Critique Archives - Blog Kapoué

DIE HARD 5: Papy John McClane aurait mieux fait de s’abstenir !

Je suis un fan, un vrai, de longue date de la série des DIE HARD avec Bruce Willis: je les vénère, les regarde, encore et encore, j’apprécie le coté désabusé de l’antihéros, je kiffe les bastons… Bref, j’adore ! DIE HARD 1 a d’ailleurs été pour moi une vraie révélation de cinéma avec un grand « C », je m’en souviens encore comme si c’était hier… Alors quand j’ai su que l’épisode 5 sortait, je suis devenu fou sachant qu’en plus les trailers donnaient envie… J’ai commencé à déchanter quand j’ai lu les premières critiques, puis, je me suis dit » Mais non, ils vont pas faire un truc aussi pourris que les Expendables… » (on se rassure comme on peut !).
Puis, quelques jours après la sortie, j’ai checké les horaires des séances: le film dure 1h36 ! Les premières sueurs froides sont arrivées car j’ai une théorie très simple : il existe quasiment aucun bon film de cinéma qui fasse moins de 1h40 : comment faire pour installer histoire, personnages, intensité, action et boucler un long métrage en 1h36 ?!

Arrivé à la séance, je m’installe et je déguste… 1h36 plus tard, j’ai mal au ventre, c’est pire que je pensais : la VF est pourrie (quand on voit le trailer en anglais on voit bien que c’est hyper mal traduit), le scénario tient sur une feuille de PQ, l’alchimie père/fils prend à peine et surtout c’est du grand n’importe quoi : à peine arrivé à Moscou, John McClane défonce tout lors d’une course poursuite sans rien comprendre ni demander.. et s’en suit une série de fusillade pendant une heure pour finir dans le cadre de Tchernobyl? WHAT THE FUCK ? Surtout que d’après Google Map, il y a 12 heures de route pour rejoindre l’un à l’autre… On marche sur la tête !!!Le montage est fait à la scie sauteuse et comble de tout : on a même pas un seul combat à la main « héros » vs « bad guy » du film : ni papy Bruce Willis ni son fils s’y sont frottés ! Que des battles de shoot’em up avec des gros fusils !

Où est passé le vrai John McClane?
Bref, quelques points positifs quand même notamment 2 belles scènes d’actions avec l’hélico ( y compris la finale), on est quand même content de retrouver le personnage et le fils Jack McClane parait sympa.

Voilà, donc rien à redire sur ce DIE HARD 5, je ne vous le conseille que pour la scène finale ( comme DIE HARD 4 d’ailleurs ). Espérons qu’il y aura un renouveau et surtout un bon réalisateur pour DIE HARD 6 comme les bonnes surprises des derniers FAST AND FURIOUS, sinon RIP John McClane, tu auras quand même réinventer le film d’action américain… (à l’époque !)

NB: Et dire que le très bon Fred Cavayé (« Pour elle », » A bout portant « ) a refusé de faire ce DIE HARD 5… Ça fait mal au cul !

Pour info, voici mon classement personnel des DIE HARD :

1er : DIE HARD 1 (Piège de cristal) ex æquo avec DIE HARD 3 (Une journée en enfer)

2ème : DIE HARD 2 (58 minutes pour vivre)

3ème : DIE HARD 4.0

4ème : DIE HARD 5

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TURF : Un bon casting ne fait forcément un bon film…

Pour la sortie du nouveau film de Fabien Onteniente « TURF », toute l’équipe est venue à Strasbourg le 29 janvier dernier pour présenter ce film à la presse. Voici donc un extrait de la conférence de presse avec les acteurs principaux et le réalisateur :

Depuis TURF, êtes-vous devenu joueurs aux courses ?

FO : Non, pas vraiment joueurs à la base, à part pendant le tournage ou au Prix d’Amérique.

Origine du film ?

FO : On (Pierre Bénichou et Mathilde Seigner) nous a conseillé ce milieu des courses car c’est un des rares milieux où le parlé n’a pas changé depuis les années Audiard, très intéressant pour en faire un film.

