La strasbourgeoise Élina Rose déconstruit les clichés féminins avec esprit dans son nouveau livre

Connue sous le nom @Elina_rose sur Instagram, Elina vient de fêter ses 33 ans, elle n’est toujours pas mariée, elle n’a toujours pas d’enfants (elle avoue ne pas être sûre d’en vouloir) et elle n’est pas propriétaire, mais devinez quoi ? Elle est heureuse et épanouie parce qu’elle se moque des injonctions sociales et elle compte bien le faire savoir.

Il y a maintenant 3 ans, elle fait une entrée remarquée sur les réseaux sociaux avec cette photo :

Derrière ce slogan, c’est une femme profondément déterminée à libérer la parole et à vivre comme elle l’entend que l’on retrouve.

Hôtesse de l’air, elle a tout plaqué pour reprendre à zéro. Sur les réseaux elle partage son quotidien avec beaucoup d’humour sur les différents aspects de sa vie.

« Imagine si tu étais vraiment toi » est un guide pour montrer à chaque femme qu’elles sont capables de beaucoup plus qu’elles ne le pensent et surtout que le bonheur est déjà en elles et qu’il ne dépend pas des autres. À travers son livre Elina partage avec bienveillance le chemin qu’elle a entrepris afin de créer ses propres codes sans suivre ceux imposés par la société. Peu importe votre vision, vos rêves, vos objectifs, l’essentiel étant qu’ils soient alignés à qui vous êtes profondément.

Divisé en 3 grandes parties, la première pour se reconnecter à soi, la suivante pour croire en soi, et enfin la dernière pour se reconnecter aux autres. Vous retrouverez dans le livre une philosophie de vie, des exercices pratiques, des conseils, des story times pour illustrer ses propos.

Ce livre se veut intemporel et déculpabilisateur pour toutes celles qui n’oseraient pas vivre trop fort, trop différemment : à découvrir !

Invitée Kapoué n°80 : Violaine De Charnage, auteure strasbourgeoise à la plume rouge viscère

VIOLAINE DE CHARNAGE : DE L’HORREUR, DU FANTASTIQUE, DU GORE, DU TRASH, DU WTF, DU SEXE, DE L’HUMOUR NOIR !

Amoureuses et amoureux (de lecture, c’est mieux), de cinéma de genre, de bande dessinée, de culture pop des années 80 et 90, je vous en prie, entrez, il y a le feu !

Les Vilaines Nouvelles de Violaine et autres Transgressions Littéraires s’inscrivent dans une littérature de mauvais genre, décomplexée, rebelle, transgressive et jouissive à lire. Une cousine éloignée de la littérature « pulp » : à l’origine les romans de gare des années 1930 aux États-Unis, imprimés sur du papier de basse qualité (pâte de copeaux de bois « pulp »).

Précisons que ces textes s’adressent à des lecteurs majeurs, avertis et pervertis !

 Les Vilaines Nouvelles de Violaine, les Vilainologies (recueils), les Transgressions littéraires : la nouvelle comme genre de prédilection.

Genre tombé en désamour de ce côté de l’Atlantique, la nouvelle est pourtant un terrain de jeu exceptionnel. Ce format court, droit au but, permet d’explorer les sous-genres de l’horreur et du fantastique, une nuée de thématiques, de s’autoriser des revisites de contes et de mythes…

Au détour de ces histoires à dévorer d’une traite, prenez garde de croiser : une Blanche-Neige zombie et vengeresse, un Leprechaun dentiste, une baby-doll serial-killeuse, un tueur possédé par un lapin…

Mais jouer avec le fantastique et l’horreur ce n’est pas nécessairement déballer de l’intestin au kilomètre… Chaque nouvelle renferme un sous-texte, interroge des sujets de société de toujours (par exemple : l’inceste), et contemporains (ex. : la maltraitance animale).

Parmi mes thèmes de prédilection : la femme et le corps féminin, la liberté et la violence sous toutes ses formes (physique, psychologique, sociale…)…

 Un peu beaucoup d’actualité strasbourgeoise.

  • Rencontrez-moi sur le Village du Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg FEFFS, place Saint-Thomas, pendant le WE d’ouverture du Festival, les 23, 24 et 25/09.
  • Je serai en dédicace à la Librairie Le Tigre, au 36 quai des Bateliers, le samedi 15 octobre à partir de 15 h.

Où trouver ma littérature ?

  • Sur le Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg ( FEFFS ) pendant ces quelques jours !!

J’y proposerai mon second recueil, La Vilainologie II, en avant-première.


