Invités Kapoué n°76 : Person, l’association qui propulse les créateurs de demain.

7 étudiants engagés et passionnés par l’événementiel
Les meilleurs projets commencent toujours par une rencontre et la nôtre à commencer par l’association du plaisir de l’événementiel et celui d’échanger avec de jeunes créateurs cherchant à se faire une place dans le milieu de la mode.

Notre vision ?
Propulser les créateurs aux idées fantasques et novatrices sur le devant de la scène en leur proposant un suivi et un financement complet pour la réalisation de défilés, de shooting et de showrooms.

Notre mission ?
Donner une chance à ceux qui, comme nous, sont passionnés par ce qu’il crée. Person met son savoir-faire à leur service et leur offre les outils nécessaires à la réussite. Un lieu, une communication, des contacts, des médias et invitons la communauté adéquate.

  • Ami to Friend x Person : Cette année, nous nous sommes laissé séduire par les valeurs du body positive en travaillant avec la marque streetwear : Ami To Friend. Des valeurs fondatrices qui prônent l’acceptation de soi et d’autrui, car non, la mode et la beauté ne correspondent pas aux critères pré-définis par la société mais bien par ce qu’ils sont vraiment : leurs origines, leurs couleurs de peaux, leurs religions….
  • Un défilé dans l’ère du temps 100% Digital : Ami To Friend a été créée par Kenneth, jeune couturier strasbourgeois passionné de streetwear et partageant les valeurs du body positive. Après avoir été obligé d’annuler son défilé de septembre nous avons dû nous adapter à la crise sanitaire en nous digitalisant. Nous avons donc organisé un shooting ainsi qu’un défilé digital de la collection, celui a été diffusé dimanche 6 juin 2021. Nous sommes fiers d’avoir créé ce projet avec Kenneth et en espérant retravailler avec lui très prochainement. Si tu es un créateur et que tu as besoin d’un coup de pouce ou que tu sois juste intéressé par la mode, nous t’invitons à nous suivre sur Instagram et Youtube pour suivre l’aventure Person.

Compte Instagram : fashion_by_person
PageYoutube : https://www.youtube.com/channel/UC8Gb3HX0ytdjtNGSiw7oWSQ

Person, de personne à quelqu’un.

Interview du compte Instagram consacré aux Portes de Strasbourg !

Bonjour, « Portes de Strasbourg », peux-tu te présenter et nous expliquer le concept de ton compte Instagram ?
Bonjour ! Je préfère rester anonyme, car les portes sont plus importantes que ma personne sur ce projet ! Mais ceux qui cherchent vraiment pourront me retrouver ! (En avant mes petits Sherlock 🤓). Je suis souvent en déplacement à travers notre magnifique ville de Strasbourg et je m’amuse à prendre en photo les portes de chez vous/nous sans jamais en divulguer leurs locations ! J’essaie de capturer la beauté et les émotions qu’elles m’évoquent (détails, couleurs, matières, géométries etc.). Cela peut se retranscrire à travers une citation, parfois mes réflexions ou anecdotes.

Pourquoi les portes ??
Beaucoup de personnes font attention à l’architecture d’un bâtiment, mais peu notifient la porte. Elle est pourtant le point de passage entre l’extérieur et l’intérieur. La porte dégage une énergie, une poésie qui reflètent une idée architecturale parfois cohérente avec l’ensemble du bâtiment parfois singulière. Elle est donc chargée d’histoire ! Beaucoup de gens passent les portes sans y prêter attention. Il est normal que de marcher tous les jours à travers des entrées à la fin on y prête moins attention. J’essaie de mettre en perspective à travers mon regard des éléments presque oubliés du quotidien.

Et surtout, pourquoi Strasbourg ? As-tu un attachement particulier à cette ville ?
Strasbourg ?! C’est beaucoup plus pratique quand on vit sur place ! 😆. J’ai la chance d’être quasi-quotidiennement dans les rues de la ville. J’essaie constamment d’avoir un regard neuf et de montrer la beauté de la ville avec un regard simple et naïf. Nous sommes tous d’accord pour dire que Strasbourg a un charme unique. Les pierres en grès rose aux tonalités chaudes ; son architecture médiévale aux bâtiments à la géométrie courbée ; l’encerclement par la rivière de l’Ill qui amène au Rhin etc. Tous ces détails et plus encore amènent un caractère et une beauté exceptionnelle à la ville de Strasbourg.

As-tu trouvé des pépites ? Des magnifiques portes que personne ne connait ?
Je ne vais pas dire que personne ne connaît, mais il est vrai que certaines sont moins connues que les portes frontales de la cathédrale ! Il est difficile de choisir, chaque porte a une énergie et une mise en contexte. Au moment où je prends la photo les conditions peuvent varier (de jour ou de nuit, la météo, l’inclinaison du soleil etc.).

En voici quelques-unes et je suis sympa, je vous donne les locations :

– Une des portes du Palais Rohan, Strasbourg. Libre d’accès aux horaires d’ouverture dans la cour au bout à droite.

– Voici une porte d’entrée vue de l’intérieur au 10 rue du Travail, Strasbourg. Une propriétaire m’a donné l’autorisation pour prendre cette magnifique photo ! Le soleil du matin donné sur les vitraux à l’extérieur. C’est ce qui donne ces tonalités chaudes et de belles couleurs. Petite anecdote, la dame en question m’a expliqué qu’il existait 4 portes de ce type dans tout Strasbourg.

– Une petite exclusivité à venir ! 1 rue des Aveugles, Strasbourg. J’ai eu l’autorisation de faire cette photographie après avoir demandé à un habitant. Je trouve que la géométrie, le contraste et l’harmonie des couleurs sont « punchy » !

Pour trouver des portes, fais-tu aussi de l’URBEX ?
C’est la première étape ! Je flâne, explore les rues de Strasbourg pour m’y perdre et découvrir des trésors architecturaux ! Je capture ensuite le moment pour présenter mes trouvailles aux habitants ou curieux. Je partage mes sentiments et la poésie que je ressens.

