Portrait Kapoué n°31: Nishan, l’expert des jeux vidéos à Strasbourg

Nishan, l’expert des jeux vidéos à Strasbourg

Qu’est ce qui te fait lever le matin ?
Chaque matin, je me dis qu’aujourd’hui je vais vivre une nouvelle expérience, rencontrer des gens, avancer sur mes projets ect .. et ca me boost pour la journée !

Ta plus grande qualité ?
Etre à l’écoute.

Ton plus grand défaut ?
Arf, c’est toujours la question piège en entretien… mais je dirai que je n’aime pas perdre.

Te considères-tu comme quelqu’un de connecté ?
Oui bien évidemment ! J’utilise une multitude de réseaux sociaux sur mes 2 mobiles. J’adore ces nouveaux moyens de communication qui me donne l’impression d’être partout virtuellement. Et comme tout le monde, j’adore cette drogue nommée Facebook.

Le héros de fiction auquel tu aimerais ressembler ?
Wolverine sans hésiter ! Il a un charisme extraordinaire et il est quasi immortel…. enfin… plus maintenant (spoiler ?)

Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent ?
Depuis tout petit je rêve d’être testeur de jeux vidéo. A l’époque je m’imaginais des gens qui sont enfermés dans des bureaux et qui sont payés pour jouer ! Aujourd’hui je me rends compte que c’est un métier complexe et qu’il ne suffit pas que de dire : « Oui le jeu est bien, je lui donne 9 sur 10. »

Ton héros dans la vie réelle?
J’admire toutes les personnes qui se sont réveillés un matin avec un idée ou un projet, et qui ont réussi à le lancer. C’est pas toujours facile parce qu’il faut avoir du courage et ne jamais baisser les bras !

La chanson que tu siffles sous la douche?
Je ne siffle rarement dans la douche.. mais quand ça m’arrive, ce sont souvent des thèmes de jeux vidéo comme Street Fighter, Mario Bros 😉

Comment te vois-tu dans 20 ans ?
Avec plus de cheveux gris malheureusement ! J’aimerai bien vivre de ma passion ou devenir un référant dans ce domaine, ça serait cool, lol.
Être à la tête d’un média et de manager une équipe de journalistes, chroniqueurs geeks… ou testeur de jeux vidéo mdr
Bref, réaliser mes rêves de gosses…

Ton film culte?
Usual Suspects ! J’ai dû le voir 30 fois et cette fin me fige toujours autant !

Ce que tu détestes par-dessus tout?
Avoir tort ou les légumes.. je ne sais pas quoi mettre en priorité.

Le talent que tu aimerais avoir?
Maîtriser plusieurs langues étrangères afin de pouvoir voyager dans le monde sans barrières. J’aimerai être bilingue japonais pour pouvoir jouer à des jeux qui ne sortiront jamais en Europe par exemple.

Que manque-t-il à Strasbourg pour être une ville incontournable d’Europe?
Un centre commercial ouvert 24h/24 7j/7.. Qui n’a jamais eu envie d’aller acheter une TV à 2h du mat??? Ça serait cool de pouvoir y aller à n’importe quelle heure et d’y retrouver de la « vie ».

Si tu étais un quartier de Strasbourg ?
Esplanade car j’y ai passé quasiment 25 ans. C’est un quartier qui devient de plus en plus beau. C’est vivant, ca bouge tout le temps !

Ton restaurant strasbourgeois préféré?
Le restaurant O’Brasil … C’est pas typiquement alsacien mais ils ont un plat que j’adore : le Frango Gratinado ou plus simplement du poulet gratiné au fromage.

Ton bar strasbourgeois préféré ?
Le Big Apple parce qu’on peut y suivre la NBA dans une ambiance US.

Quelle est la chose que tu changerais en premier si vous étiez maire de Strasbourg?
L’autorisation aux bars de rester ouverts jusqu’à 6h car un geek ne dort jamais.

Ta marque alsacienne préférée?
Elsass Co……. nan je déconne………..

En 3 mots, décris-nous ton Strasbourg?
Knacks, bières et cathédrale.

Ton actualité?
Pas mal de projets bien plus Geek les uns que les autres. Je suis toujours chroniqueur radio chez RBS le mercredi matin. Et après 3 ans, j’ai eu l’envie de lancer mon site internet : www.lachroniquedugeek.fr

On y parle d’actus jeux vidéo, d’E-sport, de débats et autres événements se déroulant dans la région. J’ai la chance d’avoir un équipe loufoque et motivée, qui m’aide à développer le site.

J’essaye d’être vraiment présent sur cette scène qui commence à prendre de l’ampleur en Alsace.

Et secrètement j’ai toujours voulu de monter un festival dans ce domaine… il parait que c’est prévu pour 2016 😉

Portrait Kapoué n°30: Christopher Giroud, chanteur de rue

Christopher Giroud, chanteur de rue à Strasbourg

Qu’est ce qui te fait lever le matin ?
La plupart du temps quand je me lève le matin c’est que j’ai assez dormi. En attendant d’être intermittent du spectacle je suis pour le moment uniquement musicien de rue donc, j’ai le luxe de me le permettre. Je considère le sommeil comme quelque chose de précieux !

Ta plus grande qualité ?
La tolérance.

Ton plus grand défaut ?
La paresse.

Te considères-tu comme quelqu’un de connecté ?
Oui, néanmoins j’ai décidé de limiter ma présence online à Facebook et Youtube pour ne pas être trop envahi. Youtube car c’est canal privilégié pour la musique, et Facebook car c’est le réseau le plus utilisé.

