Interview du Tomimag: le blog impertinent d’Alsace Lorraine !

Interview du Tomimag: le blog impertinent d’Alsace Lorraine !

Comment t’es venue l’idée du Tomimag ?

L’idée d’un blog humoristique a été lancée sur un coin de table, dans un bistrot, après la défaite de l’équipe de France face à l’Allemagne en quart de finale de la coupe du monde 2014. Nous étions déçus… et de discussions en blagues, autour d’un verre, nous avons eu l’idée de mettre en ligne un petit blog qui a ensuite évolué vers le portail d’actualités satiriques et humoristiques que vous connaissez.

Depuis combien de temps existe le Tomimag ?

Depuis 2 ans et demi, le portail a été lancé pendant l’été 2014.

Vous êtes combien de rédacteurs ?

Nous sommes 3 rédacteurs : Marie-Christine, Samir et moi-même Jean-Luc.

D’où vous viennent ces idées les plus délirantes les unes que les autres ?

Nous sommes avant tout des consommateurs assidus de presse sous toutes ses formes : internet, radio, TV, presse écrite… On s’amuse beaucoup à inventer des faits-divers humoristiques complètement absurdes et loufoques. D’une manière générale, c’est notre vie de tous les jours qui est notre source principale d’inspiration… avec un intérêt particulier pour l’Est de la France.

Vous êtes pas mal présents sur Facebook où vos articles cartonnent mais peu sur les autres réseaux sociaux, pourquoi ?

Tout simplement parce que nos premiers articles ont d’abord été partagés auprès de notre famille et de nos amis sur Facebook. C’est historiquement sur Facebook que nous avons démarré, et un peu sur Twitter aussi… Nous n’imaginions pas à l’époque que le site allait connaître un tel succès.

Quels sont les retours que vous avez en général ? Tous vos lecteurs comprennent-ils le second degré, ou certains tombent ils dans le panneau ..?

Les retours sont positifs : les lecteurs s’amusent en lisant nos blagues et n’hésitent pas à les partager sur les réseaux sociaux.

Bien sûr, tout le monde ne comprend pas le second degré et il est arrivé que certains lecteurs n’aient pas perçu le ressort humoristique ou satirique de certains de nos articles… en pensant que c’était vrai. Notre objectif est de faire rire ou réagir, mais jamais de tromper ou de désinformer. Tout est expliqué dans la rubrique « qui sommes-nous ».

Parfois, des articles ont même un impact au niveau national… et ça nous fait rire. A titre d’exemples :

Vous participez à votre manière « au rayonnement » de la région Grand Est, que pensez-vous de ce nouveau découpage régional ?

Nous avons la chance de vivre dans une belle région qui compte de nombreuses richesses en termes d’atouts culturels, artistiques et touristiques. Au-delà de la réforme territoriale, l’essentiel pour nous est de valoriser le Grand-Est dans son ensemble, dans sa diversité. Nos articles mettent très souvent en opposition alsaciens et lorrains, mais ce n’est que pour mieux en rire… et souligner leur complémentarité.

Quel est votre article qui a fait plus de « bruit » ?

Le  « déneigeur ivre des Vosges » qui comptabilise à ce jour 1.400.000 vues depuis sa publication, et plus de 200.000 partages sur les réseaux sociaux.

Depuis 2 ans et demi, notre site a comptabilisé au total 12 millions de pages vues, dont 11 millions de vues uniques.

 Vous gardez un certain anonymat, avez-vous eu déjà des soucis suite à des articles ?

Ce sont des pseudonymes car nous ne souhaitons pas nous mettre en avant, nous avons des activités professionnelles n’ayant aucun lien avec Tomimag.

Nous n’avons jamais eu de soucis à titre personnel… Bien entendu, nous avons déjà dû faire face à des insultes ou des injures par mail ou sur les réseaux sociaux, mais rien de grave. On nous a menacés deux fois de poursuites judiciaires (à chaque fois lorsque des intérêts financiers ou l’utilisation d’une marque étaient en jeu) mais ça n’est pas allé plus loin.

Pensez-vous qu’il y ait une sorte de filiation entre le Tomimag et le Gorafi ?

Non pas vraiment… On ne lit pas les autres sites de fausses informations humoristiques ou satiriques. Notre filiation vient plutôt de la rubrique « faits-divers » de l’Est Républicain, de Vosges matin ou des Dernières Nouvelles d’Alsace.

Pour terminer, quels sont vos projets pour le Tomimag ?

Continuer à publier de temps en temps de faux articles humoristiques, au gré de nos envies… sans se prendre la tête.

Tous les articles sont à lire sur Tomimag.fr

Invité Kapoué n°37: Appel à films pour l’Alsacomédie !

Invité Kapoué n°37: Appel à films pour l’Alsacomédie !

Je m’appelle Jean-René Lidy et je suis le président d’une petite association baptisée la JR PRODUCTION. Cela fait plus de dix ans que nous réalisons des vidéos pour le web.
Et puis, un jour, nous avons créé l’Alsacomédie.

On s’est rendu compte qu’il n’existait pas d’événements autour du court-métrage humoristique en Alsace et que les vidéastes ne se rencontraient que très peu entre eux.
L’idée de créer l’Alsacomédie vient de là : Réunir des talents en herbe ou professionnels, issus des quatre coins de l’Alsace, les faire se rencontrer, et montrer son travail face à un public de plus de 300 personnes.