As-tu des soucis de droit à l’image ? (Car tu prends des photos de propriétés privées parfois ?)
C’est une excellente question en effet. La Loi du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine dit en son article 1er que : « la création artistique est libre ». Mais cette liberté, comme toutes les libertés, n’est pas sans limite ! Elle ne peut s’exprimer qu’à condition de ne pas porter atteinte aux droits d’autrui. Une des jurisprudences postule que la prise de vue de la propriété par un tiers est possible à condition de ne pas causer un trouble anormal au propriétaire du bien. Je demande toujours l’accès à l’intérieur d’une cour ou d’un bâtiment. Évidemment, je ne porte jamais atteinte à la vie privée. Je ne divulgue pas de noms sur les sonnettes etc. Le plus souvent j’explique ma démarche artistique et demande si besoin une autorisation à l’habitant. Les gens ont jusqu’ici toujours été bienveillants et m’ont ouvert avec plaisir les portes de chez eux. Et pour ça je les en remercie ! 🙏❤️

Vas-tu décliner ton concept dans d’autres villes ou dans la région Alsace ?
Ce serait un rêve si je pouvais voyager et donner des détails, des histoires architecturales ou anecdotes derrière chaque porte ! Dans mes stories sur Instagram, je poste déjà des portes prisent durant mes voyages ! C’est un début et on sent des différences culturelles en fonction des villes, régions et pays. Ce que j’aimerais le plus, c’est de pouvoir photographier des portes insolites sur Strasbourg. Je pense à certaines au niveau de la cathédrale par exemple. Ou encore des portes difficiles/impossibles d’accès au public !

Je trouve que ta démarche peut se rapprocher de celle de SUPACAT, que penses tu de ce compte insta ?
Nous sommes tous dans le fond des amoureux de la ville. Notre relation avec Strasbourg nous inspire et se ressent dans notre création/art. J’adore le Street-art ! Ayant les yeux grands ouverts, c’est vrai que nos démarches sont très proches, j’ai presque envie de dire complémentaires. Je pense également au compte : « Les murs ont des oreilles » qui fait également un merveilleux travail de collage.

As-tu des objectifs avec ce compte ou tu le fais uniquement pour le fun ?
Le fun est essentiel ! Je prends évidemment plaisir à explorer et découvrir. Avoir ce regard enfantin, émerveillé. Mon premier objectif est de rappeler aux habitants de la ville à quel point leurs portes, peuvent être belles et envoûtantes. J’essaie ensuite de donner l’envie au plus grand nombre de venir visiter, d’explorer et de voir la poésie de la ville à travers des éléments du quotidien.

Des projets pour les prochains mois ? Peut être une exposition de tes photos ? Une collaboration avec un autre artiste ?
Continuer à explorer, à trouver des beautés cachées. Également mettre en avant les portes du quotidien qui semblent simples, moins typiques, mais qui ont le mérite d’exister. J’aimerais dans un futur proche, obtenir des autorisations/invitations pour photographier des portes rares et secrètes ! (Directrices/directeurs/propriétaires etc. Je suis ouvert aux propositions ! 😍). Je n’ai pas encore prévu de faire une exposition, mais c’est une superbe idée !

Si tu devais donner 2 comptes Instagram strasbourgeois à suivre… Ça serait lesquels ?
Ahhhh c’est hyper difficile ! Il y en a énormément ! Des univers et richesses tellement variables qu’en sélectionner uniquement 2 m’est impossible ! On ressent une influence de la ville chez énormément de créateurs de contenus. Je vais donner des comptes qui mettent en avant uniquement la ville mais j’adorerai évidemment en mettre plus ! Le compte de l’office de tourisme de Strasbourg qui partage des informations pratiques : https://instagram.com/strasbourgtourisme. Un grand classique de la ville qui partage le contenu des habitants et amoureux de Strasbourg : https://instagram.com/strasbourg_eurometropole

Merci pour tes réponses, à bientôt sur Instagram alors !
Merci à toi, plein de bisous à tous ! 😘❤️

Retrouvez sur Insta toutes les photos du compte Portes de Strasbourg

Interview de Jean-Yves pour son projet « 16 x Strasbourg »

Bonjour Jean-Yves, je viens de découvrir ton projet un peu fou sur la ville de Strasbourg et ses homonymes, peux-tu nous expliquer un peu l’origine de ce projet ?

16 x Strasbourg (16 fois Strasbourg) est né du hasard et de la curiosité. En 2016, j’étais en formation en photographie à La Chambre et à la recherche d’un sujet d’exposition, et j’ai remarqué la ville de Strasburg, Colorado sur une carte en préparant un voyage qui n’avait rien à voir. Je me suis dit que j’avais envie de voir à quoi ça ressemblait et que ça pourrait intéresser d’autres gens. J’ai donc passé 4 jours sur place à arpenter la ville et à rencontrer ses habitants, et assez vite je me suis dit que c’était une expérience assez fascinante pour en faire un projet plus vaste, qu’il y avait une communauté de lieux et de personnes liées par ce nom de Strasbourg et ses variantes à documenter. Dans le musée de cette première commune, il y avait d’ailleurs un vieil article de journal qui parlait d’autres villes de Strasb(o)urg.

Sous combien de temps vas-tu relever ce défi ?

J’espère avoir visité les 16 villes d’ici 2022 et préparer un livre photo pour 2023. J’en suis à 10 (en comptant notre lieu de résidence !). J’ai un travail à plein temps par ailleurs, donc cela dépend beaucoup de contraintes de temps, d’argent et de logistique. Je bricole un planning comme je peux.

As-tu des sponsors, ou d’autres financements ? Voire une aide de la ville de Strasbourg ?

Je n’ai aucun financement, ce qui devient d’ailleurs assez problématique pour la suite. J’aimerais présenter mon projet à la ville (j’ai d’ailleurs été très surpris qu’il n’existe aucun jumelage avec d’autres communes homonymes) mais je n’en ai pas encore eu l’occasion ni le temps. En attendant j’invite tous vos lecteurs et lectrices riches à se manifester auprès de moi !