Le héros de fiction auquel tu aimerais ressembler ?
Iron man. T’as une combi qui vole et une intelligence artificielle qui peut te donner des conseils pratiques.

Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent ?
Professeur. Je m’imaginais bien établir une relation avec une classe pour leur enseigner l’anglais par exemple ; leur donner le goût d’apprendre.

Ton héros dans la vie réelle?
Elon Musk : c’est un esprit brillant au servir de l’humanité. Ils ont sortis avec Telsa un premier modèle de batterie pour maison, avec l’idée de rendre la consommation électrique plus intelligente, la batterie stock l’énergie en heure creuse pour quelle soit utilisable en journée. Couplée à un système photovoltaïque, une habitation peut devenir indépendante.
Le personnage d’Iron man est d’ailleurs en partie inspiré d’Elon Musk.

La chanson que tu siffles sous la douche?
Don’t worry be happy de Bobby McFerrin.

Comment te vois-tu dans 20 ans ?
Avec mes enfants, en train de faire de la musique avec eux et de leur faire découvrir les curiosités du monde. J’espère que je serai toujours en train de vivre de ma musique, avec plusieurs albums à mon actif, et d’autres à venir. Et surtout j’espère que je pourrai regarder en arrière en étant fier de ce que j’ai fait jusqu’à ce jour.

Ton film culte?
Usual suspects.

Ce que tu détestes par-dessus tout?
L’intolérance.

Le talent que tu aimerais avoir?
Avoir l’oreille parfaite, c’est pratique dans la musique. Ou bien être bon en math.

Que manque-t-il à Strasbourg pour être une ville incontournable d’Europe?
Elle l’est déjà à mon sens. Il y a tout ce qu’il faut, après c’est plus une question de taille pour « rivaliser » avec les autres villes d’Europe. Une plus grande Laiterie, peut-être.

Si tu étais un quartier de Strasbourg ?
Esplanade : jeune, diversité et populaire.

Ton restaurant strasbourgeois préféré?
L’Atelier de grand père. J’aime bien le concept des tartines franchouillardes.

Ton bar strasbourgeois préféré ?
Le Grincheux.

Autre ville préférée en Alsace et pourquoi ?
Etant donné que je ne suis resté pratiquement qu’à Strasbourg. Je dirai Colmar, car je garde un bon souvenir d’un concert que j’avais fait au Grillen.

Quelle est la chose que tu changerais en premier si vous étiez maire de Strasbourg?
J’augmenterai mes investissements en énergie verte. Avec quel argent ? bonne question.

Ta marque alsacienne préférée?
Fischer ? Ahah… C’est la seule qui m’est venue.

En 3 mots, décris-nous ton Strasbourg?
Curieux, ouvert et voyageur.

Ton actualité?
Un clip qui sort début Janvier, et mon premier CD fin Janvier. C’est un E.P. 5 titres : 2 chansons reggae, 1 chanson reggae/pop, 1 chanson soul/funk/RNB, 1 chanson rock. Il se trouve qu’en composant différents styles sont apparus spontanément, ça donne un ensemble assez éclectique.  Ca correspond à mon répertoire de reprises : Eminem, Maroon 5, Sting, Damian Marley, Cookie Dingler (un alsacien !), Aloe Blacc.

J’ai déjà commencé à composer pour l’album qui viendra par la suite et j’y perçois une direction plus soul, affaire à suivre…

La création d’un label avec mes partenaires de Bâle à l’occasion de la sortie du CD. Ainsi que la construction d’un studio, toujours dans la région de Bâle mais du côté français. Pour révéler et mettre en avant les musiciens que nous avons sur place et collaborer avec l’international. Il faudra certainement attendre 2017.

Je serai en concert au restaurant le Cyrano à côté de la Gare une fois par mois de Janvier à Avril. Et sinon vous pouvez parfois me croiser rue des Hallebardes, rue des Arcades et parfois Grand rue en train de chanter.

Je prévois en tant que musicien de rue d’aller découvrir Amsterdam, Metz, Bruxelles, Bâle dans l’année qui vient.

Je vais aussi avoir des scènes « officielles » mais je suis né en tant qu’artiste dans la rue et j’apprécie autant l’exercice que l’expérience procurée.

NB: Pour info, Christopher Giroud sera en concert le 5 janvier 2017 à 19h au bar du Hilton à Strasbourg

Invité Kapoué n°10 : Atelier COLLAB, marque de vêtements collaborative

Atelier COLLAB

L’idée est de promouvoir des artistes partageant une vision de l’art et de la mode accessible à tous. En effet le monde de l’art a évolué en lien avec les logiques de notre époque, détaché des institutions muséales, il se veut spontané, dynamique et en contact avec son public… C’est dans ce contexte que trois potes Adrien FABIUS ( Graphiste, sérigraphe ), Julien DA SILVA ( Etudiant en architecture ) et Cédric PELLETER ( Illustrateur ) créent  » Atelier COLLAB « , une marque de vêtements collaborative au sein d’un atelier de sérigraphie artisanale.

Ainsi après l’installation du premier pop-up store à la salle de concert de LA LAITERIE de Strasbourg en 2013, l’aventure commence ! Durant près d’un an, ils multiplient les collaborations artistiques, partageant leur passion pour les arts visuels, la mode et la pratique de la sérigraphie. Après le départ de deux de ses membres fondateurs Julien et Cédric, la marque prend un nouvel élan en déménageant à LYON en octobre 2014, et y intègre un nouveau membre à son équipe Sophie VALERO ( Étudiante en design de Mode à ESMOD LYON ). Notre travail est centré sur la découverte de nouveaux talents, nos artistes collaborateurs ( graphistes, illustrateurs, plasticiens, street artistes… ) sont donc invités à travailler avec nous pour élaborer des collections originales et limitées.