Exit la compétition et les jurys pas toujours si légitimes que ça. Nous voulons une célébration du court-métrage et une ambiance bon enfant.

Et cerise sur le gâteau, la soirée est totalement gratuite (de l’inscription des films à l’entrée de la soirée).


Et comme chaque année, nous avons lancé notre appel à films pour cette cinquième édition :

Chez Alsacomédie, nous recherchons des films faits par des alsaciens ou des personnes résidant en Alsace, de moins de 10 minutes, dans le thème humoristique !

Du court-métrage au clip, du film d’animation au format web, inscrivez-vous !

L’Alsacomédie se déroulera le samedi 13 mai 2017 à 20h00 à la salle polyvalente de Volgelsheim (Oui, dans le Haut-Rhin !).


Vidéo d’appel à projets :

Interview de Joël Irion, le twittos derrière le compte Twitter @PNationale67

Interview de Joël Irion, le twittos derrière le compte Twitter @PNationale67

Le compte Twitter @PNationale67 fait beaucoup parler de lui dans le département avec sa réactivité, sa pédagogie et son ton parfois décalé… J’ai voulu savoir qui se cachait derrière l’écran pour en savoir plus, voici donc une petite interview de Joël Irion, le chargé de communication de la Police dans le Bas-Rhin.

Comment êtes vous arrivé à ce poste ?
Je suis policier avant tout, mais comme dans ma vie privée, j’ai des activités artistiques, notamment la scène, j’ai une facilité pour la communication. Je m’occupe donc du compte Twitter de la Police dans le 67, mais aussi de la communication interne et externe de la Police pour le département et de la prévention médiatique (comme par exemple la caméra cachée sur les pickpockets à Strasbourg).

Êtes vous de Strasbourg ?
Oui, natif Strasbourgeois affecté à Strasbourg depuis 1996.

Êtes vous quelqu’un de connecté à titre personnel ?
Non, mais le compte @PNationale67, c’est mon bébé ! Je suis connecté partout : chez moi, en vacances, dans les transports et surtout, au bureau (smartphone, tablette)

Quelqu’un vous remplace pour la gestion de ce compte pendant vos congés ? La communication sur les réseaux sociaux étant « fragile », je préfère être le seul à avoir la main sur compte, c’est une décision personnelle. Du reste, lorsque je me déplace dans des endroits où je n’ai pas de Wifi (un drame), c’est Florian mon collaborateur qui prend le relais. Quelle est pour vous la vraie utilité de ce compte Twitter ? Mon but premier est de faciliter le rapprochement Police → Population (par exemple : Concours dessin avec visite enfants). Je ne supporte pas qu’on se fasse des fausses idées sur notre métier, j’ai envie de montrer le vrai visage simple et accessible de la Police.

Comment choisissez-vous les comptes à suivre sur Twitter ?
Le compte @PNationale67 a un devoir de neutralité, j’évite donc tous les comptes trop orientés politiquement, je suis plutôt des comptes qui ont besoin d’aide, les médias locaux et nationaux, ou des figures locales comme
MPokora un enfant du pays ou Brice Conrad (dont le papa est un ancien policier) par exemple.

Gérez vous d’autres réseaux sociaux pour la Police ? Que pensez vous de Periscope, la version vidéo live de Twitter ?
Je ne m’occupe que de Twitter ; pour Periscope, je n’en vois pas l’utilité car nous n’avons rien a vendre, et nous ne faisons pas non plus la course aux followers.

Avec ce compte Twitter, vous a t’on demandé des résultats précis ?
Non, la mission c’est d’être présent sur les Réseaux Sociaux. Au niveau départemental, nous sommes en phase de test. En tout, il y a 1 compte Twitter national @PNationale et 5 comptes départementaux «pilotes» dont le 67.

D’où viennent vos infos, et quelles sont celles que vous ne twittez pas ? Les infos viennent de l’hôtel de police et des médias, mais nous vérifions systématiquement si l’info peut être twittée ou pas : pas de messages anxiogènes, ni des messages sur des instructions en cours.

Y a t’il un compte Twitter équivalent à la Gendarmerie, et d’ailleurs avez vous la parodie d’Eric & Quentin du Petit Journal sur les gendarme qui tweetent?
Non en départementale chez les gendarmes, mais un compte Twitter national… J’ai vu la vidéo, ça m’a fait sourire mais c’est un peu caricatural.

Pour finir, que pensez vous du métier de Community Manager ?
J’ai fait déjà plusieurs postes à la Police. Quand je suis arrivé à la communication, mes collègues pensaient que c’était la planque alors que pour moi c’est essentiel : rien de pire que les non-dits ! La communication est indispensable.

NB : Voici un sondage mis en place pour évaluer les retours du compte, si vous avez un moment, répondez aux questions : https://docs.google.com/forms/d/1SpziEpgIsgTuSXKmsGLtZSPdwJ1BsSlDNd0miwE2Syc/viewform

Invité Kapoué n°5: Soutenez la future série STORIK TROOPERS !

Soutenez la future série STORIK TROOPERS !