Emmène-tu des amis, de la famille avec toi ?

J’ai effectué les neuf premiers voyages (États-Unis, Canada, Allemagne) seul. Il y a vraiment du travail à faire à chaque fois et un emploi du temps dense, j’aurais plus besoin d’un assistant que d’amis dans ce cadre ! Mais pour les prochaines étapes, la Pologne et l’Autriche, prévues en avril 2020, j’ai la chance d’être accompagné par deux ami-e-s qui connaissent bien les pays en question et parlent la langue. Je suis aussi à la recherche de personnes pour m’aider en Roumanie, Ukraine et Russie, principalement aussi pour des questions linguistiques.

Pour faire un tel périple, je suppose qu’il faut être amoureux de sa ville ? Est-ce le cas pour toi ?

J’ai une relation sans doute un peu plus nuancée que ça avec Strasbourg. Lorsqu’une cigogne m’a largué sur terre (si j’ai bien compris) il y a 36 ans, c’était en Provence, et j’ai été habitué à vivre sous un climat plus clément, disons. Du coup, chaque hiver et chaque été je me dis que je vais partir. Mais puisque ça fait désormais 14 ans que j’habite ici, il faut bien reconnaître que la ville exerce un certain pouvoir d’attraction et que c’est une présence immense dans ma vie, et ce projet est clairement pour moi un moyen de lui rendre hommage, de la remercier, d’une manière très indirecte et absurde.

Parlons de Strasbourg en Alsace : As-tu ici des endroits préférés dans la ville ? (Restaurants, shopping, loisirs ou monuments ?) Si oui pourquoi ceux-là ?

Il y en a plein, mais pour en citer quelques-uns, j’aime beaucoup ma chambre (pas d’accès public, désolé), le cinéma Star (en particulier la salle 5), le magasin Bibine et Pinard et son sémillant tenancier, Quai des Brumes, et quand je serai riche (encore une fois, je tiens mon RIB à disposition, car j’aimerais bien devenir riche sans effort), je mangerai des pizzas à l’Oro di Napoli et des gâteaux Thierry Mulhaupt toutes les semaines. C’est sain comme régime, non ?

Pour terminer, peux-tu nous indiquer où et comment pouvons-nous te suivre le projet « 16 x Strasbourg » ?

Plusieurs solutions : soit en contactant un hacker russe, ou alors plus traditionnellement en allant voir mon site personnel, la page Facebook pour suivre l’actualité du projet, ou encore  Instagram.

Merci Jean-Yves pour tes réponses et bon courage pour tes futures découvertes « strasbourgeoises » !

Merci à toi !

Invités Kapoué n°58 : Strascendance, le jeu sur l’épidémie de danse à Strasbourg

STRASCENDANCE, LE JEU SUR L’ÉPIDÉMIE DE DANSE DE STRASBOURG

STRASCENDANCE C’EST QUOI ?
En juillet 1518, un mal étrange se répandit dans la ville de Strasbourg, une épidémie de danse. Plusieurs dizaines de personnes se mirent à danser sans aucune raison, alors incapables de s’arrêter. Les danseurs fous s’agitent dans les rues de la ville pendant 1 mois et finalement, le mal disparaîtra tout aussi mystérieusement qu’il est apparu.Strascendance est un jeu de société insolite mettant en scène, 500 ans plus tard, le retour de la fièvre dansante à Strasbourg. Le jeu est édité par une jeune maison d’édition strasbourgeoise
du nom de Disto studio, fondée par Maria Paloma Sanchez et Luc Anuszewski.

LE BUT DU JEU :
Dans ce jeu, vous incarnez un trouble-fête chargé de défendre les lieux qu’il contrôle face aux danseurs fous qui envahissent la ville. Les joueurs étant incapables de se mettre d’accord sur la manière d’arrêter les festivités, ils devront choisir entre favoriser la propagation de l’épidémie chez leurs adversaires ou protéger leurs lieux afin d’éviter d’en perdre le contrôle. De la place de la Cathédrale au Campus en passant par le Jardin des deux-rives, aucun lieu ne sera épargné et il ne sera pas aisé d’empêcher la population de danser.

SOUTENIR LE PROJET !
Il a fallu quasiment 2 ans pour que Strascendance soit enfin prêt à rejoindre les étagères ludiques des amateurs de jeux de société. Après avoir tourné dans de nombreux bars à jeux et
événements de la ville de Strasbourg, nous avons lancé, avec Disto studio, une campagne de financement participatif qui se déroule en ce moment sur la plateforme Ulule (du 15 octobre au 21 novembre 2019) pour que le projet puisse enfin se concrétiser.
Cette cagnotte permettra de lancer la fabrication du jeu et tous les contributeurs recevront en échange une boîte du jeu Strascendance en avant première !

QUI SOMMES NOUS ?
Disto studio est une maison d’édition strasbourgeoise de jeux de société indépendants. Son but est de proposer des jeux distordus, insolites et innovants, esthétiquement différents du
paysage ludique actuel. Strascendance est un projet singulier, créé et illustré par nos soins. En voulant faire revivre l’une des épidémies les plus étranges de l’histoire, nous avons développé un univers graphique, principalement en noir et blanc, faisant référence aux gravures de la renaissance, notamment celles de la danse macabre.

Si vous voulez en découvrir plus, voire même participer à la frénésie dansante qui touche Strasbourg en ce moment, vous pouvez nous retrouver sur :

Patou Jump Rope: le strasbourgeois qui va vous faire aimer la corde à sauter !

Hello « Patou Jump Rope », tu peux te présenter ? Tu viens d’où, tu fais quoi dans la vie ?

Hello Kapoué moi c’est Patrice, récemment trentenaire. Je suis né et j’habite à Strasbourg, je suis un pur produit made in Elsass haha. Quand je ne fais pas de la corde à sauter (jump rope) je travaille dans la monétique bancaire au niveau de la relation qualité client.

D’où te viens cette passion pour la corde à sauter sportive ? Tu pratiques aussi d’autres sports ?