Je délivre mes sévices (littéraires) sans rendez-vous sur :

https://www.instagram.com/violaine_de_charnage/

https://www.facebook.com/ViolaineDeCharnage

www.violainedecharnage.com

Merci Blog Kapoué pour l’accueil !

Invitée Kapoué n°79 : Anaïs Cros, autrice alsacienne de la Nuit Des Sorcières

Des romans fantastiques en Alsace par Anaïs Cros !

L’Alsace inspire les auteurs et de nombreux romans s’y déroulent. Peu, toutefois, s’inscrivent dans le genre fantastique et s’adressent à un public dès 15 ans, fan de séries, d’Harry Potter ou de Stephen King. Or, c’est à ce public que j’appartiens et, en tant qu’autrice, j’ai voulu m’amuser avec les codes des œuvres que j’apprécie tout en mettant en avant les nombreuses légendes et les lieux singuliers de l’Alsace et de Strasbourg. Car il y a de quoi faire dans la région et, si vous lisez mes livres, vous vous surprendrez sans doute à poser un regard différent sur des rues, des bâtiments, des sites naturels pourtant familiers. Le but ? Lever un coin du voile sur la magie qui nous entoure…

Si cette série de romans s’intitule Le Peuple Invisible, c’est parce qu’elle nous parle de ces créatures étranges, fantastiques et parfois inquiétantes qui vivent parmi nous sans qu’on ne le remarque. Sorcières, loups-garous, fantômes, vampires, mais aussi salamandres, ondines ou golems, de nombreux êtres singuliers hantent les pages de mes romans et entraînent les personnages comme les lecteurs dans un monde qui se dessine en filigrane du monde réel et se heurte parfois brutalement à lui. Frissons et suspens garantis !

L’eau du Léthé

Le booktrailer :

https://www.youtube.com/watch?v=XfZfW9Xiu68

Premier tome de la série, L’eau du Léthé plante le décor et nous entraîne à la fois dans le Strasbourg du XVIe siècle et dans la ville contemporaine.

On y suit Franck, aide-soignant dans l’hôpital psychiatrique d’Erstein, qui va découvrir de manière assez brutale l’existence du Peuple Invisible lorsque deux de ses patients s’entretuent sous ses yeux et ne se révèlent pas vraiment humains… Déstabilisé, Franck n’aura de cesse de comprendre ce qui s’est passé et fera la rencontre d’un être pour le moins singulier : l’Immortel, une créature unique parmi les Invisibles. Celui-ci l’entraînera dans sa quête d’un flacon mystérieux qui contiendrait de l’eau du Léthé, le terrible fleuve des Enfers…

En parallèle, en pleine Renaissance, Katell, jeune fille déterminée, a réussi à devenir l’apprentie d’un imprimeur réputé de Strasbourg, à une époque où la ville est une riche cité indépendante. Mais le maître de Katell cache bien des secrets, dont certains ne sont pas sans rapport avec le Léthé.

A travers le temps, c’est une même quête qui va unir tous ces personnages et les entraîner dans une aventure haletante et souvent dangereuse, face à des ennemis sans pitié.

La nuit des sorcières

Le booktrailer :

https://www.youtube.com/watch?v=DlXF8dYIL18

Suite de L’eau du Léthé, La nuit des sorcières peut toutefois se lire indépendamment. Dans ce roman en librairie le 5 novembre 2021, on retrouve Franck et l’Immortel qui vont tout faire pour aider une sorcière accusée de meurtre. Problème ? Les sorcières et l’Immortel sont des ennemis acharnés depuis des siècles…

En même temps, le roman nous plonge dans le siège de Strasbourg lors de la guerre de 1870. Là aussi, les sorcières sont au centre de l’histoire tandis que l’on suit les pas de Joséphine, une fillette emportée non seulement dans les affres de la bataille contre la Prusse, mais aussi dans des affrontements entre Invisibles qui la dépassent et dont elle est, bien malgré elle, l’enjeu central…

Sans lien apparent au départ, les deux histoires vont peu à peu se rejoindre tandis que l’on en apprend davantage sur le fonctionnement de la Sororité – le clan des sorcières – et sur les évènements terribles qu’a subis Strasbourg en 1870.

Comme le premier tome de la série, La nuit des sorcières joue des spécificités de l’Alsace, de son Histoire, de ses légendes, pour mettre en scène une aventure épique dont on ne pourra pas s’arrêter de tourner les pages jusqu’à l’apothéose finale !

L’eau du Léthé et La nuit des sorcières sont disponibles en librairie et directement sur le site de l’éditeur :

https://www.nestiveqnen.com/l-eau-du-lethe/

https://www.nestiveqnen.com/la-nuit-des-sorcieres/

Qui suis-je ?