En effet, acheter un de nos produits c’est soutenir le travail d’un artiste ( 10% de la vente est directement reversée à l’artiste ). Faire découvrir la sérigraphie artisanale au grand public, au travers d’événements ( shows live de sérigraphie ) en collaborations avec des acteurs de la vie culturelle ( associations, labels, collectifs et shops).

Invité Kapoué n°8: Participez au projet  » Quelle ville sommes-nous ? « 

Invité Kapoué n°8 : Projet photo  » Quelle ville sommes-nous ? « 

 Parmi les multiples événements qu’organise l’Ososphère, cette année elle se lie aux étudiants en architecture de l’INSA Strasbourg le temps d’un workshop (travail intensif durant une courte période) pour réfléchir sur la question : “Quelle ville sommes-nous ?”.

Nous sommes partis de l’observation que dans la société d’aujourd’hui les images sont omniprésentes, partout où nous sommes, à n’importe quel moment. Ce phénomène est d’autant plus visible en ville où tout est communication, tout est publicité et tout est image. La ville est donc un support d’images, que ce soient les lignes de tram qui sont ponctuées d’affiches, chaque magasin qui par son enseigne  nous communique une image, mais chaque lieu nous raconte aussi une histoire par son image. Nous sommes également tous des porteurs d’images, car nous portons des marques et à notre échelle nous devenons les effigies de telle ou telle grande firme.

En tant qu’habitant de la ville nous observons donc ces images en permanence, la plupart du temps sans le vouloir. Mais que retenons nous de tout cela ? C’est ce que nous cherchons à voir dans ce projet : quelle image a la ville pour chacun de nous ? Car chaque personne vit la ville de façon différente, elle en retient donc quelque chose de différent.

Nous cherchons donc à collecter un maximum d’images, que ce soit des photos, des textes, des dessins, des photomontages, etc… L’ensemble sera exposé du 12 au 14 novembre sur le campus de l’Esplanade. L’objectif est de montrer les multiples images que les gens ont du lieu où ils vivent et finalement c’est cette multitude d’images, de façon de voir les choses, de vivre qui constituent en partie la ville.

Il y aura sûrement des points communs entre les images que les gens nous enverront, mais aussi plein de différences et ce que l’on souhaite montrer à la fin. Chaque visiteur pourra donc voir les différents regards que portent d’autres habitants sur la ville, et peut-être qu’après, ils regarderont la ville sous un autre angle.

Comme on ne sait pas forcément ce qui va nous être envoyé c’est une expérience stimulante d’agir sans filet de sécurité en s’appuyant sur les réseaux sociaux. Mais cette expérience peut fonctionner si et seulement si un maximum de personnes participent.

Alors n’hésitez pas à nous rendre visite sur la page Facebook Quelle ville sommes-nous ?, de nous envoyer vos images de Strasbourg, et d’utiliser sans limite le hashtag #DonneTonStrasbourg !

 

A vous de jouer ! 😉

Portrait Kapoué n°27: David Kodat, coiffeur solidaire strasbourgeois

David Kodat, coiffeur solidaire strasbourgeois

Qu’est ce qui te fait lever le matin?
Une des raisons qui m’aident à me lever le matin : aller prendre mon chocolat chaud (avec un petit pain :p) chaque matin avant d’aller bosser dans un des salons de thé de la ville. C’est un peu mon petit plaisir quotidien, j’adore faire ça avant d’aller travailler. Parmi les autres raisons qui me poussent à me lever est de me dire que c’est un jour de plus vers le dimanche. Ce n’est pas que j’aime pas mon métier, mais justement c’est parce-que je l’aime et que pendant ce jour, je mets mon savoir-faire au profit des plus démunis.

Ta plus grande qualité?
L’ambition ! Je fais tout pour arriver à mes buts. Mon autre qualité (en est-elle réellement une ?), ma spontanéité : si ça trouve, demain je serai à Hong-Kong ! Aussi, je ne suis pas quelqu’un qui me démoralise facilement ; j’ai appris à être patient et à relativiser les choses lors des échecs.

Ton plus grand défaut?
Pendant certains moments, j’ai tendance à être impatient : heureusement que j’ai appris à être patient, même si des fois je n’y arrive pas toujours.

Te considères-tu comme quelqu’un de connecté?
Oui, j’le suis, comme beaucoup de personnes aujourd’hui. Je suis connecté sur les réseaux sociaux afin de pouvoir partager mon activité, ma vie un petit peu avec mes amis ; c’est aussi un bon facteur de communication. Concernant le reste (jeux vidéo etc.), ce n’est pas trop mon truc.

Le héros de fiction auquel t’aimerais ressembler?
Batman, le justicier et défenseur de Gotham City établissant la justice dans la ville au volant de sa fameuse moto : la bat-mobile !

Le job que tu as toujours rêvé de faire?
Etant enfant, je n’ai jamais rêvé de devenir coiffeur : comme beaucoup d’enfants, je voulais devenir astronaute. En grandissant, j’ai suivi les pas de mon père : je suis devenu coiffeur, chose que je ne regretterai pour rien au monde. Ce métier que j’aime beaucoup m’a beaucoup apporté et m’a permis d’entrer en relation avec des personnes de différentes classes sociales, de différents milieux.

