Interview de Marie Ka, chanteuse strasbourgeoise qui nous parle de sa nouvelle chanson très personnelle

Bonjour Marie Ka, tout d’abord dis-nous un peu d’où tu viens et que fais tu dans la vie à part chanter ?

Alors je suis Belfortaine, mais je dis souvent alsacienne de cœur et d’esprit (#sourire)  ; Je suis venue faire mes études sur Strasbourg quand j’avais 18 ans. Et depuis, j’ai posé mes valises et je n’ai jamais eu envie de repartir. Je suis ce que l’on pourrait appeler un profil « atypique », et je souris en écrivant ces mots car, je travaille actuellement en tant que Consultante en recrutement pour un cabinet. Je recrute des profils techniques en ingénierie & Industrie, profils Bac+2 à Bac+5, sur le Bas-Rhin. Mais je n’ai pas toujours fait ça puisque je me suis réorientée en 2015. Avant ça je travaillais comme enseignante en Arts plastiques dans l’Education Nationale. Eh oui cela surprend toujours. Sinon, même si j’aime mon travail, j’ai pour habitude de dire que je travaille pour vivre. Alors j’ai effectivement des loisirs en dehors de mon activité professionnelle. De façon générale je suis une passionnée d’Arts avec un grand [A], j’aime le sport et toute activité qui me permet de découvrir, ressentir et partager de nouvelles expériences. J’aime me laisser surprendre par la vie et je m’enrichis des rencontres.

Tu as décliné ta communication via 5 vidéos, pourquoi ce format ?

Pour resituer les choses, j’ai décidé de lancer un projet de compositions personnelles sous « Marie Ka« , et il était évident pour moi de commencer par cette chanson « Ne m’en veux pas », qui est très forte symboliquement par rapport à mon histoire. Il me semblait nécessaire d’expliquer ma démarche à ceux qui allaient m’écouter. Je cherche toujours le sens dans ce que j’entreprends, et je tends à écouter « l’évidence » quand elle se présente.

Ce format s’est donc imposé à moi comme une évidence pour plusieurs raisons :

  • J’ai tout d’abord fait une belle rencontre avec un jeune vidéaste qui m’a donné envie de collaborer avec lui (Alexandre Stoeffler). Et j’ai sans doute une déformation professionnelle : j’analyse et je perçois le potentiel des personnes. En tout cas je fais rapidement des liens entre les éléments.
  • A ce moment-là, je recherchais un moyen de mettre en lumière les personnes qui participaient au clip mais que l’on ne verrait pas à l’écran. Comme par exemple les élèves de l’Ecole Candice Mack. Et je souhaitais aussi que les participants qui avaient une activité puissent en parler. Naturellement j’avais envie de remercier les personnes qui m’aidaient à concrétiser ce projet et cela passait par le fait de les laisser s’exprimer devant la caméra.
  • Dans ma tête les connexions se sont faites rapidement et j’ai proposé à Alexandre de faire ces vidéos. J’avais pressenti beaucoup de rigueur dans sa pratique, une grande motivation et un bel état d’esprit. Il avait également été touché par mon histoire et il souhaitait m’aider. Et pour moi, une main tendue est le plus beau des cadeaux. Je suis très sensible au fait que certaines personnes vous aident par bonté et de façon désintéressée. Ce qui est d’autant plus fort dans la musique quand vous débutez et que vous n’avez pas une renommée, une expérience à mettre en avant pour être reconnu, accepté et respecté en tant que chanteur/musicien.
  • A travers ces vidéos je souhaitais donc expliquer ma démarche et raconter cette histoire si particulière avec Micheline. C’est un peu une chanson « hommage », un Grand merci du fond du cœur pour ce qu’elle m’a apporté. Je voulais pouvoir la mettre en lumière afin qu’elle puisse aussi parler de son activité.

A 68 ans elle a repris avec son compagnon Philippe, le camping le moins cher de France, le Camping du Cœur et de l’Amitié. C’est une femme exceptionnelle, d’une générosité sans fond qui m’a beaucoup touché quand je l’ai revue l’année dernière.

Et pour finir, j’essaie toujours d’avoir une vision à 360°. J’avais besoin d’un support visuel de communication pour annoncer le projet et ce format des 5 vidéos me semblait très pratique et original. Pour moi les maîtres mots étaient : « respect », « partage » et « authenticité ».

Il est à noter que tous les participants sont passés devant la caméra sans aucune préparation. Ils ont découvert les questions lorsque Alexandre leur a posé (et moi aussi d’ailleurs). Et je dois dire que j’ai découvert les interviews par après et j’ai pris un réel plaisir à tous les écouter. Cela a été un très bon moment, très touchant pour moi. C’est un exercice qui n’est pas simple, et je veux vraiment encore les remercier pour leur participation.

Dans ces vidéos tu mets en avant les lieux, l’équipe technique : est ce des partenariats ou bien est ce juste pour mettre en avant les personnes de façon désintéressée ?

Alors comme mentionné précédemment, j’ai souhaité remercier les personnes qui m’ont aidé à concrétiser ce projet. Je n’ai pas noué à proprement parlé de partenariats.

Tu es accompagnée dans ta carrière par un agent ou une équipe communication ?

Alors là je souris… Non, pas du tout. J’ai financé et entrepris ce projet « seule », même si j’ai collaboré avec de multiples personnes que ce soit pour la musique ou le tournage du clip.

Je n’ai pas l’habitude de me lancer des fleurs, mais je dois dire que je suis assez fière du travail réalisé compte tenu de tout ce que cela implique.

Pour le tournage du clip, j’ai dû tout organiser sur une journée. Je n’avais pas le choix. Cela comprenait 2 lieux différents, 17 personnes à encadrer, et un timing hyper serré de 08h00 à 16h00. Certaines prises de vues devaient être réalisées en 10 minutes, sachant que c’était une première pour tout le monde (j’entends pour la petite Naelle, Micheline et moi). Je pense que j’ai bien géré (#sourire) et j’étais vraiment contente de mes choix. D’ailleurs le résultat est là je pense. Je me suis sentie un peu comme un chef d’orchestre et j’ai pris beaucoup de plaisir à penser le projet dans sa globalité. Ma plus grande satisfaction reste le fait de m’être entourée de personnes bienveillantes et que j’apprécie. D’ailleurs, chacune a contribué à la réussite du tournage. L’ambiance était vraiment agréable ce jour-là malgré les contraintes. Et je tiens aussi à remercier la petite Naelle et sa maman. J’ai pris énormément de plaisir à jouer avec elle et à la regarder s’amuser. Car j’ai ressenti chez elle beaucoup de joie et pour moi c’était important qu’elle le vive bien.

Sinon sur l’aspect de la communication, je regrette de ne pas avoir pu diffuser la chanson à une audience plus large que celle de « proximité » via mes réseaux sociaux personnels. En 3 jours j’avais déjà 1600 vues, sans avoir un support de diffusion comme on peut en avoir quand on lance un projet musical (j’entends par là passer à la radio, faire des interviews, diffusion sur les plateformes, etc..). Malheureusement, j’ai aussi fait avec les moyens dont je disposais. En tout cas, cette première chanson m’incite fortement à continuer car les retours ont été bons et on m’a déjà demandé d’autres chansons (#petite joie intérieure). C’est vraiment gratifiant pour un artiste d’avoir ces soutiens. Car se lancer demande du courage et aussi le fait de pouvoir accepter un éventuel échec. Et là en l’occurrence, j’ai monté ce projet pour plusieurs raisons, et même si j’en tire une grande satisfaction personnelle (et cela aura été ma priorité), je suis contente et soulagée que ma chanson ait été bien accueillie. Dire l’inverse serait mentir.

