Interview de Marie Ka, chanteuse strasbourgeoise qui nous parle de sa nouvelle chanson très personnelle

Bonjour Marie Ka, tout d’abord dis-nous un peu d’où tu viens et que fais tu dans la vie à part chanter ?

Alors je suis Belfortaine, mais je dis souvent alsacienne de cœur et d’esprit (#sourire)  ; Je suis venue faire mes études sur Strasbourg quand j’avais 18 ans. Et depuis, j’ai posé mes valises et je n’ai jamais eu envie de repartir. Je suis ce que l’on pourrait appeler un profil « atypique », et je souris en écrivant ces mots car, je travaille actuellement en tant que Consultante en recrutement pour un cabinet. Je recrute des profils techniques en ingénierie & Industrie, profils Bac+2 à Bac+5, sur le Bas-Rhin. Mais je n’ai pas toujours fait ça puisque je me suis réorientée en 2015. Avant ça je travaillais comme enseignante en Arts plastiques dans l’Education Nationale. Eh oui cela surprend toujours. Sinon, même si j’aime mon travail, j’ai pour habitude de dire que je travaille pour vivre. Alors j’ai effectivement des loisirs en dehors de mon activité professionnelle. De façon générale je suis une passionnée d’Arts avec un grand [A], j’aime le sport et toute activité qui me permet de découvrir, ressentir et partager de nouvelles expériences. J’aime me laisser surprendre par la vie et je m’enrichis des rencontres.

Tu as décliné ta communication via 5 vidéos, pourquoi ce format ?

Pour resituer les choses, j’ai décidé de lancer un projet de compositions personnelles sous « Marie Ka« , et il était évident pour moi de commencer par cette chanson « Ne m’en veux pas », qui est très forte symboliquement par rapport à mon histoire. Il me semblait nécessaire d’expliquer ma démarche à ceux qui allaient m’écouter. Je cherche toujours le sens dans ce que j’entreprends, et je tends à écouter « l’évidence » quand elle se présente.

Ce format s’est donc imposé à moi comme une évidence pour plusieurs raisons :

  • J’ai tout d’abord fait une belle rencontre avec un jeune vidéaste qui m’a donné envie de collaborer avec lui (Alexandre Stoeffler). Et j’ai sans doute une déformation professionnelle : j’analyse et je perçois le potentiel des personnes. En tout cas je fais rapidement des liens entre les éléments.
  • A ce moment-là, je recherchais un moyen de mettre en lumière les personnes qui participaient au clip mais que l’on ne verrait pas à l’écran. Comme par exemple les élèves de l’Ecole Candice Mack. Et je souhaitais aussi que les participants qui avaient une activité puissent en parler. Naturellement j’avais envie de remercier les personnes qui m’aidaient à concrétiser ce projet et cela passait par le fait de les laisser s’exprimer devant la caméra.
  • Dans ma tête les connexions se sont faites rapidement et j’ai proposé à Alexandre de faire ces vidéos. J’avais pressenti beaucoup de rigueur dans sa pratique, une grande motivation et un bel état d’esprit. Il avait également été touché par mon histoire et il souhaitait m’aider. Et pour moi, une main tendue est le plus beau des cadeaux. Je suis très sensible au fait que certaines personnes vous aident par bonté et de façon désintéressée. Ce qui est d’autant plus fort dans la musique quand vous débutez et que vous n’avez pas une renommée, une expérience à mettre en avant pour être reconnu, accepté et respecté en tant que chanteur/musicien.
  • A travers ces vidéos je souhaitais donc expliquer ma démarche et raconter cette histoire si particulière avec Micheline. C’est un peu une chanson « hommage », un Grand merci du fond du cœur pour ce qu’elle m’a apporté. Je voulais pouvoir la mettre en lumière afin qu’elle puisse aussi parler de son activité.

A 68 ans elle a repris avec son compagnon Philippe, le camping le moins cher de France, le Camping du Cœur et de l’Amitié. C’est une femme exceptionnelle, d’une générosité sans fond qui m’a beaucoup touché quand je l’ai revue l’année dernière.

