Interview de Marie Ka, chanteuse strasbourgeoise qui nous parle de sa nouvelle chanson très personnelle

Bonjour Marie Ka, tout d’abord dis-nous un peu d’où tu viens et que fais tu dans la vie à part chanter ?

Alors je suis Belfortaine, mais je dis souvent alsacienne de cœur et d’esprit (#sourire)  ; Je suis venue faire mes études sur Strasbourg quand j’avais 18 ans. Et depuis, j’ai posé mes valises et je n’ai jamais eu envie de repartir. Je suis ce que l’on pourrait appeler un profil « atypique », et je souris en écrivant ces mots car, je travaille actuellement en tant que Consultante en recrutement pour un cabinet. Je recrute des profils techniques en ingénierie & Industrie, profils Bac+2 à Bac+5, sur le Bas-Rhin. Mais je n’ai pas toujours fait ça puisque je me suis réorientée en 2015. Avant ça je travaillais comme enseignante en Arts plastiques dans l’Education Nationale. Eh oui cela surprend toujours. Sinon, même si j’aime mon travail, j’ai pour habitude de dire que je travaille pour vivre. Alors j’ai effectivement des loisirs en dehors de mon activité professionnelle. De façon générale je suis une passionnée d’Arts avec un grand [A], j’aime le sport et toute activité qui me permet de découvrir, ressentir et partager de nouvelles expériences. J’aime me laisser surprendre par la vie et je m’enrichis des rencontres.

Tu as décliné ta communication via 5 vidéos, pourquoi ce format ?

Pour resituer les choses, j’ai décidé de lancer un projet de compositions personnelles sous « Marie Ka« , et il était évident pour moi de commencer par cette chanson « Ne m’en veux pas », qui est très forte symboliquement par rapport à mon histoire. Il me semblait nécessaire d’expliquer ma démarche à ceux qui allaient m’écouter. Je cherche toujours le sens dans ce que j’entreprends, et je tends à écouter « l’évidence » quand elle se présente.

Ce format s’est donc imposé à moi comme une évidence pour plusieurs raisons :

  • J’ai tout d’abord fait une belle rencontre avec un jeune vidéaste qui m’a donné envie de collaborer avec lui (Alexandre Stoeffler). Et j’ai sans doute une déformation professionnelle : j’analyse et je perçois le potentiel des personnes. En tout cas je fais rapidement des liens entre les éléments.
  • A ce moment-là, je recherchais un moyen de mettre en lumière les personnes qui participaient au clip mais que l’on ne verrait pas à l’écran. Comme par exemple les élèves de l’Ecole Candice Mack. Et je souhaitais aussi que les participants qui avaient une activité puissent en parler. Naturellement j’avais envie de remercier les personnes qui m’aidaient à concrétiser ce projet et cela passait par le fait de les laisser s’exprimer devant la caméra.
  • Dans ma tête les connexions se sont faites rapidement et j’ai proposé à Alexandre de faire ces vidéos. J’avais pressenti beaucoup de rigueur dans sa pratique, une grande motivation et un bel état d’esprit. Il avait également été touché par mon histoire et il souhaitait m’aider. Et pour moi, une main tendue est le plus beau des cadeaux. Je suis très sensible au fait que certaines personnes vous aident par bonté et de façon désintéressée. Ce qui est d’autant plus fort dans la musique quand vous débutez et que vous n’avez pas une renommée, une expérience à mettre en avant pour être reconnu, accepté et respecté en tant que chanteur/musicien.
  • A travers ces vidéos je souhaitais donc expliquer ma démarche et raconter cette histoire si particulière avec Micheline. C’est un peu une chanson « hommage », un Grand merci du fond du cœur pour ce qu’elle m’a apporté. Je voulais pouvoir la mettre en lumière afin qu’elle puisse aussi parler de son activité.

A 68 ans elle a repris avec son compagnon Philippe, le camping le moins cher de France, le Camping du Cœur et de l’Amitié. C’est une femme exceptionnelle, d’une générosité sans fond qui m’a beaucoup touché quand je l’ai revue l’année dernière.

Et pour finir, j’essaie toujours d’avoir une vision à 360°. J’avais besoin d’un support visuel de communication pour annoncer le projet et ce format des 5 vidéos me semblait très pratique et original. Pour moi les maîtres mots étaient : « respect », « partage » et « authenticité ».

Il est à noter que tous les participants sont passés devant la caméra sans aucune préparation. Ils ont découvert les questions lorsque Alexandre leur a posé (et moi aussi d’ailleurs). Et je dois dire que j’ai découvert les interviews par après et j’ai pris un réel plaisir à tous les écouter. Cela a été un très bon moment, très touchant pour moi. C’est un exercice qui n’est pas simple, et je veux vraiment encore les remercier pour leur participation.

Dans ces vidéos tu mets en avant les lieux, l’équipe technique : est ce des partenariats ou bien est ce juste pour mettre en avant les personnes de façon désintéressée ?

Alors comme mentionné précédemment, j’ai souhaité remercier les personnes qui m’ont aidé à concrétiser ce projet. Je n’ai pas noué à proprement parlé de partenariats.

Tu es accompagnée dans ta carrière par un agent ou une équipe communication ?

Alors là je souris… Non, pas du tout. J’ai financé et entrepris ce projet « seule », même si j’ai collaboré avec de multiples personnes que ce soit pour la musique ou le tournage du clip.

Je n’ai pas l’habitude de me lancer des fleurs, mais je dois dire que je suis assez fière du travail réalisé compte tenu de tout ce que cela implique.