C’est officiel, les Super-Héros débarquent enfin … en Alsace ! Cette idée originale vient de 4 jeunes Strasbourgeois, passionnés de cinéma, qui ont travaillé depuis 1 an  sur la préparation d’une série intitulée « STORIK TROOPERS ».

C’est quoi un super-héros local ?
« Storik Troopers » est une série du type « Kick-Ass » … mais déclinée dans le style régional. Dans cet univers, on retrouve à la fois les standards des supers héros de la culture américaine et les références très variées de la culture régionale, d’où le nom qui évoque le mélange de ces deux univers. (« Storik » = la cigogne en alsacien, « Troopers » = les soldats en anglais).

L’idée est de décliner les aventures de deux supers héros (« Batmanele » et « Captain Alsace ») dans la mégalopole de Willgotham City, une cité gigantesque regroupant à la fois Strasbourg-Colmar-Mulhouse, d’autres communes de la région…et des gratte-ciels !

(Crédit photos : http://www.kenevra.fr/)

L’objectif de la série est avant tout de distraire en proposant de multiples intrigues mais aussi des scènes d’action (les acteurs seront accompagnés et supervisées par KMBR, école de Krav-Maga du Bas-Rhin), le tout de manière réaliste, avec aussi des notes d’humour tout en évitant les clichés trop marqués ou le ton trop parodique.

Quand le verra-t-on ?
Le premier épisode sera tourné cet été à Strasbourg et constitue le pilote de la série qui sera destiné à des producteurs afin de se donner les moyens de réaliser toute la première saison. Storik Troopers est un projet bénévole mais vu l’envergure du projet (comédiens professionnels, équipe technique complète, costumes personnalisés à créer, etc…), le pilote est en cours de financement via la plateforme de financement participatif ulule : https://fr.ulule.com/storik-troopers/ Les premières diffusions au public devraient se faire à l’Automne 2015.

Pour suivre toute l’actualité de la série :

https://www.facebook.com/storiktroopers

Merci encore une fois à Blog Kapoué pour ce coup de projecteur !

Vidéo de présentation du projet :

 

Portrait Kapoué n°18: Les Frères Tomi, vidéastes alsaciens

Les Frères Tomi

Qu’est ce qui te fait lever le matin?
Guillaume : Me dire que chaque seconde qui passe je n’ai jamais été aussi près du moment où je vais retourner dans mon lit.
Julien : Mon réveil avec une sonnerie horrible, il faudrait que je la change.

Ta plus grande qualité?
Guillaume : En avoir quelques-unes.
Julien : Je souris tout le temps, et je suis rarement de mauvaise humeur.

Ton plus grand défaut?
Guillaume : En avoir quelques-uns.
Julien : Je remets beaucoup de choses au lendemain

Te considères-tu comme quelqu’un de connecté?
Guillaume : Oui très, d’autant que je n’ai pas de télé (par choix), donc je passe par les réseaux sociaux et certains sites pour m’informer et prendre la température autrement que par les média plus traditionnels.
Julien : oui, je dirais même trop connecté.

Le héros de fiction auquel vous aimeriez ressembler?
Guillaume : Bob l’éponge parce que c’est le seul personnage qui peut faire la vaisselle avec n’importe quelle partie de son corps, oui vraiment n’importe quelle partie.
Julien : Batman, il a la classe, il est fort, riche et il peut planer n’importe où sans qu’il lui arrive quoique ce soit.

Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent?
Guillaume : archéologue, mais comme je suis allergique à la poussière…Maintenant, je suis dans un cabinet de marketing donc on est plus à s’intéresser aux tendances de demain.
Julien : Je voulais être représentant et finalement je me retrouve gérant d’une entreprise de peinture en bâtiment.

Votre héros dans la vie réelle?
Guillaume : Le mec qui a inventé le frigo, la pizza, l’oreiller et la poésie. Je suis certain que c’est le même.
Julien : Ma maman, c’est une femme forte, déterminée et qui a le pouvoir de ressortir la tête de l’eau a chaque fois qu’on lui plonge, c’est incroyable et elle en ressort plus forte. Pas beaucoup de personnes ont son courage.

La chanson que vous sifflez sous la douche?
Guillaume « Eteindre la lumière » en hommage à Cloclo.
Julien : d’r Hans im schnokeloch alors que j’écoute du RNB. Sous la douche les racines ressortent.

Comment te vois-tu dans 20 ans ?
Guillaume : Je pense que je serai heureux, heureux et encore heureux.
Julien : plus vieux mais toujours aussi fou, je jouerais a Fifa 35 avec des vieux amis , je ferais peut être encore des spectacles d’improvisation , je martyriserais les futurs copains de ma fille, toujours marié. Et on tournera le millième épisode des Freres Tomi.

Mon film culte?
Guillaume : Memento, à voir, revoir, à l’envers ou à l’endroit.
Julien : Les Goonies, ce film m a fait rêver je pensais que dans chaque maison délabrée je trouverais un chemin qui me mènerais au trésor de Willy le borgne , j’y ai cru jusqu’à la semaine dernière où ma femme m a enfin avouée que c était faux .

Ce que vous détestez par dessus tout?
Guillaume : Qu’on me donne des leçons sur ce qu’il est bon et mauvais de penser ou dire.
Julien : les huitres, on dirait que tout ce que tu as éternué quand t’étais enrhumé on l’avait stocké et on te le ressortais pour un bon plateau de fruits de mer, horrible.

