Kapoué test n°191: Dwichers delicatessen, sandwich shop à Strasbourg

« De New York à Strasbourg… » -> Le slogan du Dwichers delicatessen nous explique tout : ici tu vas manger des sandwichs à base de pastrami à la mode new yorkaise ! Basé dans la rue du fossé des tanneurs pas loin de la Petite France, le sandwich shop vous promet donc des saveurs venant d’outre atlantique avec leurs plats. L’idée ici de Yann Benabid (aussi créateur de AvoBowl dans la même rue) est de retrouver à Strasbourg, les sandwichs newyorkais gourmands dans une ambiance « basketball » qui lui plait beaucoup, car lui même venant d’une famille de joueurs de basket.

Mon avis rapide sur le Dwichers delicatessen

J’ai testé seul un samedi midi en février dernier : j’ai pris un menu à emporter avec le Dwichers Signature n°8 : avec dinde et guacamole c’était plutôt bon mais difficile à manger, je m’en suis mis partout ! Très copieux aussi , j’ai eu du mal à le finir et du coup g même pas touché à mes chips. C’est bon et original, même si c’est pas donné pour autant car j’ai payé 12.90€TTC pour le tout. A part ça pas grand chose à ajouter, la décoration du shop est en effet sympa mais peu de places pour manger à l’intérieur. Un petit soucis d’aération quand je suis venu m’avait empêcher de manger sur place (ça sentait un peu trop le brulé). Pour me faire une idée plus précise il faudrait que j’y retourne pour prendre un autre sandwich avec du pastrami ! En attendant, je vous laisse me donner votre avis sur l’endroit dans les commentaires sous l’article !

A bientôt pour un nouveau test !

Dwichers Delicatessen
47 Rue du Fossé-des-Tanneurs, 67000 Strasbourg
Page Facebook

Portrait Kapoué n°50 : Marina sort sa caméra, youtubeuse gourmande

Marina, qu’est ce qui te fait lever le matin ?
L’impatience de démarrer la journée, de vivre 1 000 expériences, et d’être ultra productive. J’ai toujours le cerveau qui turbine.

Le héros (réel ou fiction) auquel tu aimerais ressembler ?
Je ne sais pas s’il existe, mais j’aimerai être le « héros » qui apporte bienveillance et confiance en soi à toutes les personnes qu’il croise, à la force de son sourire et de son regard.

Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent ?
Rien d’extraordinaire, mais dès mon entrée au collège, j’ai toujours voulu faire professeure d’EPS. Ces hommes et ces femmes en jogging toute la journée qui nous faisaient vivre de nouvelles expériences, le corps en mouvement, j’ai trouvé ça beau. Bon, comme tout rêve d’enfant, j’ai déchanté plus tard, en voyant quels étaient réellement les tenants et les aboutissants.
Toujours est-il que je le suis, et ce que j’apprécie à l’heure actuelle dans mon métier c’est les challenges dans la relation prof – groupe classe. Réussir à cerner chaque individualité mais aussi la dynamique du groupe, mon seul objectif est de leur donner confiance pour qu’ils se libèrent et acceptent d’ouvrir le champ des possibles.

Comment (et où) te vois-tu dans 20 ans ?
Je me vois apporter un maximum d’ondes et d’émotions positives, mais cette fois ci auprès d’une plus grande audience : YouTube, théâtre, TV, cinéma ?

Ton film ou série TV culte ?
Je regarde tellement mais tellement peu de films et encore moins de séries. Des films qui m’ont marqué, impacté, à l’époque où j’en regardai, je citerai Narnia, Harry Potter, et les Orphelins Baudelaire, pour leur capacité à te démontrer que tout est possible, que seule ton imagination est limitante.

Ce que tu détestes par-dessus tout ?
La question est large, dans quel domaine ? En général je dirai l’injustice.

Ta meilleure blague du moment ?
Le covid19 ? 20, 21, 22 ? je ne sais pas.

Maintenant, parle-nous un peu plus de toi : pourquoi avoir lancé ta chaine YouTube « Marina sort sa camera » ?
C’était fin 2017, j’étais en 1ère année de master en fac de sport à Metz, je traînais toujours avec un même mec. Et c’est lui en fait qui m’a dit : « il faut que tu fasses une chaîne YouTube, t’as vraiment une personnalité à part entière, les gens vont accrocher ». De fil en aiguille l’idée a mûrit dans ma tête, et comme j’avais une passion pour l’alimentation et le sport : hoplà j’ai créé « Marina foodporn & diététique »
Depuis de l’eau a coulé sous les ponts, je suis passée par pleins de phases et j’ai renommé la chaîne en « Marina sort sa camera » pour me libérer de tout carcan.

Quelles sont les ambitions de cette chaine ?
Cette chaîne a l’ambition de s’adresser à la France entière, en leur faisant passé un agréable moment.

As-tu beaucoup d’échanges avec ta communauté ?
De l’adolescent au papy, bien que ma manière d’être attire davantage les 25-50 ans. Je pense qu’inconsciemment c’est eux que je veux toucher, les adultes sensibles au subtil, à l’absurde mais aussi à la profondeur.
Alors oui énormément d’échanges, sur Instagram, Facebook et YouTube c’est quotidien, sans exception. Mais c’est ça qu’est bon.

 

Tu as un coté décalé dans tes vidéos, pourquoi ce ton ?
Pourquoi être soi-même, c’est ça la question ? Non, sérieusement, je pense que ce côté décalé me sert à faire passer un message. Prendre du recul sur les choses qui existent et qui arrivent, en d’autres termes détendre son string. De toute manière tout est question de perception, donc vivons notre meilleure réalité.

Te considères-tu comme quelqu’un de connectée ? Si oui, sur quels réseaux peut-on te suivre ?
Beaucoup trop malheureusement. Instagram majoritairement, sinon Facebook et bien entendu YouTube.

Parlons un peu de Strasbourg : d’après toi, que manque-t-il à Strasbourg pour être une ville incontournable d’Europe ?
Des MOF (meilleurs ouvriers de France) dans tous les métiers de bouche (cuisine, boulangerie, pâtisserie, chocolaterie, …). J’exagère peut-être, mais c’est mon Strasbourg idéal.

Si tu étais un quartier de Strasbourg, tu serais lequel ?
Un mélange entre la Krutenau et de la Petite France, cool décontractée mais fière de notre patrimoine.