Comment avez-vous trouvé la recette pour cette osmose entre les personnages ?

FO : Pour moi, c’est un vrai film d’amitié (cf « l’Aventure, c’est l’Aventure »), il me fallait 4 mecs bras cassés qui fassent vraiment « potes » comme dans le cinéma italien. C’est pour ça que j’ai pris cette équipe.

Quel est le rapport entre votre cinéma et la musique, notamment pour ce film ?

Dans TURF, le personnage d’Edouard Baer a été inspiré par Frédéric Botton, compositeur. Le film lui est dédié.

( EB charrie AC sur ces problèmes de digestion et son retard à l’interview, ainsi que PD sur le succès des Ch’tis )

Pourquoi avoir pris un narrateur ? Et pourquoi le personnage joué par EB : Freddy ?

EB : la différence entre la réalité du film et le propos du personnage entraine une situation comique d’où l’intérêt du narrateur.

Vu le milieu hippique, pourquoi n’avoir pas pensé à Jean Rochefort ?

EB : Jean Rochefort trop aristo pour le film et de plus le rôle du « méchant » était déjà pris par Gérard Depardieu.

Pour la petite anecdote, un soir chez AC, GD a convaincu EB en jouant pendant des heures tous les personnages du film : toute l’équipe est pliée de rire et impressionnée.

Dans une comédie si bien rodée, reste-t-il de la place pour de l’improvisation ?

FO : EB avait ces « plages »… Il a réécrit une partie de ces dialogues. …/…

Mon avis sur le film:

Honnêtement, j’ai du mal à critiquer à 100% un film mais là… J’ai pas accroché du tout : y avait rien, pas drôle, pas émouvant, peu intéressant… Les dialogues sont moyens et les acteurs notamment Chabat se demandent ce qu’il foutent là dedans. J’aime le cinéma populaire français, mais là… C’est sans doute le plus mauvais des films d’Onteniente… Le summum du ridicule étant la fausse langue du cheval qui pend faite en images de synthèse ! Bref, à voir, à la TV, un dimanche soir (le réalisateur le vend comme ça, à croire qu’il y croit plus vraiment…) ou au cinéma avec Mamie un dimanche après midi après sa partie de bridge par temps pluvieux. Seul point positif : bonne humeur qui sort de l’amitié entre ces potes portée à l’écran, c’est tout. Désolé.

Bande annonce:

Casting de TURF:

Alain Chabat

Edouard Baer

Philippe Duquesne

Lucien Jean-Baptiste

THE DARK KNIGHT RISES: la meilleure fin pour la trilogie Batman de Nolan ?

THE DARK KNIGHT RISES: la meilleure fin (possible) pour la trilogie Batman de Nolan ?

J’ai attendu, attendu, et donc usé les vidéos des bandes annonces sur Youtube et enfin il arriva, après tant d’espoir et de retenue, on va pouvoir connaitre la fin de la trilogie Batman de Mr Christopher Nolan : THE DARK KNIGHT RISES !

Bien sûr, tout d’abord, on ne peut que déplorer la bêtise humaine quant au drame d’Aurora, ce qui vient gâcher tristement la fête… Mais bon, il y a des cons partout, voire même des fous dans ce cas là… On peut saluer néanmoins la démarche de Hans Zimmer (le célèbre compositeur de musique de ce film) qui a composé un morceau « Aurora » en l’honneur des victimes, disponible sur iTunes, les fonds iront directement aux familles des victimes…

Pour ce qui est du film, je l’ai vu vendredi dernier, et je n’ai pas été déçu. Je ne ferais donc pas de spoilers dans ce post, mais je tiens juste à vous conseiller de voir ou revoir les 2 précédents Batman avant de voir le 3^ème, notamment THE DARK KNIGHT car l’intrigue suit directement ce second film et il contient des éléments importants pour la compréhension du 3^emeopus.