Pour le tournage du clip, j’ai dû tout organiser sur une journée. Je n’avais pas le choix. Cela comprenait 2 lieux différents, 17 personnes à encadrer, et un timing hyper serré de 08h00 à 16h00. Certaines prises de vues devaient être réalisées en 10 minutes, sachant que c’était une première pour tout le monde (j’entends pour la petite Naelle, Micheline et moi). Je pense que j’ai bien géré (#sourire) et j’étais vraiment contente de mes choix. D’ailleurs le résultat est là je pense. Je me suis sentie un peu comme un chef d’orchestre et j’ai pris beaucoup de plaisir à penser le projet dans sa globalité. Ma plus grande satisfaction reste le fait de m’être entourée de personnes bienveillantes et que j’apprécie. D’ailleurs, chacune a contribué à la réussite du tournage. L’ambiance était vraiment agréable ce jour-là malgré les contraintes. Et je tiens aussi à remercier la petite Naelle et sa maman. J’ai pris énormément de plaisir à jouer avec elle et à la regarder s’amuser. Car j’ai ressenti chez elle beaucoup de joie et pour moi c’était important qu’elle le vive bien.

Sinon sur l’aspect de la communication, je regrette de ne pas avoir pu diffuser la chanson à une audience plus large que celle de « proximité » via mes réseaux sociaux personnels. En 3 jours j’avais déjà 1600 vues, sans avoir un support de diffusion comme on peut en avoir quand on lance un projet musical (j’entends par là passer à la radio, faire des interviews, diffusion sur les plateformes, etc..). Malheureusement, j’ai aussi fait avec les moyens dont je disposais. En tout cas, cette première chanson m’incite fortement à continuer car les retours ont été bons et on m’a déjà demandé d’autres chansons (#petite joie intérieure). C’est vraiment gratifiant pour un artiste d’avoir ces soutiens. Car se lancer demande du courage et aussi le fait de pouvoir accepter un éventuel échec. Et là en l’occurrence, j’ai monté ce projet pour plusieurs raisons, et même si j’en tire une grande satisfaction personnelle (et cela aura été ma priorité), je suis contente et soulagée que ma chanson ait été bien accueillie. Dire l’inverse serait mentir.

J’intègre totalement la critique du public dans ma pratique et c’est vraiment un échange réciproque. J’aspire à faire ressentir de l’émotion, mais le public m’en donne également. Donc je tiens à le redire : 1000 fois mercis aux personnes qui me soutiennent et qui ont écouté et partagé ma chanson.

J’ai pu voir que tu bosses avec Steeve Josch pour la vidéo et la photo, comment ça se passe avec lui ?

Cela se passe très bien (#sourire). La collaboration avec Steeve aura été assez évidente. Tout à commencer en 2019 quand j’ai contribué au projet Ulule de Steeve (projet Movies 80/90’s). Suite à ma participation, j’ai eu droit à un shooting photo que j’ai décidé de réaliser l’année dernière. Cela aura été ma première rencontre avec lui. Il est à noter que j’ai toujours été sensible à ses photos que je trouvais très poétiques, et à ce que j’assimile chez lui comme étant son côté « artiste décalé». Lors du shooting il m’a photographié avec ma guitare, en train de jouer, et sans rien dire, il a réalisé une courte captation vidéo. Il me l’a montré et là j’ai tout de suite pensé à mon projet de clip. Au risque de me répéter, je le dis toujours : dans ma tête les connexions se font et quand l’évidence se fait ressentir, je fonce.

J’ai donc proposé à Steeve de réaliser mon clip et il a accepté. J’avais une idée assez précise de ce que je voulais et compte tenu de mon histoire, j’avais besoin d’une sensibilité et d’un regard différent. Je recherchais l’émotion et l’originalité. Et je dois dire que Steeve a répondu à toutes mes attentes.

Ton rapport avec Micheline est particulier, ce n’est pas trop difficile d’en parler ouvertement en vidéo comme ça ?

#sourire. Eh bien au risque de surprendre, je dirais que non. Pas du tout. Je pense que si j’en suis arrivée à réaliser ce projet et donc à partager mon histoire c’est tout simplement que j’étais prête et que j’en avais envie. De façon générale, je suis une femme spontanée, très communicante, j’échange facilement et je n’ai aucune difficulté à parler de moi et de mon vécu. Je considère que chaque expérience nourrie les êtres que nous sommes et sans ces événements de mon enfance, sans mes blessures, je ne serais pas la femme que je suis aujourd’hui. Je pense qu’il est important d’être honnête envers soi-même et d’accepter « ce qui est ». En tout cas pour ma part, je suis en paix avec mon passé et je regarde l’avenir de façon positive.

Cette chanson est très forte symboliquement. Elle constitue un point de départ dans ma pratique musicale personnelle. J’ai également expliqué mon rapport à la musique dans mon interview et j’invite les lecteurs à la regarder pour mieux comprendre ma démarche.

Concernant Micheline, notre histoire est très singulière et je suis ravie qu’elle m’ait cherché sur Facebook 30 ans après. Je ne vais pas revenir sur les faits. Son interview est assez explicite et j’invite les lecteurs à la regarder pour mieux comprendre ce qu’il s’est passé mais surtout à voir la femme exceptionnelle qu’elle est.

Quels sont tes objectifs avec ce projet ?

Avec ce projet je souhaitais avant toute chose entamer un projet d’écriture et de compositions personnelles: 1ère page Youtube sous Marie Ka, 1ère page Facebook. C’est une façon de m’affirmer en tant qu’artiste compositrice interprète. J’ai envie de montrer qui est véritablement Marie Ka, qu’elle est la musique qui la fait vibrer, qu’elle est sa sensibilité, etc. Au quotidien je suis une femme spontanée, entière, « simple » et sensible, et je tends à partager aussi cette partie de moi. Musicalement j’adore la chanson française, j’ai envie de raconter des histoires, de mettre en lumière des personnes qui m’ont touchée. Car pour moi il n’y a pas de hasard dans la vie et je m’enrichis des rencontres. « L’ Autre » m’inspire et m’anime de l’intérieur. Et je souhaite véritablement, à travers mes mots qui sont assez simples, dans un style assez direct, m’adresser « aux cœurs ».