L’eau du Léthé et La nuit des sorcières ne sont pas mes premiers romans. J’ai déjà publié une saga de fantasy complète en six tomes intitulée Les Lunes de Sang et qui met en scène dans un univers de fantasy médiévale des personnages rappelant fortement Sherlock Holmes et le Docteur Watson… J’ai également fait paraître une sorte de conte horrifique d’initiation, La Mer des Songes, et, en autoédition, un polar, un road-trip et une uchronie.

Alsacienne et, je dois l’avouer, assez chauvine, j’ai voulu avec Le Peuple Invisible rendre hommage à l’immense richesse culturelle de notre région tout en m’amusant avec le genre que je préfère : le fantastique. Celui de Stephen King, d’Harry Potter ou du steampunk… Saupoudrer de magie des lieux familiers, inviter à prêter attention aux innombrables détails singuliers d’une ville aussi ancienne que Strasbourg, sortir de l’image un peu ringarde que les Alsatiques peuvent parfois véhiculer auprès des jeunes publics, voilà ce que j’ai voulu faire avec cette série de romans bien de notre temps et qui, à mon humble avis, seraient parfaits pour une adaptation en série !

En espérant vous avoir donné envie de vous plonger dans mes univers, je vous remercie (et vous félicite !) d’être arrivé-e au bout de cet article ! Et surtout n’oubliez pas : lisez des livres, c’est bon pour la santé !  😉

Pour en savoir plus sur mes romans et me suivre, c’est par ici :

www.anaiscros.fr

https://www.facebook.com/Lepeupleinvisible/

https://twitter.com/autricecros

Invitée Kapoué n°66: Johanna Kaufmann, pour son livre « Déjeuner chez Jojo »

DÉJEUNER CHEZ JOJO : RÉCITS, RECETTES ET ASTUCES DE CUISINE

Mes recettes, je les ai servies dans des livres, dans des librairies, dans mon appartement, dans un salon de coiffure, dans des restaurants, dans des cafés, dans des centres d’art, dans des châteaux, dans des foires, dans une ex-supérette, dans des parkings, dans des jardins, dans des cours, sous les rames du métro, dans la cuisine d’un relais maternel, dans le couloir d’une fac, à ciel ouvert, sur internet, sous une tente ou par-dessus une couette.

Simples, gourmandes et coquettes, les voilà ravies de venir s’acoquiner à vos déjeuners, apéros, brunchs, buffets, dinettes, desserts, goûters, piques-niques et plateaux télé ; parées à inspirer votre cuisine pour un, pour deux, pour une fine équipe ou pour un régiment.

L’intention éditoriale

Je cuisine comme j’écris, et mes recettes me sortent des mains et de la tête, ni guindées ni figées, nourries de ma sensibilité́ d’auteure méditerranéo-alsacienne et de cantinière tantôt sédentaire tantôt nomade. Autodidacte et ravie de l’être, j’appréhende l’assiette comme un support expérimental et émotionnel. J’œuvre dans la perspective de libérer le désir, et j’ose le faire sans complexe et sans pesanteur. Pas franchement encline à la sacralisation (d’un produit, d’une technique, d’une saison), si je balise le terrain de certaines lignes à suivre, je n’éprouve ni scrupule ni obligation à m’en détacher. Voilà pourquoi, au-delà de son aspect donneur de recettes, «Déjeuner chez Jojo» cherche avant tout à témoigner de la façon – à la fois simple et peaufinée – dont je procède, et à offrir la possibilité de s’en émouvoir ou de s’en inspirer.

Le contenu du livre « Déjeuner chez Jojo »

«Déjeuner chez Jojo» propose tout d’abord une série de mini-récits d’humeur et d’expérience culinaires qui font écho à mon parcours d’auteure-photographe et créatrice culinaire, parfois aussi conceptrice-rédactrice, restauratrice ou cantinière, et qui reflètent ma façon de réfléchir, de mettre en œuvre, de présenter et de transmettre ma cuisine. Et pour passer de la théorie à la pratique, l’ouvrage se poursuit ensuite avec une avalanche de 85 recettes simples gourmandes et coquettes, qui se cuisinent en solo ou en collectif, à l’avance ou à l’arrache, avec mobile ou sans préméditation.

Côté salé, on va par exemple du « Bibeleskäs au gingembre, à l’ail et au citron vert » à la « Pizza tomate-moutarde au boudin blanc » en passant par la « Salade de riz jaune et noir aux épinards » et les « Chaussons au munster et aux pommes ». Côté sucré, on papillonne entres autres entre « Cheesecake mirabelles, noix de pécan et basilic », « Escargots à la frangipane chocolatée » et « Tarte citron, grenade et meringuettes ».