Niveau acteurs rien à dire, que du bon, j’adore particulièrement Michael Caine et Christian Bale au sommet de leurs rôles respectifs pour ce troisième épisode. Sinon, Catwoman version Anne Hathaway est moins féline que prévu mais tout autant attachante avec son coté « peste » qu’on connait au personnage. Tout le reste du casting reste à la hauteur de l’évènement, ainsi même que les quelques surprises qui arrivent au fil du film, cependant Marion Cotillard m’énerve toujours autant avec sa voix et sa moue permanente, mais ça… c’est personnel 😉

Le scénario tient la route, prend de l’ampleur et boucle à mon gout correctement la saga même si pour les fans de Batman, Nolan s’autorise quelques libertés, pour autant il se rattache à plusieurs comics différents ce qui confère au global une certaine authenticité à THE DARK KNIGHT RISES.

Le film est un poil trop long à mon gout (2h44), mais la fin est tellement « jouissive » qu’on les oublie vite… Difficile d’en dire plus sans rien dévoiler, je vous conseille donc d’aller le voir dès que possible ! Je vous conseille la VO pour la voix de Bane assez drôle et surtout l’accent british d’Alfred ! Pour ma part je pense le revoir très vite…

PS: Ne comptez pas sur moi pour rentrer dans la critique de Christopher Nolan en disant que le 3ème Batman est moins bien que le 2ème ou encore que les deux Batman de Tim Burton étaient plus fidèles à l’œuvre… Pour ma part, je pense qu’il faut considérer la trilogie de Nolan dans sa globalité et l’apprécier à sa juste valeur (renouveau du genre, choix du scenario, des personnages…). J’attends d’ailleurs avec beaucoup d’impatience de voir ce que Nolan a fait en tant que producteur et scénariste sur « Man of Steel » le nouveau Superman réalisé par Zack Snyder… Réponse dans quelques mois !

PS2: A noter une théorie intéressante même (si elle a rien à voir) sur Batman & Robin -> ICI (Théorie n°4)

Avengers : Quand la baston fait la force …! (critique du film)

Avengers : Quand la baston fait la force …!

Depuis notre tendre enfance, chacun d’entre nous à toujours rêvé de pouvoir être un super héros, alors le jour où ces supers héros se réunissent dans un même film, chaque adulescent que nous sommes se doit de prendre son pied au moins visuellement…

Fan de comics (Marvel ou DC, peu importe) depuis des années, j’ai bien évidemment aimé le concept des Avengers, surtout car je trouve qu’il a été murement réfléchi et bien amené par Marvel (qui appartient à Disney depuis peu) depuis déjà quelques années…

En effet, la sauce à monté au fil des années grâce à des crossovers à répétitions, des scènes post génériques et tout un univers Marvel respecté au pied de la lettre par les différents réalisateurs des IronMan, Thor, Captain America et des 2 Hulk. D’ailleurs, je ne vais pas m’étendre sur toutes ces connections, car Allociné a fait un excellent dossier à ce sujet que je vous conseille vivement : ICI !

Revenons plutôt au film : Tout d’abord, quelle bonne idée d’avoir mis au manettes des Avengers, Joss Whedon, le papa (entre autres) de Buffy, car on voit que c’est un vrai fan de l’univers, il a voulu garder l’esprit de la bande dessinée aussi bien visuellement qu’au niveau de la charge comique et dramatique.
En gros, chaque personnage a bien sa place, (même si HawkEye est un peu plus effacé) et on voit clairement qu’il n’est pas si facile de monter une bande de superhéros quand il faut gérer un mégalo, un demi dieu et un monstre ultra violent…
Vous vous doutez bien que je ne vais pas vous raconter l’histoire, mais juste vous inciter à la découvrir plutôt.

Toutefois, je vous conseille, de bien vous délecter des répliques de IronMan, des jolies courbes de Scarlett la Veuve Noire ou encore des coups de colère de Hulk (j’ai beau ne pas aimer comme acteur Mark Ruffalo, il a assuré et trouvé le ton juste, très proche de l’ancienne série tv sur le monstre vert)

Pour être franc, je trouve le film un poil trop long, car en plus, on en prend plein la gueule tout le long ( éprouvant ce genre de film… Entre explosions et baston !). Sinon, un poil de regret aussi de pas voir plus longtemps à l’écran Gwyneth Paltrow la jolie copine/assistante de Robert Downey Junior et aussi d’avoir un Loki des fois un peu fade comme méchant intergalactique…. Tout cela reste néanmoins vite vite oublié, et on s’éclate tout le long …!