Votre héros dans la vie réelle?
Mon père, tout simplement parce-qu’ il est parti de rien et que maintenant, il ne manque de rien ! Depuis petit, il a toujours pris soin de moi, m’a encadré. C’est grâce à lui si aujourd’hui j’en suis là !

La chanson que vous sifflez sous la douche?
Je siffle pas vraiment de chanson sous la douche, mais j’aime bien en écouter pendant.

Comment te vois-tu dans 20 ans ?
Qui sait ce que l’avenir nous réserve ? Dans vingt ans, je me verrai bien avec ma famille en train de sillonner le monde avec un camping-car.

Mon film culte?
La ligne verte, j’ai adoré ce film. L’un des passages qui m’a le plus marqué est le suivant lorsque Paul Edgecomb dit : « Le jour de mon jugement, quand je me présenterai devant Dieu, et qu’il me demandera pourquoi, comment j’ai pu tuer un des miracles qu’Il a créé… qu’est-ce-que je pourrais lui dire ? Que c’était mon travail ? Tu parles d’un travail ! » .

Ce que tu détestes par-dessus tout?
Je déteste quand le frigo est vide et qu’il n’y a rien à grignoter.

Le talent que t’aimerais avoir?
J’aimerais pouvoir comprendre et parler 32 langues, pour pouvoir communiquer et échanger avec plus de monde !

Le dernier fou rire?
J’en ai tellement que je ne m’en rappelle plus.

Que manque-t-il, d’après toi, à Strasbourg, qui est incontournable dans les autres grandes villes d’Europe?
A mon avis, Strasbourg est une ville fantastique, où l’on ne manque de rien, si ce n’est qu’il est dommage que Strasbourg n’est pas en bord de mer, pour profiter de la plage, du soleil et de la mer !

Si tu étais un quartier de Strasbourg ?
La Petite France ! Cet endroit me charme par ses constructions anciennes et son ambiance.

Restaurant préféré?
J’aime manger de tout : pour moi, tous les restaurants se valent plus ou moins, puisqu’on n’y trouve dans l’un ce que l’on ne trouve pas dans l’autre. Pour moi, la véritable cuisine incontournable ne se trouve pas dans un restaurant, mais chez ma mère !

Bar préféré ?
Pas de bar préféré.

Endroit que t’adores à Strasbourg mais que tu as honte de dire?
Les toilettes publics à Place Kleber, ça m’arrange bien quand je suis pressé et que je me promène au centre-ville (rires).

Quelle est la chose que tu changerais en premier si t’étais maire de Strasbourg?
Je ferai en sorte qu’il n’y ait plus de SDF dans les rues, qu’ils ne dorment plus le ventre vide et qu’ils ne se réveillent plus le matin en grelottant de froid.

Ta marque alsacienne préférée?
Bretzel Burgard pour ses excellentes bretzels qu’on ne trouve pas partout !

En 3 mots, décris-nous Strasbourg?
Sympa, agréable et plaisante.

Ton actualité?
Je travaille dans mon salon au quotidien afin de contribuer fortement au plaisir de mes clients à travers mon savoir-faire. Mon seul jour de repos, le dimanche, je le consacre aux plus démunis de Strasbourg. Je mets ma profession au profit des sans-abris. C’est ici même à Strasbourg que j’ai commencé mon action en début d’année 2015 et cela chaque dimanche. Récemment, j’ai pris l’initiative d’élargir le champ de mon action et de la poursuivre dans d’autres villes : c’est pour cela que je suis allé à Londres et je compte aller dans d’autres villes européennes, puis même faire un tour du monde. Je cherche à travers cette action à influencer des personnes de secteurs différents en faveur des SDF. J’essaye de partager mes actions sur les réseaux sociaux de sorte à avoir un impact sur mon entourage ainsi que sur le monde entier; mon but étant de créer un impact (une prise de conscience) dans l’esprit de chacun. Je vis à travers les deux slogans suivants : « On est heureux uniquement dans le bonheur que l’on donne. » et « Remember to love (souviens-toi d’aimer) ».

Instagram : David Kodat

Portrait Kapoué n°26: Groupe strasbourgeois Redlight Dreams

Groupe strasbourgeois Redlight Dreams

Qu’est-ce qui vous fait lever le matin?
Si on parle d’un réveil le lendemain d’un concert, c’est d’abord la gorge sèche et le mal de tête, l’odeur ambiante de la bière… puis l’excitation de la veille nous fait nous lever pour prendre un bon café (et une bonne douche !).

Vos plus grandes qualités?
On pense être des personnes « vraies », fidèles à nous même. On avance au gré de nos envies, on sait se remettre en question très rapidement et se dire les choses pour avancer ou explorer d’autres voies.

Vos plus grands défauts?
Vider les frigos partout où on passe ! Désolé…

Vous considérez-vous comme des geeks ?
De plus en plus oui. Pour notre nouvel EP en préparation par exemple, on passe un temps fou devant l’écran pour créer nos sons, peser chaque note, etc. sans décoller de la chaise. En ce moment, on se prend le temps de composer, tester beaucoup de choses, et on en oublie même de manger (c’est peut-être pour ça qu’on vide les frigos de tout le monde) !

Les héros de fiction auquel vous aimeriez ressembler?
Buzz l’Eclair, depuis qu’il nous a fait un autographe à DisneyLand, on le suit dans toutes ses aventures. C’est fantastique. Ça aurait pu être Mickey, mais depuis qu’on l’a croisé aux toilettes, ça a un peu cassé le mythe.