Comment se le procurer ?

En circuit-court, « Déjeuner chez Jojo » est commandable depuis le 1er octobre sur le site des Editions Mediapop. Dans la mesure où il ne sera imprimé que courant octobre 2020, il sera envoyé dès début novembre (les frais de port sont offerts et il est possible de demander une dédicace). En librairie, la mise en rayon est programmée le 20 novembre 2020.

Interview de Sophie Nicolas pour son livre « 111 Lieux en Alsace à ne pas manquer »

Bonjour Sophie, tout d’abord, pouvez nous nous parler de l’origine du projet du livre ?

Ma maman est originaire de Mayence en Allemagne et a un jour reçu en cadeau le guide 111 Orte in Mainz (111 Lieux à Mayence) publié par Emons. Elle m’a aussitôt dit : « Toi aussi tu pourrais en faire un comme ça ! » J’ai donc cherché une région que je connaissais bien et que j’avais envie de faire découvrir. C’était parti pour l’Alsace.

A qui s’adresse-t-il ?

Il s’adresse plutôt aux habitants mais aussi à tous ceux qui aiment l’Alsace. Un jour, un monsieur est venu acheter le livre et m’a demandé une dédicace pour sa fille. Il avait quitté Paris pour Strasbourg quand il était jeune et sa fille partait à son tour étudier dans la capitale. Il lui a offert le livre pour qu’elle n’oublie pas sa région. 

Etes-vous de la région, ou avez-vous des liens privilégiés avec elle ?

Je suis née à Fribourg et je venais régulièrement en Alsace quand j’étais enfant. Ma famille est très francophile et la région était juste à côté de là où j’habitais.

Comment avez-vous choisi les lieux ?

De façon très fluide en réalité. J’ai en général un coup de cœur pour un lieu et je fais ensuite des recherches pour découvrir son histoire. Si elle est suffisamment insolite, il a sa place dans le guide. Une fois l’idée trouvée, le reste du travail se fait presque tout seul. J’ai également eu beaucoup de conseils de la part de mes amis qui m’ont bien aidé.

 

Avez-vous du faire un travail de recherche approfondi pour traiter ces lieux ?

Oui, c’est d’ailleurs la partie la plus longue du travail. J’ai beaucoup consulté les offices de tourisme qui connaissent tous les endroits un peu cachés. Je suis aussi allée voir les lieux en personne afin de rencontrer les propriétaires car il est important de parler avec les gens pour trouver de vraies histoires exceptionnelles.

Pourquoi seulement « 111 » lieux ?
Le guide fait partie de la collection des « 111 Lieux » des éditions Emons. 11 est le chiffre fétiche de la ville de Cologne, d’où est originaire la maison. Mais 11 lieux pour faire un livre, ce n’était pas assez, ils ont donc rajouté un 1 pour faire 111.
Mon livre s’inscrit donc dans cette collection mais il est vrai que seulement 111 lieux pour une région comme l’Alsace, c’est un peu frustrant. Si les lecteurs sont intéressés, les éditions Emons feront peut-être un 2e volume. Le potentiel est là !

On dit souvent que « Choisir, c’est Renoncer… », comment avez-vous choisi certains lieux à évoquer dans ce livre, plutôt que d’autres ?

Les lieux devaient me toucher et ils devaient avoir une histoire qui allait intéresser les lecteurs et qu’ils pourraient ensuite raconter à leur tour. Voilà ce qui comptait le plus. L’avantage de l’Alsace, c’est qu’il y a de nombreux endroits comme cela.

Si vous aviez dû écrire sur une autre région, ça aurait été laquelle ?

Mon deuxième livre porte sur la région du Kaiserstuhl, la région allemande frontalière de l’Alsace, où j’habite. On reste toujours dans le même secteur mais ce sont aussi les endroits que je connais le mieux.

Mon blog parle surtout de Strasbourg… Avez-vous un endroit préféré à Strasbourg qui n’est pas mentionné dans votre livre ?

Un des lieux que je préfère à Strasbourg est le parc de Pourtalès, où les arbres ont des oreilles (et ce n’est pas une métaphore). Mais j’en parle déjà dans le livre. Sinon… il y a certains lieux que j’ai choisi de ne pas évoquer dans le guide. Comme ça, ils restent vraiment secrets !

Merci pour vos réponses, votre livre « 111 lieux en Alsace à ne pas manquer » sera à retrouver dans toutes les bonnes librairies ! 😉

www.111lieux.com

www.facebook.com/111lieux/

https://www.instagram.com/111_lieux/

Interview de Leïla Martin pour son nouveau livre : « L’Alsace enchantée »

Hello Leïla, peux-tu déjà te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ?