Parallèlement à ce projet, je chante dans un groupe qui s’appelle Train de Nuit. J’ai débuté il y a peu de temps avec mes camarades et ma démarche est différente. J’interprète des reprises et des compositions pop/rock, en anglais et en français, ce qui me permet de développer mes compétences musicales et scéniques. Je débute véritablement et je tends à progresser et m’affirmer dans ma pratique. J’aime le fait de travailler en groupe mais aussi il me parait important de pouvoir réaliser mes chansons. Car il n’y a rien de plus gratifiant que de pouvoir créer un titre par rapport à sa propre sensibilité.

Par ailleurs, avec ce projet je souhaitais également remercier Micheline et nous créer un souvenir que l’on pourrait garder des années durant. Sa participation au clip aura été d’une évidence. Je ne me serais pas vu faire ce clip sans elle. Pour moi c’est un projet qui a du sens, c’est une véritable histoire qui est mise en images et je suis assez fière de pouvoir la porter. J’assume entièrement et je pense que c’était une étape importante dans mon cheminement musical et personnel.

Penses-tu déjà à la suite, d’autres projets ? d’autres histoires de vie à partager ?

Pour la suite j’envisage clairement d’autres compositions personnelles. Je travaille en ce moment sur l’écriture de mes textes, et j’aimerais vraiment faire un EP dans les mois à venir. Dans ma tête les choses sont assez claires. Je sais ce que je veux et je me donnerai les moyens d’y arriver. Après ça prendra le temps que ça prendra. Je suis une passionnée, parfois impulsive mais surtout je suis persévérante et tenace. Et j’ai envie de vous dire, la suite résonne en moi de façon évidente, alors au risque de me répéter : quand c’est évident, je fonce (# sourire).

En tout cas je peux déjà vous dire que la deuxième chanson parlera de mon père que j’ai perdu en 2020. Alors oui on pourrait penser que cette chanson sera triste, mais en vrai, je perçois beaucoup de beauté et de force dans les événements douloureux. Comme ce premier titre « Ne m’en veux pas », qui est vraiment à ressentir de façon positive. Pour moi il s’agit d’une belle histoire et je ne la ressens pas comme un événement triste. C’est vraiment un message au final très positif. Je ne souhaitais pas tomber dans le pathos. J’en parle vraiment avec le sourire aux lèvres et la joie au cœur.

Une ou un artiste strasbourgeois ou alsacien avec qui aimerais travailler ?

Alors cette question n’est pas évidente. Je connais un certain nombre de musiciens et artistes alsaciens, que j’ai rencontré, ou simplement à travers leur création et leur musique. Ce qui est chouette est de voir la diversité des pratiques et des parcours. A titre personnel, je suis très éclectique et je peux aussi bien aimer en musique du rap, du rock, de la chanson française, du jazz que de la musique classique.

Cela est difficile à expliquer mais j’ai besoin de ressentir les personnes. C’est avant tout une rencontre, un échange « sain » avec un bon état d’esprit et du respect mutuel, qui décidera d’une collaboration. Un peu comme dans le cadre de mon travail, je vais tacher de ressentir ce que l’on pourrait s’apporter mutuellement et je vais faire des liens. Et je pense que je pourrais surprendre.

Par exemple, je pense naturellement au fils d’une amie : le rappeur Nebbiu. Je pense que j’apprécierais de poser ma voix sur ses textes. Ça reste comme ça un exemple qui me vient en tête et qui me fait dire que je ne me mets aucune limite de style.

Autre exemple : j’ai pu rencontrer le chanteur du groupe Ernest. J’ai également pu voir le groupe en concert, et je dois dire que j’ai beaucoup aimé. Bien sûr il y a le niveau technique mais moi je ne m’arrête pas à ça. Je ressens surtout que le chanteur interprète ses titres avec beaucoup de profondeur et je suis sensible à l’intensité dégagé.

Merci Marie Ka pour cet échange, bonne chance pour tes prochains projets musicaux, et à bientôt !

Portrait Kapoué n°37 : Bo Johnson, chanteur au grand coeur

Bo Johnson, chanteur au grand cœur

Qu’est ce qui te fait lever le matin ?
Etant religieux, je dirai Mon DIEU, Ma famille, mes amis et Ma musique

Ta plus grande qualité ?
Je pense, enfin j’espère être quelqu’un de généreux

Ton plus grand défaut ?
Parfois très naïf, j’ai du mal à voir le mal en l’humain

Te considères-tu comme quelqu’un de connecté ?
Bien sûr, Facebook, Instagram surtout, puis Tweeter & LinkedIn occasionnellement  et Viadéo, (lol), une fois tous les 3 mois. Je ne suis pas adepte des autres, c’est déjà beaucoup non ? 😉

Le héros de fiction auquel tu aimerais ressembler ?
Superman, c’est un tout en un, il vole, il est rapide, empathique, généreux, protecteur et surtout  Bo* (Mdr), ce que j’aimerai être pour moi et pour ceux que j’aime.

Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent ?
Un métier relatif événementiel et aux voyages, mais avec beaucoup de responsabilités, j’adore créer, organiser, gérer, promouvoir aussi ; donc je n’en suis pas bien loin 😉

Ton héros dans la vie réelle ?
Ma Maman, Ma déesse sur terre ; car après tout ce qu’elle a traversé, elle s’est toujours battu pour tout nous donner, mais surtout  nous « élever », Jt<3 tout Fort ma Pruniiiiiiii.