J’intègre totalement la critique du public dans ma pratique et c’est vraiment un échange réciproque. J’aspire à faire ressentir de l’émotion, mais le public m’en donne également. Donc je tiens à le redire : 1000 fois mercis aux personnes qui me soutiennent et qui ont écouté et partagé ma chanson.

J’ai pu voir que tu bosses avec Steeve Josch pour la vidéo et la photo, comment ça se passe avec lui ?

Cela se passe très bien (#sourire). La collaboration avec Steeve aura été assez évidente. Tout à commencer en 2019 quand j’ai contribué au projet Ulule de Steeve (projet Movies 80/90’s). Suite à ma participation, j’ai eu droit à un shooting photo que j’ai décidé de réaliser l’année dernière. Cela aura été ma première rencontre avec lui. Il est à noter que j’ai toujours été sensible à ses photos que je trouvais très poétiques, et à ce que j’assimile chez lui comme étant son côté « artiste décalé». Lors du shooting il m’a photographié avec ma guitare, en train de jouer, et sans rien dire, il a réalisé une courte captation vidéo. Il me l’a montré et là j’ai tout de suite pensé à mon projet de clip. Au risque de me répéter, je le dis toujours : dans ma tête les connexions se font et quand l’évidence se fait ressentir, je fonce.

J’ai donc proposé à Steeve de réaliser mon clip et il a accepté. J’avais une idée assez précise de ce que je voulais et compte tenu de mon histoire, j’avais besoin d’une sensibilité et d’un regard différent. Je recherchais l’émotion et l’originalité. Et je dois dire que Steeve a répondu à toutes mes attentes.

Ton rapport avec Micheline est particulier, ce n’est pas trop difficile d’en parler ouvertement en vidéo comme ça ?

#sourire. Eh bien au risque de surprendre, je dirais que non. Pas du tout. Je pense que si j’en suis arrivée à réaliser ce projet et donc à partager mon histoire c’est tout simplement que j’étais prête et que j’en avais envie. De façon générale, je suis une femme spontanée, très communicante, j’échange facilement et je n’ai aucune difficulté à parler de moi et de mon vécu. Je considère que chaque expérience nourrie les êtres que nous sommes et sans ces événements de mon enfance, sans mes blessures, je ne serais pas la femme que je suis aujourd’hui. Je pense qu’il est important d’être honnête envers soi-même et d’accepter « ce qui est ». En tout cas pour ma part, je suis en paix avec mon passé et je regarde l’avenir de façon positive.

Cette chanson est très forte symboliquement. Elle constitue un point de départ dans ma pratique musicale personnelle. J’ai également expliqué mon rapport à la musique dans mon interview et j’invite les lecteurs à la regarder pour mieux comprendre ma démarche.

Concernant Micheline, notre histoire est très singulière et je suis ravie qu’elle m’ait cherché sur Facebook 30 ans après. Je ne vais pas revenir sur les faits. Son interview est assez explicite et j’invite les lecteurs à la regarder pour mieux comprendre ce qu’il s’est passé mais surtout à voir la femme exceptionnelle qu’elle est.

Quels sont tes objectifs avec ce projet ?

Avec ce projet je souhaitais avant toute chose entamer un projet d’écriture et de compositions personnelles: 1ère page Youtube sous Marie Ka, 1ère page Facebook. C’est une façon de m’affirmer en tant qu’artiste compositrice interprète. J’ai envie de montrer qui est véritablement Marie Ka, qu’elle est la musique qui la fait vibrer, qu’elle est sa sensibilité, etc. Au quotidien je suis une femme spontanée, entière, « simple » et sensible, et je tends à partager aussi cette partie de moi. Musicalement j’adore la chanson française, j’ai envie de raconter des histoires, de mettre en lumière des personnes qui m’ont touchée. Car pour moi il n’y a pas de hasard dans la vie et je m’enrichis des rencontres. « L’ Autre » m’inspire et m’anime de l’intérieur. Et je souhaite véritablement, à travers mes mots qui sont assez simples, dans un style assez direct, m’adresser « aux cœurs ».

Parallèlement à ce projet, je chante dans un groupe qui s’appelle Train de Nuit. J’ai débuté il y a peu de temps avec mes camarades et ma démarche est différente. J’interprète des reprises et des compositions pop/rock, en anglais et en français, ce qui me permet de développer mes compétences musicales et scéniques. Je débute véritablement et je tends à progresser et m’affirmer dans ma pratique. J’aime le fait de travailler en groupe mais aussi il me parait important de pouvoir réaliser mes chansons. Car il n’y a rien de plus gratifiant que de pouvoir créer un titre par rapport à sa propre sensibilité.

Par ailleurs, avec ce projet je souhaitais également remercier Micheline et nous créer un souvenir que l’on pourrait garder des années durant. Sa participation au clip aura été d’une évidence. Je ne me serais pas vu faire ce clip sans elle. Pour moi c’est un projet qui a du sens, c’est une véritable histoire qui est mise en images et je suis assez fière de pouvoir la porter. J’assume entièrement et je pense que c’était une étape importante dans mon cheminement musical et personnel.

Penses-tu déjà à la suite, d’autres projets ? d’autres histoires de vie à partager ?

Pour la suite j’envisage clairement d’autres compositions personnelles. Je travaille en ce moment sur l’écriture de mes textes, et j’aimerais vraiment faire un EP dans les mois à venir. Dans ma tête les choses sont assez claires. Je sais ce que je veux et je me donnerai les moyens d’y arriver. Après ça prendra le temps que ça prendra. Je suis une passionnée, parfois impulsive mais surtout je suis persévérante et tenace. Et j’ai envie de vous dire, la suite résonne en moi de façon évidente, alors au risque de me répéter : quand c’est évident, je fonce (# sourire).

En tout cas je peux déjà vous dire que la deuxième chanson parlera de mon père que j’ai perdu en 2020. Alors oui on pourrait penser que cette chanson sera triste, mais en vrai, je perçois beaucoup de beauté et de force dans les événements douloureux. Comme ce premier titre « Ne m’en veux pas », qui est vraiment à ressentir de façon positive. Pour moi il s’agit d’une belle histoire et je ne la ressens pas comme un événement triste. C’est vraiment un message au final très positif. Je ne souhaitais pas tomber dans le pathos. J’en parle vraiment avec le sourire aux lèvres et la joie au cœur.

Une ou un artiste strasbourgeois ou alsacien avec qui aimerais travailler ?

Alors cette question n’est pas évidente. Je connais un certain nombre de musiciens et artistes alsaciens, que j’ai rencontré, ou simplement à travers leur création et leur musique. Ce qui est chouette est de voir la diversité des pratiques et des parcours. A titre personnel, je suis très éclectique et je peux aussi bien aimer en musique du rap, du rock, de la chanson française, du jazz que de la musique classique.

Cela est difficile à expliquer mais j’ai besoin de ressentir les personnes. C’est avant tout une rencontre, un échange « sain » avec un bon état d’esprit et du respect mutuel, qui décidera d’une collaboration. Un peu comme dans le cadre de mon travail, je vais tacher de ressentir ce que l’on pourrait s’apporter mutuellement et je vais faire des liens. Et je pense que je pourrais surprendre.

Par exemple, je pense naturellement au fils d’une amie : le rappeur Nebbiu. Je pense que j’apprécierais de poser ma voix sur ses textes. Ça reste comme ça un exemple qui me vient en tête et qui me fait dire que je ne me mets aucune limite de style.