Et pour finir, j’essaie toujours d’avoir une vision à 360°. J’avais besoin d’un support visuel de communication pour annoncer le projet et ce format des 5 vidéos me semblait très pratique et original. Pour moi les maîtres mots étaient : « respect », « partage » et « authenticité ».

Il est à noter que tous les participants sont passés devant la caméra sans aucune préparation. Ils ont découvert les questions lorsque Alexandre leur a posé (et moi aussi d’ailleurs). Et je dois dire que j’ai découvert les interviews par après et j’ai pris un réel plaisir à tous les écouter. Cela a été un très bon moment, très touchant pour moi. C’est un exercice qui n’est pas simple, et je veux vraiment encore les remercier pour leur participation.

Dans ces vidéos tu mets en avant les lieux, l’équipe technique : est ce des partenariats ou bien est ce juste pour mettre en avant les personnes de façon désintéressée ?

Alors comme mentionné précédemment, j’ai souhaité remercier les personnes qui m’ont aidé à concrétiser ce projet. Je n’ai pas noué à proprement parlé de partenariats.

Tu es accompagnée dans ta carrière par un agent ou une équipe communication ?

Alors là je souris… Non, pas du tout. J’ai financé et entrepris ce projet « seule », même si j’ai collaboré avec de multiples personnes que ce soit pour la musique ou le tournage du clip.

Je n’ai pas l’habitude de me lancer des fleurs, mais je dois dire que je suis assez fière du travail réalisé compte tenu de tout ce que cela implique.

Pour le tournage du clip, j’ai dû tout organiser sur une journée. Je n’avais pas le choix. Cela comprenait 2 lieux différents, 17 personnes à encadrer, et un timing hyper serré de 08h00 à 16h00. Certaines prises de vues devaient être réalisées en 10 minutes, sachant que c’était une première pour tout le monde (j’entends pour la petite Naelle, Micheline et moi). Je pense que j’ai bien géré (#sourire) et j’étais vraiment contente de mes choix. D’ailleurs le résultat est là je pense. Je me suis sentie un peu comme un chef d’orchestre et j’ai pris beaucoup de plaisir à penser le projet dans sa globalité. Ma plus grande satisfaction reste le fait de m’être entourée de personnes bienveillantes et que j’apprécie. D’ailleurs, chacune a contribué à la réussite du tournage. L’ambiance était vraiment agréable ce jour-là malgré les contraintes. Et je tiens aussi à remercier la petite Naelle et sa maman. J’ai pris énormément de plaisir à jouer avec elle et à la regarder s’amuser. Car j’ai ressenti chez elle beaucoup de joie et pour moi c’était important qu’elle le vive bien.

Sinon sur l’aspect de la communication, je regrette de ne pas avoir pu diffuser la chanson à une audience plus large que celle de « proximité » via mes réseaux sociaux personnels. En 3 jours j’avais déjà 1600 vues, sans avoir un support de diffusion comme on peut en avoir quand on lance un projet musical (j’entends par là passer à la radio, faire des interviews, diffusion sur les plateformes, etc..). Malheureusement, j’ai aussi fait avec les moyens dont je disposais. En tout cas, cette première chanson m’incite fortement à continuer car les retours ont été bons et on m’a déjà demandé d’autres chansons (#petite joie intérieure). C’est vraiment gratifiant pour un artiste d’avoir ces soutiens. Car se lancer demande du courage et aussi le fait de pouvoir accepter un éventuel échec. Et là en l’occurrence, j’ai monté ce projet pour plusieurs raisons, et même si j’en tire une grande satisfaction personnelle (et cela aura été ma priorité), je suis contente et soulagée que ma chanson ait été bien accueillie. Dire l’inverse serait mentir.

J’intègre totalement la critique du public dans ma pratique et c’est vraiment un échange réciproque. J’aspire à faire ressentir de l’émotion, mais le public m’en donne également. Donc je tiens à le redire : 1000 fois mercis aux personnes qui me soutiennent et qui ont écouté et partagé ma chanson.