La chanson que tu siffles sous la douche ?
Elles sont légion et varient selon mes émotions, (lol) en ce moment « Georgia on my mind » de Ray Charles  et  « Unbreak my heart » de Toni Braxton

Comment te vois-tu dans 20 ans ?
Je souhaite vraiment être un artiste connu et reconnu pour son métier, sa passion, mais aussi, si les moyens m’en sont donnés, soutenir et aider d’autres que moi, peu importe les origines, à avancer.

Ton film culte ?
« Cry freedom » (l’histoire de Steve Biko), avec Denzel Washington & Kevin Kline réalisé par Richard Attenborough sorti en 1987.

Ce que tu détestes par-dessus tout ?
J’exècre « Le nombrilisme ».

Le talent que tu aimerais avoir ?
Le don d’ubiquité, je pourrai alors être partout à la fois, et surtout voyager sans dépenser, lol

Ta meilleure blague ?
L’histoire des Nuddleuuuuhhh, ou de Perette la canadienne mais racontées par mon ami Stéphane, je ne suis pas doué pour en narrer, mais j’aime bien en rire tant que ça ne me touche pas (je suis un petit peu susceptible aussi, lol.)

Que manque-t-il à Strasbourg pour être une ville incontournable d’Europe ?
Le monde de la nuit manque de diversités, beaucoup trop de restrictions

 Si tu étais un quartier de Strasbourg ?
Je serai La Petite France (rue piétonnes, restos et bars, le ballet des bateaux-mouches, architecture et histoire etc… Un très beau cocktail.

Ton restaurant strasbourgeois préféré ?
« Qu’est-ce qu’on mange ? », 7 rue des Tonneliers,  tenu par Vanessa et Charles, produits du marché, de saison, cuisine de qualité, et une sélection fine de vins qui sauront accompagner vos plats et très bon rapport qualité/prix.

Ton bar strasbourgeois préféré ?
Ouawwwwwwwww, je les  connais tous, et les aime tous, mais je me permets de donner mes coups de cœur du moment (lol) : le Raven, le Code Bar, l’Intemporel, Le Square et le XX. Ce sont des bars cosy, agréables et très branchés. Alliance de bonne ambiance, additionné d’un très bon service, bonne qualité des produits proposés, enfin un tout qui incite à revenir plusieurs fois par semaine.

 Autre ville préférée en Alsace et pourquoi ?
Colmar, pour la beauté de son centre.

Quelle est la chose que tu changerais en premier si tu étais maire de Strasbourg ?
J’améliorerai les conditions de certains étudiants (loyers et aides etc…), la scène artistique et le milieu de la nuit.

Ta marque alsacienne préférée ?
DOPF (Les bulles hmmmmm)

 En 3 mots, décris-nous ton Strasbourg ?
Mignonne, Authentique, Gourmande.

Décris-nous ton style musical…
Affirmer que je n’ai qu’un style musical précis et bien particulier, reviendrait à dire par exemple « que je ne boirai jamais autre chose que du crémant » lol. Or j’adore le whisky, le rouge de Bordeaux ou de la Bourgogne, certains cocktails, et surtout le bon Perrier menthe avec une rondelle de citron du dimanche matin (Mdrrrr).
Pour ainsi dire, bien qu’ayant été bercé par la Soul, le Gospel, le Blues, je suis un enfant de la MUSIQUE, en d’autres termes, peu importe le style, quand la mélodie me parle et m’anime,  JE CHANTE.

Si tu avais pu percer dans un autre art que la musique ça serait lequel ?
L’écriture, j’aime beaucoup.

As-tu déjà pensé postuler à un TV crochet du style THE VOICE ou NOUVELLE STAR ?
Bien-sûr, mais j’attends d’être prêt, ou simplement d’y arriver par d’autres biais.

Y a-t-il une vraie scène musicale strasbourgeoise ?
Oh que oui, Strasbourg recèle de nombreux talents, et de nombreuses voix. Sauf que nous manquons de soutien et de propagande pour dynamiser cet univers et mettre en avant le  travail et les efforts fournis.

As-tu déjà fait des collaborations avec d’autres artistes locaux ?
Oh que oui avec la belle Flore M, Tevin Thomas, Xavier Grant, Jo Carteva, Olivier Duvernay et bien d’autres encore….

Tes projets pour cette fin d’année 2016 ? Parle-nous de ton événement du 21 septembre au Régent…

Alors, j’ai de nombreux événements et projets en cours de préparation, entre autre scènes strasbourgeoises et scènes européennes, ce qui nécessite beaucoup de travail et de sacrifices, et DIEU Merci, j’en suis fier.

De plus un bon nombre de collaborations en vue, et ce dans le but d’étoffer et d’améliorer mon univers, mais aussi des castings et concours de chant ; « restons acteurs et actifs ».

Quant à mon événement de rentrée du 21 Septembre, j’ai eu la chance de travailler avec cet illustre établissement « Le Régent Petite France », qui m’a fait confiance en acceptant ma proposition, j’en suis d’ailleurs très enchanté et honoré. En effet, ce sera une première car je vais non seulement chanter, mais aussi et dans la continuité des « Strasbourg Fashion Week » développer ce jeu de scène, dans le but de devenir un vrai « show man », le tout soutenu par  des  partenaires de renom, qui se préparent comme moi à colorer ce bel événement.

BE READY !

Eh oui chers amis, soyez nombreux à venir vivre ce que nous vous préparons :« On se passera de maux, Seuls les présents vivront  » ces mots « …

Invite Kapoué n°32 : Miss Cycy présente son projet photo pour la lutte contre le cancer du sein

« Miss Cycy », c’est qui ?