Autre exemple : j’ai pu rencontrer le chanteur du groupe Ernest. J’ai également pu voir le groupe en concert, et je dois dire que j’ai beaucoup aimé. Bien sûr il y a le niveau technique mais moi je ne m’arrête pas à ça. Je ressens surtout que le chanteur interprète ses titres avec beaucoup de profondeur et je suis sensible à l’intensité dégagé.

Merci Marie Ka pour cet échange, bonne chance pour tes prochains projets musicaux, et à bientôt !

Portrait Kapoué n°50 : Marina sort sa caméra, youtubeuse gourmande

Marina, qu’est ce qui te fait lever le matin ?
L’impatience de démarrer la journée, de vivre 1 000 expériences, et d’être ultra productive. J’ai toujours le cerveau qui turbine.

Le héros (réel ou fiction) auquel tu aimerais ressembler ?
Je ne sais pas s’il existe, mais j’aimerai être le « héros » qui apporte bienveillance et confiance en soi à toutes les personnes qu’il croise, à la force de son sourire et de son regard.

Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent ?
Rien d’extraordinaire, mais dès mon entrée au collège, j’ai toujours voulu faire professeure d’EPS. Ces hommes et ces femmes en jogging toute la journée qui nous faisaient vivre de nouvelles expériences, le corps en mouvement, j’ai trouvé ça beau. Bon, comme tout rêve d’enfant, j’ai déchanté plus tard, en voyant quels étaient réellement les tenants et les aboutissants.
Toujours est-il que je le suis, et ce que j’apprécie à l’heure actuelle dans mon métier c’est les challenges dans la relation prof – groupe classe. Réussir à cerner chaque individualité mais aussi la dynamique du groupe, mon seul objectif est de leur donner confiance pour qu’ils se libèrent et acceptent d’ouvrir le champ des possibles.

Comment (et où) te vois-tu dans 20 ans ?
Je me vois apporter un maximum d’ondes et d’émotions positives, mais cette fois ci auprès d’une plus grande audience : YouTube, théâtre, TV, cinéma ?

Ton film ou série TV culte ?
Je regarde tellement mais tellement peu de films et encore moins de séries. Des films qui m’ont marqué, impacté, à l’époque où j’en regardai, je citerai Narnia, Harry Potter, et les Orphelins Baudelaire, pour leur capacité à te démontrer que tout est possible, que seule ton imagination est limitante.

Ce que tu détestes par-dessus tout ?
La question est large, dans quel domaine ? En général je dirai l’injustice.

Ta meilleure blague du moment ?
Le covid19 ? 20, 21, 22 ? je ne sais pas.

Maintenant, parle-nous un peu plus de toi : pourquoi avoir lancé ta chaine YouTube « Marina sort sa camera » ?
C’était fin 2017, j’étais en 1ère année de master en fac de sport à Metz, je traînais toujours avec un même mec. Et c’est lui en fait qui m’a dit : « il faut que tu fasses une chaîne YouTube, t’as vraiment une personnalité à part entière, les gens vont accrocher ». De fil en aiguille l’idée a mûrit dans ma tête, et comme j’avais une passion pour l’alimentation et le sport : hoplà j’ai créé « Marina foodporn & diététique »
Depuis de l’eau a coulé sous les ponts, je suis passée par pleins de phases et j’ai renommé la chaîne en « Marina sort sa camera » pour me libérer de tout carcan.

Quelles sont les ambitions de cette chaine ?
Cette chaîne a l’ambition de s’adresser à la France entière, en leur faisant passé un agréable moment.

As-tu beaucoup d’échanges avec ta communauté ?
De l’adolescent au papy, bien que ma manière d’être attire davantage les 25-50 ans. Je pense qu’inconsciemment c’est eux que je veux toucher, les adultes sensibles au subtil, à l’absurde mais aussi à la profondeur.
Alors oui énormément d’échanges, sur Instagram, Facebook et YouTube c’est quotidien, sans exception. Mais c’est ça qu’est bon.

 

Tu as un coté décalé dans tes vidéos, pourquoi ce ton ?
Pourquoi être soi-même, c’est ça la question ? Non, sérieusement, je pense que ce côté décalé me sert à faire passer un message. Prendre du recul sur les choses qui existent et qui arrivent, en d’autres termes détendre son string. De toute manière tout est question de perception, donc vivons notre meilleure réalité.

Te considères-tu comme quelqu’un de connectée ? Si oui, sur quels réseaux peut-on te suivre ?
Beaucoup trop malheureusement. Instagram majoritairement, sinon Facebook et bien entendu YouTube.

Parlons un peu de Strasbourg : d’après toi, que manque-t-il à Strasbourg pour être une ville incontournable d’Europe ?
Des MOF (meilleurs ouvriers de France) dans tous les métiers de bouche (cuisine, boulangerie, pâtisserie, chocolaterie, …). J’exagère peut-être, mais c’est mon Strasbourg idéal.

Si tu étais un quartier de Strasbourg, tu serais lequel ?
Un mélange entre la Krutenau et de la Petite France, cool décontractée mais fière de notre patrimoine.

Ton restaurant (ou bar) strasbourgeois préféré ?
Le labo food, ils sont dans le futur. Faut voir leur énergie et la quantité d’efforts qu’ils investissent pour nous proposer une offre qui sort des sentiers battus.

Une autre ville préférée en Alsace, si oui laquelle ?
Obernai, une sérénité sans pareille, et une âme remplie de chaleur.

Quelle est la chose que tu changerais en premier si tu étais maire de Strasbourg ?
Je remettrai des parkings gratuits !

Ta marque alsacienne préférée ?
Il y a beaucoup d’entreprises sympas. J’aime la démarche de Bio Ethic, j’ai rencontré les fondateurs, c’est une histoire de famille, c’est fait avec le cœur et un maximum de sincérité. + 18 !
En ce moment se développe une autre marque alsacienne, « T’heim » sur le textile, à voir ce qu’ils nous proposent en 100% local … !

En 3 mots, décris-nous ton Strasbourg ?
Eclectique, dynamique et douillet.

Merci Marina pour tes réponses ! 

Retrouvez MARINA SORT SA CAMERA sur Instagram, Facebook et YouTube !

Ma liste des bonnes pratiques pour être efficace sur Instagram

Aujourd’hui, je vais changer un peu de thématique pour cet article pour vous donner quelques astuces en vrac pour essayer d’entretenir vos comptes Instagram pros ou persos. Il s’agit d’une liste de bonnes pratiques non exhaustives mais très utiles. J’essayerai au maximum de mettre à jour le plus souvent ses astuces donc n’hésitez pas à revenir régulièrement sur cet article.

Pour plus de clarté, j’ai trié ces tips par catégories :

Stories Instagram :

  • 2 à 3 stories par jour minimum, si possible à poster en dehors des heures de boulot, là où les gens les consomment le plus (transports en commun ou pause du midi par exemple)
  • 1 hashtag par story minimum
  • Taguer le lieu ou / et les personnes présentes sur le contenu avec leurs pseudos Instagram (afin qu’ils soient alertés de votre story et qu’ils puissent la partager à leurs abonnés).
  • Reposter vos posts Instagram classiques dans vos stories pour les faire découvrir et les faire liker !
  • Ranger vos stories dans les Highlights et commencer par une Highlight où vous vous présentez par exemple.
  • Jouez régulièrement avec les sondages, les questionnaires etc. Ca augmente l’engagement de vos communauté et Instagram adore ça !

Vidéos IGTV :

  • Postez ici les vidéos plus longues (entre 1 et 60 minutes)
  • Bien remplir la description et le texte alternatif.