Je suis maman de deux enfants et chef d’entreprise. Mon quotidien s’articule autour de la communication et de la cuisine. J’aime autant manier la plume que la casserole. Et j’ai la chance de pouvoir exprimer mes passions pour la création culinaire et l’écriture à travers mon blog jevaisvouscuisiner.com dédié à l’Alsace gourmande.

Tu as sorti fin 2018 ton premier livre de recettes, d’où te viennent les idées ?

Ce sont surtout les étals des marchés, les produits de saison et issus du terroir qui me soufflent les idées. Le patrimoine culinaire alsacien est également une précieuse et infinie source d’inspiration que je suis d’ailleurs loin d’avoir fini d’explorer. Je prends beaucoup de plaisir à réinterpréter les recettes traditionnelles et à les partager. Il y a pas mal de vieilles recettes du registre familial qui ont fini par tomber en désuétude. Et j’aime l’idée de les faire revivre en les remettant au goût du jour.

Aimes tu travailler les produits frais, de saison, locaux ?

Bien plus encore qu’aimer ! Ce n’est pas une option mais un impératif. Hors de question pour moi d’acheter des tomates ou des fruits rouges en hiver. J’attends que ce soit la pleine saison en Alsace. Je suis carrément inflexible là-dessus et mes enfants le savent. D’ailleurs, ils ont maintenant acquis le réflexe de demander systématiquement si le produit qui leur fait envie est bien de saison. Et puis, nous avons en Alsace pléthore de merveilleux produits et tant de talents pour les mettre à notre disposition. Ce serait si dommage de ne pas en profiter ! En cuisinant frais, local et de saison, on profite non seulement de produits au top de leur maturité et de leur saveur, mais on opte aussi pour une consommation responsable, plus respectueuse de notre planète. Je n’y vois que des avantages !

 

Dans tes recettes, tu revisites les plats alsaciens, y a-t-il d’autres cuisines qui tu voudrais revisiter ?

La cuisine alsacienne fait vraiment partie de mon ADN et restera, je pense, mon principal terrain d’investigation et d’expérimentations. Ceci dit, mon approche est très ouverte sur toutes les autres cultures culinaires et j’aime beaucoup imaginer des métissages : nems ou makis de choucroute, fleischkiechle à l’orientale, griesknepfle aux épices d’Azerbaïdjan ou encore grumbeerekiechle aux saveurs méditerranéennes… Finalement, je revisite la cuisine alsacienne pour l’emmener ailleurs autant que je revisite les cuisines du monde pour les emmener en Alsace !

Quelle est ta recette préférée dans ce nouveau livre ?
C’est super difficile pour moi de faire un choix ! Je vais donc te faire part du coup de cœur de mon fils Oscar (9 ans) : le baeckeoffe de poissons. Il me le réclame très régulièrement. Et c’est aussi un plat sur lequel les lecteurs du livre m’ont fait de nombreux retours très positifs.

Tu es aussi blogueuse, combien de temps cela te prend ? Comment arrives-tu à tout gérer au quotidien ?

Quand on aime on ne compte pas ! Alimenter un blog est très chronophage, je pense que tu en sais quelque chose… Publier une recette sur le blog, c’est de nombreuses heures de travail (et de plaisir heureusement) que ne mesurent très certainement pas les lecteurs : il faut faire les courses, réaliser le plat, rédiger la recette, la mettre en scène, la prendre en photo, rédiger un article d’introduction, optimiser le référencement, mettre l’article en ligne et le partager sur des plateformes du web et sur les réseaux sociaux pour le faire vivre. C’est au bas mot une journée de boulot (6 à 8h). Comment je gère tout au quotidien ? Il y a belle lurette que j’ai accepté l’idée de ne pas tout gérer ! Je ne suis pas Wonderwoman.

J’apprends (à ne presque) pas culpabiliser quand j’ai 5 lessives de retard ou quand on ne voit presque plus à travers les vitres de mon appartement. Je me console en me disant que je ne suis pas trop mauvaises sur la gestion des repas. Mes enfants mangent des produits frais locaux et de saison tous les jours. On ne peut pas être au top sur tous les fronts. En tout cas, moi je ne le suis clairement pas !

Il y a de plus en plus d’influenceurs sur Strasbourg avec pleins de thématiques différentes… Qu’en penses-tu ? Penses-tu qu’il y en a de trop ? Lesquels suis-tu ?