Le talent que vous aimeriez avoir?
Guillaume : Chanter, et juste si possible.
Julien : Savoir chanter, bien chanter, c’est pas encore ça, après un spectacle de cabaret où je devais chanter une chanson seul , l’organisateur est venu vers moi et m’a dit «  tu étais très drôle c’était bien mais il faut absolument que travailles ta
justesse en chant » Bref, pour dire que j’aimerais vraiment savoir bien chanter.

Le dernier fou rire?
Guillaume :
A chaque fois que je regarde une vidéo du Palmashow. Ils jouent très bien et leur écriture est terriblement efficace.
Julien : C’était avec mon meilleur pote Charly. Je lui ai juste raconté qu’un membre de ma famille se promenait avec son perroquet sur l’épaule dans son village et quand les gens lui disait que son perroquet était beau il répondait « ben bien sûr qu’il est beau mon coco vous croyez quoi ?! » avec un accent bien prononcé du coup on est parti dans un fou rire en l’imaginant faire le malin avec son perroquet sur l’épaule. .

Que manque-t-il, d’après toi, à Strasbourg, qui est incontournable dans les autres grandes villes d’Europe?
Guillaume : Des bars et restaurants encore plus originaux.
Julien : Un burger King, c’est trop bon ,gras , pas bon pour la santé mais trop bon quand même.

Si tu étais un quartier de Strasbourg ?
Guillaume : Neudorf, un quartier de plus en plus jeune, à deux pas du centre ville mais avec une ambiance village.
Julien : Neudorf , il y a tout au Neudorf.


Restaurant préféré?

Guillaume : « Paco de Maria » au Neudorf ; sa paëlla est à tomber, nous sommes très bien servis et blaguer avec le patron vaut souvent le coup.
Julien : la « Chouchouterie », ils font le meilleur bibeleskaes du monde entier.

Bar préféré ?
Guillaume : Check Point (ex-Java) parce que l’endroit est chouette, il y a de l’impro et le patron est un mec avec des qualités rares.
Julien : Le Check Point , l’ambiance est sympa , les cocktails sont bons, le patron est cool et j’aime bien la petite salle de spectacle du sous-sol , c’est très convivial.

Endroit que vous adorez à Strasbourg mais que vous avez honte de dire?
Guillaume : tout en haut de la Tour de Chimie à l’Esplanade pour avoir une très belle vue sur Strasbourg tout en étant dans un bâtiment qui n’a rien à envier à Beyrouth ou Sarajevo.
Julien : L’usine Seegmuller à Rivetoile avant les travaux parce que je m imaginais toujours comment ça devait être à l époque, du coup j’aimais bien regarder l’usine Seegmuller .

Quelle est la chose que vous changeriez en premier si vous étiez maire de Strasbourg?
Guillaume : le lundi. Je le supprimerai et je mettrai ça dans le droit local.
Julien : des magasins ouvert plus tard et tous les jours, pour que Strasbourg ne dorme jamais.

Ta marque alsacienne préférée?
Guillaume : Matten, une bière locale, assez récente, peu connue et très prometteuse.
Julien : Bretzel Airlines, ils ont des produits vraiment originaux.

Qu’est que tu choisirais comme nom de catcheur mexicain?
Guillaume : El Chili Con Cramé.
Julien : El diablo Roulio del mientès de la Vega.

En 3 mots , décris nous Strasbourg?
Guillaume : Unique, romantique, mystérieuse.
Julien : Europe, cathédrale, beauté.

Ton actualité?
Guillaume : de l’impro au Check Point, la participation au clip de « L’Alsacitude » au côté de 115 autres artistes alsaciens, des bulletins d’information très subjectifs sur l’actualité alsacienne et nationale en vidéo, et surtout un gros projet de web-série avec des super héros alsaciens sur lequel nous travaillons depuis 7-8 mois.
Julien : On travaille actuellement sur une série de super héros alsaciens, Captain Alsace et Batmanele, les Elsass Super Heroes , deux jeunes hommes comme tout le monde qui décident protéger notre belle et grande ville de Willgotham City des malfrats venus d’ailleurs ….

Portrait Kapoué n°16: Et si le Père Noël était strasbourgeois ?

Et si le Père Noël était strasbourgeois ?

Qu’est-ce qui te fais te lever le matin ?
Cette sacrée mère Noël, elle met trop fort la TV quand elle regarde le matin en replay « les Reines du shopping ».

Ta plus grande qualité?
On dit de moi que je suis très généreux, surtout avec les enfants sages.

Ton plus grand défaut ?
Justement, je ne suis généreux qu’une fois par an. Le reste de l’année, je suis une vraie pince.

Te considères-tu comme quelqu’un de connecté ?
Oui et non : avant je recevais beaucoup de lettres manuscrites, et maintenant c’est des e-mails… J’ai du mal à m’y faire en fait ! Et je vous parle même pas des réseaux sociaux, je suis complètement largué : cette année, j’ai même reçu une liste de cadeau par Snapchat, j’ai rien capté.