A voir alors, jusqu’au bout du bout, car comme d’habitude, vous aurez le droit à une scène supplémentaire après le générique de fin qui vous dévoilera le méchant du futur Avengers 2 !

Pour finir, le film casse tout les records des box offices : 200 millions de dollars le premier week end d’exploitation aux USA, un record pour un film qui en a couté 220 ! Il commence aussi à tout doucement devenir culte via les parodies diverses qu’on peut trouver sur le net, voir ci dessous…

Bande annonce ultime :

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NB : Il y aura une scène supplémentaire dans le DVD / Blu Ray, il sera question de « chawarma« … Avis aux amateurs…

NB 2: On murmure la présence de « l’homme fourmi » du coté des gentils pour Avengers 2… Mais tjs pas de Spiderman ou de X-men, pourtant de la famille Marvel !

« Limitless » : charge max du cerveau pour vie réussie?

Et une petite critique de film, une ! Ce coup ci, ça va être simple car j’attendais ce film depuis longtemps car pour moi le sujet se tient et j’aime bien le coté cool dragueur de Bradley Cooper… Je l’aimais déjà bien dans son second rôle dans la série ALIAS , je l’ai donc forcément adoré dans les HANGOVER (Very Bad Trip, en VF) , je le retrouve donc avec joie dans LIMITLESS, qu’il produit par ailleurs !

Le pitch est très simple : Ce mec est un paumé, écrivain miteux qui laisse sa vie, sa chérie et ton appart partir à la dérive… Jusqu’au jour où son ex beau frère lui offre une pilule qui va lui permettre d’utiliser son cerveau non pas à 20 % mais à 100% ! Tout va donc changer pour lui sur tous les plans de sa vie…

Je vais pas en dire trop sur ce film, car bien sur j’ai aimé, et j’aimerai que toi aussi qui lit ces quelques phrases l’apprécie aussi donc NE PAS GACHER LES EFFETS DE SURPRISE ! J’ai juste relevé quelques trucs en vrac dont je vais vous faire part :

– La façon de filmer assez speed et toute en profondeur de Neil Burger est très originale, parfois déroutante, car tu te croirais dans un grand 8 ! Mais on apprécie est ça colle bien au propos… Je ne connaissais pas ce réalisateur avant, faut dire aussi qu’il a pas fait grand chose à part « L’illusioniste » avec Edward Norton.

– Je vous laisserai vous faire votre propre opinion, mais il y a des scènes ou même des propos qui me font penser à 99 FRANCS ainsi qu’à FIGHT CLUB… Pas au même niveau que ce dernier mais plutôt sympa quand meme!

– Bradley Cooper tient le film à bout d’épaules et de brushing un peu gras, au point où De Niro sert plus ou moins de faire valoir dans certaines scènes.

– Le personnage féminin est un peu light à mon goût…

– Y a pas mal d’humour dans le film, cela dessert des fois l’action mais on joue le jeu malgré tout !

– Le film est tiré du livre » The Dark Fields » , ça doit être sympa de le lire je pense.

– A voir, bien sur en VOST pour entendre le français de Bradley Cooper ( facile, il a fait ces études à Aix en Provence ! )

Enfin voilà, pour conclure, je vous le conseille vivement ! Soyons clairs, ça ne révolutionne rien, mais le sujet est original, ça se tient… Par contre au niveau du scénario : Vouloir dominer le monde juste en maîtrisant la finance, c’est pas un peu usé comme concept?

NB: Merci à Bradley Cooper d’être parfois crasseux et moche dans le film, ça nous permet à nous les mecs de se sentir mieux auprès de nos chéries 😉 !