Feed (post Instagram classique) :

  • Poster du contenu viral, partageable, et enregistrable.
  • Tagguez toutes les personnes sur vos posts ( photos ou vidéos)
  • Postez régulièrement (idéalement 1 par jour ou 2 fois par semaine)
  • Essayez de commenter sur les gros comptes, donner de la valeur à vos commentaires, ce qui donnera beaucoup de likes et donc placera vos commentaires  tout en haut.
  • Ne pas oublier de remplir le texte alternatif dans vos post , c’est très important pour le référencement naturel interne d’Instagram (Pour cela, faites « Modifier », puis en bas à droite du post « Modifier le texte alternatif », et décrivez votre contenu.)
  • Changer les hashtags utilisés souvent, pas plus de 15 à chaque post si possible.
  • Ne pas utiliser les applications tierces qui vous permettent de poster Instagram. N’utilisez que l’application officielle ou le Creator Studio de Facebook pour poster depuis un ordinateur.
  • Analysez régulièrement vos statistiques de vos posts et de votre compte. Pour cela il faut être en « compte pro » ou « compte créateur »
  • Mettre une alarme pour les gros comptes concurrents et commentez parmi les premiers leur contenus tout en apportant de la valeur.
  • Le texte de vos posts doit être long et intéressant : cela augmentera la durée de lecture du post par vos followers, et Instagram poussera donc plus facilement votre contenu car il pensera qu’il est pertinent.
  • Faites interagir votre communauté : « Call To Action » à la fin de vos des textes de vos posts du genre : Qu’en pensez vous ? Quel est votre restaurant préféré, etc…
  • Utilisez de façon la plus variée possible toutes les fonctions de Instagram : Feed, IGTV, Reels, Stories etc… L’algorithme adore ça !
  • Apparemment Instagram est très gourmand, d’après une mise à jour sortie le 05/01/2021, le réseau social recommande (3 posts en feed, 8 à 10 stories, 4 à 7 reels, et 1 à 3 IGTV) par semaine pour avoir une visibilité optimale !!
  • Petite astuce, vous pouvez utiliser ce site pour choisir vos hashtags en fonction de la thématique de votre post : https://displaypurposes.com/ (attention à ne jamais dépasser plus de 30 hashtags par post !)

Très bon exemple, ce post de @PatouJumpRope où il échange vraiment avec sa communauté, et ça paye !

Follow :

  • Eviter de suivre des comptes qui ne sont pas actifs.
  • Ne pas se faire suivre par des comptes qui suivent plus de 1500 personnes = ils sont considérés comme des spams par Instagram. Et si vous êtes suivi par des spams, il y a des chances pour que vous soyez aussi un spam alors…
  • Suivre des personnes dans sa « niche »
  • Ciblez les concurrents, et choisir des personnes à suivre parmi leurs commentaires car vous êtes surs que ca sera des personnes intéressées par votre thématiques et qui commenteront vos publications.
  • Répondez aux commentaires sous les publications des concurrents (mais avec bienveillance bien sur !)

Ne pas hésitez non plus à utiliser les carrousels pour faire défiler des images , et donc augmenter la durée de visionnage du post par les internautes !

Pour aller plus loin…

  • Triez vos followers et retirez ceux qui suivent plus de 1500 personnes et retirez les comptes inactifs ou sans photo de profil
  • Allez sur l’Explorer (la petite loupe), choisissez un hashtag qui vous intéresse et regarder les 9 premiers posts : copier les hashtags sous ces posts et vous aurez une liste d’hashtags performants dans cette thématique.
  • Utilisez REELS : la nouvelle fonctionnalité d’Instagram qui copie TikTok avec des vidéos courtes (15 ou 30 secondes) que vous pouvez partager sur vos stories ou votre feed. Instagram pousse énormément ces vidéos à l’heure actuelle, c’est donc facile de faire 1000 vues avec ce genre de contenus.
  • Être soit même
  • Vos followers les plus récents sont les plus importants, il faut les chouchouter !
  • Dire bonjour aux nouveaux followers (message voix, c’est top) : « Tu as connu comment mon compte ? » « Comment puis je t’aider ? »
  • Demander à son audience d’allumer les notifications pour votre compte pour ne louper aucune de vos futures publications.
  • Utiliser l’appli de façon naturelle : pas trop de likes, pas trop de temps dessus etc…
  • Si possible ne pas copier coller les hashtags mais plus les écrire à la main.
  • Pour analyser les publis ou les comptes gratuitement : https://www.ninjalitics.com/ ou mon outil préféré : HypeAuditor, pour détecter les fakes influenceurs !
  • Reposter sur tous les réseaux possibles (Facebook , Twitter, Pinterest etc…)
  • Ne jamais « calquer » sa façon de faire sur des influenceurs énormes, restez vous même !
  • Si besoin, utilisez aussi la nouvelle fonction GUIDES de Instagram qui permet de faire un mini blog intégré à votre compte en intégrant du texte et des publications existantes.
  • Tentez la « Unicorn Strategy » : trouver les comptes similaires et trouver THE post qui marche : qu’a-t-il d’unique ? Le recréer ou tout simplement le reposter !
  • N’oubliez pas que vous pouvez aussi utiliser la version ordinateur d’Instagram, pratique pour la messagerie à partir d’un PC.
  • Et enfin, tentez aussi la méthode 1.80$ de Gary Vee
  • Je ne parle volontairement pas d’Instagram Shopping dans cet article car je n’ai pas assez de recul sur le sujet…
  • N’oubliez pas de créer plutôt des contenus qui seront « partageables » ou « enregistrables » sur Instagram, vous aurez beaucoup plus de chances de vous retrouver en « Explore page »
  • Instagram vient de lancer une API pour que vous puissiez planifier vos posts avec des applications tierces, pour plus d’infos je vous conseille l’article du Blog Du Moderateur à ce sujet.
  • Je vous conseille de suivre un des comptes officiels de Instagram dédiés aux créateurs de contenus : https://www.instagram.com/creators/ , vous trouverez sur ce compte des vraies astuces officielles !

NB : Pour plus d’infos sur le vaste sujet qu’est Instagram, je vous donne les comptes de quelques youtubeurs experts dans le domaine : Biaheza, Vanessa Lau, HeyDominik 

Voilà, c’est à peu près tout pour le moment, je rajouterai des choses au fur et à mesure… En attendant, n’hésitez pas à me suivre sur Instagram et à laisser dans les commentaires de cet article vos questions ou vos astuces !

Interview de Marynn, la nouvelle star alsacienne de TikTok !

Présente toi Marynn, tu viens d’où, tu fais quoi dans la vie ?
Je viens de Strasbourg, je suis vendeuse au Super U à Lingolsheim depuis plus de 2 ans et hôtesse de caisse pendant le Covid19.

Je t’ai découverte, comme beaucoup de personnes, sur Tiktok, comment as-tu démarré sur ce réseau social ?
Quand j’ai accouché le 16 octobre 2019, deux mois plus tard, ma chef de caisse, est passée voir ma fille. Elle est venue avec sa fille qui adorait faire des TikTok. Elle m’a dit : « Viens Marynn, on fait un TikTok…! » et je lui ai répondu : « Mais, c’est quoi ça TikTok ?! » Elle m’a donc fait découvrir en mettant une musique et en faisant une petite chorégraphie. J’ai trouvé ça rigolo puis j’ai continué pour m’occuper quand ma fille était à la sieste vu que j’étais encore en congés maternité. Ensuite, mon entourage, ainsi que ma maman, m’ont dit : tu es faite pour la comédie, filme-toi en faisant des sketchs ! Je me suis donc lancé à imiter les clients, ça a plu, les abonnés ont commencé à monter… Cela me fait chaud au cœur car je ne pensais pas que ça allait arriver jusque-là ! Une amie (Laeticia) m’a beaucoup partagé sur les réseaux également.