C’est venu un peu par hasard en me perdant sur Youtube haha. En fait, j’ai fait le mois sans tabac en novembre 2018, et j’ai pris pas mal de poids sachant que j’avais déjà du poids à perdre, j’adore manger (surtout le fromage !!). Du coup, je me suis inscrit en salle de sport. Après quelques semaines à m’ennuyer sur un tapis de course, je me suis dit que ce n’était vraiment pas fait pour moi de courir quand il n’y a pas un ballon. En errant sur Youtube, j’ai vu un challenge de 10 semaines sur la corde à sauter. Je me suis dit que 10 semaines ça pouvait passer vite et que ça ne pouvait pas être pire que de s’ennuyer sur un tapis de course. En plus, j’avais l’image de Rocky IV où il fait de la corde à sauter avec Apollo haha. J’ai tenté et j’ai tout simplement adoré !! Surtout en associant la corde à sauter avec la musique ! En 5 minutes je transpirais comme je n’avais jamais transpiré. Mon t-shirt était rempli de transpiration en fin de séance.  C’était super satisfaisant de sentir qu’on a fourni un réel effort !

J’ai créé mes propres séances depuis quelques mois que j’essaye de perfectionner au fil des semaines et je m’amuse comme un petit fou haha !

Contrairement à ce que les gens pensent je ne fais pas de boxe haha mais du handball depuis plus de 10 ans à Eckbolsheim.

Patou Jump Rope, Tu « sautes » à la corde un peu partout : comment tu choisis tes lieux ?

J’essaye de montrer la ville de Strasbourg en même temps que je saute parce qu’elle est tout simplement magnifique. Généralement, je me promène en ville et je me dis ah ici ça pourrait être sympa de faire un peu de corde. Je regarde pas mal de photos sur Strasbourg sur Instagram ça peut également m’inspirer. Le but c’est de montrer qu’on peut pratiquer la corde n’importe quand et n’importe où.

La corde à sauter, c’est plutôt un simple loisir ou un « état d’esprit » ?

Pour moi, je dirais que c’est un outil de fitness sous-estimé ou peu connu du grand public, qui devient peu à peu un état d’esprit, c’est super addictif. Surtout si on a le goût du dépassement de soi. Par exemple, on commence par sauter pieds joints, puis on arrive peu à peu à courir sur place. On se rend compte qu’on arrive à croiser les bras du coup pourquoi pas courir sur place en croisant les bras ainsi de suite…C’est un vrai cercle vertueux mais qui peut être extrêmement frustrant tout en étant fun haha. Avec les réseaux sociaux aujourd’hui, on a accès à des gens qui font des choses incroyable avec une simple corde. Ca donne envie de progresser et d’apprendre de nouveaux mouvements. Même si d’un point de vue fitness on n’a pas besoin de faire des choses extraordinaires pour avoir des résultats.

Quels sont les avantages à en pratiquer ?

Il y a en a tellement !! C’est un exercice tellement complet !

Si je devais faire une liste ce serait :

  • Perte de poids (10 kg les 4 premiers mois pour moi)
  • Augmente la coordination, l’agilité, l’endurance, l’équilibre, la vitesse et l’extension
  • Diminue les risques de blessures au niveau des chevilles et des genoux
  • Améliore la posture, ça a effacé mes douleurs au niveau du dos
  • Augmente la densité osseuse
  • Excellente rééducation après une blessure (je me suis fait une rupture des ligaments croisés il y a deux ans je suis comme neuf)
  • Augmente l’intelligence car on travaille plusieurs groupes musculaires en même temps
  • Ça fait travailler tous les muscles, tonifie, diminue la cellulite, gaine la ceinture abdominale, épaule, dos, jambes, fesses, poignets. Associé à une corde lestée ça devient un moyen de se muscler.
  • Excellent exercice pour muscler le cœur, diminue les risques cardiovasculaires
  • Pas cher, une corde à sauter coûte 3€
  • Diminue le stress, l’anxiété et c’est super fun

Ça peut être un complément à n’importe quel sport pour augmenter ses performances, comme simple échauffement ou bien être pratiqué en tant que discipline.

Ça t’arrive de coacher des personnes ?

Oui, ça m’arrive de coacher quelques personnes autour de moi. J’ai même réussi à mettre une corde entre les mains de mes sœurs après un massage cérébral de plusieurs mois haha. Pour le moment, j’ai eu que des bons retours donc je suis super content. Faire de la corde à sauter et apprendre à quelqu’un, c’est totalement différent et c’est un exercice super enrichissant pour moi.

On t’a découvert sur Instagram et tu commences tout doucement sur Tik Tok… Pourquoi ces réseaux sociaux là et pas d’autres ? Et commences-tu à avoir des contacts avec ta communauté ?

Instagram, tout simplement parce que c’est utilisé par des millions de gens à travers le monde et il y a une communauté en place.  Aussi, j’avais déjà un compte perso donc je savais l’utiliser. TikTok, c’est parce que j’adore cette idée d’associer les vidéos avec la musique je trouve ça trop bien. Quand je saute, j’ai quasiment toujours un casque sur les oreilles, ça devient bien plus facile pour moi, je me demande même parfois si je saute ou je danse surtout quand j’ai Mickael Jackson dans les oreilles haha.

Oui j’ai souvent des contacts avec ma communauté, il y a des gens super doués en France, dès que j’ai la possibilité je vais faire un week-end sur Paris pour en rencontrer. Il y a des rassemblements à Londres également…

Patou Jump Rope : Sur tes vidéos, tu arbores fièrement le maillot du Racing Club de Strasbourg Alsace, tu as un partenariat avec eux ? 😉

Hahahaha non je n’ai pas de partenariat avec eux, mais comme tout alsacien je suis les saisons du Racing. C’était un moyen de faire un clin d’œil à l’Alsace pendant mon voyage à New-York. D’ailleurs, si coach Laurey lit cet article et qu’il cherche un attaquant j’ai un jeu de tête pas dégueulasse et un spitz démoniaque hahaha

Des conseils pour les personnes qui veulent se lancer à la corde à sauter ?