J’ai pu voir que tu bosses avec Steeve Josch pour la vidéo et la photo, comment ça se passe avec lui ?

Cela se passe très bien (#sourire). La collaboration avec Steeve aura été assez évidente. Tout à commencer en 2019 quand j’ai contribué au projet Ulule de Steeve (projet Movies 80/90’s). Suite à ma participation, j’ai eu droit à un shooting photo que j’ai décidé de réaliser l’année dernière. Cela aura été ma première rencontre avec lui. Il est à noter que j’ai toujours été sensible à ses photos que je trouvais très poétiques, et à ce que j’assimile chez lui comme étant son côté « artiste décalé». Lors du shooting il m’a photographié avec ma guitare, en train de jouer, et sans rien dire, il a réalisé une courte captation vidéo. Il me l’a montré et là j’ai tout de suite pensé à mon projet de clip. Au risque de me répéter, je le dis toujours : dans ma tête les connexions se font et quand l’évidence se fait ressentir, je fonce.

J’ai donc proposé à Steeve de réaliser mon clip et il a accepté. J’avais une idée assez précise de ce que je voulais et compte tenu de mon histoire, j’avais besoin d’une sensibilité et d’un regard différent. Je recherchais l’émotion et l’originalité. Et je dois dire que Steeve a répondu à toutes mes attentes.

Ton rapport avec Micheline est particulier, ce n’est pas trop difficile d’en parler ouvertement en vidéo comme ça ?

#sourire. Eh bien au risque de surprendre, je dirais que non. Pas du tout. Je pense que si j’en suis arrivée à réaliser ce projet et donc à partager mon histoire c’est tout simplement que j’étais prête et que j’en avais envie. De façon générale, je suis une femme spontanée, très communicante, j’échange facilement et je n’ai aucune difficulté à parler de moi et de mon vécu. Je considère que chaque expérience nourrie les êtres que nous sommes et sans ces événements de mon enfance, sans mes blessures, je ne serais pas la femme que je suis aujourd’hui. Je pense qu’il est important d’être honnête envers soi-même et d’accepter « ce qui est ». En tout cas pour ma part, je suis en paix avec mon passé et je regarde l’avenir de façon positive.

Cette chanson est très forte symboliquement. Elle constitue un point de départ dans ma pratique musicale personnelle. J’ai également expliqué mon rapport à la musique dans mon interview et j’invite les lecteurs à la regarder pour mieux comprendre ma démarche.

Concernant Micheline, notre histoire est très singulière et je suis ravie qu’elle m’ait cherché sur Facebook 30 ans après. Je ne vais pas revenir sur les faits. Son interview est assez explicite et j’invite les lecteurs à la regarder pour mieux comprendre ce qu’il s’est passé mais surtout à voir la femme exceptionnelle qu’elle est.

Quels sont tes objectifs avec ce projet ?

Avec ce projet je souhaitais avant toute chose entamer un projet d’écriture et de compositions personnelles: 1ère page Youtube sous Marie Ka, 1ère page Facebook. C’est une façon de m’affirmer en tant qu’artiste compositrice interprète. J’ai envie de montrer qui est véritablement Marie Ka, qu’elle est la musique qui la fait vibrer, qu’elle est sa sensibilité, etc. Au quotidien je suis une femme spontanée, entière, « simple » et sensible, et je tends à partager aussi cette partie de moi. Musicalement j’adore la chanson française, j’ai envie de raconter des histoires, de mettre en lumière des personnes qui m’ont touchée. Car pour moi il n’y a pas de hasard dans la vie et je m’enrichis des rencontres. « L’ Autre » m’inspire et m’anime de l’intérieur. Et je souhaite véritablement, à travers mes mots qui sont assez simples, dans un style assez direct, m’adresser « aux cœurs ».