Depuis le confinement puis le déconfinement, tu cartonnes sur TikTok, comment explique-tu ce succès ?
Je cartonne sur TikTok comme vous dites parce que les gens se reconnaissent dans mes vidéos. Je suis une personne très simple qui part de rien, ça plaît à pas mal de personnes surtout les hôtesses de caisse se reconnaissent dans mes sketchs (les clients aussi, les Alsaciens, tout simplement !).  Avec la nouvelle génération, on perd aussi cet accent et les personnages alsaciens que j’adore imiter. Je fais aussi des sketchs avec mon papa sur TikTok : on imite un peu de tout en restant simples car on est simples, et des fois même, on imite personne ! Le confinement a chamboulé tout le monde donc la caméra est posée sur moi et je n’ai pas besoin de réfléchir, je suis complètement habitée haha ! 😉

Dans tes vidéos, tu te moques mal de l’accent alsacien, as-tu déjà eu des remarques à ce sujet ?
J’ai un cœur énorme, je ne me moque de personne, c’est très affectueux, je suis moi-même alsacienne et fière de l’Alsace : je suis le phénomène alsacien ! Je n’ai jamais eu de mauvaise remarque, ni de mauvais commentaires, les gens le ressentent que c’est affectueux. J’ai aussi l’accent alsacien mais pas autant que sur mes vidéos. Et puis j’accepte les mauvais commentaires cela ne vas pas m’empêcher de dormir la nuit…

Tu affiches clairement dans tes vidéos ton métier et où tu bosses… Qu’en-penses ton employeur ?
J’ai plus de 60 000 abonnés et 800 tous les jours…  Je pense que mon employeur est content que je fasse de la pub pour son magasin ! Cela lui est arrivé de rigoler aussi sur certaines de mes vidéos, il ne m’a jamais rien dit à part de ne pas faire de vidéos dans les locaux et que les vidéos sur le Super U doivent être positives évidement, c’est normal. Après, je fais aussi des imitations clients et je ne mets pas le gilet Super U car pour moi j’ai tout à fait le droit d’imiter qui je veux sur mes sketchs sans dicter personne et ni le Super U. En tout cas, je suis fière de travailler au Super U à Lingolsheim, je suis très bien là-bas et épanouie et j’ai une vie bien remplie à côté. Après, il m’arrive de faire des sketchs aussi sur le supermarché Match, ou autres, mon TikTok n’est pas que pour le Super U, c’est pour m’éclater davantage ! Je fais comme je veux en dehors de mon boulot.

Tu ne fais pas que des vidéos Tiktok… Parle nous de ce que tu fais d’autre ?
Effectivement, je suis chanteuse j’ai déjà un premier album qui s’appelle  » je drone  » et mon deuxième album je suis en train de travailler dessus je l’enregistre fin septembre à Genève chez mon producteur avec mon papa car mon papa et associé à mon producteur. Un nouveau clip sera en ligne, tout se trouve sur Youtube : vous tapez « Marynn je drone » et ma page Facebook pour suivre tout ça c’est Marynn.

Te considères-tu comme une « influenceuse » ?
Non, car je ne cours pas après les abonnés ni les likes et les petits mots en privé. Les commentaires de tout le monde me font chaud au cœur. Tiktok, je le fais quand j’ai un peu le temps en allant au travail ou quand ma fille est à la sieste car mon temps, si je ne travaille pas, je le passe avec ma fille et pas sur mon téléphone.

On pourrait presque te comparer à Cyril Schreiner, car tu es du coin et tu joues pas mal sur le côté « alsacien »… Que penses-tu de cet influenceur ?
J’ai mon propre style ma propre personnalité incomparable même s’il y a plusieurs alsaciens sur terre et du coin ! Je ne connaissais pas du tout Cyril Schreiner. Quand une de mes vidéos a fait le buzz, des collègues m’ont dit :  » T‘a vu Marynn, Cyril Schreiner à commenté ta vidéo, regarde ! » et j’ai répondu : » c’est qui !? ». On m’a montré son compte TikTok et j’ai dit : « ah ok, il n’est pas mal connu, ça me fait plaisir ! ». Puis, j’ai regardé ses vidéos, c’était il y a mois ou 2, avant ça je ne le connaissais pas. Cyril Schreiner est sympa, j’ai même fait une vidéo pour lui pour son anniversaire du coup, le 14 mai : un fan à lui m’a demandé et j’ai accepté car on s’est échangé deux trois mots sur Instagram, il m’avait dit qu’il aimait aussi mes vidéos, cela m’a fait plaisir venant de Cyril.

Quels sont très projets dans les mois à venir ? Quel est le message que tu veux faire passer à tes followers ?
Préparation de mon deuxième album et toujours me donner à fond au Super U à Lingolsheim car je ne vis pas de la musique ni de mes sketchs pour le moment haha ! Cela dit, j’aime aussi ma vie comme elle est je ne cherche pas à être une super star ! Je fais ça à côté si ça marche et si ça ne marche pas je suis quand même fière de mes musiques et de mes clips sur le net et de surtout passer du temps avant mon mari et ma fille eux passent avant tout le reste mon bonheur je l’ai déjà. Le message que j’aimerais faire passer à mes followers c’est : vivez pour vous, n’écoutez personne : osez ! Et surtout, restez comme vous êtes; faites ce que vous avez envie. Les vrais amis restent même si vous ne les voyez presque jamais. Profitez de chaque instant, la vie est courte.

Merci pour tes réponses, à bientôt sur Tik Tok et Instagram alors ! 😉

Interview de « Parlons Y-stoire » pour sa vidéo Youtube évoquant l’histoire de la Place du Château à Strasbourg

Après être tombé sur Youtube sur une vidéo sympa de la chaîne « Parlons Y-stoire », j’ai voulu en savoir plus sur ce youtubeur de la région… Il s’appelle donc Baptist et il a répondu à quelques questions : 

Présente-toi, tu es de la région alsacienne ?

Je m’appelle Baptist, j’ai 33 ans et je cumule plusieurs casquettes : enseignant, auteur, youtubeur et papa depuis peu. Je suis alsacien de cœur mais pas du tout d’origine. En fait je faisais mes études d’histoire à Angers et là, sur les bancs de l’université, j’ai rencontré une jolie petite Allemande en Erasmus. A la fin de son année en France, il a fallu qu’elle retourne en Allemagne, je l’ai suivie et nous nous sommes installés à Strasbourg en 2009. Nous n’avons plus quitté l’Alsace depuis, au grand dam de nos familles respectives.

 Depuis quand es-tu Youtubeur ?

J’ai créé ma chaîne en 2014 : Parlons Y-stoire !

Le « Y » signifie 2 choses :

  • D’une part c’est un hommage à Bruce de la chaîne « e-penser », lui aussi Alsacien d’ailleurs, qui, en 2014 justement, a fait une vidéo dans laquelle il regrettait qu’il n’y avait pas assez de vidéastes vulgarisateurs francophones. L’idée me trottait dans la tête depuis quelques temps et Bruce m’a donné le coup de pouce qu’il me manquait pour me lancer.
  • D’autre part, le « Y » est le seul reliquat de l’alphabet grec dans notre alphabet latin, quoi de mieux pour représenter une chaîne d’histoire ?