Persévérer, échouer et pratiquer encore et encore, tout ça en musique et avec le sourire. C’est une histoire de coordination, il n’y a pas de secret à force d’en faire on devient meilleur.

Pour finir, quelle est la suite pour toi : des projets « corde à sauter » dans les prochains mois ?

J’ai deux trois endroits où j’aimerais bien sauter à Strasbourg, notamment la place Kleber et la Cathédrale. Mais il y a beaucoup de passage ça met un peu la pression haha. J’ai quelques mouvements que j’aimerais maîtriser aussi, le triple tour et lâcher une poignée puis la rattraper en l’air c’est pas évident du tout haha… Sinon continuer à faire découvrir cette discipline, à m’amuser et pourquoi pas devenir coach ou faire ma propre corde un jour !

Retrouvez Patou Jump Rope sur Instagram en cliquant ICI !

Interview de Steeve Josch, photographe strasbourgeois fan des années 80 / 90

Interview de Steeve Josch, photographe fan des années 80 / 90

Salut Steeve, tout d’abord, présente-toi, et explique-nous ton travail au quotidien stp…

Hello ! Je suis photographe professionnel depuis 10 ans dans plusieurs domaines (pub, portrait , mode, mariage…) mais surtout un grand passionné dans la vie et dans mon travail.

Je mets un point d’honneur à travailler la lumière et l’instant, essayer de sublimer chaque sujet que je photographie que ce soit une personne, un objet ou un moment.

Parle nous de ton projet photo sur les films des années 80 / 90 :

Depuis un an, je me suis lancé dans un projet photo où je m’amuse à recréer des scènes cultes de films qui ont bercé mon enfance et adolescence. Le tout en prises de vues réelles, avec des personnes ayant plus ou moins une ressemblance physique avec les personnages des films de ma série.

Briser le 4ème mur du cinéma et me retrouver dans ces scènes cultes qui sont rentrées dans l’imaginaire collectif pop culture de beaucoup de gens.

D’où vient l’idée de ce projet ? Comment choisis-tu tes films, tes modèles ?

J’ai toujours aimé trouver des ressemblances à des acteurs aux personnes que je connais ou rencontre. Un soir, je regardais pour la énième fois le film Ace Ventura avec Jim Carrey, et je me suis imaginé faire une mise en scène de ce personnage avec un ami qui lui ressemble beaucoup. Après réflexion, j’ai eu le fantasme de ne pas m’arrêter juste à ce film, et je me suis dit que cela pourrait être vraiment fun (et réalisable) de le faire avec pleins d’autres films. Le projet était né !

J’ai grandi dans les années 80/90, et je suis fan de cette période, du cinéma bourré d’inventivité et d’histoires originales. J’ai alors listé les films les plus cultes (avec quelques réserves, j’ai dû faire des choix car il y en a beaucoup et la liste est assez personnelle) .

Pour chaque film, j’ai dû réfléchir à quelle scène je voulais redonner vie !

Pour les modèles, des fois je tombe dans l’évidence de connaissances ou amis ayant une ressemblance, et parfois je fais appel aux réseaux sociaux. Aujourd’hui il me manque encore quelques personnages pour avancer dans le projet ! Je profite de cet échange pour lancer un appel : si jamais toi ou un lecteur du Blog Kapoué connais un sosie de Sylvester Stallone, je suis preneur !

Es-tu particulièrement fan de cette période ?

Énormément ! Ayant grandi pendant cette période, les années 80/90 sont ancrées dans mon cœur et encrées sur ma peau (j’ai un bras entier tatoué sur cette passion du ciné 80/90’s)

Grand nostalgique de cette génération Club Dorothée, retro gaming & vidéo club (mais attention de la bonne nostalgie !Je ne pleure pas dans mon coin en disant que « c’était mieux avant », même si il y’a débat ^^)

Ce n’est pas pour rien qu’on ne compte même plus les remakes de ces films ou séries ces 10 dernières années ( Jumanji, SOS fantômes, l’Arme Fatale, MacGyver etc…), dont l’intérêt de beaucoup est à discuter.

Il y a aussi une grande notion de transmission via cette période, par exemple avec ma fille avec qui je partage cet intérêt autant pour le cinéma, le retro gaming et la musique. Là où beaucoup s’arrêtent sur ce qui se fait de nos jours, il est toujours intéressant de savoir ce qui a été fait avant, pour savoir comment on en est arrivé là.

Tu as prévu combien de photo du genre ? 

Je suis parti sur une liste non exhaustive d’environ 40/50 films, certains passeront peut-être à la trappe, certains en remplaceront. Edward aux mains d’argent, par exemple, n’était d’ailleurs pas prévu car je pensais que j’aurai des difficultés pour le costume, mais j’ai finalement réussi à m’en procurer un facilement.

Quel est le but final de ce projet : commercial ou artistique ?

A la base c’était vraiment un projet personnel comme j’ai souvent (j’avais commencé une série sur chacun des persos de l’univers DC de Batman par exemple). Mais avant même d’avoir posté mes premières photos sur les réseaux, j’ai remarqué qu’il y avait un énorme intérêt pour ce projet.

En contactant le cinéma Vox pour qu’ils me prêtent une salle de ciné pour ma photo des Gremlins, ils étaient tellement emballés par le projet qu’ils m’ont proposé, une fois la série finie, d’organiser une expo photo dans leurs locaux, ce qui m’a vraiment fait plaisir et motivé.

Je reviens à cette notion de transmission avec une anecdote concernant la séance photo de « Maman, j’ai raté l’avion » :

Une maman m’avait proposé son fils pour jouer le rôle du petit Kevin, car elle était fan des films, grands classiques de noël. La première chose que je lui ai demandé, c’est si LUI avait envie de le faire, s’il avait aimé les films, etc. Mais il ne les connaissait pas, je lui ai donc proposé vu que c’était à la période de Noël de les regarder ensembles, et qu’on en reparlerait après ^^.