Ton restaurant (ou bar) strasbourgeois préféré ?
Le labo food, ils sont dans le futur. Faut voir leur énergie et la quantité d’efforts qu’ils investissent pour nous proposer une offre qui sort des sentiers battus.

Une autre ville préférée en Alsace, si oui laquelle ?
Obernai, une sérénité sans pareille, et une âme remplie de chaleur.

Quelle est la chose que tu changerais en premier si tu étais maire de Strasbourg ?
Je remettrai des parkings gratuits !

Ta marque alsacienne préférée ?
Il y a beaucoup d’entreprises sympas. J’aime la démarche de Bio Ethic, j’ai rencontré les fondateurs, c’est une histoire de famille, c’est fait avec le cœur et un maximum de sincérité. + 18 !
En ce moment se développe une autre marque alsacienne, « T’heim » sur le textile, à voir ce qu’ils nous proposent en 100% local … !

En 3 mots, décris-nous ton Strasbourg ?
Eclectique, dynamique et douillet.

Merci Marina pour tes réponses ! 

Retrouvez MARINA SORT SA CAMERA sur Instagram, Facebook et YouTube !

Kapoué test n°154: Les bateaux sans permis « Marin d’eau douce » à Strasbourg

« Marin d’eau douce », c’est quoi ?

« Marin d’eau douce » est une société parisienne qui exploite depuis le début de l’été 2018 des bateaux électriques voguant sur l’Ill au départ du quartier Petite France à Strasbourg. Il y a 12 bateaux de 5, 7 ou 11 places avec des noms exotiques : « Crétin des Alpes« , « Énergumène« , ou encore « Va-nu-pieds » entre autres… Pas de besoin de permis bateau, il est très simple de maîtriser le pilotage de l’appareil pour un débutant. La vitesse maximale des engins aquatiques est prévue à 10 km/h maximum.

Mon test des bateaux « Marin d’eau douce »

Ayant peur de la disponibilité, j’ai réservé sur la place la veille. Je suis parti sur un horaire en fin de journée pour éviter de cramer sur le bateau vu la canicule actuelle. J’ai donc payé en amont 40 € pour un bateau de 1 à 5 personnes pour une heure, un dimanche soir à 18h. La caution, non encaissée, était de 300 €. Nous étions 4, et nous avions prévu de prendre un apéro tranquille sur le bateau et profiter de la vue strasbourgeoise.

Arrivés à l’heure, on a attendu quelques minutes pour avoir notre bateau et après quelques explications assez sommaires, on embarque. Tout d’abord, mauvaise surprise avant de partir : on ne peut pas faire le circuit « historique » de Strasbourg car les écluses ferment à 18 h ! Dommage, c’est ce que je voulais ! Devant le fait accompli, j’ai dit OK malgré tout, et on est partis sur un itinéraire par défaut : l’itinéraire « nature » qui nous emmène direction L’Ill, Musée d’art moderne, Montagne Verte, Ostwald. J’aurai aimé être prévenu avant de choisir l’horaire, j’aurais réservé à une autre heure… Bref.

Cela ne nous a pas empêché de passer un bon moment ! En effet, le bateau se conduit hyper simplement, c’est très agréable, tout le monde peut le faire. L’aller s’est fait sans encombres sous un soleil de plomb, la nature environnante et les petits animaux… Les apprentis matelots qu’on croisait en sens inverse tout aussi heureux que nous… 40 minutes après le départ, il faut faire demi tour, car le retour se fait en 20 minutes grâce au courant qui accélère notre allure. Changement de pilote, et là, c’est le drame : la panne ! Bateau stoppé net, plus de courant : on n’avançait plus ! On a d’abord voulu appeler l’assistance, après avoir lu la brochure, on a suivi la petite procédure pour redémarrer le bateau et hop, nous voilà repartis ! Le reste de la ballade s’est fait sans problèmes.

Mon avis sur la prestation « Marin d’eau douce »

Tout d’abord, je trouve le prix correct : 40 € dans un bateau de 5, ça fait 8 € de l’heure par personne, ça les vaut. On y prend vite goût, alors c’est sur qu’une heure ça fait très rapide : avec le recul, j’aurai sans doute pris 2 heures. Les bateaux sont propres et sympas à conduire, c’est vraiment chouette de découvrir la ville tout doucement avec un autre point de vue. Petit bémol, concernant l’accueil et les explications données avant le départ : trop bref, et le personnel pas super enjoué… à revoir ! Et puis, gros bémol, sur le fait qu’on ne m’avait pas prévenu qu’on ne pouvait pas faire le centre historique après 18 h : je n’étais donc pas content du tout ! Malgré tout, belle expérience, à refaire pour voir le centre de Strasbourg et pourquoi pas tester aussi l’autre compagnie de bateaux sans permis : Captain Bretzel

Et vous, qu’en pensez vous ? Avez vous déjà tenté l’expérience ?

Pour info : j’ai filmé un peu pendant la balade avec ma GoPro, voilà ce que ça donne…

NB : Des règles de sécurité et de bonne conduite sont à respecter lors de la location de ses bateaux, je vous invite à les lire avant de monter à bord, tout est noté sur le « livret du capitaine » qu’on vous remet au début.

MARIN D’EAU DOUCE
5 Quai du Woerthel
67000 Strasbourg
du lundi au dimanche de 9h00 à 22h00
03 88 22 64 97


Kapoué test n°145: Bloom café Strasbourg, coffee shop à la Petite France

Bloom café à Strasbourg

Au cœur de la place des Meuniers, à la place de l’ancien restaurant Black Angus, un nouveau concept de coffeeshop, le Bloom Café Strasbourg, a ouvert il y a quelques semaines à Strasbourg. C’est un endroit zen qui sert des petits déjeuners, des goûters ou bien encore des plats vegans le midi… L’endroit se veut pur et healthy en favorisant la cuisine végétarienne et les produits locaux. Les inspirations sont asiatiques et américaines mais avec des produits alsaciens ! J’y suis allé (début février) manger un midi en semaine, je vous raconte ci-dessous…

Tout d’abord l’endroit est pas très grand, ça a beau être lumineux, ça surprend au début. La décoration blanche et épurée donne un coté un peu trop froid à l’ensemble… Je ne savais pas trop quoi prendre, je suis donc parti sur la suggestion du jour à savoir car c’était « TACOS TUESDAY« : Tacos maison avec butternut, choux rouges, avocat et salsa avec un supplément poulet (car oui j’aime la viande) et un supplément frites (car oui j’aime les frites !). En boisson, un thé glacé maison.