Le héros de fiction auquel vous aimeriez ressembler ?
J’aime bien Superman et IronMan, leurs façons de voler me paraissent plus efficaces que la mienne et beaucoup plus rapides ! Pour aller aussi vite, il faudrait que je nourrisse mes rênes au Redbull toute l’année avec un kilo de coke chacun le 24 décembre au soir. 

Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent ?
Bosser dans les grands magasins le 26 décembre, au rayon des retours, pour voir ce que les gens ramènent comme cadeaux !

Votre héros dans la vie réelle ?
Corbier, toujours été jaloux de sa barbe.

La chanson que vous sifflez (honteusement) sous la douche ?
La musique du film des Bronzés, elle est marrante. Il parait qu’ils ont fait une pièce de théâtre et un film qui parle de moi, j’espère qu’ils ont été gentils !

Comment te vois-tu dans 20 ans ?
Toujours le même !

Votre film culte ?
« Bad Santa » sans hésiter, c’est le plus proche de la réalité. J’en ai marre de tous ces téléfilms à la con sur la magie de Noël !

Ce que vous détestez par dessus tout ?
Les cheminées : elles sont soit pas assez épaisses ou soit encore allumées ! Dans les deux cas, ça se passe mal, j’en ai assez, c’est tout.

Le talent que votre aimeriez avoir ?
Pouvoir changer de tête et de costume hors des heures de travail : ras le bol, de me taper cette tenue tout le long de l’année !

Votre dernier fou rire ?
Lorsque j’ai vu les lutins emballer les cadeaux hier : y en a un qui a tondu le chien et collé les poils sur les jambes de son pote lutin, du coup il s’est foutu de lui toute la journée en le traitant de hobbit, c’est trop drôle. Ils sont vraiment cons ces lutins ! 😉

Que manque-t-il, d’après toi, à Strasbourg, qui est incontournable dans les autres grandes villes d’Europe?
Une maison de retraite pour moi, avec une décoration rouge et blanche si possible.

Si tu étais un quartier de Strasbourg ?
Place Kleber, bien sur ! Je me lasse pas de ce magnifique sapin ! 

Restaurant préféré de Strasbourg ?
Je sais pas vraiment, je prends souvent incognito des pâtes en box à emporter. Il me faut des sucres lents pour tenir la fatigue la nuit du 24.

Bar préféré de Strasbourg ?
Le Trou, je me prends souvent des cuites là bas. Bizarrement, l’endroit est tellement sombre et parfois glauque que personne me reconnait.

Endroit que vous adorez à Strasbourg mais que vous avez honte de dire?
Le jardin des deux rives, y a des fleurs et des fourrages pas mal pour les reines. Ils aiment bien aussi faire pipi dans les Rhin, ça les fait marrer.

Quelle est la chose que vous changeriez en premier si vous étiez Maire de Strasbourg ?
Je changerai le nom du « Marché de Noël de Strasbourg » par « Marché du Père Noël » avec à la place du sapin, une statue de 30 mètres de haut de moi.

Ta marque alsacienne préférée ?
La bière
Meteor de Noël ! Ne pensez pas que j’en bois, c’est juste pour mettre dans la pâte à crêpes… 😉

Une question originale à me proposer pour le prochain interviewé ?
A part moi, le Père Noël, qui est le plus connu : Jesus ou Nabilla?

En 3 mots, décris-nous Strasbourg ?
Best. Christmas Market. IN THE WORLD !

Votre actualité ?
Pas mal occupé en ce moment, j’ai une grosse nuit de prévu le 24 décembre, puis un after le 25. Je me repose quelques jours puis je fête 2015 à New York avec Maman, on est invités chez Beyoncé et Jay Z, on se fait une soirée raclette, on ramène le UNO.

10 bonnes raisons de croire en 2014 !

Vu l’ambiance générale de cette fin 2013, je pense qu’il nous reste plus que l’Espoir avec un grand « E » pour attaquer 2014 dès cette nuit. Alors, les amis, gardons la foi et restons positifs pour cette prochaine année : voici donc mes 10 raisons (naïves) d’y croire encore pour 2014 !

Raison 1 : En 2014, on va gagner la coupe du monde au Brésil de football.

On a la meilleure équipe du monde, constante, équilibrée avec un bon état d’esprit et des joueurs qui ne vivent que pour le maillot de l’équipe de France. Cette coupe du monde ne sera donc qu’une formalité.


Raison 2 : En 2014, tu vas être augmenté.

La boite de ton patron est à l’agonie, pas de problème : tu seras augmenté. Le plan social, c’est pour les perdants, ça ne passera pas par toi.

Raison 3 : En 2014, Nabilla deviendra Ministre de la Culture.

Lors du remaniement du gouvernement en mars prochain, notre nouveau futur 1er ministre Martine Aubry nommera Nabilla au poste de Ministre de la Culture pour son action rayonnante sur la langue française en 2013. Son 1er projet de loi portera sur le rajout d’implants mammaires sur tout les œuvres des musées de France en commençant par la Joconde.

 

Raison 4 : En 2014, fini tes problèmes de santé.

Tu seras en super forme car un accord mondial entre Macdonald’s / Burger King et les milliers de kebabs en France abolira les viandes grasses, les sauces, et les frites de leurs menus. A la place sera mise à disposition des burgers bio et végétariens à base de soja et de fiantes de poneys desséchées.

 

Raison 5 : En 2014, l’hiver arrivera (enfin) en France.