Ton choix de traiter l’Histoire, comment s’est-il imposé à toi ?

Je n’ai pas réfléchi en fait : je suis enseignant d’histoire-géographique depuis 2012 et c’est une discipline que j’adore et je n’ai même pas pensé à faire autre chose que de l’histoire sur YouTube.

Raconte-nous comment tu as choisi le thème de cette vidéo ?

Pour la vidéo sur la Place du Château de Strasbourg, c’est en fait le fruit d’une réflexion à plusieurs. Le département Culture de la ville de Strasbourg m’a contacté parce qu’ils étaient en train d’aménager le 5e Lieu sur cette fameuse place. Je suis allé dans leurs locaux pour en discuter et rapidement on s’est dit avec l’équipe que ce serait très intéressant de narrer une rapide histoire de tous les bâtiments qui entourent cette place pour terminer sur le 5e Lieu. Je suis très heureux et très fier d’avoir été contacté par Strasbourg pour promouvoir le patrimoine culturel et architectural de l’Alsace. J’espère que nous travaillerons de nouveau ensemble.

Cela t’a pris beaucoup de temps ?

Bien sûr ! Une vidéo en histoire est toujours très longue à réaliser : une trentaine d’heures pour la rédaction du script. C’est long car il faut s’assurer d’être au plus juste historiquement parlant. Dans cette vidéo on parle de Gengis Khan, de camps romains, de Louis XVI et Marie-Antoinette etc. Tant de données à vérifier et à vulgariser. Une fois le script validé par la ville, le tournage sur place a duré du 8h00 du matin jusque 13h00. Vient enfin le montage de la vidéo qui a pris une vingtaine d’heures. Je totalise donc environ 55 heures de travail pour une vidéo de 17mn.

As-tu appris des choses en la filmant ?

En filmant non mais en préparant le script beaucoup. Et c’est ça que j’adore quand je fais des vidéos c’est que je ne suis pas du tout un spécialiste de la question que je traite et préparer une vidéo me fait apprendre tellement de choses, c’est très satisfaisant. Tous les incendies de la Cathédrale, l’importance du Prince-Evêque de Strasbourg, l’histoire du bâtiment qui abrite le 5e Lieu. J’ai appris tellement de choses ! Et ce n’est qu’une seule vidéo.

Veux-tu faire d’autres vidéos sur Strasbourg ou l’Alsace en général ?

ABSOLUMENT ! Voici mon mail : parlonsystoire@outlook.fr

 Connais-tu d’autres Youtubeurs alsaciens à nous conseiller ?

Bien entendu et parmi ceux-ci je vous conseille même une chaîne dédiée à l’Alsace qui est tenue par Clément et se nomme Histoire Alsace. E-penser bien sûr, mais aussi « Je m’énerve pas j’explique« , Linguisticae à regarder d’urgence, La Géozone, ou encore Thomas Laurent qui, en plus de connaître un succès grandissant, est une chaîne vraiment très intéressante et bien foutue.

Pour finir, quel est ton endroit préféré de Strasbourg ? (Historique ou autre)

Maintenant que j’ai découvert la Place du Château en réalisant cette vidéo, je ne peux qu’apprécier cette place, il reste tant de choses à découvrir !

Merci Baptist pour tes réponses, et à bientôt. N’hésitez pas à découvrir les autres vidéos sur sa chaine Youtube !

STRASBOURG MINUTE, nouvelle façon de découvrir les strasbourgeois… en vidéo !

Après avoir participé au concept STRASBOURG MINUTE, j’ai posé quelques questions à Jérémie et Nicolas, pour qu’ils nous explique le principe…

Bonjour, pouvez-vous vous présenter et nous expliquer en quelques mots le principe de STRASBOURG MINUTE ?

Jérémie, 38 ans, concepteur multimédia/gérant au sein d’ILL [communications], agence de communication à dimension mono-humaine basée à Strasbourg.

Nicolas, 41 ans, SERGENT RECORDS.

Jérémie :

STRASBOURG MINUTE est né d’une envie commune de montrer un visage plus hétérogène de Strasbourg, ceci en mettant en avant ses habitants qui s’investissent au quotidien pour faire vivre la ville. C’est une plate-forme gratuite, ouverte à toutes et à tous, sans distinction autre que d’aimer Strasbourg, sous toutes ses formes. Le tout est mis en forme par le biais de portraits vidéos court sur ceux qui « vivent » Strasbourg, une database non exhaustive de gens avec qui échanger, avec qui collaborer ou tout simplement à découvrir. Un esprit et un regard positif.

Comment choisissez-vous les personnes pour vos portraits vidéo ?

Jérémie : Au départ, nous avons chacun regardé dans notre entourage direct et sélectionné des personnes qui avaient envie de partager leur amour de la ville, de présenter les différentes actions qu’ils mettent en place pour la faire vivre. Chaque fois que nous réalisons un portrait, nous demandons à la personne si elle aurait quelqu’un à nous recommander, ce qui nous permet de rencontrer des personnes différentes.
Depuis un peu plus d’un mois que le site est en ligne, de plus en plus de personnes sont séduites par le concept et nous sollicite afin d’y participer.

Nicolas : Si tu aimes Strasbourg, viens nous le dire, c’est aussi simple que ça !

Vous considérez vous comme un média ou un (futur) média strasbourgeois ?

Jérémie : A vrai dire nous ne nous sommes jamais posé la question. A mes yeux la force d’une ville ce sont ses habitants, ceux qui s’investissent au quotidien pour la faire bouger et la faire vivre.

Notre projet s’inscrit dans une démarche citoyenne dont le but est de montrer le pluralisme et la diversité culturelle de la ville. Chaque jour  de nombreux événements ont lieu. Ces événements sont organisés par des personnes passionnées et investies. Notre but est de les mettre en avant afin qu’elle puisse directement partager leur passion et leur regard positif en passant devant notre caméra.

Nicolas : On ne fait pas de politique, ce qui nous permet d’être relativement libres, c’est la rue qui nous parle, donc si Strasbourg Minute est (ou) devient un média strasbourgeois c’est parce que les gens nous auront choisi. Ça veut aussi dire que nous avons conscience qu’il faut éviter de se faire récupérer , et qu’il faut garder nos convictions , notamment de ne pas donner la parole à des gens allant contre nos valeurs ou qui verrait leur vidéo comme un défouloir , on est cool mais nous ne représentons pas pour autant le monde des Bisounours.

Notre démarche se veut positive voire atypique car détachée de toute influence externe à la nôtre, nous avons tous les deux notre identité propre au sein de ce projet commun, nous sommes visibles mais d’autres marchent avec nous.

Vous demandez aux gens comment ils vivent à Strasbourg, et vous… Comment et pourquoi appréciez-vous cette ville ?

Jérémie : Ce que j’apprécie à Strasbourg c’est la proximité, tant au niveau des déplacements qui sont rapides en bus, tram ou vélo, qu’à l’Allemagne qui est toute proche. De plus je tiens à saluer la politique de la ville qui a mis différents moyens en œuvre afin de la rendre plus agréable à vivre en développant les zones piétonnes en centre-ville, les espaces verts et les pistes cyclables. En résumé il fait bon vivre à Strasbourg.