Note : 8/10

« A bout portant »: poursuite simple et (très) efficace !!

Pas forcément prévu que je matte ce film même si j’avais vu en décembre une bande annonce sympa et je gardais au fond du cerveau un bon souvenir du précédent film de Cavayé: Pour Elle.

J’attaque donc « A bout portant » sans appréhension mais aussi sans me dire que je vais être scotché, petit film français du dimanche soir sur TF1… VLC démarre et là j’ai peur : 1h24 de film générique inclus ! Ca sent pas bon, en général, les films aussi courts sont des merdes qu’on voit dans les rayons de location de DVD à la rubrique « Jean Claude Van Damme« . Et bah non ! J’avais tout faux, et je m’en suis vite aperçu: on rentre direct dans le sujet, pas trop de palabres pour exposer les personnages: Gilles Lellouche le gentil infirmier, Roschdy Zem le méchant pas si méchant, et Gérard Lanvin le flic ripoux… Ça démarre pied au plancher et ça s’arrête pas, on comprend alors pourquoi le film est si court car on suit la poursuite de cet infirmier prêt a tout pour récupérer sa femme malmenée et enceinte de surcroit. C’est bien filmé, le montage est optimal, les acteurs sont en place, les seconds rôles sont pour une fois pas caricaturaux. On est dans un film américain « à la française », mais quand je dis « à la française » je suis pas médisant, au contraire! Je pense plutôt aux décors simples et épurés, le style à la Bebel dans « Peur sur la ville » ect…

Vous l’aurez vite compris, j’ai adoré ce film, j’ai pris une grosse claque car je m’attendais à un truc beaucoup plus linéaire et fade, et j’avais encore une fois tort! Même la musique des courses poursuites est pas mal… pour vous dire ! Le réalisateur Fred Cavayé arrive en un temps record à nous pousser à avoir de l’empathie pour ce mec et se demander si on aurait le courage ou les c**illes pour faire tout ce qu’il fait pour sauver sa femme… Seul petit défaut du film : l’accent espagnol de Elena Anaya est insupportable ! Sinon, comme on reve tous d’avoir Gilles Lellouche comme meilleur pote et Gérard Lanvin comme tonton un peu ronchon; niveau casting il a donc rien à redire. ( A noter aussi une bonne performance… musclée de Roshdy Zem )

Très bon film de genre à conseiller donc !

Note: 8,5/10

NB: J’ai eu la chance de rencontrer Gérard Lanvin, et, j’étais pas convaincu par lui comme acteur avant, mais je vois au fur et à mesure de ces derniers films, qu’il est plus intéressant qu’on pourrait le croire… ( et je dis pas ça car j’ai peur qu’il me mette une droite car il est plus petit que moi 😉 )

Pour info: « A bout portant » est sorti en DVD et Blu Ray depuis le 5 avril, ci dessous la bande annonce.

« Tous les soleils » d’Italie… à Strasbourg !

Suite à une invitation en rapport à ce blog, je fus très honoré de pouvoir assister à l’avant-première du film « Tous les soleils » de Philippe Claudel il y a de ça 2 jours.

Je remercie donc les personnes qui ont pensé à moi et je serais donc franc quant au jugement plus que personnel que je vais donner sur ce film. Encore une fois, je ne suis ni critique cinéma et ni journaliste ma subjectivité sera donc omniprésente… Après tout, « Kapoué ! » est un blog et non Télérama, n’est ce pas…?

Donc, le film : Histoire simple d’un père immigré italien qui stagne dans sa vie après le décès de sa femme tout en gérant sa fille à l’aube de l’adolescence et son frère un zonnard qui ne quitte jamais son pyjama ! Pitch classique mais qui trouve son intérêt dans le fait que le film soit tourné à Strasbourg l’été dernier… Alors on suit cet homme, joué par Stefano Accorsi, au fil de ces journées : Prof de musique universitaire, lecteur associatif à des personnes hospitalisées, chanteur à ces heures perdues… Bref, honnêtement, c’est bien sympa mais on enchaine les scènes et les situations souvent comiques (notamment avec le frère de ce personnage) mais au fond on sait pas où Mr Claudel veut nous emmener… On parle d’amour, d’adolescence, de politique, de deuil, de bobos strasbourgeois qui boivent du vin qui couchent avec des Ukrainiennes mais encore une fois on sait pas où on va…