Et oui, quelle joie de se taper du -10°C au lever du matin quand tu pars au boulot encore humide de ta douche. Rassure toi, ça sera possible en 2014.

Raison 6 : En 2014, encore une belle année de cinéma.

Tu pourras te régaler avec le retour inespéré des 3 trois Frères des Inconnus, des Expendables, des Transformers… Une année 2014 certes exigeante, mais qui donne envie.

Raison 7 : En 2014, aucun de tes potes se fera larguer.

En effet, tout le monde sera heureux, pas de détresse sentimentale, de chagrin d’amour ou autre. Comme disait ACE OF BASE : we will «living in a happy nation»… Donc tu peux déjà revendre tes stocks de mouchoirs en papier, ils ne te serviront plus à rien.

Raison 8 : En 2014, tu ne perdras plus de temps à La Poste.

Amazon avait lancé l’idée cette année de livrer ces colis par des drones ; la Poste française à repris l’idée pour 2014, mais avec des pigeons voyageurs. Bonne idée n’est ce pas ? Par contre, attention, il y a une limite de poids et de format à ne pas dépasser. La Poste indique aussi que des chiffons en microfibres seront fournis pour essuyer les colis des éventuelles déjections des pigeons pendant la livraison.

Raison 9 : SMS de la nouvelle année 2014 -> Plaisir d’envoyer, joie de recevoir.

Tu vas recevoir dès ce soir des centaines de SMS, MMS, et autres de personnes qui se souviennent à peine ton nom. Cette marque d’affection va te toucher profondément, et te prouver à quel point un « copier coller » d’un message groupé à lui seul peut te changer ton début d’année… Accepte ce cadeau et propage la bonne année à ton tour en envoyant les vœux à tout ton répertoire téléphonique à 23h55 car à minuit: « c’est pas sur que ça marche » !

Raison 10 : 2014, car cette année, c’est la bonne !

Car le chiffre de l’année te plait bien, car tu vas enfin aller au bout de ton régime, car tu fumeras plus, car tu vas te marier, car tes enfants ne te taxeront plus de thunes, car les impôts vont baisser, car tu vas t’acheter une PS4, car le nouvel iPhone sera (pour une fois) une vraie révolution, car tu te remettras au sport et car tu as pas le choix que d’avancer quelque soit l’année ! 😉


→ Grâce à ces 10 excellentes raisons et bien d’autres encore pas mentionnées ci dessus, vous n’avez donc aucune chance de pas aimer 2014 ! Rassurez vous alors, si vous l’aimer, 2014 vous aimera aussi !

Bonne année à tous.

Les 10 bonnes raisons de ne pas fêter Noël cette année

En retard, fatigué, pas le moral, fin d’année difficile pour tout le monde… Mais, il y a Noël, avec tout ce que ça comporte, pas facile d’abdiquer face à ce déferlement médiatique et économique qui était à la base qu’une célébration de la naissance d’un bébé… Bref, pour ceux qui s’en sentent encore le courage : RENONCEZ !

Sinon, pour les autres, je vais être sympa et je vais vous donner 10 meilleures raisons de ne pas fêter Noël cette année:

RAISON 1 : le sapin naturel

Piquant, ringard, parfois moche, il vous mettra à l’épreuve avant même de l’avoir acheté. Il vous coûtera au moins 3 sacs d’aspirateurs pour récolter les épines et 50 euros de décorations le tout pour le garder au fond du salon pendant un mois, et vous en débarrasser comme d’un cadavre discrètement au moins de janvier !
-> conseil : optez plutôt pour un sapin pliable en plastique de chez GIFI (c’est moche, mais ça dure 30 ans).

RAISON 2 : les fringues de Noël

Certes, on est pas aux USA, mais même ici en France, y en a qui osent le fameux pull de Noël rouge et vert. Ces personnes sont à bannir de votre entourage, ils peuvent nuire à votre réputation et piquez vos yeux innocents avec leurs looks à toute épreuve.
-> conseil : fêtez Noël au soleil, si possible sur une plage nudiste : vous n’aurez pas de problème de ce genre.

RAISON 3 : les téléfilms de Noël

Pendant les congés de fin d’année, les chaines de tv nous nourrissent avec des téléfilms à l’eau de rose américains pour remplir leurs grilles de programme vides et propager l’esprit de Noël… Bref, c’est chiant, mielleux et à part si tu as abusé du lait de poule, aucune raison de squatter devant la TV à regarder ça !
-> conseil : Éteins la tv, remet du bois dans la cheminée, et recommence une partie de UNO.

RAISON 4 : le budget

C’est déjà une chance si tu as réussis à survivre jusqu’à fin décembre sans avoir la banque de France aux fesses, en plus il faut financer Noël… Avec un peu de courage tu peux faire des cadeaux et le repas toi même. Mais pas sur que des portes stylos en rouleaux de PQ ni un pigeon rôti à la place de la dinde soient du meilleur effet donc…
-> conseil : économise, à partir du mois de juillet de l’année précédente. (1 an et demi d’économie ça devrait suffire, non?)