Le job que vous avez toujours rêvé de faire?
Pas très original, mais pour tous c’est la musique, les tournées, la vie en groupe…

Vos héros dans la vie réelle ?
Pour moi (Estelle), ça a toujours été Marilyn Monroe, femme-enfant, qui a rendu fous tous ceux qu’elle a rencontrés, elle a vraiment laissé sa marque dans le temps. Une femme a double facettes, elle était la star Marilyn pour le grand public, mais n’a jamais cessé d’être tourmentée par son passé, Norma Jeane. Je connais tout de cette héroïne, je pourrais vous en parler pendant des heures…

La chanson que vous sifflez (honteusement) sous la douche ?
Oui, honteusement. Dalida – « Itsi bitsi petit bikini. »

Comment vous voyez-vous dans 20 ans ?
Comme dirait Fred, batteur du groupe : Rock’n’roll, whisky, limousine, cacahuètes & stripteaseuses. Ça résume bien l’idée !

Ce que vous détestez par-dessus tout ?
Le hareng mariné et les routes limitées à 30km/h.

Le talent que vous aimeriez avoir ?
Si au moins un membre dans le groupe pouvait avoir un talent culinaire, ça nous éviterait pas mal de McDo.

Le dernier fou rire?
A chaque fois que Fred nous expose ses talents de Castafiore, il détient le record de montée dans les aigus.

Que manque-t-il, d’après toi, à Strasbourg, qui est incontournable dans les autres grandes villes d’Europe?
J’adore cette ville, y vivre et elle n’a globalement rien à envier aux autres grandes villes d’Europe. Ce qui manque peut-être est une vie nocturne plus folle, plus de concerts et bar à concerts, moins de voisins chiants et de râleurs.

Si vous étiez un quartier de Strasbourg ?
Centre-ville Cathédrale & quartier St Etienne : vivant et authentique, Histoire, bars, restos, etc.

Restaurant préféré ?
Plus il y a de crème, plus on aime. Fin.

Bar préféré ?
Les frères Berthoms pour la bonne bière. Les Savons d’Hélène pour le cadre. Les Aviateurs (qui passent notre musique) pour la fin de soirée.

Endroit que vous adorez à Strasbourg, mais que vous avez honte de dire ?
La Ginguette du Rhin aux Jardins des Deux Rives : soirée Bal du Dimanche.

Quelle est la chose que vous changeriez en premier si vous étiez maire de Strasbourg ?
Peut-être que je devrais commencer par changer ma tenue?

Votre marque alsacienne préférée ?
Fischer (oui encore la bière…), surtout pour la Fischer Ambrée, même si elle a été rachetée par Heineken il y a quelques années.

En 3 mots, décrivez-nous Strasbourg ?
Cool – Crème – Europe

Votre actualité?
On prépare discrètement notre nouvel EP. Ce qu’on veut, c’est se prendre le temps de tester de nouvelles choses, aller plus loin dans la prod et sortir quelque chose quand on sentira que c’est totalement à notre goût. On travaille actuellement avec des arrangeurs et studio pour sortir l’EP fin de l’année. On prépare en même temps notre booking pour remonter sur scène au même moment. Vous pourrez suivre tout ça sur notre page Facebook :
Redlight Dreams > https://www.facebook.com/redlightdreams

Merci pour l’interview et à très bientôt !

Portrait Kapoué n°25: Sebastien blogueur people strasbourgeois

Sébastien blogueur people strasbourgeois

Qu’est ce qui te fait lever le matin?
Le matin je me lève en me disant que je vais aller retrouver mon ordinateur et mes collèges de boulot et effectuer un job qui me plait.

Ta plus grande qualité?
Je suis très drôle !

Ton plus grand défaut?
Je déteste que l’on me prend pour une poire et je peux devenir méchant, même très méchant.

Te considères-tu comme quelqu’un de connecté?
Oh que oui, je dirais même à 300% : Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat, WhatsApp, mon blog …et même encore skyblog.

Le héros de fiction auquel vous aimeriez ressembler?
Cruella dans les 101 dalmatiens.

Le job que tu as toujours rêvé de faire ?
Tester des hôtels pour tour operators.

Votre héros dans la vie réelle?

—-

La chanson que vous sifflez sous la douche?
« Homeless » de Marina Kaye.



Comment te vois-tu dans 20 ans ?

J’espère dans un endroit où je serais heureux et surtout en bonne santé.

Mon film culte?
Tatie Danielle.

Ce que vous détestez par-dessus tout?
L’hypocrisie.

Le talent que vous aimeriez avoir?
D’un coup de baguette magique pouvoir couper la parole à certaines personnes quand j’entend qu’ elles  racontent  des bêtises.

Le dernier fou rire?
Samedi soir par sms avec mon amie Delphine.

Que manque-t-il, d’après toi, à Strasbourg, qui est incontournable dans les autres grandes villes d’Europe?
Pouvoir trouver un endroit pour dîner très très tard et quasiment mission impossible. Donc je dirais des restaurants ouvert 24h sur 24.

Si tu étais un quartier de Strasbourg ?
La petite France. Le soir j’aime me balader et me poser sur un banc.

Restaurant préféré?
Sans hésitation La Charmille. Ce restaurant est une merveille. Petit par la place donc le personnel est présent. La cuisine est absolument délicieuse.