Bien sûr, le charme a opéré et il a adoré ! Il était d’autant plus à fond dans le rôle lors de la séance photo. Rien que pour cela, je me dis que mon projet aura servi à quelque chose ! 😊

Donc plusieurs expos sont prévues, et j’espère qu’il y’en aura pleins d’autres, car c’est une série qui, je pense, a sa place dans pleins de festivals, lieux culturels, conventions… donc à suivre !

Un projet de crowdfunding est même en préparation pour m’aider à financer les tirages sur plexi de ces photos en vue des différentes expos futures, et également pourquoi pas financer l’édition d’un livre photo avec toute la série !

Je t’ai découvert via Vera l’influenceuse strasbourgeoise, travailles-tu régulièrement avec d’autres personnes connues à Strasbourg ?

Vera est ma meilleure amie et j’adore participer à ses articles en lui faisant ses photos pour son blog (hop un peu de pub :  www.veralifestyle.com 😉) Parallèlement je travaille souvent avec plusieurs acteurs de la vie Strasbourgeoise tels que le créateur Izis Goïta, les Pin up d’Alsace, la Coach professionnelle Kathia Martin, les salons de coiffures Need et Kraemer etc..

As-tu d’autres projets photos ou vidéos dans le genre à venir ?

Ce projet cinéma me prendra surement encore le reste de l’année à finir car je fais cela sur mon temps libre. Parallèlement j’ai un autre projet un peu plus barré/artistique/dérangeant qui traite du surplus de certains éléments de notre vie jusqu’au point d’en avoir la nausée… mais ce n’est qu’au stade de projet qui doit encore germer. Je ne suis pas à l’abris d’avoir d’autres étincelles cette année 😉.

Comment l’année 2019 s’annonce t’elle pour toi ?

Cette année s’annonce très bien, remplie de projets qui m’animent, de belles rencontres, de voyages et bien sûr d’images !

Enfin, question piège : Je ne sais pas si tu le sais, mais je suis moi-même un grand fan de cinéma et particulièrement cinéma américain. On a pu déjà se croiser, tu connais donc déjà ma tête… Tu me verrais en quel personnage pour une future séance photo avec toi ? 😉

Alors là, je vais soit me faire un pote soit un ennemi ! C’est pas évident mais on va partir sur deux ressemblances (de loinnnnn ) un plutôt BG que je supporte pas et l’autre un peu moins mais que j’apprécie beaucoup ! Jamie Dorman de 50 Shades of Grey et L’acteur comique Seth Rogen.

Prépare la cravache j’arrive ! 🤣

Mais quel dommage ça ne pourra pas s’intégrer à la période 80/90’s des films de ma série…

Pour finir, on peut te suivre où sur les réseaux sociaux pour voir tes autres photos ?

https://www.facebook.com/steeve.josch.photos

https://www.instagram.com/sjoschphotographe/

 Merci pour tes réponses, à bientôt Steeve Josch. 

Invité Kapoué n°55 : « Stras l’avis », un nouveau micro-trottoir à Strasbourg !

Salut, moi c’est Bruno, je suis en Master de design graphique précédé d’une BTS dans le même domaine à Lyon et à présent Strasbourgeois depuis un an et demi. À vrai dire, malgré le froid, j’adore cette ville ! Une ville qui m’a convertit au doux breuvage désaltérant qu’est la bière. Même s’il fait froid. Mais bon, je viens de Haute-Savoie, alors le froid, ça me connait. J’aime bien me dire être un passionné d’art et potentiellement un artiste à mi-temps mais surtout un rêveur à plein temps.

Je travaille cette année sur le tourisme « curieux » de notre ville. Je fais donc plusieurs expériences comme Straslavis, une série de micro trottoirs pour but de cerner les clichés de Strasbourg et de ses habitants.

Je vous invite d’ailleurs à, vous aussi, me partager votre point de vue en commentaire et à partager, car tout avis est bon à prendre 🙂

En fin d’année, je proposerais une idée de projet tel un « guide touristique » hors du commun. Je ne sais pas encore à quoi cela ressemblera, toutefois, ne vous attendez pas à lire un guide du routard classique, mais à vivre une expérience exceptionnellement extraordinaire.

Venez me suivre sur les réseaux sociaux :

Page Facebook : https://www.facebook.com/straslavis

Chaîne Youtubehttps://youtu.be/tdmaBxM5GFk

Interview de Supacat : collages streetart dans les rues de Strasbourg

Au détour d’une rue, j’ai découvert les collages de Supacat dans les rues de Strasbourg, j’ai voulu en savoir plus sur ce drôle de chat, voici donc les réponses à mes questions du street artist…

D’où t’es venue cette idée ?

L’idée du chat m’est venue un jour à la machine à café du taf, qui est souvent l’endroit où tu peux échanger de tout et de rien avec tes collègues et réfléchir à pas mal de choses. Je voulais créer quelque chose de sympa pour m’amuser et interagir avec avec des gens et des lieux que j’apprécie. Ainsi est né le Supacat.

Pourquoi un chat ? Parce que tout le monde aime les chats. Les chats passent aussi bien chez les enfants que chez les adultes. Un chat, c’est libre et indépendant et ça aime se balader partout sans être bridé. Un peu comme moi quoi ! Et puis ça fera plaisir à ma mère le jour où je lui dirais que je passe mes nuits à coller des chats lol.

J’ai commencé à en coller deux-trois, puis je me suis pris au jeu. J’ai commencé à cibler les lieux que j’aime bien et à personnaliser les chats en fonction, comme pour le Pixel Museum et certains restaurants et bars de Strasbourg. J’ai créé ensuite un profil instagram pour garder une trace des collages et pour pouvoir communiquer avec d’autres artistes ou avec des fans du chat.

Ça te prend combien de temps de préparer tes visuels ?

Le temps de préparation comprend la recherche des lieux, la visu avec la street view pour repérer où coller, puis ensuite la déclinaison du chat en fonction du lieu. Ça prend pas mal de temps mais le plus long, c’est le découpage. Quand je ne passe pas des heures à coller, je passe des heures à découper. Les ciseaux ne sont jamais loin. Je me mets un bon film ou une série puis je découpe en même temps.