RAISON 5 : la longueur des repas

Ok, manger, c’est cool. Ok, bien manger, c’est encore plus cool. Mais, être rempli comme une oie, pendant 5 heures à table, avec les gosses qui crient, la famille qui radote, et toi qui boit pour oublier que tes cadeaux que tu vas offrir à la fin du repas sont pourris, c’est moins cool !
-> conseil : avant la semaine Noël / Nouvel an, alterne resto chinois à volonté, McDo, et kebab, le tout en restant en t-shirt à chaque fois que tu sors dehors. Avec de la chance tu seras malade, voir même très malade, et personne ne te retiendra quand tu voudras sortir de table rapidement…

RAISON 6 : le choix des cadeaux

En effet, tu as beau aimer ton entourage, les connaître, et vouloir leur faire plaisir, tu te retrouves dans le néant lors de l’achat des cadeaux. « Combien? » « Ça va lui plaire? » « Il en a déjà un? » « Putain, ça craint, j’ai pas d’idées »… Bref, c’est une vraie tanasse à choisir dans le timing imposé. Surtout qu’à l’inverse des anniversaires ou autres, tu es souvent tout seul pour choisir, les autres ne voulant pas partager les bonnes idées qu’ils ont !
-> conseil : achète toujours un truc qui te plaît : ça sera plus facile à vendre au destinataire du cadeau si il en comprend pas l’intérêt, ou au pire tu pourras le garder pour toi. Mais dans tous les cas : GARDE LE TICKET DE CAISSE !

RAISON 7: le Père Noël

Au départ, je le trouvais cool… Une fois mon innocence complètement partie, je me dis qu’un mec barbu et obèse qui se cache toute l’année dans la foret avec des lutins et qui sort une seule fois par an pour offrir dans la nuit des cadeaux à des enfants, c’est un peu chelou, non? Et en plus, faut lui laisser du lait et des gâteaux ! Non mais je rêve ?!
-> conseil: Optez plutôt pour la mère Noël pour votre envoi de lettre, elle est nettement plus tendance et sexy !

RAISON 8: WHAM

->conseil : Préférez plutôt Mariah Carey, à l’époque où elle n’avait pas encore repris 3 fois de la bûche…

RAISON 9: Vous n’habitez pas Strasbourg

Et oui, je vais vous narguer un peu là, mais pour la plupart des personnes sur cette planète, vous n’habitez pas Strasbourg, donc vous n’avez pas le plus beau marché de Noël d’Europe et pas non plus le sapin le plus haut, donc accusez le coup, acceptez le fait que votre noël sera de toute façon plus nul que celui d’un Strasbourgeois… 😉
-> conseil : pour vous consoler, il existe internet ou les cartes postales.

RAISON 10: Nouvel An

il y a bien un truc pire que Noël, c’est bien le nouvel an ! Alors pas la peine de le fêter, gardez plutôt des forces pour fêter la nouvelle année, complètement aviné avec des gens que vous connaissez pas en vous lançant les pétards à la face, c’est tellement plus sympa !
-> conseil : Ne jamais manger de la fondue le 31 au soir, c’est très difficile à vomir.

Voilà, vous avez à présent 10 bonnes raisons de ne pas fêter Noël. Au moment où vous lirez cet article, vos cadeaux seront déjà achetés et vous ne saurez plus quoi en faire. Je vous propose donc de vous délester de cette tache en m’en faisant don. Je transmettrai mon adresse postale à tous ceux qui laissent un commentaire sous cet article.

En attendant, MERRY CHRISTMAS everyone ! 😉

Kapoué Test n°15: « Ciel, mon mari est muté en Alsace » au théatre de la Chouc’ de Strasbourg

Kapoué Test n°15: « Ciel, mon mari est muté en Alsace » au théatre de la Chouc’ de Strasbourg

En tant qu’expatrié arrivé en Alsace depuis quelques années, et ne connaissant pas le cadre du théâtre de la Choucrouterie de Roger Siffer, je me devais de tester ce spectacle : « Ciel, mon mari est muté en Alsace ! » tiré du livre de Laurence Winter aux éditions de la Nuée Bleue.

Tout d’abord, le cadre est très cosy, on rentre dans une petite cour avec le restaurant sur le coté typique alsacien (je ne l’ai pas testé ce coup ci…). 20h15, bien installé dans ce petit théâtre intime d’une bonne centaine de places, on s’aperçoit vite qu’en tant que trentenaires nous sommes quasiment les plus jeunes de la salle, remplie essentiellement de couples ayant la cinquantaine dynamique.

Avec un petit retard, le spectacle commence, avec 2 comédiens sur scène, reprenant les thèmes du livre : un couple de français « de l’extérieur » arrive en Alsace, le mec est loin d’être motivé, alors sa femme lui donne des astuces pour s’en sortir… Et hop, on est parti dans la (re)découverte de l’Alsace dans tous les sens en passant par les conflits de clochers, les références à la difficile histoire, les chansons, le dialecte, la gastronomie…. J’en passe et des meilleurs… Les deux comédiens sont rodés, ils ont du joué et rejoué ce spectacle des centaines de fois. On se prend au jeu, l’interaction avec le public donne une bonne ambiance, et forcement, étant donné que le public est en majorité alsacien, tout le monde rigole à toutes les références ! La comédienne et aussi narratrice Céline D’Aboukir tient bien son rôle de garante de la mémoire alsacienne avec esprit et éloquence; quant à Raphaël Scheer, il joue parfaitement l’Alsaco « de base » comme les Parigos BoBos « qui se la pétent ».

