui est disponible gratuitement sur iOs et Android. Vous trouverez plus d’informations sur leur site internet : www.minitopo.com

Et si vous souhaitez partager une passion, n’hésitez pas à l’équipe de Minitopo à l’adresse suivante : partager@minitopo.com

Portrait Kapoué n°46: Alice, créatrice et cuisinière de FoodMe

Alice, créatrice et cuisinière de FoodMe

Qu’est ce qui te fait lever le matin ?
L’envie de cuisiner, tout simplement ! Je me lève pour faire plaisir aux autres, partager mes valeurs en cuisine à travers FoodMe. Une journée avec un compliment sur ma cuisine me donne envie de me lever le lendemain ! Je m’épanouis avec la satisfaction des gens.

Ta plus grande qualité ?
Je dirais la persévérance, la ténacité. Quand je veux quelque chose, je me donne les moyens de l’obtenir.

Ton plus grand défaut ?
Une citation le résume bien : « Quand on a distribué la patience, je suis partie. J’en avais marre d’attendre. »

Te considères-tu comme quelqu’un de connectée ?
Comme beaucoup de personnes aujourd’hui, je me dois d’être connectée. C’est en partie grâce aux réseaux sociaux que j’ai pu faire connaître mon entreprise et la développer. Mais ça fait aussi du bien de vivre l’instant présent sans internet, sans téléphone…

Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent ?
J’ai toujours voulu créer mon entreprise, ne dépendre de personne et vivre de ma passion : la cuisine. C’est ce que je fais aujourd’hui et j’avance en espérant que rien ne change.

Ton héros dans la vie réelle ?
Je dirais plutôt « MES héros » : Mes parents. Sans eux, je ne serais pas la moitié de ce que je suis aujourd’hui. Ils m’ont toujours aidée, soutenue, relevée… à n’importe quel prix. Je ne les remercierai jamais assez.

La chanson que tu siffles sous la douche ?
J’ai le droit de contourner cette question ? Je ne sais pas siffler. Non, plus sérieusement, on m’a demandé de répondre en toute franchise alors voilà : en ce moment c’est « Echame la culpa » !

Comment te vois-tu dans 30 ans ?
J’espère que j’aurai atteint le stade de ma carrière que je vise, que je serai une maman géniale et heureuse.

Ton film culte ?
Les OSS 117, sans hésiter ! Complètement décalés mais je les connais par cœur.

Ce que tu détestes par-dessus tout ?
C’est bizarre mais cette réponse est venue en 2 secondes dans ma tête : la mayonnaise !

Le talent que tu aimerais avoir ?
J’aimerais avoir une âme un peu plus artiste. Savoir peindre, dessiner…


Que manque-t-il à Strasbourg pour être une ville incontournable d’Europe ?
Il ne manque rien. Strasbourg est une ville incontournable d’Europe. Son Parlement européen, sa gastronomie, son histoire, ses monuments, son architecture, son marché de Noël, son côté traditionnel mais ouvert à la nouveauté et à la modernité… tout y est !

Si tu étais un quartier de Strasbourg ?
Je serais la Krutenau. Ses petits restaurants éloignés du centre, ses maisons alsaciennes préservées, son côté étudiant mais aussi traditionnel.

Ton restaurant (ou bar) strasbourgeois préféré ?
Les Innocents, avec son brunch d’enfer. C’est « the place to be » les premiers dimanches du mois ! Que du frais, des saveurs explosives et inattendues et des produits travaillés avec soin et respect.


Autre ville préférée en Alsace et pourquoi ?
Il y a tellement de jolies villes/jolis villages en Alsace, c’est beaucoup trop dur de choisir.

En 3 mots, décris-nous ton Strasbourg ?
Vivant, gourmand, « où il fait bon vivre » (ça compte comme un mot ça non ?)


Décris-nous ton activité de livraisons de box à domicile…
Je tiens une entreprise de box repas saines & gourmandes, en livraison sur Strasbourg et CUS.

Il y a 2 styles de box :

  • La FitBox (7,90€) : une box diététique pensée pour les adeptes de la nourriture saine, du fitness, de la musculation…
  • La ClassicBox (9,90€) : de bons petits plats gourmands, faits maison. Je propose également un dessert du jour à 2€ en livraison avec la box, et du pain BIO aux graines à 1€.

Tout est élaboré à base de produits frais et fait maison. Je privilégie le BIO ou l’agriculture raisonnée. Je suis attachée au fait que bien se nourrir (même lorsque l’on n’a pas le temps) doit être une priorité accessible à tous.


Comment choisis tu les recettes ? Quelles sont tes inspirations ?
Mon inspiration me vient de la nature et de ce qu’elle nous offre au gré de ses saisons. En ce moment, je me renseigne beaucoup sur l’alimentation « saine » et je la rends gourmande et attractive le plus possible. Mes trois ans en restauration et mes passages dans quelques restaurants bistronomiques me permettent d’avoir une vision plus large afin de revisiter l’équilibre alimentaire.


Vas-tu proposer d’autres produits ou d’autres prestations dans les prochains temps ?
Pour le moment, j’aimerais rester dans le côté simple et clair des 4 prestations proposées. Evidemment, étudier les demandes et les envies des clients est primordial. Donc, on verra bien !

As-tu déjà fait des collaborations avec d’autres cuisiniers locaux ?
Des collaborations avec des cuisiniers locaux, non. En revanche, je suis en partenariat avec la salle de sport « Fit Coach » à Mommenheim (Brumath), ce qui me permet également de suivre les progrès des personnes qui ont choisi la « FitBox » en complément de leur activité sportive.