Endroit que vous adorez à Strasbourg mais que vous avez honte de dire?
Par contre cela reste entre nous. J’aime aller à la boutique Fiesta Republic pour essayer les costumes, chapeaux et autres accessoires et me faire des selfies. Je sais un rien m’amuse.

Quelle est la chose que vous changeriez en premier si vous étiez maire de Strasbourg?
Le prix du tram qui pour moi devient de plus en plus cher et les prestations restent identiques.

Ta marque alsacienne préférée?
Bretzel Airlines est ma marque favorite. J’aime le design, leurs créations. Même si je ne suis pas du tout alsacien cette marque me plait beaucoup.

Qu’est que tu choisirais comme nom de catcheur mexicain?
Aucune idée car le sport et moi nous ne sommes pas amis !

En 3 mots, décris-nous Strasbourg?
Lumière, bijoux et fabuleux…

Ton actualité?
En plus de ma fonction au seins d’un groupe bancaire, je m’occupe également de mon blog qui parle de l’actualité musicale, du cinéma et du théâtre.

En partenariat avec 3 agences de communication, régulièrement des jeux concours sont mit en ligne ainsi que des interviews VIP.

Tout comme toi, cela me prend beaucoup de temps mais quand on aime on ne compte pas.

mesrendezvous.org

Invité Kapoué n°5: Soutenez la future série STORIK TROOPERS !

Soutenez la future série STORIK TROOPERS !

C’est officiel, les Super-Héros débarquent enfin … en Alsace ! Cette idée originale vient de 4 jeunes Strasbourgeois, passionnés de cinéma, qui ont travaillé depuis 1 an  sur la préparation d’une série intitulée « STORIK TROOPERS ».

C’est quoi un super-héros local ?
« Storik Troopers » est une série du type « Kick-Ass » … mais déclinée dans le style régional. Dans cet univers, on retrouve à la fois les standards des supers héros de la culture américaine et les références très variées de la culture régionale, d’où le nom qui évoque le mélange de ces deux univers. (« Storik » = la cigogne en alsacien, « Troopers » = les soldats en anglais).

L’idée est de décliner les aventures de deux supers héros (« Batmanele » et « Captain Alsace ») dans la mégalopole de Willgotham City, une cité gigantesque regroupant à la fois Strasbourg-Colmar-Mulhouse, d’autres communes de la région…et des gratte-ciels !

(Crédit photos : http://www.kenevra.fr/)

L’objectif de la série est avant tout de distraire en proposant de multiples intrigues mais aussi des scènes d’action (les acteurs seront accompagnés et supervisées par KMBR, école de Krav-Maga du Bas-Rhin), le tout de manière réaliste, avec aussi des notes d’humour tout en évitant les clichés trop marqués ou le ton trop parodique.

Quand le verra-t-on ?
Le premier épisode sera tourné cet été à Strasbourg et constitue le pilote de la série qui sera destiné à des producteurs afin de se donner les moyens de réaliser toute la première saison. Storik Troopers est un projet bénévole mais vu l’envergure du projet (comédiens professionnels, équipe technique complète, costumes personnalisés à créer, etc…), le pilote est en cours de financement via la plateforme de financement participatif ulule : https://fr.ulule.com/storik-troopers/ Les premières diffusions au public devraient se faire à l’Automne 2015.

Pour suivre toute l’actualité de la série :

https://www.facebook.com/storiktroopers

Merci encore une fois à Blog Kapoué pour ce coup de projecteur !

Vidéo de présentation du projet :

 

Portrait Kapoué n°21: L’atelier du barbu, végétarien et strasbourgeois

L’atelier du barbu, végétarien et strasbourgeois

Qu’est ce qui te fait lever le matin?

C’est une question que je pose dans mes rencontres de passionnés et il est plus facile de la poser que d’y répondre. Mais j’ai la réponse, c’est la chance de faire ce que j’aime aujourd’hui , de pouvoir laisser libre cours à mon imagination en cuisine, aller sur les marchés, parler avec les producteurs, découvrir les produits de saison pour ensuite imaginer des recettes et les partager avec les gens qui me suivent .

Ta plus grande qualité?

Je suis persévérant, quand une recette n’est pas à la hauteur de ce que j’aurais envisagé, je la reprends encore et encore, jusqu’à qu’elle le soit.

Ton plus grand défaut?

Quand j’ai une idée en tête, je dois la mettre à exécution immédiatement ! Je travaille un peu à l’intuition. Quand j’ai une idée de recette, il faut que je la teste tout de suite.

Te considères-tu comme quelqu’un de connecté?

Oui, je suis quelqu’un de connecté, présent sur 3 réseaux sociaux, pas forcément pour voir ce que font mes amis sur tel ou tel réseau mais plutôt pour rester informé puisqu’aujourd’hui la plupart des nouveautés et des informations passent par là.

Le héros de fiction auquel vous aimeriez ressembler?

Oggy de Oggy et les Cafards, parce qu’il lui arrive toujours des tuiles mais qu’il trouve toujours une solution, et ça, avec le sourire et avec une bonne dose d’humour. J’ai gardé une petite part d’enfant, j’aime bien les cartoons.

Le job que tu as toujours rêvé de faire?

Etant gamin, je rêvais d’être égyptologue, l’Egypte ancienne est restée une passion mais aujourd’hui je fais ce que j’aime, je cuisine tous les jours.

Votre héros dans la vie réelle?