Nicolas : J’apprécie cette ville  pour ce qu’elle est et ce qu’elle peut devenir, c’est à dire avoir une identité propre et ne pas essayer de copier  Paris, Berlin ou New York. Si une ville veut évoluer, grandir, arriver à maturité, il faut qu’elle arrête de regarder ce qu’il se passe ailleurs et qu’elle trouve, au sein de ses habitants, ses propres (re) sources d’existence. A terme , Strasbourg se doit d’être plus que la capitale européenne ou une capitale de Noël , il y a aussi peut-être une redistribution à faire à certains niveaux afin que tout le monde puisse avoir droit à la parole et que ce ne soit pas toujours les mêmes qui profitent de passe-droits , toute critique est bonne à partir du moment où elle est constructive , les habitants de Strasbourg ont des choses à dire , nous essayons de leur donner la parole , tant que cela reste positif  et en accord avec nos guidelines.

Ah ouais et je roule en Vél’hop donc, bonne idée ce service, mais arrêtez d’augmenter les prix, achetez juste plus de vélos, vue la demande vous ne devriez pas avoir de problèmes à rentabiliser, sans pour autant pénaliser les usagers de longue date.

Avez-vous d’autres projets dans les tuyaux ?

Un de nos autres projets est le site Sneakersminute.com, dédié aux amoureux des sneakers, qui reprend un peu les grandes lignes de Strasbourg Minute en axant les portraits sur des sneakers addicts (big up à la team SNEAKERS EMPIRE) et leurs paires favorites.

Où peut-on vous suivre sur les réseaux sociaux ?

 Jérémie : @strasbourgminute sur instagram et sur facebook, strasbourgminute.eu

Sur facebook : @jeremie.ill, sur instagram #jeremie_ill et le site de mon activité de concepteur multimédia sur https://www.ill-communications.com

Nicolas : www.sergentrecords.com

Pour terminer, avez-vous un bon plan ou une bonne adresse à partager avec les lecteurs du blog ?

Jérémie : Le dernier bon plan que j’ai découvert est La Consigne Store, c’est la bonne adresse pour tous les passionnés de Street Wear qui veulent faire des affaires, et cela pour toutes les bourses. Ils sont d’ailleurs présents dans l’épisode 06 de STRASBOURG MINUTE.

Nicolas : L’Occase de L’Oncle Tom, pour sa sélection de jazz, l’Orangerie, pour la bibliothèque en libre-service et les singes, la cordonnerie Roda au Neudorf , pour donner une seconde vie à sa paire de chaussures.

Merci pour vos réponses, à bientôt.

Quand Strasbourg fait son Mannequin Challenge ! (vidéo)

Quand Strasbourg fait son Mannequin Challenge ! (vidéo)

Depuis quelques jours un phénomène planétaire a envahi le web. Ce dernier buzz se nomme le « Mannequin Challenge« .

Le principe de ces vidéos est simple :
Filmer des gens immobiles (comme des mannequins de boutiques) et tout en promenant la caméra entre eux pour avoir la sensation de rentrer dans une photo.

Ce phénomène a d’ailleurs été propulsé et amplifié par quelques stars mondialement connues comme la chanteuse Beyoncé ou le footballeur Ronaldo.

De ce fait, l’équipe de « Strasbourg est Super« , composée d’Antoine et Greg de BlackBlitz , de Thomas, et de moi même, a décidé de récidiver en proposant une vidéo « Mannequin Challenge » version Strasbourg.

Pour ce faire, quelques participants ont rejoint le mouvement pour réaliser ce projet vidéo mettant ainsi en avant la capitale Alsacienne.

L’équipe a souhaité utiliser ce dernier buzz en reprenant les derniers phénomènes du web comme le « Ice Bucket Challenge« , le « Dab » ou encore « Pokemon Go« .

Après un tournage ce matin au barrage Vauban pleins de sourires et de bonne humeur, voici le résultat :

Merci à tous les participants (nommés à la fin de la vidéo), et merci à Miss Cycy pour ces jolies photos qui illustrent cet article !

N’hésitez pas à partager la vidéo !

Les BLACKBLITZ invitent (en vidéo) Elon Musk à installer son usine Tesla en Alsace

Les BLACKBLITZ invitent (en vidéo) Elon Musk à installer son usine Tesla en Alsace

En février dernier, le PDG de Tesla, Elon Musk annonçait la possibilité pour sa marque de voitures électriques de venir implanter dans le futur une usine en Alsace. Pour confirmer l’idée que notre région était idéale pour accueillir cette usine, l’équipe de BlackBlitz (agence spécialisée dans le web et la création de contenus) a concocté un clip vidéo mettant en situation une jolie Tesla noire sur les routes alsaciennes (plans tournés dans les alentours du Mont Sainte Odile, à Rosheim et au Parc d’Innovation d’Illkirch) avec en fond sonore un discours du patron de la marque.

Pour arriver à ce résultat, l’équipe a travaillé main dans la main avec Jérémy Wies (de Synovo et New Web, 2 start-up strasbourgeoises), et grâce au financement de Crédit Mutuel Porte Alsace de Dannemarie. Jérémy étant propriétaire de la Tesla et conducteur dans le clip.

Le but de ce clip étant qu’il arrive aux yeux et aux oreilles d’Elon Musk je compte sur vous pour partager cet article et cette vidéo le plus possible. La presse en a déjà parlé notamment les DNA, France 3 Alsace, et RTL…

« Elon, we’re ready for Tesla, let’s continue the magic in Alsace !« 

NB: Ce clip s’inscrit dans les projets vidéos annexes de BLACKBLITZ tels que HappyStrasbourg, BikingStrasbourg ou Strasbourg est Super sur lesquels j’ai pu contribué.

STRASBOURG EST SUPER: Compliments gratuits pour 2016 !

STRASBOURG EST SUPER !

Cet automne, mon ami Thomas poste sur Facebook la vidéo officielle de « VOUS ÊTES SUPER », le principe étant très simple: offrir des compliments gratuits à des passants dans la rue, et les faire sourire le temps d’un instant, un mot gentil ou bien même une accolade. Thomas avait lancé l’idée de reprendre le concept à Strasbourg… J’ai tout de suite adhéré au projet, et quelques messages plus tard le projet STRASBOURG EST SUPER était lancé ! Naturellement, j’ai fait appel à l’équipe de BlackBlitz (agence à Strasbourg) avec qui j’avais la chance de travailler sur des projets vidéos suivants : HAPPYSTRASBOURG et BIKINGSTRASBOURG, sur lesquelles on s’étaient éclatés dans la gestion du projet et des rencontres qu’on a pu faire.

Pour adapter, le concept, on est parti sur l’idée d’être plusieurs à porter les panneaux contenant les messages (équipe mixte garçons / filles) et de profiter du contexte des marchés de noël de Strasbourg pour filmer la capitale européenne dans son plus bel écrin nocturne.

Niveau casting : Thomas, Greg, et moi même pour la gente masculine; ainsi que Pauline, Caroline (du blog CarooWild) et Fanny pour le charme féminin. On a donc tourné sur 2 soirées : un mercredi, et un samedi en début de soirée début décembre 2015.

La magie de Noël, les décorations, les messages positifs et le bon esprit des passants nous ont permis de passer de très bons moments pendant ces deux jours de tournage. Espérons qu’on ai pu faire sourire un instant les personnes que nous avons croisé !

Tada ! Voici le donc le résultat en vidéo :

Merci donc à tous les participants à cette vidéo et aux passants qui ont joué le jeu ! Merci particulier aussi à Line Brusegan, photographe, qui nous a accompagné le premier jour de tournage et qui nous a fournit ces jolies photos qui décorent l’article.

N’hésitez pas à réagir dans les commentaires ci dessous, bonne fêtes à tous à Strasbourg ou ailleurs !