Je t’avoue que j’ai un peu de mal avec ce terme d’influenceurs. Je le trouve très réducteur et j’ai du mal avec la notion mercantile qu’il sous-entend. On ne se lève pas un beau matin en se disant « tiens et si je devenais influenceur ». C’est plutôt l’envie ou même le besoin de s’exprimer qui nous tenaille, un peu à la manière d’un artiste qui a besoin de son art pour donner du sens à sa vie. Comme un artiste touche son public, un « influenceur » rencontre son audience. Pas parce qu’il a décidé de faire la pluie et le beau temps. Mais parce qu’il a créé son propre univers et que cet univers devient inspirant. Et pour devenir inspirant, il ne suffit pas de le décréter. Il faut avoir une démarche authentique, désintéressée, sincère. Et beaucoup, beaucoup travailler.

J’ai donc tendance à m’intéresser aux « influenceurs » qui proposent de vrais contenus de qualité. Je visite par exemple régulièrement les blogs food très inspirants de Sandra Thomann (Cuisine addict) et de Réjane Candela (Food for love).

Ton réseau social préféré ? Où peut-on te suivre sur le net ?

Incontestablement Facebook pour ma part. C’est le premier réseau social que j’ai apprivoisé. Et une belle communauté très intéressée et impliquée,s’est développée autour de ma page Je vais vous cuisiner. Sinon, il y a mon blog bien-sûr ! Et tout bientôt, certaines de mes recettes seront visibles sur le site https://www.visit.alsace/.

Tu es de Strasbourg, où vas-tu manger le midi en ville ? Et le soir pour une soirée entre amis et pourquoi ?

La Cantina pour profiter de la terrasse, de leurs délicieux plats ensoleillés et du service très avenant à midi et l’Alma en soirée pour l’ambiance feutrée, l’accueil à la fois discret et très attentionné et la cuisine fusion entre Japon et Pérou absolument divin.

Des projets pour cet été ? Un nouveau livre en approche ?

J’ai très envie d’un deuxième livre et je commence à y songer très sérieusement (un projet qui pourrait peut-être se concrétiser pour l’automne 2020). Sinon, j’ai pas mal de projets vidéos qui s’annoncent. Et bien-sûr, je travaille au développement de mon entreprise qui propose notamment des prestations de communication (rédaction d’articles et conception de vidéos), de création culinaire (conception de recettes et création de cartes pour les restaurants) et d’animations culinaires (show-démo culinaires, ateliers de cuisine, cuisine en direct).

Ouverture du magasin Cultura à Geispolsheim

Mardi dernier, j’ai eu la chance d’être invité à l’inauguration de nouveau magasin Cultura au sud de Strasbourg. J’ai pu y découvrir l’enseigne et sa gamme assez variée : je vous raconte tout dans cet article…

Tout d’abord un petit rappel pour ceux qui ne connaissent pas la marque Cultura : Il s’agit des magasins d’environ 3000 m2 qui ont pour objectif « d’amener la culture sous toutes ses formes à la périphérie des villes« . Celui de Geispolsheim, est le 88 ème présent en France, se trouve entre le nouveau Décathlon et le magasin pour animaux Nifular.

Vous pouvez y trouver : livres, jouets, CD, DVD, jeux vidéos, instruments de musique… En fait, tout ce qui se rapproche de près ou de loin à la culture et aux loisirs créatifs, et ce, pour toute la famille. D’ailleurs, pour aller un peu plus loin, chez Cultura, il est aussi possible de prendre des cours de dessin, couture ou même musique : pas mal pour les artistes débutants !

J’ai pu donc flâner dans les allées du (grand) Cultura Geispolsheim avec un buffet garni et de la musique sud américaine dans les oreilles… J’ai pas pu m’empêcher de faire quelques achats  :

  • Un jeu de Mölkky pour cet été
  • Un livre de Mike Horn et un autre de Marie Kondi pour lire à la plage
  • Un bouquin de la cuisine saine au Cookéo
  • Un jeu pour ma Playstation 4 : A WAY OUT
  • Un moule à glaçons TETRIS
  • et enfin, la dernière recharge du jeu BLANC MANGER COCO pour les soirées entre potes…

Comme vous pouvez le voir, c’est assez varié même si j’ai pas trop acheté d’instruments de musiques ou d’ustensiles pour la décoration ou la création car c’est pas trop mon truc… Mais rassurez-vous y a tout ce qu’il faut !

Donc, voilà, une bonne adresse à découvrir à Geispolsheim, je vous invite à aller y faire un tour ! Et pour ceux qui y sont déjà allé ou qui connaissent déjà, pouvez vous me dire ce que vous en pensez dans les commentaires ci-dessous ?

Merci d’avance et à bientôt pour un nouveau bon plan sur Strasbourg et sa région !