Après quelques minutes d’attentes et malgré une musique d’ambiance un peu forte à mon gout, j’ai pu déguster mon plat : belle surprise, je me suis retrouvé propulsé au Mexique ! Bon, bien assaisonné, original, et sain : rien à redire à part les frites ultra salées, et le fait que c’était impossible à manger ces tacos proprement sans en mettre partout ! C’était malgré tout copieux.

Juste le temps d’aller aux WC au sous sol (de la taille équivalente à ceux dans un avion, il ne faut pas être claustrophobe !) et je me lance sur une part de gâteau…

Ils me paraissaient si gros et si bons dans la vitrine que j’ai pris qu’une moitié de part et j’ai eu raison, car je n’aurai pas pu en manger plus ! En général, je suis pas fan de ce type de pâtisserie mais là, c’était top : Noccialata (pâte à tartiner noisette bio), mascarpone, chocolat -> une tuerie !

Juste le temps de payer et hop, mon repas était fini…

Mon avis sur Bloom Strasbourg :

Niveau qualité des plats et dessert : agréablement surpris, je m’attendais à pire. Mais les saveurs et le soin apportés à la cuisine m’ont plu. C’est une bonne idée de proposer une cuisine végétarienne avec une option viande pour les non végétariens : du coup, tout le monde est content ! Par contre, j’adhère moins sur le cadre : trop blanc, trop petit, un peu fade; je m’y sens pas super à l’aise (éventuellement juste pour un café mais pas pour un repas complet).

A vous de tester ce BLOOM Café Strasbourg: donnez moi vos remarques dans les commentaires ci-dessous !

NB : Ils font aussi des brunchs à 30 euros par personne le dimanche.

NB 2: Sur la même place, je vous conseille aussi Poids Plume, un de mes restos chouchous ! 😉

Mise à jour du 25/09/2019 :

Je suis allé boire un verre en terrasse un dimanche après-midi chez BLOOM, l’accueil de la serveuse était plus que froid… On avait l’air de la déranger ! Pas cool… Dommage car j’ai pris un gâteau et un thé à l’hibiscus plutôt bons.

BLOOM café Strasbourg

2, place des Meuniers
67000 Strasbourg
Téléphone : 03 67 97 25 48
Heures d’ouverture: 09:30 – 19:00 (sauf le lundi)
Compte Instagram

Interview de Lauriane Dolt, coach assistant de la SIG Strasbourg

Interview de Lauriane Dolt, coach assistant de la SIG Strasbourg

Bonjour Lauriane, tout d’abord pouvez-vous nous parler de votre parcours ?

J’ai commencé le basket à l’âge de 12 ans en benjamine au club d’Ohnenheim. J’ai joué ensuite en minime France au RC Strasbourg.  En cadette, je suis partie à Wittenheim pour évoluer en Nationale 2. Nous avons gagné en 1999 la Coupe de France. Puis, j’ai fait une saison à Sélestat toujours en Nationale 2. J’ai fini ma « carrière » à la SIG Féminine. Une blessure au dos m’a écarté des parquets à l’âge de 22 ans. Je suis revenue quelques années plus tard pour jouer en loisir en équipe 3 avec mes copines.

J’ai commencé à entraîner à l’âge de 16 ans. J’assistais sur les sélections Régionales Féminines. Durant plusieurs années, j’entraînais les minimes 1 et 2ème année des sélections régionales, d’abord les filles puis les garçons.

En club, j’ai commencé lors de ma venue à la SIG. Des babys aux cadets, j’ai entraîné toutes les catégories principalement dans le secteur masculin. En 2009, j’ai intégré de manière intégrale la SIG pro en entraînant 3 ans les cadets France puis les espoirs. En septembre 2014 en plus d’entraîner les espoirs, j’ai commencé à assister sur l’équipe professionnelle au coté de Vincent Collet. Depuis la saison dernière, je suis assistante à temps complet sur l’équipe professionnelle masculine de la SIG.

Si vous n’étiez pas dans le milieu sportif, quel serait votre domaine de prédilection ?

Bonne question ! J’y réfléchis de temps en temps.

Un domaine m’attire beaucoup, ce sont les ressources humaines. Gérer une équipe, les rapports humains, les qualités des uns et des autres, cela reste proche du coaching. En discutant avec plusieurs personnes, c’est un métier qui est difficile. Je ne m’y connais pas assez mais cela pourrait être quelque chose d’intéressant.

Comment définiriez-vous votre quotidien avec les joueurs de la SIG et M. Collet ?

Un quotidien riche sur et en dehors du terrain !

Mon travail se situe surtout au niveau de la préparation des adversaires. LE basket est un sport tactique. La connaissance du jeu et l’adaptation sont très importants. Il faut limiter un maximum l’incertitude. Le travail vidéo est donc important. Je visionne environs 3 matchs puis je crée le montage. Je le montre ensuite à Vincent puis nous le peaufinons pour le montrer aux joueurs.  Avec deux matchs par semaine autant dire qu’il y a du travail. C’est très intéressant pour moi car cela va me permettre de progresser dans la vision générale du basket et la connaissance des différents joueurs.

De temps en temps, je travaille aussi individuellement avec certains joueurs sur le terrain. Je suis avant tout un entraîneur donc le contact avec le terrain est primordial.

Avec Nebojsa Bogavac (l’autre assistant), nous formons un trio complémentaire. Nous regardons en général les mêmes matchs puis nous échangeons sur les choix tactiques que nous allons adoptés. Sur les phases qualificatives, notre travail est plus précis en regardant plus de match pour avoir une vision plus fine de notre adversaire. J’espère que nous en arriverons à nouveau là ! J

Je suppose que votre métier doit être très prenant… Arrivez-vous à vous garder du temps pour vous-même pour d’éventuelles autres passions que le basket ?

Oui je suis en effet, très prise mais j’ai la chance d’exercer ma passion donc je ne peux pas me plaindre. On ne compte pas ses heures dans ce cas là.

Malgré un emploi du temps chargé, il est très important de se ressourcer. Pour ma part, c’est auprès de mes amis et de ma famille que je trouve cette échappatoire. J’aime beaucoup voyager aussi. On va dire que je prends plus de temps l’été pour complètement me vider la tête et lors des mini trêves. La montagne, à la neige, à la mer tous les beaux paysages me font énormément de bien et me permettent d’oublier le quotidien. En semaine, j’aime les bons restos et le bon vin.