NB: Cette vidéo arrive au bon moment, puisque le Blog Kapoué fête ce mois-ci ses 5 ans, c’est donc l’occasion de vous dire aussi, chers lectrices et lecteurs : VOUS ÊTES SUPER ! 😉

Version Youtube de la vidéo

Portrait Kapoué n°18: Les Frères Tomi, vidéastes alsaciens

Les Frères Tomi

Qu’est ce qui te fait lever le matin?
Guillaume : Me dire que chaque seconde qui passe je n’ai jamais été aussi près du moment où je vais retourner dans mon lit.
Julien : Mon réveil avec une sonnerie horrible, il faudrait que je la change.

Ta plus grande qualité?
Guillaume : En avoir quelques-unes.
Julien : Je souris tout le temps, et je suis rarement de mauvaise humeur.

Ton plus grand défaut?
Guillaume : En avoir quelques-uns.
Julien : Je remets beaucoup de choses au lendemain

Te considères-tu comme quelqu’un de connecté?
Guillaume : Oui très, d’autant que je n’ai pas de télé (par choix), donc je passe par les réseaux sociaux et certains sites pour m’informer et prendre la température autrement que par les média plus traditionnels.
Julien : oui, je dirais même trop connecté.

Le héros de fiction auquel vous aimeriez ressembler?
Guillaume : Bob l’éponge parce que c’est le seul personnage qui peut faire la vaisselle avec n’importe quelle partie de son corps, oui vraiment n’importe quelle partie.
Julien : Batman, il a la classe, il est fort, riche et il peut planer n’importe où sans qu’il lui arrive quoique ce soit.

Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent?
Guillaume : archéologue, mais comme je suis allergique à la poussière…Maintenant, je suis dans un cabinet de marketing donc on est plus à s’intéresser aux tendances de demain.
Julien : Je voulais être représentant et finalement je me retrouve gérant d’une entreprise de peinture en bâtiment.

Votre héros dans la vie réelle?
Guillaume : Le mec qui a inventé le frigo, la pizza, l’oreiller et la poésie. Je suis certain que c’est le même.
Julien : Ma maman, c’est une femme forte, déterminée et qui a le pouvoir de ressortir la tête de l’eau a chaque fois qu’on lui plonge, c’est incroyable et elle en ressort plus forte. Pas beaucoup de personnes ont son courage.

La chanson que vous sifflez sous la douche?
Guillaume « Eteindre la lumière » en hommage à Cloclo.
Julien : d’r Hans im schnokeloch alors que j’écoute du RNB. Sous la douche les racines ressortent.

Comment te vois-tu dans 20 ans ?
Guillaume : Je pense que je serai heureux, heureux et encore heureux.
Julien : plus vieux mais toujours aussi fou, je jouerais a Fifa 35 avec des vieux amis , je ferais peut être encore des spectacles d’improvisation , je martyriserais les futurs copains de ma fille, toujours marié. Et on tournera le millième épisode des Freres Tomi.

Mon film culte?
Guillaume : Memento, à voir, revoir, à l’envers ou à l’endroit.
Julien : Les Goonies, ce film m a fait rêver je pensais que dans chaque maison délabrée je trouverais un chemin qui me mènerais au trésor de Willy le borgne , j’y ai cru jusqu’à la semaine dernière où ma femme m a enfin avouée que c était faux .

Ce que vous détestez par dessus tout?
Guillaume : Qu’on me donne des leçons sur ce qu’il est bon et mauvais de penser ou dire.
Julien : les huitres, on dirait que tout ce que tu as éternué quand t’étais enrhumé on l’avait stocké et on te le ressortais pour un bon plateau de fruits de mer, horrible.

Le talent que vous aimeriez avoir?
Guillaume : Chanter, et juste si possible.
Julien : Savoir chanter, bien chanter, c’est pas encore ça, après un spectacle de cabaret où je devais chanter une chanson seul , l’organisateur est venu vers moi et m’a dit «  tu étais très drôle c’était bien mais il faut absolument que travailles ta
justesse en chant » Bref, pour dire que j’aimerais vraiment savoir bien chanter.

Le dernier fou rire?
Guillaume :
A chaque fois que je regarde une vidéo du Palmashow. Ils jouent très bien et leur écriture est terriblement efficace.
Julien : C’était avec mon meilleur pote Charly. Je lui ai juste raconté qu’un membre de ma famille se promenait avec son perroquet sur l’épaule dans son village et quand les gens lui disait que son perroquet était beau il répondait « ben bien sûr qu’il est beau mon coco vous croyez quoi ?! » avec un accent bien prononcé du coup on est parti dans un fou rire en l’imaginant faire le malin avec son perroquet sur l’épaule. .

Que manque-t-il, d’après toi, à Strasbourg, qui est incontournable dans les autres grandes villes d’Europe?
Guillaume : Des bars et restaurants encore plus originaux.
Julien : Un burger King, c’est trop bon ,gras , pas bon pour la santé mais trop bon quand même.

Si tu étais un quartier de Strasbourg ?
Guillaume : Neudorf, un quartier de plus en plus jeune, à deux pas du centre ville mais avec une ambiance village.
Julien : Neudorf , il y a tout au Neudorf.


Restaurant préféré?

Guillaume : « Paco de Maria » au Neudorf ; sa paëlla est à tomber, nous sommes très bien servis et blaguer avec le patron vaut souvent le coup.
Julien : la « Chouchouterie », ils font le meilleur bibeleskaes du monde entier.

Bar préféré ?
Guillaume : Check Point (ex-Java) parce que l’endroit est chouette, il y a de l’impro et le patron est un mec avec des qualités rares.
Julien : Le Check Point , l’ambiance est sympa , les cocktails sont bons, le patron est cool et j’aime bien la petite salle de spectacle du sous-sol , c’est très convivial.

Endroit que vous adorez à Strasbourg mais que vous avez honte de dire?
Guillaume : tout en haut de la Tour de Chimie à l’Esplanade pour avoir une très belle vue sur Strasbourg tout en étant dans un bâtiment qui n’a rien à envier à Beyrouth ou Sarajevo.
Julien : L’usine Seegmuller à Rivetoile avant les travaux parce que je m imaginais toujours comment ça devait être à l époque, du coup j’aimais bien regarder l’usine Seegmuller .

Quelle est la chose que vous changeriez en premier si vous étiez maire de Strasbourg?
Guillaume : le lundi. Je le supprimerai et je mettrai ça dans le droit local.
Julien : des magasins ouvert plus tard et tous les jours, pour que Strasbourg ne dorme jamais.

Ta marque alsacienne préférée?
Guillaume : Matten, une bière locale, assez récente, peu connue et très prometteuse.
Julien : Bretzel Airlines, ils ont des produits vraiment originaux.

Qu’est que tu choisirais comme nom de catcheur mexicain?
Guillaume : El Chili Con Cramé.
Julien : El diablo Roulio del mientès de la Vega.

En 3 mots , décris nous Strasbourg?
Guillaume : Unique, romantique, mystérieuse.
Julien : Europe, cathédrale, beauté.

Ton actualité?
Guillaume : de l’impro au Check Point, la participation au clip de « L’Alsacitude » au côté de 115 autres artistes alsaciens, des bulletins d’information très subjectifs sur l’actualité alsacienne et nationale en vidéo, et surtout un gros projet de web-série avec des super héros alsaciens sur lequel nous travaillons depuis 7-8 mois.
Julien : On travaille actuellement sur une série de super héros alsaciens, Captain Alsace et Batmanele, les Elsass Super Heroes , deux jeunes hommes comme tout le monde qui décident protéger notre belle et grande ville de Willgotham City des malfrats venus d’ailleurs ….

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