C’est moi, Cyrielle, photographe à Strasbourg (portrait, famille, couple, EVJF…) avec une préférence pour la réalisation de portrait.
Mon cheval de bataille : aidez les femmes à s’accepter, accepter les kilos, l’âge, la maladie, s’accepter tout simplement…

La démarche:
Discuter, parler et écrire avec les personnes, pour connaître leur vie, les envies, les motivations. Pourquoi elles réalisent une séance photo pour reprendre confiance en elles. S’en suit la séance photo le moment tant attendu et redouté à la fois et le bilan. Il est très important de savoir comment elles se sentent devant les images, savoir si elles se sentent mieux, ce qu’elles ressentent.

Les projets:
Il y a deux projets photos que je souhaite réaliser : un concours et une exposition. Les photos pour le concours seront à remettre avant fin août 2016 et le projet d’exposition est évidemment pour cet automne.

Pour ces deux projets, je souhaite rencontrer des femmes, discuter avec elles. Parler de la maladie, de ce qui a changé dans  leurs vies, les projets qu’elles ont, comment elles se voient. Ensuite réaliser un projet photo, qui leur correspond, qui soit elle !

Profitons des beaux jours à venir ( si, ils vont arriver ) pour faire de belles rencontres chargées en émotions et de belles photos.

Précision importante: 
Pour ces projets, je recherche de tout âge et il ne faudra pas poser nu 🙂

Pour me contacter et me suivre sur les réseaux sociaux :
Facebook : Miss Cycy Photographe
Instagram : @misscycyphoto

Je compte sur vous pour faire tourner l’info, et merci d’avance.
Miss Cycy.

Portrait Kapoué n°36: Sir Hill, chanteur strasbourgeois

Sir Hill, chanteur strasbourgeois

Qu’est ce qui te fait lever le matin?
La perspective d’une douche et d’un petit dèj !

Ta plus grande qualité?
J’essaye au maximum d’être quelqu’un de considérant, d’aimant…

Crédit photo : Bartosch Salmanski

Ton plus grand défaut?
 Je manque parfois de patience, je tape du pied =)

Te considères-tu comme quelqu’un de connecté?
Facebook oui, Instagram aussi, mais tout ce qui est Snapchat ou autre c’est mort, je suis vieux, ça y est !!

Le héros de fiction auquel tu aimerais ressembler?
Will Smith dans « Je suis une légende » … Le mec se débrouille super bien quand même dans cette atmosphère apocalyptique … Respect !

Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent?
Superhéros … Ou médium … Non ? Comment ça c’est pas des métiers ?

Ton héros dans la vie réelle?
Mes 2 mamans, tous les mecs qui travaillent la terre …
Et Jay Z pour la longévité de sa carrière ! (oui je sais ça en fait plusieurs).

La chanson que tu siffles sous la douche?
Je ne siffle pas sous la douche, il paraît que ça attire les mauvais esprits … Mais je fredonne souvent « English Man in New York » de Sting !

Comment te vois-tu dans 20 ans?
Avec des ridules au coin des yeux et des enfants.

Ton film culte?
Block Party de Michel Gondry et Dave Chapelle.

Ce que tu détestes par-dessus tout?
L’inconstance.

Le talent que tu aimerais avoir?
Savoir danser de fou ! Mais vraiment toutes les danses tu vois !

Ta meilleure blague ?
Comment appelle-t-on un nain avec un ghettoblaster ?
Un slip …
Car c’est un p’tit qui a le son (Ptit caleçon) …
Voilà voilà …

Que manque-t-il à Strasbourg pour être une ville incontournable d’Europe?
Du soleil =)

Si tu étais un quartier de Strasbourg ?
La Krutenau.

Ton restaurant strasbourgeois préféré?
Le Shoon ! Ils font les meilleurs Chirashi que je connaisse !

Ton bar strasbourgeois préféré ?
Mmmmmh, je ne squatte pas trop les bars mais je dirais … Le café Grognon à Neudorf !

Autre ville préférée en Alsace et pourquoi ?
Barr, j’y ai vécu quelques années et j’y ai beaucoup de souvenirs.

Crédit photo : Bartosch Salmanski

Quelle est la chose que tu changerais en premier si vous étiez maire de Strasbourg?
Le coût du stationnement, faut pas exagérer quand même, c’est payant entre midi et 2 maintenant !

Ta marque alsacienne préférée?
Carola (la verte)!

En 3 mots, décris nous ton Strasbourg?
A taille humaine … 3 mots =)

Explique nous ta passion pour la musique et décris ton style musical…
Tout le monde ne trouve pas forcément son don, son talent ou sa passion … C’est une chance inouïe d’en avoir une, de pouvoir la partager et qu’en prime le retour soit positif … La musique m’a fait connaître des personnes extraordinaires et je continue de vivre de très jolis moments grâce à elle. Elle me rend fier de réussir à créer quelques choses qui émane de mon âme, qui puise dans ce qui m’entoure pour en faire MA musique.

Je ne définit pas mon style tant c’est compliqué, je laisse le soin de le faire à ceux qui m’écoute … Mais je fais en sorte que ça groove =)

Crédit photo : INFINITY photographie

Y a t’il une vraie scène strasbourgeoise ?
Oui ! Elle est d’ailleurs très riche et très talentueuse, tous styles confondus …

As-tu déjà fait des collaborations avec d’autres artistes locaux ?
Oui, à l’époque dans le Reggae, et encore aujourd’hui  ainsi que dans de futurs projets … Mais pas sur cet album. J’ai fais de petites vidéos appelées Hill Cam où je reprends des titres connus avec des chanteurs strasbourgeois, Wycklif, MeeLady, Selia … A découvrir sur ma chaine YouTube !