Quels rapports avez-vous avec la ville de Strasbourg ? Avez-vous des endroits préférés ou des bons plans à partager ?

J’adore Strasbourg ! L’été, l’automne, l’hiver et le printemps à chaque saison ces paysages. Chaque recoin est magnifique et il y a toujours des découvertes. Je suis assez fière d’habiter ici. Même si je suis basée à Illkirch. J’ai un gros coup de cœur pour la période de Noel. Je suis assez rêveuse et j’ai un coté « féerique » donc à cette période-là, je traîne tout le temps en ville.

J’essaye de découvrir plusieurs restaurants et de changer un peu. Mais le quartier de la Petite France en été est un endroit incontournable pour en prendre plein la vue. En été, la Place du Marché Gayot et les quais sont très conviviales pour boire un verre entre amis.

Comment voyez-vous la SIG dans 20 ans ?

A la hauteur de ses espérances et de ses beaux projets. J’espère qu’elle continuera à grandir comme elle le fait depuis 5/6 ans.

Enfin, pour terminer, quels sont vos objectifs personnels pour cette année ?

Je souhaite continuer de grandir et d’apprendre auprès de Vincent. Mon nouveau rôle va me permettre aussi de progresser dans un domaine plus d’observation et de réaction instantanée. J’espère en ce sens, évoluer pleinement.

Rester en forme, profiter de chaque instant et continuer d’apprendre et de prendre autant de plaisir dans l’environnement basket.

(Photos et vidéo : copyright SIG Strasbourg)

Kapoué test n°127: Au Bercail Strasbourg, restaurant / brasserie

Au Bercail Strasbourg, restaurant / brasserie

Ca faisait longtemps que je n’avais pas testé un nouveau restaurant à Strasbourg… Je ne pouvais pas vous laisser comme ça mes pauvres : excusez moi ! 😉 Ce coup-ci, j’ai jeté mon dévolu sur le nouveau restaurant « 2 en 1 » : Au Bercail, rue Finkwiller. « 2 en 1 » car il regroupe deux anciens établissements qui ne font pl us qu’un maintenant : Au Bonheur des Dames et le Big Apple Bar. La terrasse (un peu bruyante, sur laquelle je me suis installé) est à présent commune pour former un grand ensemble.

J’y suis allé seul, sans aucun écho ou apriori sur l’endroit. Je devais juste manger vite et bien si possible : j’ai mangé vite, et c’est tout ! En effet, outre la décoration boisée sympa de l’ancien Big Apple, et la rapidité tout en souriant des serveuses, je n’ai pas trouvé beaucoup de qualité à ce Bercail.

Je m’explique : La carte est fournie, un peu trop même. Je ne savais pas quoi choisir du coup. Même si le plat du jour (Lasagnes + salade à 5 euros -> pas cher !) me faisait de l’œil, j’ai changé d’avis quand j’ai vu l’assiette de mon voisin de terrasse arriver avec ce plat. J’ai donc sauté sur le tartare de bœuf à 10 euros avec frites et salade… Servi vite, j’ai attaqué direct : après quelques bouchées, je me suis rendu compte que le tartare (déjà préparé en cuisine) avait un drôle de goût indescriptible et que les frites, de même, avaient du être cuites dans une huile pas très fraiche… Je me suis forcé et j’ai mangé que la moitié du plat.

J’avais encore faim, je commande donc la tarte aux pommes du jour : hyper grasse, trop sucrée, encore une fois, je me demande de quelle façon elle a été cuite ou réchauffée… Bref, celle-ci je la fini quand même, je me lève et part payer dans le deuxième restaurant que j’ai pas eu le temps de visiter. Résultat : 18 euros pour un plat bof, une tarte moyenne et une Carola -> un peu cher payé !

Pour conclure, je repars déçu de l’endroit avec pleins de questions : Est-ce juste les plats et desserts du jour qui sont de cette qualité ? Au Bercail ne mise t’il que sur les prix ? Que vaut vraiment le reste de la carte… J’en sais rien, faudrait que je reviennes dans d’autres conditions, en commandant à la carte ou un autre moment de la journée par exemple : ils proposent des petits déjeuners avec la possibilité de prendre des céréales à volonté, ou des planchettes / tartines / tartes flambées toutes la journée de 11h à 23h ou encore brunch samedi et dimanche à 25 euros. Donc, à revoir (ou pas) !

Et vous, vous êtes déjà passé par Au Bercail ? Si oui, qu’en pensez vous ? Merci de vos retours dans les commentaires si dessous et à bientôt pour un nouveau test.

Au Bercail Strasbourg (Bar / Brasserie / Restaurant)
43 rue Finkwiller / 1 rue du Bain Finkwiller
67000 STRASBOURG
03 88 22 45 96

Portrait Kapoué n°43 : Foxy Evie, chanteuse folk strasbourgeoise

Portrait Kapoué n°43 : Foxy Evie, chanteuse folk strasbourgeoise

Foxy Evie, qu’est ce qui te fait lever le matin ?

Là, actuellement, mon réveil! En automne et en hiver, je galère totalement à me lever le matin.. En revanche quand reviendront les beaux jours je pense que ça sera le fait de sentir un doux rayon de soleil et d’entendre les oiseaux dehors qui vont me motiver à sauter hors du lit! Ça fait très Blanche-Neige cette histoire, mais ouais en gros c’est ça! Après selon le programme de la journée, j’ai évidemment aucun mal à me bouger d’en dehors de la couette 🙂

 Ta plus grande qualité ?

Je ne sais pas vraiment quoi te répondre alors du coup je vais reprendre une chose qu’on me dit souvent. Je suis quelqu’un de très souriante! Un emoji sur pattes dit-on! Bon comme tout le monde, parfois, je fais la gueule haha. Mais oui il paraît que c’est une de mes qualités les plus frappantes et tant mieux!!

 Ton plus grand défaut ?

Être une hypersensible qui se cache (ou non!). Mais quand on est comme ça et qu’on le cache, ça fait parfois pas bon ménage. Et puis au vue de mon métier (je suis infirmière), selon les cas, on se retrouve très vite affectée. Il faut savoir laisser tout ça au vestiaire mais finalement je reste humaine et même si c’est une très bonne chose dans ma prise en charge, ça me pèse parfois en rentrant chez moi. En revanche, cette hypersensibilité, ça m’aide beaucoup pour trouver l’inspiration.