Bref, vous l’aurez compris, le spectacle m’a bien plu, en plus, cela ne dure pas trop longtemps, on ne s’ennuie pas, c’est le genre idéal pour aller en famille ou faire découvrir notre magnifique région avec humour et auto dérision. Deux petits bémols cependant, le prix du spectacle : 19,50 € à réserver et a payer avant de venir (un peu cher pour les petits budgets) et le coté un peu trop « didactique » de la mise en scène, on s’attendait plutôt à une histoire de bout en bout, avec notamment les déconvenues de ce « mari » qui arrive en Alsace

Ce spectacle se joue encore jusqu’au 30 septembre 2012 au Théatre de la Chouc’ 20 rue St Louis à Strasbourg 03 88 36 07 28 www.theatredelachouc.com

NB: Je vous invite aussi à découvrir MA façon de survivre en Alsace -> ICI !

Geeks, êtes vous tous devenus des datasexuels ?

Geeks, êtes vous tous devenus des datasexuels ?

Tiens, en voilà une bonne question! Tout d’abord, savez-vous ce que l’on nomme « datasexuel« ? C’est tout simple en fait, c’est un modèle théorique qui dit que le datasexuel est l’évolution numérique du métrosexuel : en gros, tu es un mix entre un geek et un métrosexuel, tu passes ton temps à partager tes données (les fameuses « data »), et tu le vis plutôt pas mal puisque tu trouve cela classe voir même « sexy » !

Je ne connaissais pas le terme il y a quelques mois, je l’ai connu par ma chère et tendre qui après avoir vu un reportage sur la Matinale de Canal + à ce sujet, me traita un matin de « datasexuel« . Premièrement énervé voir même un peu con car je connaissais pas la signification de ce sobriquet, j’ai du faire quelques recherches pour m’apercevoir qu’elle avait raison : j’étais bien devenu DATASEXUEL ! Je vous rassure, ça fait pas mal, sauf à la batterie de votre smartphone… Car, en effet, être datasexuel, c’est avoir une troisième main en forme de pomme (Apple) ou de robot (Androïd) et faire mumuse toute journée à détailler via des données connectées toute sa vie: ces endroits préférés avec Foursquare, le film qu’on vient de mater avec GetGlue, le nombre de kms fait à la course à pied avec RunKeeper… La liste est longue, et c’est là où on s’aperçoit qu’on le fait quasiment tous maintenant, avec certes, un degrés d’addiction variable selon les individus. Mais en général, on peut remarquer facilement que moins tu as une vie qui t’éclate, plus tu as envie de la partager en « data » sur ces nombreux réseaux ou applis: en gros, si tu n’existes pas dans la vraie vie, tu te dis que tu peux tenter le coup dans le virtuel?


Il est clair que ce coté datasexuel a été boosté par les réseaux sociaux, car bcp d’entre eux sont interconnectés provoquant un meilleur impact certes mais une plus grande dépendance. On en revient toujours au même problème: Communiquer Beaucoup ne veut pas tout le temps dire Bien Communiquer, il nous faut donc gérer nos datas ou tout simplement être réfractaires au système et rester à la lisière de la technologie sans y toucher… (Ça peut marcher, la preuve, nos parents et grand parents le font en ce moment même, et ils sont pas moins heureux !)

Donc oui, pour moi, je milite pour les datasexuels à partir du moment où ils maitrisent leur communication personnelles selon un but précis et sans exagérer :

Exemple numéro 1 : Tu es créatrice de mode, tu postes tes dernières créations sur Instagram, tu les retweetes avec le compte Twitter de ton blog pour avoir les avis de tes followers : OK !

Exemple numéro 2 : Tu es ambulancier, tu prends une photo de ton plateau repas pris à la cantine de l’hôpital service oncologie, tu y checkes avec Foursquare, et tu partages cette photo sur Facebook avec tes cousins ados et attardés : NON !

Etre datasexuel: pourquoi pas, mais ça doit pas t’empêcher de respecter les gens qui te suivent, t’entourent ou partagent ta vie IRL (In Real Life).

En conclusion, je vois que cet article n’a donc ni queue, ni tête (rien à voir avec le coté « sexuel » évoqué précédemment) mais j’espère au moins qu’il vous aura appris un nouveau mot (utilisable au Scrabble, ça fait pas mal de points).

Cependant, si le sujet vous intéresse, je vous conseille l’article sur SLATE : Le «datasexuel», le nouveau métrosexuel connecté ou encore ce graphique qui a fait le tour de la toile et vu sur Le Journal du Geek : Quel #Datasexuel es-tu?

Enfin, je vous conseille le dossier spécial Datasexuel dans le prochain numéro de GQ papier (normalement octobre 2012) pour le lequel j’ai été interviewé par un journaliste très sympa qui m’a repéré sur Twitter car j’y assume mon coté datasexuel jusque dans ma bio numérique ! (Je mettrais à un scan de l’article ici dès le numéro de GQ sera sorti en kiosques).

NB: j’ai pas parlé des geekettes, mais sachez que tout ce que je dis pour les mecs est valable pour les filles, même si les datasexuelles sont plus rares que les datasexuels ! 😉

Quitter la version mobile