Alors oui, Strasbourg est bien filmé (que les quartiers beaux et bobos…), il fait soleil, ça chante la Dolce Vita dans les rues alsaciennes, et on se prend au jeu… On oublie les incohérences du parcours du Solex dans les rues de la ville au début du film, on oublie aussi l’artisan alsacien à l’accent caricatural et le message politique anti Berlusconi (qu’est ce que cela vient faire ici d’ailleurs?). On regarde et on attends… Pour moi l’ado joue très bien, de même que Stefano, par contre Clotide Courau est fade et effacée comme son personnage… Enfin, on arrive à la fin du film et le dernier quart d’heure et surtout la dernière scène, nous accroche et enfin nous retient pour expliquer ce parcours chaotique de ce personnage très émouvant au fond.

Donc comme vous l’avez compris, je suis partagé pour ce film, je ne peux pas dire qu’il est mauvais mais cependant pas dire qu’il est bon… J’adore Strasbourg et j’ai rien contre les Italiens mais bon… Est ce que cela suffit ?

Je le conseille pour les fans des comédies romantiques italiennes légères et naïves et qui apprécient le coté poète qui dit que l’Amour peut guérir de n’importe quelle séparation même de la pire : le deuil de la femme qu’on aime… Pour les autres, attendez sa diffusion TV, et regardez le tranquillement avec vos grands parents alsaciens et votre chérie italienne : Après tout, le mix de la bière et de la pizza n’est pas réservé aux soirs de match de foot !

Sortie le 30 Mars 2011

Note : 5,5/10

PS: j’aime bcp le nom des personnages principaux, merci à Mr Claudel, les intéressés comprendront !

« SOMEWHERE over the néant … » (air connu)

Premier post pour un film alors je vais tacher de m’appliquer (ou pas) pour donner mon avis bien sur subjectif mais sincère sur ce film.

Tout d’abord, sur le papier le film sentait bon : un acteur has-been à la gueule cassée sur le retour , une jeune actrice prometteuse (enfin surtout sœur d’une actrice spécialiste des petites filles qui chouinent) : Stephen Dorff & Elle Fanning.Et surtout , Sofia Coppola, fille à papa Coppola et cousine de Nicolas Cage … Le cinéma et le showbizz coulent dans ces veines mais bon ça fait pas tout !

Le film est bon par ces cotés de la description du microcosme hollywoodien et du quotidien solitaire et monotone d’un acteur usé par la vie. La relation père/fille maladroite et parfois touchante donne aussi un peu de goût à la bobine. On peut aussi souligner quelques caméos de certains guests ( Benicio Del Toro, Michelle Monaghan entre autres…) le tout sur la BO du groupe français Phoenix.

Là où le bas blesse, c’est en fait dans le fond, car quand on creuse un peu , on voit que c’est assez vide… Certains plans sont longs, voire même très longs , et on comprends pas bien pourquoi d’ailleurs (je pense notamment à la scène d’ouverture, et la scène de la patinoire…) Surtout que le film est court mais il parait très long parfois ! On suit alors cette modeste vie d’acteur et on se demande où Coppola veut en venir , on va même à se poser la question si cette chère Sofia s’est pas prit les pieds dans le tapis en voulant faire un LOST IN TRANSLATION version 2011 en plus jeune, et en version italo-californienne.

Donc, SOMEWHERE nous emmène certes … Mais pas plus loin que ces 1 heure & 38 minutes de durée. On sort du film en se disant que cette fin cède trop à la facilité et laissant place au doute et au néant scénaristique, heureusement que les acteurs sauvent le bateau !

NOTE: 6,5/10

A VOIR : en Blu-Ray , un mardi soir avec un bon verre de vin et sa moitié 😉