 Te considères-tu comme quelqu’un de connectée ?

Hmm oui ! Et peut être même un peu trop, j’avoue! Je passe majoritairement mon temps sur Instagram, j’adore cette application, je suis à fond dans le visuel et il y a vraiment des comptes coup de cœur dont j’ai beaucoup de plaisir à suivre quotidiennement! Et puis, ça a été aussi un moyen de faire quelques belles rencontres par ici et Dieu sait que c’est pas toujours évident de débarquer dans une nouvelle ville quand on connaît pas grand monde. Autrement, Facebook, Twitter, Pinterest, .. Les classiques ! Oui, je suis vraiment TRÈS connectée !

Le héros de fiction auquel tu aimerais ressembler ?

Difficile de choisir, il y a pleins de héros de fiction que j’adore. Mais allez, comme c’est une de mes séries préférées en ce moment, je dirais Maggie ou Carol dans Walking Dead! C’est mon petit côté féministe qui parle, mais, elles sont tellement badass, courageuses et fortes que je les trouve totalement fascinantes! Des véritables wondernénettes!

 Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent ?

Pendant longtemps j’ai voulu travailler dans le spectacle ou l’audiovisuel.. J’ai donc démarrer mon cursus scolaire dans cet optique là et finalement.. Je suis infirmière ! Comme quoi ! Et finalement, hormis pour la musique, je pense que j’aurais beaucoup de mal à exercer un autre métier. Malgré la situation complexe actuelle dans le domaine de la santé et le milieu hospitalier, j’aime mon métier et m’occuper de mes patients. C’est un métier profondément gratifiant si l’on sait faire la part de choses et essayer d’en oublier certains aspects difficiles ou négatifs. Je me verrais pas ailleurs que dans mon super pyjama-blouse!

 Ton héros dans la vie réelle ?

Ma Maman! Je voue une admiration inconditionnelle à sa façon d’avancer dans la vie quoi qu’il arrive. Et plus les années passent, plus elle relativise. Elle développe une sacrée sagesse dont j’essaie de m’inspirer. Malgré tout ce qu’elle a pu traverser, elle a toujours le sourire, elle a toujours ses convictions et c’est une battante! Et en bonus, elle a plus de 60 ans et elle sait ce que c’est que twerker. C’est pas trop classe ça ?

La chanson que tu siffles sous la douche ?

Tu vas te dire cliché et je m’excuse 1000 fois auprès de mes voisins mais majoritairement je crois que celle que je chante le plus c’est « I will always love you » haha ! J’ai du mal à assumer mais oui, cliché cliché! Autrement « What’s up » des 4 non blondes.. Cette chanson c’est définitivement THE chanson 🙂

 Comment te vois-tu dans 30 ans ?

Dans 30 ans.. Wow bon déjà j’aurais 53 ans, donc j’imagine que je serais un peu défraîchie, sûrement un peu aigrie, ménopausée quoi haha ! Non sérieusement, j’ai déjà beaucoup de mal à me projeter dans 2 semaines alors 30 ans.. J’espère simplement que je serais en bonne santé, entourée des gens que j’aime et toujours une guitare et un micro a porté de main!

 Ton film culte ?

Hm difficile de n’en choisir qu’un mais je dirais Grease! J’admets c’est totalement kitsch, mais j’aime tellement cet univers vintage, rétro avec les fameuses « Pink Ladies » et mon 1er crush Kenickie.. Chut, je devais avoir genre 8 ans! Après, en tant que chanteuse/musicienne, un film musical ça me parle forcément et sans déconner, qui n’a jamais fredonné un petit « Youdeuouonedédaïwouant » (tu vois laquelle c’est je crois haha!)

Ce que tu détestes par-dessus tout ?

J’ai énormément de mal avec le manque de respect et les critiques gratuites.. Comme je t’ai répondu avant, je suis quelqu’un de très connectée et c’est quelque chose qui me frappe d’autant plus sur les réseaux sociaux. Toutes les critiques et le manque de respect visible sur la toile. Pff parfois c’est d’une violence, ça me débecte. Les gens se sentent beaucoup trop forts derrières leurs claviers.. Et bon, malheureusement on retrouve aussi ce comportement dans la vie de tous les jours et pas que chez les jeunes d’ailleurs..!

Le talent que tu aimerais avoir ?

Savoir cuisiner. Mon frangin qui est chef de cuisine a sûrement volé le talent de toute la fratrie.. Je suis vraiment pas douée. Sauf en pâtisserie, je me défend! En attendant, vive les pâtes!

 Ta meilleure blague?

T’es prêt ? Elle est naze mais alors archi naze :

Comment appelle-t-on un chien qui n’a pas de pattes ?

On l’appelle pas, on va le chercher…

J’adore les animaux hein, mais je sais pas c’est tellement naze que ça me fait rire. Ok. Et maintenant, je pars loin en courant!

Que manque-t-il à Strasbourg pour être une ville incontournable d’Europe ?

Du street art et encore du street art ! Je sais qu’il y a déjà quelques jolies pièces planquées dans Strasbourg mais ça serait énorme d’en trouver autant qu’à Londres par exemple ! Je trouve que ça apporte tellement de classe à une ville, ça lui forge davantage son identité et puis l’art ne peut qu’apporter de bonnes choses! Mention spéciale au sublime graff de Nelson Mandela rue Finkwiller 🙂

 Si tu étais un quartier de Strasbourg ?

Ça fait un peu moins d’un an que j’habite à Strasbourg et j’ai eu un coup de foudre pour la Petite France. Ça serait définitivement mon quartier si je devais en choisir un. J’aime le charme que cet endroit renvoie, c’est, je trouve, un quartier qui reflète parfaitement la culture et la vie en Alsace.

 Ton restaurant strasbourgeois préféré ?

Et bien en tant que fraîche strasbourgeoise (je ne suis là que depuis mars 2016), je n’ai pas eu maintes occasions de tester des restaurants par ici, mais c’est une de mes résolutions 2017 🙂

J’ai dernièrement été à l’inauguration de « L’Algorythme » à la Krutenau et j’ai pu y manger un burger avec du pain bretzel.. Rolala rien que d’y repenser, ça me fait saliver! Du coup, je conseille vivement!