Parallèlement à ce projet, je chante dans un groupe qui s’appelle Train de Nuit. J’ai débuté il y a peu de temps avec mes camarades et ma démarche est différente. J’interprète des reprises et des compositions pop/rock, en anglais et en français, ce qui me permet de développer mes compétences musicales et scéniques. Je débute véritablement et je tends à progresser et m’affirmer dans ma pratique. J’aime le fait de travailler en groupe mais aussi il me parait important de pouvoir réaliser mes chansons. Car il n’y a rien de plus gratifiant que de pouvoir créer un titre par rapport à sa propre sensibilité.

Par ailleurs, avec ce projet je souhaitais également remercier Micheline et nous créer un souvenir que l’on pourrait garder des années durant. Sa participation au clip aura été d’une évidence. Je ne me serais pas vu faire ce clip sans elle. Pour moi c’est un projet qui a du sens, c’est une véritable histoire qui est mise en images et je suis assez fière de pouvoir la porter. J’assume entièrement et je pense que c’était une étape importante dans mon cheminement musical et personnel.

Penses-tu déjà à la suite, d’autres projets ? d’autres histoires de vie à partager ?

Pour la suite j’envisage clairement d’autres compositions personnelles. Je travaille en ce moment sur l’écriture de mes textes, et j’aimerais vraiment faire un EP dans les mois à venir. Dans ma tête les choses sont assez claires. Je sais ce que je veux et je me donnerai les moyens d’y arriver. Après ça prendra le temps que ça prendra. Je suis une passionnée, parfois impulsive mais surtout je suis persévérante et tenace. Et j’ai envie de vous dire, la suite résonne en moi de façon évidente, alors au risque de me répéter : quand c’est évident, je fonce (# sourire).

En tout cas je peux déjà vous dire que la deuxième chanson parlera de mon père que j’ai perdu en 2020. Alors oui on pourrait penser que cette chanson sera triste, mais en vrai, je perçois beaucoup de beauté et de force dans les événements douloureux. Comme ce premier titre « Ne m’en veux pas », qui est vraiment à ressentir de façon positive. Pour moi il s’agit d’une belle histoire et je ne la ressens pas comme un événement triste. C’est vraiment un message au final très positif. Je ne souhaitais pas tomber dans le pathos. J’en parle vraiment avec le sourire aux lèvres et la joie au cœur.

Une ou un artiste strasbourgeois ou alsacien avec qui aimerais travailler ?

Alors cette question n’est pas évidente. Je connais un certain nombre de musiciens et artistes alsaciens, que j’ai rencontré, ou simplement à travers leur création et leur musique. Ce qui est chouette est de voir la diversité des pratiques et des parcours. A titre personnel, je suis très éclectique et je peux aussi bien aimer en musique du rap, du rock, de la chanson française, du jazz que de la musique classique.

Cela est difficile à expliquer mais j’ai besoin de ressentir les personnes. C’est avant tout une rencontre, un échange « sain » avec un bon état d’esprit et du respect mutuel, qui décidera d’une collaboration. Un peu comme dans le cadre de mon travail, je vais tacher de ressentir ce que l’on pourrait s’apporter mutuellement et je vais faire des liens. Et je pense que je pourrais surprendre.

Par exemple, je pense naturellement au fils d’une amie : le rappeur Nebbiu. Je pense que j’apprécierais de poser ma voix sur ses textes. Ça reste comme ça un exemple qui me vient en tête et qui me fait dire que je ne me mets aucune limite de style.

Autre exemple : j’ai pu rencontrer le chanteur du groupe Ernest. J’ai également pu voir le groupe en concert, et je dois dire que j’ai beaucoup aimé. Bien sûr il y a le niveau technique mais moi je ne m’arrête pas à ça. Je ressens surtout que le chanteur interprète ses titres avec beaucoup de profondeur et je suis sensible à l’intensité dégagé.

Merci Marie Ka pour cet échange, bonne chance pour tes prochains projets musicaux, et à bientôt !