Es-tu payé pour faire ça ?

Je ne perçois aucune rémunération pour mes collages. Je colle pour mon plaisir. C’est devenu comme une drogue. J’ai toujours un seau, de la colle, et des chats imprimés dans le coffre de ma voiture « en cas d’urgence ».

Quel est ton rapport à la ville de Strasbourg ? pour faire ça ici et pas ailleurs ?

J’ai collé des chats dans d’autres villes de l’Eurometropole mais ils ont rapidement été arrachés. Des villes peut-être trop « bourgeoises » ou « propres« . Je crois qu’il y a vraiment qu’à Strasbourg qu’ils ne sont pas arrachés. Il y a un certain respect du street-art à Strasbourg. Au début, quand je collais et que des gens m’interpellaient, j’avais toujours peur qu’ils prennent ça pour du vandalisme, me fassent la morale ou appellent la police.

C’était tout le contraire. Les gens veulent savoir pourquoi un chat, pourquoi cet endroit et surtout dans quel but. Ils veulent savoir pourquoi je fais ça. L’être humain a toujours besoin de raisons et de comprendre pourquoi on fait telle ou telle chose. Et quand je leur réponds que je fais ça parce que je veux donner le smile aux gens qui les remarquent, certains rigolent et d’autres repartent sans leur réponse. Strasbourg est un superbe terrain de jeu, il y a vraiment de quoi faire. Et si ça peut un peu égayer la ville, c’est vraiment cool.

Et au milieu du street art ?

J’adore le travail de Banksy. J’ai eu la chance il y a quelques années de tomber par hasard sur une expo non-officielle en Slovénie qui présentait ses plus grandes œuvres. C’est à partir de ce moment-là que j’ai eu envie de créer quelque chose de graphique que je pourrais afficher partout. Ayant pas mal de projets à côté, j’ai du mettre ça en attente avant de pouvoir enfin me lancer cette année. J’ai du me documenter sur les techniques, les pochoirs, le graff, le collage, c’était comme si je retournais sur les bancs de l’école. Ça tombe bien, j’aime chercher et expérimenter par moi-même de nouvelles choses.

Pourquoi tiens-tu à rester anonyme ?

Je souhaite rester anonyme car je trouve ça cool de garder le mystère autour du chat. Etant fan de Marvel et de l’univers Comics, j’apprécie la discrétion et le mystère autour de certains personnages. Le fait qu’ils agissent la nuit puis qu’ils reprennent leur vie « normale » le lendemain dès que le réveil sonne. J’avoue, quelques uns de mes amis proches sont dans la confidence, ce qui me permet de les envoyer à ma place pour récupérer du matériel ou pour certains événements.

Vas-tu décliner tes visuels sous d’autres formes ? Pourquoi pas des t-shirts, sweats, autocollants ?

On m’a déjà demandé si j’allais faire des tshirts du « Supreme Supacat« , qui détourne le logo mythique de la marque Supreme. Je ne suis pas contre cette idée mais ayant également envie de découvrir la sérigraphie, je ne veux pas tout faire dans l’urgence. J’aurais le temps de me pencher sur la question quand il fera vraiment trop froid pour coller. J’ai également envie de décliner les Supacats sur supports bois ou PVC. Faire des objets avec. J’ai pas mal d’idées et je pense qu’il me faudra 9 vies pour tout faire.

Ton artiste « street » strasbourgeois préféré ?

Mon artiste street strasbourgeois préféré est Jaek El Diablo. J’aime son style qui mélange tout ce que j’aime : culture US, comics, NBA/NFL, Hip Hop, détournements de personnages divers… Je me souviens lui avoir fait une demande de stage il y a 15 ans. Il ne prenait pas de stagiaires mais il avait pris le temps de me faire une réponse cool par mail. J’adorais son site web, très graphique et en Flash, une révolution à l’époque, les réseaux sociaux se limitant à MySpace… Dans ses créas, il y avait une photo d’un tableau avec des super-héros dont Magnéto, un de mes vilain préféré, je ne pouvais qu’aimer !

As-tu d’autres projets dans le genre ?

J’ai pas mal de projets à venir, comme la création de chats en bois et sur toiles. Dont un pour un événement spécial, mais je ne peux pas encore communiquer là-dessus pour le moment. Puis toutes les demandes diverses faites via Instagram. Certains me contactent même pour me demander de coller un chat personnalisé devant chez eux ou sur le chemin de l’école de leurs enfants, je trouve ça génial.

Peut-on te suivre sur d’autres réseaux sociaux ?

Je ne suis que sur Instagram. Facebook et Twitter, ça m’emmerde. Instagram c’est parfait pour choisir ce qu’on veut voir et communiquer avec des gens qui partagent les mêmes passions ou qui font également du street art.

www.instagram.com/supacat.sxb

Interview de Daniel qui nous parle de mobilité pour les personnes handicapées à Strasbourg

Il y a quelques semaines, j’ai été interpellé par Daniel (un lecteur du blog), qui dans un mail, me disait que je ne parlais pas assez de accessibilité des endroits que je testais à Strasbourg. Il a tout a fait raison, on oublie trop souvent que c’est pas si simple d’aller où on veut quand on est une personne à mobilité réduite. J’ai donc décidé de lui poser quelques questions à ce sujet, voici ses réponses…

Parle-nous de toi, ta vie, ton activité ?
Vosgien d’origine, j’ai suivi mes études à Nancy et je continue à y travailler, en revanche j’habite à Strasbourg depuis deux ans où nous avons souhaité nous installer avec ma compagne qui est allemande.

Dans ton quotidien et ta mobilité à Strasbourg, où et quand rencontres-tu des soucis ?
Strasbourg est dotée de nombreuses rues et places piétonnes ce qui facilite grandement mes déplacements, j’opte autant que possible pour les pistes cyclables et j’évite aussi souvent les trottoirs car quand ils sont étroits : entre les vélos accrochés aux poteaux et les détritus, quand ce n’est pas l’urine ou les crottes de chiens… c’est difficile de rentrer chez soi avec des roues « propres ».