Tes projets pour cet été et la saison prochaine ?
Me reposer, reprendre mon souffle après cette sortie d’album, la première partie d’Anggun le 29 septembre, un clip en préparation pour septembre également, de nouveaux titres, et puis tout ce que la vie me réservera pour la suite !

Portrait Kapoué n°33 : Fanny Hash illustratrice strasbourgeoise

Fanny Hash, illustratrice strasbourgeoise

Qu’est-ce qui vous fait lever le matin ?
Les chiens de la SPA de Strasbourg, je n’ai pas trouvé meilleur coach sportif, sérieux, mon cul n’a jamais été aussi ferme et au moins je dépense mon énergie utilement.

Votre plus grande qualité ?
Je suis une petite rigolote à l’imagination débordante.

Votre plus grand défaut ?
Je manque souvent d’audace de peur d’avoir l’air prétentieuse de désirer telle ou telle chose. C’est simple, j’m’excuse de tout,  j’m’excuserais même d’exister et je laisse ma place ou m’efface dès que je me sens jugée. C’est ballot car je trouve qu’être audacieux est la plus belle des qualités. Se préoccuper tant de l’avis des autres est un comportement égocentré que je tente de combattre.

Vous considérez-vous comme quelqu’un de connecté ?
Autant qu’un boulier chinois ! Justement les filles de ma sœur (la plus jeune a 10 ans) m’ont expliqué tout à l’heure à quoi servent Snapchat, Instagram, Youcam makeup… c’est un truc de fou, ces retouches photos et le travail de l’e-réputation que même des enfants s’infligent avec plaisir instinctivement. Malheureusement, c’est çà la réalité, la place que l’on occupe dans le monde virtuel. Bon au pire, je vais les engager pour s’occuper de ma com.

Le héros de fiction auquel vous aimeriez ressembler?
Mystique des X-men, être métamorphe, pour justement ne jamais être moi. Revêtir l’apparence de n’importe qui, et ce tout en étant nue en vrai, ce serait du pur kiffe. Ok, là cash, j’imagine bien quelques plans pas honnêtes, voire vicelards mais « un grand pouvoir implique de grandes responsabilités », j’prendrais la main à la place des puissants de ce monde pour tout révolutionner.

Le job que vous avez toujours rêvé de faire, même si vous faites le contraire à présent ?
Je voulais être Karl Lagerfeld, je crois. J’adooooore la mode! Dans le fond, j’voulais un job que je n’aurai pas choisi mais qui m’aurait choisie car çà ne pouvait pas être autrement comme si j’étais faite pour quelque chose. Et étrangement je crois que l’illustration me fait ressentir çà.

Votre héros dans la vie réelle?
Mon chat, Léo, il a tout compris à la vie! Il glande toute la journée, fout le bordel partout, ne participe à aucune tâche sous prétexte qu’il n’a pas de pouce et maîtrise à merveille son pouvoir sur nous, pauvres humains.

La chanson que vous sifflez dans la douche?
Je suis incapable de siffler ou même de fredonner un air existant.  Ma tête est pourtant pleine d’airs décomposés et recomposés, totalement méconnaissables alors faute de savoir les retranscrire, je danse. Sous la douche, je bouge de la tête comme une folle. J’ai les cervicales ultra souples.

Comment vous voyez-vous dans 20 ans?
Métamorphe et du coup, ne pas être soumise au vieillissement, ok, on peut rêver. J’n’imagine pas le temps qui passe, c’est sans doute pour çà que je perds souvent mon temps.

Votre film culte ?
Ok je vous l’avoue, c’est super honteux mais c’est Clueless, y a des couleurs pastel de partout, c’est comme manger de la guimauve avec les yeux, c’est délicieusement régressif.

Ce que vous détestez par-dessus tout ?
La mauvaise foi des puissants de ce monde quand ils disent qu’ils ne peuvent pas changer les choses, à un moment faut avoir des couilles et ne plus laisser l’argent tout pervertir.

Le talent que vous aimeriez avoir ?
J’aimerai savoir chanter ou au moins savoir taper dans mes mains en rythme car c’est super frustrant en concert de ne pas pouvoir manifester sa joie.

Que manque-t-il à Strasbourg pour être une ville incontournable d’Europe ?
Strasbourg est une ville superbe. Elle mériterait plus de streetart pour s’habiller entièrement d’art, que des fresques envahissent tous les murs ennuyeux de ses bâtiments administratifs afin de moderniser et rendre unique chaque mur et ainsi offrir aux visiteurs une ballade artistique.

Si vous étiez un quartier de Strasbourg ?
La presqu’île Malraux. C’est un espace anti-ennui, tu peux y être bien seule avec toi-même.

Votre restaurant strasbourgeois préféré ?
Copains comme cochons. C’est bien situé, le décor est sympa, leur terrasse idéale et l’accueil est chaleureux. Ils sélectionnent des produits de qualité et les cuisinent élégamment. Je n’ai jamais été déçue.

Votre bar strasbourgeois préféré ?
La Mandragore, sans hésitation. Ce lieu a de la personnalité. J’adore le décor, la musique choisie avec soin, leur russe blanc et l’accueil bienveillant accordé à chacun. Sans balancer de nom, j’en ai assez de ces bars pseudo hype, à la déco pourrie, à l’hygiène douteuse où le client doit limite s’estimer heureux d’être servi parce qu’en plus il y a des barman ou barmaid qui se la jouent et te prennent de haut.

Autre ville en Alsace et pourquoi ?
La Petite Pierre et son festival de jazz.