Ton bar strasbourgeois préféré ?

Cruel dilemme! Je n’ai pas eu l’occasion d’en tester des centaines mais j’ai énormément aimé l’alchimiste pour sa déco et en bonus une gérante plus que sympathique. Après, j’aime beaucoup aussi le grincheux et sa diversité de choix niveau bières! Sans blagues, c’est juste une petite tuerie d’avoir autant de choix! Autrement, je pense qu’on peut me trouver facilement aux Berthoms, chez Jeannette et les cycleux ou à l’Excalibur. (et maintenant je vais arrêter d’en citer, sinon on va s’imaginer des choses obscures :-P)

 Autre ville préférée en Alsace et pourquoi ?

Aah sans hésitation, Colmar ! Parce que c’est ma ville de cœur, de naissance & malgré un manque certain d’animations & de choses cool à faire.. Je serais éternellement fan de son côté rustique, touristique & certains de ses paysages « cartes postales » (Mention spéciale à la sublime déco du champs de mars pour le marché de Noël 2016 d’ailleurs!)

 Quelle est la chose que tu changerais en premier si tu étais maire de Strasbourg ?

Bon ça paraît peut être un peu bête, mais j’adorerais que les tram circulent toujours entre minuit et demi et 4h30.. Non parce que c’est frustrant quand t’habites pas au centre ville même, de devoir rentrer tôt d’une soirée!
Résolution 2017: me trouver un vélo pourri pour m’accompagner pendant les heures obscures (aka sans tram)!

 Ta marque alsacienne préférée ?

On a le droit à un joker? J’avoue que je ne pourrais pas dire, rien ne me viens à l’esprit dans l’immédiat.

En 3 mots, décris-nous ton Strasbourg ?

Dynamisme, culture et diversité!

Foxy Evie, décris-nous à présent ton style musical…

Là, tu me poses une colle ! En fait, j’écoute tellement de choses différentes et j’aime chanter tellement de choses différentes aussi, que je t’avoue que je ne sais pas vraiment comment me définir musicalement.. Je suis assez folk, rock, jazzy dans ce que je propose mais il m’arrive fréquemment de tenter d’autres styles lorsque je m’entraîne en technique vocale et du coup sur mon SoundCloud ou YouTube par exemple, tu pourras retrouver une reprise de Balavoine comme une reprise de Etta James comme une reprise des 4 non blondes, Muse, Nirvana, … Je pense que c’est ça qui est cool avec la musique. Il n’y a pas de limites, pas de contraintes, pas forcément de genre à suivre (même si bien sûr on définit différents styles), rien n’est prédéfini, tout est possible!

 Si tu avais pu percer dans un autre art que la musique ça serait lequel ?

La danse ! J’en ai fais de mes 5 ans jusqu’à mes 15 ans mais suite à des blessures, j’ai décidé de m’arrêter et puis j’avais perdu la passion à l’époque.. Je pense tout de même m’y remettre prochainement, ça me manque.

 As-tu déjà pensé postuler à un TV crochet du style THE VOICE ou NOUVELLE STAR ?

Et bien en fait, il y a deux ans j’ai eu la chance de déjà pouvoir accéder aux pré-castings de The Voice sur Paris (juste avant les auditions à l’aveugle) ainsi qu’au casting qu’ils avaient organisé à l’Illiade à Illkirch, mais je me suis laissée totalement embarquée par les émotions et le stress et du coup je ne suis pas allée plus loin que ça. Ensuite, je pense que à cet époque je manquais aussi d’une certaine maturité et de technique. Je suis autodidacte et c’est vrai que je sens que j’ai des lacunes niveau technique musical et vocal.

 Souhaites-tu percer dans ce domaine ou est-ce uniquement une passion pour toi ?

Ça serait mentir de dire que je ne souhaiterai pas percer dans ce milieu, mais je reste néanmoins réaliste sur ce point. Bien évidemment, si la vie et les opportunités se présentent de sorte que j’arrive à avancer dans la musique, je serais la fille la plus heureuse du monde! Mais c’est déjà que du bonheur de partager sur internet majoritairement et de temps en temps face aux gens de bonnes ondes musicales et de recevoir aussi de bonnes ondes de la part des gens qui me suivent, que ça me va déjà amplement. Advienne que pourra!

Y a-t-il une vraie scène musicale strasbourgeoise ?

Totalement ! Et je suis justement venue par ici pour ça, car je trouve qu’il y a une énorme diversité musicale à Strasbourg et tellement de beaux et bons talents déjà connu ou encore à découvrir! Vraiment, rien que pour ça, je peux le dire, les Strasbourgeois vous gérez à mort!

As-tu déjà fait des collaborations avec d’autres artistes locaux ?

Je n’ai pas eu encore l’occasion de vraiment faire de collabo par ici, hormis un titre enregistré avec « 2Grump » disponible sur mon SoundCloud. J’ai également assurée la première partie de la release party du premier EP de « Stories in colours » en mai dernier à la Popartiserie. À côté de mon projet solo, je suis entrain de monter un projet de reprises acoustiques avec un ami guitariste et chanteur qui s’appelle « Go Plug Yourself » (oui, le nom est tendancieux haha mais nous parlons bien du terme de Plug dans le sens de brancher une guitare.. Haha). Autrement, j’aimerai aussi monter un projet jazzy-blues-folk avec des inspirations tirées de chanteuses telles que Etta James, Aretha Franklin, Amy Winehouse, … Avis aux amateurs! 🙂

Tes projets pour 2017 ?

Continuer à travailler ma technique, développer le projet « Go Plug Yourself » avec mon pote et monter une setlist opérationnelle pour des lives dans les bars strasbourgeois. J’aimerai aussi donc reprendre la danse et peut être m’initier au théâtre pour être vraiment une « artiste » complète et peut être encore élargir mes horizons. Je suis une curieuse maladive, remplie de rêves et d’ambitions 🙂

NB: Crédit photo de la couverture de cet article : owly_pix

Découvrez ici les autres portraits de strasbourgeois…

Votez pour que le marché de Noël de Strasbourg soit le meilleur d’Europe !

Comme chaque année, le site European Best Destinations élit le meilleur marché de Noël d’Europe. Vous l’aurez deviné facilement, le marché de Noël de Strasbourg fait partie des nominés et il a donc besoin de vous !