J’admire beaucoup Michael Jordan, parce qu’on lui a toujours dit qu’il n’arriverait pas à jouer à haut niveau mais il a fait plus que ça, il est devenu LE meilleur joueur de tous les temps. Il est passé outre tous les gens qui voulaient le rabaisser, il a prouvé qu’avec de la persévérance et du travail on pouvait faire mentir ses détracteurs.

La chanson que vous sifflez sous la douche?

En ce moment, Chaque nouvelle page de Dub Incorporation.

Comment te vois-tu dans 20 ans ?

Chauve ! Mais toujours barbu ! J’aurais rencontré plein de gens, j’aurais voyagé, j’aurais vécu la vie que j’ai toujours voulu vivre.

Mon film culte?

Mon nom est personne, avec Terence Hill. Une bonne piqûre d’humour sur fond de Western. Familial mais fun !

Ce que vous détestez par-dessus tout?

Le mensonge, ça n’apporte strictement rien et un jour tout fini par se savoir.

Le talent que vous aimeriez avoir?

Les mêmes griffes que Wolverine, comme ça je n’aurais plus besoin d’aiguiser mes couteaux !

Le dernier fou rire?

Avec un copain à l’appart autour d’un quizz sur « Quelle bière es-tu ? »

Que manque-t-il, d’après toi, à Strasbourg, qui est incontournable dans les autres grandes villes d’Europe?

D’après moi, bien que les choses commencent à changer, il nous manque une vraie culture « végé » qui pourrait se traduire par un plus grand choix de restaurants végétariens et végétaliens en ville.

Si tu étais un quartier de Strasbourg ?

J’aime bien la Krutenau parce que ça bouge et en même temps je suis super bien dans mon quartier de la Neustadt.  J’aime l’architecture de ce quartier, personne ne se prend la tête, c’est propre et calme, et je suis à 5 minutes du centre-ville.

Restaurant préféré?

J’adore le Petit Mezze, situé rue Sainte Barbe, en tant que végétarien, on y a toujours un choix complet de spécialités libanaises et j’apprécie beaucoup la cuisine du Liban. C’est un mélange de textures, des saveurs complexes qui se marient très bien entre elles, à chaque plat tu as des sensations nouvelles, tu voyages !

Bar préféré ?

Sans hésitation, les Savons d’Hélène, j’aime l’ambiance chaleureuse et conviviale de ce lieu, même pour manger, il y a du choix pour les végétariens. On peut s’y retrouver avec ses amis autour de grandes tablées. Ils proposent toujours des petits concerts et des tables de langues, ils font sortir la culture d’un carcan et la mettent à la portée de tous.

Endroit que vous adorez à Strasbourg mais que vous avez honte de dire?

Hyper cliché et très touristique, j’aime assister aux illuminations estivales à la cathédrale et au barrage Vauban. Je n’y vais qu’une fois pour voir ce que ça donne mais je ne les rate pas

Quelle est la chose que vous changeriez en premier si vous étiez maire de Strasbourg?

Je fermerais le zoo de l’Orangerie, les animaux ne sont pas là pour nous divertir, leur place est dans leur milieu naturel. Je ne supporte pas de voir les singes, entre autres, s’ennuyer ferme sous le regard des curieux, pensant faire un safari en plein cœur de Strasbourg.

Ta marque alsacienne préférée?

Peu de marques alsaciennes proposent des produits végétariens, encore moins végétaliens ! Spontanément, je citerais les Confitures du Climont.

Qu’est que tu choisirais comme nom de catcheur mexicain?

El Barbo !

En 3 mots, décris-nous Strasbourg?

Majestueuse, chaleureuse, humaine.

Ton actualité?

Je lance L’Atelier du Barbu, végétarien et strasbourgeois. Qu’est-ce que c’est me direz-vous ?

Un projet inédit à ce jour à Strasbourg, le Barbu propose des ateliers culinaires à domicile pour végétariens, végétaliens et omnivores curieux, des recettes végétariennes et végétaliennes, des rencontres de passionnés alsaciens, et des tests de restaurants où je découvre les offres végétariennes proposées par les restaurateurs strasbourgeois, si offre (s) il y a.

Et l’aventure va plus loin, très prochainement, le Barbu fera le marché pour vous et complétera ses paniers de trouvailles végétales pour faciliter la vie des végé strasbourgeois et promouvoir ce mode de vie.

Découvrez toutes les actualités et les recettes du Barbu sur :

– le site Internet www.latelierdubarbu.com

– la page www.facebook.com/pages/LAtelier-Du-Barbu-Végétarien-Strasbourgeois

– le compte Instagram http://instagram.com/l_atelier_du_barbu/

Les dernières créations du Barbu :

Quinoa croquant aux Asperges vertes

Tartelettes choco-muesli

Portrait Kapoué n°20: Florian entomophage strasbourgeois

Portrait Kapoué n°20: Florian entomophage strasbourgeois

Qu’est ce qui te fait lever le matin?
Mon Ambilight éveil-lumière qui sonne tous les jours à 4h33 ! Chaque jour, j’entends que les insectes c’est « la nourriture de demain », je veux être parmi les premiers à vivre ce jour et rien n’en louper !

Ta plus grande qualité?
Je dirais passionné, persévérant et plein d’espoir !

Ton plus grand défaut?
Obstiné ! Quand j’ai quelque chose dans la tête, c’est impossible de me l’en sortir !

Te considères-tu comme quelqu’un de connecté?
Je suis clairement connecté ! J’essaie de suivre ce qu’il se passe dans le domaine un peu partout dans le monde. Avec les décalages horaires, le flux d’informations est continu tout au long de la journée.