Quelle est la chose que vous changeriez en premier si vous étiez Maire de Strasbourg ?
Je mettrais des hauts parleurs dans les rues et diffuserais de la musique pour adoucir l’ambiance urbaine,  comme il y en a dans le parc Disney. Avec de la musique, les gens ont l’impression d’être dans un film, dans un univers féerique. Les groupes locaux pourraient être engagés pour créer ces bandes son.

Votre marque alsacienne préférée ?
Kronenbourg. No comment.

En 3 mots, décrivez-nous votre Strasbourg ?
Charmant, épicurien et cyclable.

Votre actualité ?
Comme j’adore Le bar La Mandragore, je les ai sollicités pour pouvoir y faire ma première exposition. Mes illustrations habillent leurs murs tout le mois d’avril. Je m’y suis prise à l’arrache donc je n’ai rien mis en vente, c’est conçu comme une carte de visite de mon univers. Ce qui a apparemment fait des frustrés, çà fait plaisir et m’encourage à penser à la commercialisation. Je collabore également à la création d’un spectacle avec le groupe de musique Une Abeille dans le Bonnet. Mes créations graphiques inspirées de leurs chansons seront utilisées dans des vidéos projetées pendant le concert. A noter notre première représentation à Strasbourg le 23 juin 2016 au Camionneur.
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Invité Kapoué n°6: Oh l’Artiste, une nouvelle « boite » à Strasbourg

Oh l’Artiste, une nouvelle « boite » à Strasbourg

« Oh l’Artiste » c’est une boite livrée chez vous gratuitement qui vous permettra de bricoler et réaliser un objet.

Il y a tout dedans, vous n’avez rien à acheter, nos kits sont complets. Il vous suffira simplement de vous munir de matériel que chacun de nous a chez lui.

Mais à quoi elle sert cette boite ?
Seul(e), à se relaxer, s’évader, s’occuper les mains et la tête, se faire plaisir, être fier de ce que l’on a fait soi-même … faire plaisir à notre famille ou nous amis en offrant un cadeau qui est le fruit de notre travail et patience …

En groupe, partager un bon moment, des astuces, faire des rencontres, … Oui parce que Oh l’Artiste organise des ateliers où l’on peut bricoler tout en discutant et en buvant un verre.

C’est pour celles et ceux qui :
– souhaitent faire quelque chose de leurs petites mains
– ne sont vraiment pas doués, débutants ou simplement en manque de temps
– les copines, les amoureux, les mamies, les enfants,…

Les boites changent et évoluent au fil des mois et des saisons.

Pour le mois d’Août, Oh l’Artiste vous propose de coudre du tricotin sur un sac en paille, idéal pour la plage mais aussi pour les enfants ou comme élément déco.

Mais Oh l’Artiste c’est aussi une aventure écologique et humaine. Les fournisseurs sont essentiellement locaux. Les sacs en tissus Oh l’Artiste et les textiles qui seront dans les kits sont confectionnés par une association strasbourgeoise, Vetis, qui aide à la réinsertion de personnes en difficulté.

À la tête de Oh l’Artiste il y a Manon, qui a toujours rêvée de faire pleins de choses de ses mains  mais s’est toujours découragée. Elle a alors eu l’idée de créer des kits faciles à faire et complets pour se faciliter la vie.

Venez vite découvrir nos kits sur www.oh-artiste.fr et sur notre page Facebook : https://www.facebook.com/ohlartiste que vous n’oublierez pas de liker !

Portrait Kapoué n°19: Julia Agrado artiste transformiste

Julia Agrado artiste transformiste et modèle photo

Qu’est ce qui te fait lever le matin?
Trois réveils, plus un dix minutes plus tard, une cigarette, deux ou trois cafés, mails et… Musique ! Lorsque je lance la musique, c’est parti !

Ta plus grande qualité?
Je suis tempérée, calme et réfléchie. Enfin… la plupart du temps… Sinon, je suis la muse d’Objectif V d’après une première déclaration sous sérum de vérité alsacien (brassé)…

Ton plus grand défaut?
L’amour de la procrastination, ou plutôt le besoin de sentir que c’est le bon moment, que j’ai l’envie et l’inspiration pour faire quelque chose et à défaut faire totalement autre chose pour rester tout de même toujours en action. C’est embêtant pour payer ses factures en temps et en heure…

Te considères-tu comme quelqu’un de connecté?
Je suis très connectée. Je suis H24 sur les réseaux sociaux, et joignable à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. Mon téléphone est toujours allumé. Je poste d’ailleurs souvent des selfies horrible, ce qui est embêtant c’est qu’ils ont plus de « j’aime » ou de partages que lorsque je pose pendant des heures…

Le héros de fiction auquel vous aimeriez ressembler?
Catwoman, parce qu’elle est jolie, sexy, forte, agile, et qu’elle a un superbe costume dans les versions récentes. J’ai le costume !!!

Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent?
Médecin légiste. Je sais, ce n’est pas très joyeux, mais ce métier m’a toujours attiré, comme les métiers en rapport avec la mort de façon générale. Peut-être pour un prochain show participatif, avis au public motivé, envoyez vos CV !

Votre héros dans la vie réelle?
Mon meilleur ami, je peux l’appeler tout le temps et pour n’importe quoi, on se chamaille, on se dispute mais au fond rien n’altère notre relation. Il a toujours été présent pour moi dans les moments les plus difficiles et me soutient quand j’ai fait une erreur sans me dire « je te l’avais dit », et pourtant, il me l’avait dit !

La chanson que vous sifflez sous la douche?
C’est très difficile, je marche par périodes, je chante une chanson à tue-tête pendant une semaine puis je passe à une autre. En ce moment c’est Gods And Monsters, la version de Jessica Lange dans American Horror Story. Le problème est que je danse aussi lorsque je chante, j’ai dû mettre un tapis antidérapant dans le fond de la baignoire.