Cultura
7 Rue du Fort
67118 Geispolsheim
03 68 71 11 90

(Article sponsorisé dans le cadre d’un partenariat avec Cultura)

Portrait Kapoué n°39: Laura Weissbecker, actrice internationale & strasbourgeoise

Laura Weissbecker, actrice internationale & strasbourgeoise

Qu’est ce qui te fait lever le matin ?
La vie, j’aime la vie et je suis heureuse d’être en bonne santé ! Accessoirement, le soleil qui chatoie, enfin à Paris, c’est souvent gris le matin…

Ta plus grande qualité ?
Perfectionniste.

Ton plus grand défaut ?
Perfectionniste.

Te considères-tu comme quelqu’un de connecté ?
Oui ! Je vis et travaille sur trois continents, l’Europe, les Etats-Unis et l’Asie, il faut définitivement être très connecté…

Le héros de fiction auquel tu aimerais ressembler ?
Popeye ! (C’est un clin d’œil, si vous lisez mon livre, vous comprendrez.)

Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent ?
J’ai de la chance, je fais le job que j’ai toujours rêvé de faire ! (comédienne)

Ton héros dans la vie réelle ?
Malala. Je viens de lire son livre « I am Malala » et j’ai été époustouflée par sa sagesse, son courage et sa force. Elle se bat pour le droit à l’éducation des filles et des femmes dans le monde. Un taliban lui a tiré une balle dans la tête au Pakistan, là où elle vivait, elle a survécu miraculeusement et continue son combat.

La chanson que tu siffles sous la douche ?
Il y en a plein… j’adore Francis Cabrel, Jean-Jacques Goldman, et « Belle Ile en mer » de Laurent Voulzy. Et bien sûr, je siffle aussi en chinois ! (« gei wo yige wen », « tian mimi »…)

Comment te vois-tu dans 20 ans ?
Plus jeune, je rajeunis d’année en année ! Plus sérieusement, j’espère être toujours comédienne et écrire ; je rêve d’avoir une étagère bien lourde remplie de livres que j’aurai écrits et de films que j’aurai tournés.

Ton film culte ?
« Mulholand Drive » de David Lynch, « L’aile ou la cuisse » avec Louis de Funès et  « Tianxià wú zéi » de Feng Xiao Gang.
Comme vous le voyez, mes goûts sont éclectiques !

Ce que tu détestes par-dessus tout ?
Le fanatisme.

Le talent que tu aimerais avoir ?
La sérénité.

Que manque-t-il à Strasbourg pour être une ville incontournable d’Europe ?
Un aéroport international.

Si tu étais un quartier de Strasbourg ?
La Petite France.

Ton restaurant strasbourgeois préféré ?
Le jardin de Pourtalès.

Ton bar strasbourgeois préféré ?
Je ne me souviens plus trop, cela fait longtemps que je ne suis pas allée dans un bar à Strasbourg !

Autre ville préférée en Alsace et pourquoi ?
Soultzmatt : j’y étais pour les vendanges tardives, c’était magnifique, les paysages, les vignes, les maisons alsaciennes….

Quelle est la chose que tu changerais en premier si tu étais maire de Strasbourg ?
Qu’il y ait obligation d’avoir au moins deux places de parking par appart, la plupart des familles ont au moins deux voitures et pas de parking, résultat : on ne peut plus marcher sur les trottoirs !
Et rouvrir tous les arrangements faits pour limiter la chaussée à une voie alors qu’il y en avait deux avant, là aussi, soit disant pour limiter les voitures et encourager les transports en commun. Mais cela ne fonctionne pas et crée des embouteillages. Je me déplace en vélo ou transports en commun sauf à chaque fois que je vais à la gare car j’ai trop de bagages ; c’est alors un parcours du combattant !

Et évidemment, encore plus de pistes cyclables.

Ta marque alsacienne préférée?
Aranel : c’est la marque d’une jeune créatrice qui fabrique de très beaux vêtements en Alsace avec de belles matières naturelles (soie, coton, chanvre …) bio et/ou issues du commerce équitable.

En 3 mots, décris nous le Strasbourg de ton enfance ?
Doux, joyeux, coloré.

Comment arrives-tu à « jongler » entre ta carrière internationale et française ?
C’est difficile. Je vais passer plus de temps en France pour mieux « jongler ».