Le héros de fiction auquel vous aimeriez ressembler?
Ant-Man ! A vrai dire, je ne sais rien de lui… Mais une fourmi, çà déchire donc ça doit être un sacré super-héros!


Le job que tu as toujours rêvé de faire?

Travailler dans le développement de l’entomophagie, créer des produits à base d’insectes délicieux et sains qui plairont et apporteront quelque chose aux gens, animer, amener les gens à prendre conscience de cet enjeu, bosser avec une équipe ! Eh, mais attends, ce job n’existe pas vraiment encore… Je peux encore réaliser mon job de rêve !

Votre héros dans la vie réelle?
Arnold Schwarzenegger, c’est quand même un paysan autrichien qui est devenu gouverneur de Californie ! Par sa passion, il a transformé le « soulevé de poids » en mode de vie et mine de rien cela a changé la vie de beaucoup de monde… En plus, maintenant il se bat pour l’environnement !

La chanson que vous sifflez sous la douche?
Sky and Sand de Paul Kalkbrenner !

Comment te vois-tu dans 20 ans ?
20 ans, je n’ai pas encore planifié… Mais je me vois dans 10 ans autour d’une grande table dans un centre commercial avec une équipe de personnes venant du monde entier qui auront cru à cette « idée folle ». Il y aura des produits à base d’insectes un peu partout et on se dira « C’était dur, les gens nous ont pris pour des fous, personne n’y avait cru, mais on a réussi! Le monde sera bien mieux maintenant qu’il y’a des insectes dans l’assiette ! »

Mon film culte?
Cloud Atlas ! Il y a différentes histoires imbriquées, la musique est à tomber, des supers décors ! On en prend plein les yeux, les oreilles et l’esprit !

Ce que vous détestez par-dessus tout?
Le manque de passion et de rêve… Un jour, j’ai lu une phrase qui m’a marqué: « Ne jamais douter qu’un petit groupe de personnes passionnées et déterminées peut changer le monde, en réalité cela s’est toujours passé comme ça ! »

Le talent que vous aimeriez avoir?
C’est pas vraiment un talent… Mais la capacité d’une fourmi! La fourmi elle n’a besoin que de 8 minutes de sommeil toutes les 12 heures pour être en pleine… On pourrait accomplir un tas de choses pendant le temps restant!

Le dernier fou rire?
J’ai rarement de vrais gros fous rires… Mais du bonheur tous les jours !

Que manque-t-il, d’après toi, à Strasbourg, qui est incontournable dans les autres grandes villes d’Europe?
Une vie matinale ! Des salles de sport qui ouvrent à 5h, des magasins qui ouvrent à 7 heures ! Comme on dit à Madagascar « Comment pourriez-vous attraper les sauterelles pondeuses et faire la grasse matinée en même temps ? »

Si tu étais un quartier de Strasbourg ?
Le Neudorf ! C’est jeune, c’est vieux, il y a de la vie, il y a tout ! C’est à 2 pas du centre ville mais c’est comme un petit village !

Restaurant préféré?
Je ne mange pas souvent au resto… Mais je dirais Bistrot et Chocolat… Ils font des brunchs délicieux, l’ambiance est chaleureuse mais ce qui m’a marqué ce sont les expériences passées là bas! Manger c’est aussi cela pour moi : un moment simple de partage, de plaisir et de découverte !

Bar préféré ?
La Mandragore, j’y suis allé qu’une seule fois pour l’instant mais ils ont des papillons naturalisés en déco, et ça c’est vraiment la classe!

Endroit que vous adorez à Strasbourg mais que vous avez honte de dire?
Le sommet de la Cathédrale de Strasbourg, c’est super cliché et touriste mais tout en haut avec la vue sur la ville, on se sent tout petit c’est à couper le souffle…

Quelle est la chose que vous changeriez en premier si vous étiez maire de Strasbourg?
Je ferais de Strasbourg la ville des insectes comestibles ! Je ferais tout pour officialiser la commercialisation, impliquer les universités, les enfants et les restaurateurs pour qu’on ait un grillon AOC et une tarte flambée aux vers de farine !

Ta marque alsacienne préférée?
Lisbeth, l’eau des champions !

Qu’est que tu choisirais comme nom de catcheur mexicain?
El Chapùlin !

En 3 mots, décris nous Strasbourg?
Intemporelle, grande, belle.

Ton actualité?
Je viens à peine de sortir de mon œuf ! Je commence les animations sur l’entomophagie, cela permet de sensibiliser le public, de lui faire prendre du plaisir et d’apprendre quelque chose! Quand une personne quitte le stand : « Un sourire sur le visage, des insectes plein le ventre, le cœur et la tête ». Cela me permet aussi de voir du monde, partager des idées, rassurer et accompagner les gens ! C’est la première étape pour le public, c’est tout nouveau, tout frais, c’est normal d’avoir des réticences…

J’espère aussi rencontrer des gens pour créer une vraie aventure humaine et construire une ferme urbaine, je pense que cela se développera comme çà ! D’après moi, ce ne sont pas de simples produits marketing qui changeront les mentalités, les gens ne sont pas dupes… mais cela sera plutôt des personnes passionnées avec des idées et des valeurs !

Objectif moyen terme : Detroit 2016 ! Il y a une conférence sur les insectes comestibles, je pourrais revoir mes amis Nord-Américains et j’espère pouvoir tenir une session : « Strasbourg, la ville qui mange des insectes ! »

 http://www.entomoveproject.com/

Quitter la version mobile