Pour finir, explique nous où et commander chez toi…
Les menus sont disponibles sur la page Facebook « FoodMe. Vos besoins, vos envies. » ou sur Instagram sur « @alice_foodme ». Pour commander, ou si vous avez besoin du moindre renseignement, écrivez-moi un message sur la page ou utilisez le 06.85.02.08.46.

Ma liste des 18 résolutions personnelles pour 2018 !

On est à la mi-janvier 2018, et oui, on a encore le droit de prendre des bonnes résolutions… Voici donc les miennes en attendant de lire les votre dans les commentaires sous l’article !

(Essayer de) Ne plus faire de fautes (de syntaxes ou d’orthographe) dans mes articles du blog. :-/

Mangez moins et mieux !

Faire des plus belles photos sur Instagram.

Maîtrisez (enfin) Snapchat !!

Ecoutez vous suggestions d’articles.

Vous proposer des jeux concours sympas.

M’améliorer aussi dans la qualité de mes vidéos

Faire du sport.

Etre disponible pour ma famille et mes amis.

Continuez à découvrir Strasbourg et sa région au jour le jour…

Voir toujours plus de films au cinéma et bien évidemment quelques bonnes séries  à la TV !

Bosser plus mais aussi voyager plus… comment faire à part me dédoubler ?

Continuer à avoir de l’admiration pour les belles personnes qui m’entourent et oublier les autres.

Lire plus pour apprendre plus.

Assumer mon âge, mon poids et ma sale tête.

Faire les choses sérieusement MAIS ne jamais se prendre au sérieux !

Rdv en fin d’année 2018 pour savoir si je les ai tenu, ou pas… 😉

Interview : Yann nous parle de son blog sur la bière : Le sous-bock !

Pour bien commencer l’année 2018, voici une petite interview de Yann, un passionné de bières qui se cache derrière le blog « Le sous bock »

Bonjour, Yann, dis-nous d’où te viens cette idée de blog consacré à la bière ? Tu es tombé dedans quand tu étais petit ?;)
Presque ! Avec mes origines du nord de la France et d’Allemagne, un prénom Breton et vivant en Alsace, ça aurait pu être le cas ! Très simplement, depuis deux ans et ma participation à un stage de brassage maison, mon intérêt pour la bière artisanale s’est manifesté plus précisément. J’ai eu envie de partager à ma manière ce monde incroyable.

Raconte nous la philosophie de ce blog… Quel genre de bières veux tu évoquer dessus ?
Je ne suis pas un biérologue ou zythologue (pour faire plus expert). Je voudrais plutôt proposer une approche simple et amateur, partager mes découvertes et creuser un peu, notamment en parlant également de ce qui touche à la culture brassicole (Histoire, brasseries, actus, tests, …).

Pour les bières abordées, ce sont pour le moment des bières artisanales, notamment des locales. L’idée est vraiment de montrer qu’il n’existe pas qu’une bière, “classique”, mais que le champ des possibles est aussi grand (voire plus) que pour le vin, qui est considéré comme une boisson plus noble. En réalité, je pense qu’il est intéressant de démonter l’image assez négative que peut avoir la bière.

La bière est liée à la région Alsace, mais aussi à d’autres régions de France et du Monde… As-tu une préférence pour les bières françaises ou les bières d’autres pays ?
Pas de préférence particulière. Mon dernier coup de cœur est pour une bière suédoise de la brasserie Omnipollo.

Et les bières brassées dans la région de Strasbourg… ? Qu’en penses tu ? Une préférence ?
En Alsace, on a surtout en tête les grandes brasseries industrielles, mais il y a un nombre incroyable de brasseries locales et artisanales qui valent vraiment la peine qu’on les découvre. Une fois que vous goûtez à l’artisanal, vous n’aurez plus envie de boire cette bière en canette verte avec une étoile rouge… A Strasbourg, j’aime beaucoup la brasserie Bendorf par exemple, ou la brasserie La Mercière qui a une philosophie très positive. Du Nord au Sud de l’Alsace, vous trouverez facilement des brasseurs de talent ! Sinon, faites un tour dans les magasins spécialisés. J’aime bien faire un tour par exemple chez Strasbourg Bière Import.

Je prévois prochainement des visites de brasseries, donc ce sera l’occasion d’en parler plus précisément.

J’ai pu voir sur ton blog que tu as déjà brassé une fois ta propre bière, envie de recommencer ?
C’est déjà le cas ! Avec des amis, nous avons quelques brassins à notre compteur. Si quelqu’un n’ose pas se lancer dans ce genre d’expérience, il existe un tas de stages ou même des kits pour essayer. Et le monde du brassage amateur regorge de surprises et de gens motivés et partageurs, notamment pour les conseils et les recettes !

Connais-tu le Club des Buveuses de Bières à Talons d’Alsace ? Si oui, qu’en penses tu ?
Alors non, je ne connaissais pas, merci. C’est une belle philosophie. La bière est considérée à tort comme masculine ou via un marketing poussif pour les femmes. Et souvent c’est une horreur de grands industriels (“Vas-y Coco, mets du rose, c’est pour les femmes”).

 

Enfin, pour terminer, as-tu un endroit inévitable à nous conseiller à Strasbourg pour boire des bonnes bières ?
Pas simple comme question ! Plusieurs bars ou restos proposent aujourd’hui des bières artisanales (maison ou brassées par d’autres). Il y a bien sûr l’Académie de la Bière ou les Berthom qui sont des valeurs sûres et qui proposent un beau choix de bières, mais on va dire que je ne sors pas suffisamment à Strasbourg pour me prononcer, et que je ne demande qu’à découvrir ! Quand tu sais que Schlouk Map recense plus de 150 adresses…

Merci pour tes réponses et bonne continuation à ton blog épicurien ! 😉
Merci à toi et bravo pour Kapoué !

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