Car même si les autres marchés de Noël ont chacun leurs charmes, il ne faut ajouter que le Christkindelsmärik est le plus ancien d’Europe : 1570 ! Et avec ces 9 marchés au centre ville ainsi que son petit frère le marché « OFF » à la Petite France, il fait partie des plus complets d’Europe. Sans oublier son fameux sapin de 30 mètres Place Kleber, ses illuminations, les croisières touristiques sur l’Ill et son pays invité (cette année le Portugal est à découvrir Place Gutenberg).

Bref, vous l’aurez compris, moi je suis déjà convaincu que le marché de Noël de Strasbourg doit être le meilleur d’Europe cette année !

Chers amis lecteurs, strasbourgeois ou touristes vous partagez mon avis, je vous invite donc à aller voter : http://www.europeanbestdestinations.com/christmas-markets/

Vous avez jusqu’au 12 décembre 2016 pour faire gagner la capitale alsacienne ! A noter qu’on peut faire jusqu’à 3 votes, alors moi, j’ai voté aussi pour nos copains français : Lille et Metz, et vous ?

Merci d’avance, et bon Noël !

Portrait Kapoué n°39: Laura Weissbecker, actrice internationale & strasbourgeoise

Laura Weissbecker, actrice internationale & strasbourgeoise

Qu’est ce qui te fait lever le matin ?
La vie, j’aime la vie et je suis heureuse d’être en bonne santé ! Accessoirement, le soleil qui chatoie, enfin à Paris, c’est souvent gris le matin…

Ta plus grande qualité ?
Perfectionniste.

Ton plus grand défaut ?
Perfectionniste.

Te considères-tu comme quelqu’un de connecté ?
Oui ! Je vis et travaille sur trois continents, l’Europe, les Etats-Unis et l’Asie, il faut définitivement être très connecté…

Le héros de fiction auquel tu aimerais ressembler ?
Popeye ! (C’est un clin d’œil, si vous lisez mon livre, vous comprendrez.)

Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent ?
J’ai de la chance, je fais le job que j’ai toujours rêvé de faire ! (comédienne)

Ton héros dans la vie réelle ?
Malala. Je viens de lire son livre « I am Malala » et j’ai été époustouflée par sa sagesse, son courage et sa force. Elle se bat pour le droit à l’éducation des filles et des femmes dans le monde. Un taliban lui a tiré une balle dans la tête au Pakistan, là où elle vivait, elle a survécu miraculeusement et continue son combat.

La chanson que tu siffles sous la douche ?
Il y en a plein… j’adore Francis Cabrel, Jean-Jacques Goldman, et « Belle Ile en mer » de Laurent Voulzy. Et bien sûr, je siffle aussi en chinois ! (« gei wo yige wen », « tian mimi »…)

Comment te vois-tu dans 20 ans ?
Plus jeune, je rajeunis d’année en année ! Plus sérieusement, j’espère être toujours comédienne et écrire ; je rêve d’avoir une étagère bien lourde remplie de livres que j’aurai écrits et de films que j’aurai tournés.

Ton film culte ?
« Mulholand Drive » de David Lynch, « L’aile ou la cuisse » avec Louis de Funès et  « Tianxià wú zéi » de Feng Xiao Gang.
Comme vous le voyez, mes goûts sont éclectiques !

Ce que tu détestes par-dessus tout ?
Le fanatisme.

Le talent que tu aimerais avoir ?
La sérénité.

Que manque-t-il à Strasbourg pour être une ville incontournable d’Europe ?
Un aéroport international.

Si tu étais un quartier de Strasbourg ?
La Petite France.

Ton restaurant strasbourgeois préféré ?
Le jardin de Pourtalès.

Ton bar strasbourgeois préféré ?
Je ne me souviens plus trop, cela fait longtemps que je ne suis pas allée dans un bar à Strasbourg !

Autre ville préférée en Alsace et pourquoi ?
Soultzmatt : j’y étais pour les vendanges tardives, c’était magnifique, les paysages, les vignes, les maisons alsaciennes….

Quelle est la chose que tu changerais en premier si tu étais maire de Strasbourg ?
Qu’il y ait obligation d’avoir au moins deux places de parking par appart, la plupart des familles ont au moins deux voitures et pas de parking, résultat : on ne peut plus marcher sur les trottoirs !
Et rouvrir tous les arrangements faits pour limiter la chaussée à une voie alors qu’il y en avait deux avant, là aussi, soit disant pour limiter les voitures et encourager les transports en commun. Mais cela ne fonctionne pas et crée des embouteillages. Je me déplace en vélo ou transports en commun sauf à chaque fois que je vais à la gare car j’ai trop de bagages ; c’est alors un parcours du combattant !

Et évidemment, encore plus de pistes cyclables.

Ta marque alsacienne préférée?
Aranel : c’est la marque d’une jeune créatrice qui fabrique de très beaux vêtements en Alsace avec de belles matières naturelles (soie, coton, chanvre …) bio et/ou issues du commerce équitable.

En 3 mots, décris nous le Strasbourg de ton enfance ?
Doux, joyeux, coloré.

Comment arrives-tu à « jongler » entre ta carrière internationale et française ?
C’est difficile. Je vais passer plus de temps en France pour mieux « jongler ».

Couverture du livre

Tu nous parles de ton aventure chinoise dans te livre, quel est le moment le plus marquant de ton tournage avec Jackie Chan ?
Ma première cascade. J’en parle dans le livre (cf. chapitre Feu, Courage et Peur). Le film est une comédie- film d’action, je n’avais jamais fait de cascades avant. J’étais morte de trouille, peur de mourir, de me faire mal, je venais juste d’arriver à Pékin, je me sentais perdue, seule étrangère entourée de Chinois dans un pays que je ne connaissais pas… Finalement, non seulement la cascade s’est bien passée mais encore, Jackie Chan est arrivé en applaudissant et en déclarant « Good, one take ! » (« Parfait, une seule prise ! ») Une seule prise a suffi, je n’ai pas eu besoin de recommencer ce qui est très rare au cinéma, du coup, toute l’équipe m’a applaudie.

En fait, Jackie Chan m’a révélé plus tard qu’il m’avait aidée pour la cascade en plaçant deux fils à mon harnais, dont un sur le côté que les cascadeurs ont tiré quand c’était le moment pour moi de tomber, voilà pourquoi le timing de ma cascade était parfait !