En parallèle, je ne comprends pas pourquoi mais la CTS refuse que j’utilise les bus ou tramways, on peut lire dans leurs règles de bonne conduite que les fauteuils roulants sont prioritaires mais que les scooters pour personnes à mobilité réduite sont interdits (ce qui est mon cas malheureusement). Pourtant ce n’est pas partout comme cela, à Paris par exemple je peux voyager avec tous les bus et trams possibles !

J’ai la chance que mon handicap qui est une maladie génétique évolutive me laisse encore assez de force dans les bras pour conduire un scooter électrique de mobilité mais malheureusement cela peut dans certain cas s’avérer plus handicapant !

As-tu, au contraire, des astuces pour les personnes à mobilité réduite vivant dans la capitale européenne ?
Le réseau Citiz que j’utilise pour partir en week-end ou plus longtemps, on y peut louer un véhicule de type Kangoo disposant d’une rampe d’accès pour monter avec son fauteuil ! C’est la liberté quand on voit que dans le Bas-Rhin il n’y a que 5 gares avec service d’assistance pour personnes à mobilité réduite : Haguenau, Molsheim, Saverne, Sélestat et Strasbourg.

Des adresses favorites ? Restaurants, loisirs ou autres ?
Un beau point de vue avec élévateur pour fauteuil roulant : le barrage Vauban ! Un salon de thé sympa avec du choix et la rampe d’accès qui va bien : le Thé des Muses rue Sainte Barbe. Pour prendre un café je passe au Artcafé, accès par ascenseur via le Musée d’Art Moderne.  J’aime bien me balader le long de l’Ill sur les chemins en contre-bas et j’aimerais qu’il y ait d’avantage d’accès pour les fauteuils roulants ou les poussettes, j’attends les futurs aménagements de la ville de Strasbourg avec impatience…

Ta mobilité en fauteuil roulant te coûte il plus dargent que les autres ?
Oui et non, cela dépend vraiment des aides que l’on arrive à obtenir, j’ai pu financer mon scooter de mobilité avec une aide de l’Agefiph comme ce fauteuil ne dispose d’aucun remboursement de la Sécurité Sociale, en revanche tout ce qui est entretien, remplacement des batteries ou des pneus est à ma charge, même ma mutuelle ne participe pas. Dans tous les cas même si on a un remboursement Sécu et mutuelle il y a généralement un reste à charge pour la personne handicapée.

Reçois-tu des aides ?
Oui je reçois des aides du Conseil Général pour financer les aides humaines à domicile pour mes levers, douches, l’entretien du logement, le linge etc… Mais il faut savoir que je bénéficie toujours de l’ancien régime, actuellement il n’est plus possible d’avoir une aide humaine pour faire le ménage ou préparer les repas depuis la mise en place de la PCH (Prestation de Compensation du Handicap), troublant n’est-ce pas ?

Si tu étais maire de Strasbourg, que mettrais-tu en place directement pour faciliter la mobilité ?
Un annuaire de tous les médecins, kiné, professions médicales et autres qui exercent dans un cabinet accessible. Pour info, en centre-ville il y a souvent un ascenseur mais la dimension de celui-ci ne permet pratiquement jamais de prendre quelqu’un en fauteuil tellement il est minuscule.

La création d’un service de taxi (7j/7 et 24h/24) accessible avec une rampe pour les personnes en fauteuil roulant électrique, et oui aucune compagnie de taxi de Strasbourg ne propose ce service,  il faut toujours se tourner vers des indépendants ou Mobistras qui ne travaillent pas la nuit et demandent que vous réserviez votre transport au moins 48 heures à l’avance. Alors si vous devez accompagner votre femme pour la naissance de votre enfant : bonne chance pour réserver votre taxi à l’avance ! Pour info, même les ambulances ne sont pas accessibles aux fauteuils roulant, si l’on a besoin d’aller à l’hôpital on doit laisser son fauteuil à la maison !

Merci Daniel pour ce témoignage sincère, à bientôt sur le blog !

Que pensez-vous de cet article chers lecteurs… Ça fait réfléchir, non?

Invités Kapoué n°43 : EMadagasCare, mission humanitaire réalisée par des étudiants strasbourgeois

EMADAGASCARE, UN BEAU PROJET D’ÉDUCATION PAR UN COLLECTIF D’ÉTUDIANTS STRASBOURGEOIS

Une équipe de 7 étudiants décide de se réunir par la volonté de réaliser une mission humanitaire dans un pays en marge de développement, le Madagascar. C’est un pays qui possède une grande richesse culturelle et environnementale, mais qui reste l’un des pays les plus pauvres au monde !

En créant l’association, EMadagasCare – soutenue par l’Ecole de Management de Strasbourg, en partenariat avec L’AMSED, ils ont pour objectif de venir en aide à la population de Madagascar, et participer à son développement pour permettre à long terme son émancipation face aux multiples aides dont le pays bénéficie.

Ce collectif a entrepris d’aller à la rencontre de ses habitants par des missions concrètes que nous effectuerons sur place afin d’améliorer les conditions de vie des locaux.

Ce projet serait concentré dans le lycée Justin Manambelona de Mananjary, situé à l’est de l’île.

Leurs objectifs :

– Rénover le lycée qui a notamment besoin d’un rafraîchissement dans certaines salles et locaux,
– Apporter des fournitures scolaires (cahiers, stylos) ainsi que des équipements sportifs (ballons, raquettes de tennis),
– Échanger et transmettre aux élèves toutes sortes de connaissances,
– Organiser des activités sportives,
– Financer la construction d’un puits permettant de faciliter l’accès à l’eau.

Aussi, par la plateforme de financement participatif GoFundMe, ces étudiants demandent à chacun de participer à réaliser ce beau projet, donc on compte sur vous pour les aider !

Retrouvez les sur les réseaux sociaux :
Compte Instagram : @emadagascare

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