Couverture du livre

Tu nous parles de ton aventure chinoise dans te livre, quel est le moment le plus marquant de ton tournage avec Jackie Chan ?
Ma première cascade. J’en parle dans le livre (cf. chapitre Feu, Courage et Peur). Le film est une comédie- film d’action, je n’avais jamais fait de cascades avant. J’étais morte de trouille, peur de mourir, de me faire mal, je venais juste d’arriver à Pékin, je me sentais perdue, seule étrangère entourée de Chinois dans un pays que je ne connaissais pas… Finalement, non seulement la cascade s’est bien passée mais encore, Jackie Chan est arrivé en applaudissant et en déclarant « Good, one take ! » (« Parfait, une seule prise ! ») Une seule prise a suffi, je n’ai pas eu besoin de recommencer ce qui est très rare au cinéma, du coup, toute l’équipe m’a applaudie.

En fait, Jackie Chan m’a révélé plus tard qu’il m’avait aidée pour la cascade en plaçant deux fils à mon harnais, dont un sur le côté que les cascadeurs ont tiré quand c’était le moment pour moi de tomber, voilà pourquoi le timing de ma cascade était parfait !

Parle-nous de tes projets cette année, un nouveau film en cours de tournage ?
Un film en développement, c’est une coproduction France-Chine, un long-métrage (une comédie) pour lequel nous avons reçu l’aide au développement de la Région Alsace. J’ai participé au scénario, je le coproduis et je jouerai dedans. Tournage l’année prochaine majoritairement en Chine, avec un passage en Alsace !

Et puis des projets d’écriture : des livres pour enfants et un prochain livre qui me taraudait déjà quand j’écrivais celui-ci.

Photo par Aude Boissaye/Studio CuiCui

Comment tu vois ta carrière d’ici 20 ans, devenir réalisatrice peut être ?
Non, je ne serai pas réalisatrice, j’en suis incapable ! Mais produire, jouer, écrire, oui !

J’étais figurant sur le tournage de Malgré Elles, dans lequel tu avais un des rôles principaux… Pour moi, j’ai été assez marqué par le climat du tournage et l’importance historique du sujet ici en Alsace ; et toi, comment l’as-tu ressenti ?
De la même façon. Le sujet m’intéressait vraiment, je connaissais les Malgré-Nous (mon grand-père paternel était un Malgré-Nous, et il a été en camp de concentration) mais je ne savais pas que cela avait aussi existé pour les femmes, je ne connaissais pas l’histoire des Malgré-Elles. Je suis fière que ce sujet ait été exposé aux Français. Défendre et réhabiliter tous ces Malgré-Nous et Malgré-Elles qui ont souffert pendant et après la guerre.

Et le scénario était magnifique. J’ai pleuré en le lisant ! Le réalisateur Denis Malleval formidable, ma partenaire de jeu Macha Méryl incroyable, une super équipe technique… Un vrai bonheur !

Merci Laura de m’avoir accordé du temps, à bientôt. Je rappelle que ton livre « Comment je suis devenue chinoise » est sorti le 6 octobre dans toutes les bonnes librairies de France.
Merci à vous.

Ci joint le programme des rencontres avec Laura dans la région.

Retrouvez aussi Laura Weissbecker sur le net et les réseaux sociaux :
Son site web : www.lauraweissbecker.com
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Invité Kapoué n°31 : Papy Guy redynamise les dictées !

Soutenez Papy Guy pour redynamiser les dictées !

La dictée, cet exercice autant redouté par les enfants que les parents, est pratiqué depuis de nombreuses années. Ça commence à prendre la poussière, non ? Heureusement, Papy Guy est là ! 😉

 Et si le moment était venu de moderniser la dictée?

C’est ce qu’a décidé le magazine Bibouille  en s’associant à un ancien enseignant Français Langue Étrangère, à un label pop-rock-électro et à une illustratrice.

C’est un projet éditorial sous forme de livre-disque, proposant des dictées distrayantes et éducatives. Elles sont conçues selon la méthode pédagogique de Guy Schelté (Papy Guy), professeur à la retraite de français langue étrangère et formateur.

Cet ouvrage mêle donc dictées courtes, dessins originaux de Delphine Harrer, musique pop-electro de Tristan Lepagney (du groupe Colt Silvers) accompagnée de la voix de Gilles Evrard.

L’objectif ?
Redonner le goût de la dictée aux enfants et ainsi les éveiller à la maîtrise de la langue .

Campagne de crowfunding

Pour réunir les fonds nécessaires au démarrage du projet, l’équipe a lancé une campagne de financement participatif sur Ulule. Elle espère recueillir 8 000 € d’ici fin juin, sur les 20 000 € nécessaires pour mener à bout le projet et rémunérer l’intégralité des artistes.

78% de la somme a déjà été récoltée

Il reste une semaine pour atteindre les 8 000 euros ! Foncez soutenir ce projet sur Ulule afin  que ce livre voit le jour : https://fr.ulule.com/dictees-papy-guy/

Vidéo de présentation :

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