Parle-nous de tes projets cette année, un nouveau film en cours de tournage ?
Un film en développement, c’est une coproduction France-Chine, un long-métrage (une comédie) pour lequel nous avons reçu l’aide au développement de la Région Alsace. J’ai participé au scénario, je le coproduis et je jouerai dedans. Tournage l’année prochaine majoritairement en Chine, avec un passage en Alsace !

Et puis des projets d’écriture : des livres pour enfants et un prochain livre qui me taraudait déjà quand j’écrivais celui-ci.

Photo par Aude Boissaye/Studio CuiCui

Comment tu vois ta carrière d’ici 20 ans, devenir réalisatrice peut être ?
Non, je ne serai pas réalisatrice, j’en suis incapable ! Mais produire, jouer, écrire, oui !

J’étais figurant sur le tournage de Malgré Elles, dans lequel tu avais un des rôles principaux… Pour moi, j’ai été assez marqué par le climat du tournage et l’importance historique du sujet ici en Alsace ; et toi, comment l’as-tu ressenti ?
De la même façon. Le sujet m’intéressait vraiment, je connaissais les Malgré-Nous (mon grand-père paternel était un Malgré-Nous, et il a été en camp de concentration) mais je ne savais pas que cela avait aussi existé pour les femmes, je ne connaissais pas l’histoire des Malgré-Elles. Je suis fière que ce sujet ait été exposé aux Français. Défendre et réhabiliter tous ces Malgré-Nous et Malgré-Elles qui ont souffert pendant et après la guerre.

Et le scénario était magnifique. J’ai pleuré en le lisant ! Le réalisateur Denis Malleval formidable, ma partenaire de jeu Macha Méryl incroyable, une super équipe technique… Un vrai bonheur !

Merci Laura de m’avoir accordé du temps, à bientôt. Je rappelle que ton livre « Comment je suis devenue chinoise » est sorti le 6 octobre dans toutes les bonnes librairies de France.
Merci à vous.

Ci joint le programme des rencontres avec Laura dans la région.

Retrouvez aussi Laura Weissbecker sur le net et les réseaux sociaux :
Son site web : www.lauraweissbecker.com
Sa page Facebook: http://www.facebook.com/lauraweissbecker
Son compte Twitter: @weissbecker
Son compte Instagram: lauraweissbecker

Kapoué test n°67: Poids Plume, bistrot vietnamien à Strasbourg

Poids Plume, bistrot vietnamien à Strasbourg

Ancienne boutique pour enfants, puis café poussette, Poids Plume (place des meunier à Strasbourg) est devenu depuis quelques mois un « bistrot viet« , j’ai testé l’endroit hier midi, en voici mes quelques impressions…

Arrivé à 12h05, le soleil était présent mais le petit vent frais de fin mai m’a poussé à prendre une place à l’intérieur : j’ai pas regretté car la décoration y est flamboyante et colorée : on y croise un dragon géant et des jouets d’enfants par exemple… Le restaurant se remplit peu à peu, et hop, on choisit !

Je pars sur un Riz Saïgon (riz cantonais avec saucisse viet, poulet mariné, écume de lait de coco et curcuma) accompagné d’un thé glacé fait maison (thé vert menthe citron). Quant à ma co-testeuse elle commande une suggestion du jour : Bò Bun au canard. Les deux plats sont très copieux (pas besoin d’entrées) avec beaucoup de saveurs et la cuisson des viandes est parfaite, rien à redire. Pour les desserts, on nous invite à choisir sur le comptoir des pâtisseries faites chez STEIN, ou des desserts faits maisons. J’opte pour une verrine de banane, lait de coco et tapioca pour rester en Asie pour ma fin de repas… Il n’y a pas de café gourmand, donc ça sera café tout court ! 😉

L’endroit se remplit vite, et quand il est plein il est assez bruyant, et la proximité des tables à l’intérieur peut être gênante, sauf si vous aimez écouter les conversations de vos voisins. Donc, si possible, optez plutôt pour la terrasse, qui peut être vraiment sympa, vu qu’elle donne sur la place des Meuniers qui est relativement calme.
Il est donc préférable de réserver car l’endroit est victime de son succès le midi (je ne suis pas sur que ça soit ouvert le soir, à vérifier). Le service est nickel, quoiqu’un peu speed, mais on est bien accueilli, rien à redire de ce coté là. Il n’y a pas de plat du jour, que des suggestions à minimum 13€, il faudrait donc compter environ 20 € si vous voulez plat, boisson et dessert ou partir sur des plats « sur le pouce » (rouleaux de printemps, nems ou sandwich). A noter aussi la possibilité de commander des tapas vietnamiens pour l’apéro après 18H30.

Pour conclure, c’est une bonne surprise, j’ai vraiment bien mangé, j’y retournerai un midi les yeux fermés et même pourquoi pas pour un apéro cet été. Par contre, je comprends pas pourquoi le concept de bistrot vietnamien reste mélangé à celui d’une boutique pour enfants… Je vous pas trop le rapport, et je pense qu’il faudrait revoir ça car c’est pas très clair.

Qui a déjà testé parmi vous? Qui a envie de manger des bons plats vietnamiens dans un décor de chambre d’enfant avec un dragon au dessus de sa tête? 😉

Mise à jour du 24 août 2016 : petit repas rapide en terrasse, au menu pour ma part tartare de bœuf avec frites de patates douces (16 €) et en dessert une salade de fruits (6€) : rien à redire, très bon, bien et rapidement servis, en plus le soleil était au rdv !

Mise à jour du 29 janvier 2017: J’y suis passé hier midi, un samedi et là encore rien à redire. Toujours aussi bon, rapide. la preuve en photo ci dessous.

Mise à jour du 5 septembre 2020 : On prend les même et on recommence, un petit burger viet + un cheese cake, le tout en terrasse avec le soleil du mois de septembre ! Que demander de mieux ? Rien à redire, c’était bon, bien servi et le thé glacé toujours aussi savoureux (quoique un peu trop sucré ce coup ci !). Chez Poids Plume Strasbourg, pour le moment, et au fil des années : jamais déçu !

Mise à jour du 25/08/2021 : Toujours aussi bon -> aujourd’hui Bo Bun bœuf + thé glacé maison en terrasse sous le soleil d’aout strasbourgeois !

Poids Plume Strasbourg
7 place des Meuniers
67000 Strasbourg
03 88 35 52 90

Quitter la version mobile