Comment te vois-tu dans 20 ans ?
J’ai du mal à m’imaginer sur un si long terme, mais un chien, un perroquet, un gentil mari, des enfants… Et bien sûr toujours du spectacle, de la photo, de l’écriture. Évidemment je serais internationalement reconnue pour ces trois compétences.

Mon film culte?
Black Swan, j’aime tout, la musique, l’actrice et son jeu, le scénario, les plans, l’histoire… Ce film me parle et me touche profondément. C’est en partie l’inspiration de l’un de mes tatouages.

Ce que vous détestez par-dessus tout?
L’hypocrisie et les mensonges. Je ne supporte pas cela, surtout lorsque je sais que l’on me ment. J’aurais aimé vivre avec les Bisounours.

Le talent que vous aimeriez avoir?
Chanter. Je chantais très bien au collège dans la chorale, la prof voulait même me mettre en avant avec un solo, ce que j’ai refusé. Mais aujourd’hui je regrette car lorsque je chante maintenant, il vaut mieux que je sois en solo…

Le dernier fou rire?
Mon dernier fou-rire, ou plutôt mes derniers fou-rires, ont été provoqués par un homme charmant de ma connaissance mais… je ne dirais rien !

Que manque-t-il, d’après toi, à Strasbourg, qui est incontournable dans les autres grandes villes d’Europe?
Un bar à chats pour faire plein de câlins et de ronronthérapie en buvant du thé !

Si tu étais un quartier de Strasbourg ?
La Krutenau, j’y ai eu mes plus belles soirées et mes plus belles rencontres. J’aime ce quartier.

Restaurant préféré?
Le Rimini, le premier où j’ai mangé en arrivant à Strasbourg. Amis, taquineries, connaissances, rigolades… Il y a tout. Parfois, les tables se collent sans se connaître et hop là de nouveaux amis ! J’y suis souvent en compagnie d’immenses tablées jusqu’au bout de la nuit. C’est aussi là que j’emmène mes nouvelles rencontres ou les personnes auxquelles je tiens pour un diner au calme. On s’y sent en famille, et ils connaissent toutes mes petites habitudes.

Bar préféré ?
Les Aviateurs, l’équipe est super sympa et l’ambiance vraiment géniale.

Endroit que vous adorez à Strasbourg mais que vous avez honte de dire?
Le Bunny’s bar, j’adore, mais j’ai honte de le dire au cas où il prendrait l’envie à quelqu’un que je connais de passer quand je chante (crie et bafouille entendons-nous bien)… Un coup à vous détruire une réputation et à faire des millions de vues sur youtube !

Quelle est la chose que vous changeriez en premier si vous étiez maire de Strasbourg?
Maire de Strasbourg, je ferais installer des pistes talonnables, petit chemin en tapis rouge plat. Et oui, pour les filles en talons, les pavés c’est dur ! Je ne sais pas combien de paires sont séparées en une année par les attaques vicieuses des pavés mais c’est horrible !

Ta marque alsacienne préférée?
Bretzel Airlines, j’aime vraiment beaucoup leur humour.

Qu’est que tu choisirais comme nom de catcheur mexicain?
La Diva Dominadora… Comprendra qui pourra.

En 3 mots, décris nous Strasbourg?
Belle, conviviale, folle.

Ton actualité?
Artiste transformiste, burlesque et performeuse visuelle, j’ai commencé le spectacle il y a quatre ans dans une petite boite de nuit auvergnate en compagnie d’une troupe de drag queens. J’ai déménagé pour l’Alsace, à Strasbourg, il y a deux ans et tourne depuis dans les cabarets, bars et boites de nuit de toute la France et de Suisse. Des projets sont en cours pour de nouvelles soirées dans la région.

Au fil du temps, j’ai augmenté ma palette de numéros et dispose aujourd’hui d’une vingtaine de thèmes dont les incarnations de Cher, Amy Winehouse, Marilyn Monroe, Marilyn Manson, Mylène Farmer, Kylie Minogue et Jessica Rabbit. Je travaille actuellement sur de nouvelles prestations dont des chants live, pour dans quelques mois après encore un certain nombre de cours.

Je réalise également des maquillages et mises en scènes pour les particuliers, pour des anniversaires, des soirées à thèmes, des mariages…

Depuis un an, Victorine Artault de chez Objectif V est ma photographe officielle. Modèle pour elle, nous réalisons des photos pour de nombreuses expositions et nous avons fait un calendrier pour 2015 qui est encore disponible à la vente en tirage unique, exemplaires signés, numérotés.

Freckles Wear: Passe en mode Hip Hop avec ton Tee Shirt !

Freckles Wear: Passe en mode Hip Hop avec ton Tee Shirt !

Dans la jungle urbaine et textile, il est souvent difficile de se démarquer, d’afficher son style, ses idées, ses envies, voir même son mode de vie… En optant pour un look atypique vous pouvez le faire, alors pourquoi pas découvrir cette nouvelle marque de t-shirts et de sweats proposée par une créatrice de Strasbourg: Claire avec sa marque Freckles Wear.

Bien sur, je dois avouer que ça n’est pas vraiment mon univers, mais il faut saluer l’idée: allier les messages forts par des artistes du domaine du Hip Hop & de la Street Culture (DJ NELSON, Jaek El Diablo entre autres…) , et un visuel coloré et original.


Les créations sont variées et régulières, et Claire tient absolument à proposer une qualité de textiles correcte. Alors, fans de t-shirt ou simplement curieux de connaitre le travail d’une artiste sur tissu de Strasbourg, allez découvrir son site et ces créations !

Coordonnées : Site officiel de Freckles Wear

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