Enregistrement d’une chanson entre blogueurs alsaciens chez LUMIIQ

Une belle brochette de blogueurs locaux (et moi même) avons été invités par la société Lumiiq pour tester un nouveau concept à Strasbourg : La possibilité d’enregistrer entres amis une chanson dans un vrai studio de musique avec coach vocal et équipe au complet. Apres quelques semaines d’attente le temps de caler les agendas de chacun et chacune, nous nous sommes retrouvés la semaine dernière dans un studio de musique à Strasbourg prêts à en découdre avec cette chanson…

Au préalable nous avions choisis le titre « Au bout de mes rêves » de Jean Jacques Goldman, chanson connue par tous, positive, et surtout en français, pour éviter le massacre de la langue de William Shakespeare si on avait repris un tube du moment… Bref, le temps que tout le monde arrive, se délecte d’une boisson à bulles et des plusieurs friandises, on a attaqué le coaching vocal pour détendre nos voix et se sentir à l’aise tous ensemble, puis des binômes ou trinômes de chanteurs ont été formés pour que chacun chante une partie de la chanson… Les premiers se sont lancés pendant que les autres surveillaient leurs performances à l’extérieur. On a défilé les uns après les autres, puis on s’est rassemblé à la fin pour les refrains et la partie finale de la chanson où on chante tous ensemble avec plus ou moins de succès ! 😉

Globalement la séance a duré deux bonnes heures, coaching compris, ce qui nous a permis de passer un vrai bon moment entre blogueurs locaux, et avec l’équipe technique, qui nous a très bien accueillis et qui a fait preuve d’une grande tolérance vis à vis des mauvais chanteurs…( Je ne balancerai aucun nom ici, à vous de juger dans le clip ci dessous !).

Donc, bonne expérience, très conviviale, à faire pour des événements à fêter où la bonne humeur et l’esprit de groupe est important : entre collègues, mariage, enterrement de vie de jeune fille, anniversaire… Pour les tarifs, en fonction des formules, ça varie de 149 à 449 euros (à diviser par le nombre de personnes).

Pour plus de renseignements, je vous invite à fouiller dans le site web de LUMIIQ, vous trouverez tout ce qu’il faut !


Enfin, pour conclure, voici la prestation de notre groupe (éphémère) de blogueurs / chanteurs alsaciens : LES BLOG NINE !

Clip « HAPPY » from STRASBOURG (#HAPPYSTRASBOURG)

Hello « Happy people from Strasbourg » ! (#HAPPYSTRASBOURG)

Chose promise, chose due : après 23 heures de tournage étalées sur 2 jours et demi, 320 candidatures pour les figurants et un travail de préparation pendant 2 semaines, voici donc le résultat de NOTRE clip #HAPPYStrasbourg.

Je précise bien « NOTRE », car il s’agit d’une réelle équipe autour de ce projet : Les BlackBlitz (Greg, Antoine et JB), Emmy, Fiona et moi même. Sans parler des figurants / acteurs / danseurs et nombreux happy peoples ainsi que les partenaires qui nous ont offert de leur temps ou des lieux pour ce projet. Un grand merci à tous.

Pour en revenir à la vidéo, la voici donc ci-dessous, n’hésitez pas à la partager à votre entourage et à donner votre avis dans les commentaires ci dessous de l’article.

Je vous invite aussi à découvrir HappyStrasbourg.eu, site dédié à la vidéo, qui reprend les divers contenus postés sur Twitter et Instagram contenant le hashtag #HAPPYSTRASBOURG : un moyen pour vous de voir comment s’est passé le tournage et continuer à partager votre « happiness » de vivre dans la capitale européenne.

A noter aussi que ce projet est entièrement bénévole et ne dépend d’aucune société ou organisme à part bien sur les initiateurs du projet. Son seul et unique but est de mettre en avant Strasbourg et ses habitants dans un bon esprit global ! Bon visionnage est à bientôt 😉

PS: Merci aussi à Pharrell Williams pour son bon son ! 😉

PS2: Merci aussi à tous les médias qui nous ont suivis sur ce tournage, ce qui a permis que ce projet prenne une belle dimension !

Les reprises musicales et décalées en ukulele de Maxinetto

Les reprises musicales et décalées en ukulele de Maxinetto

Après avoir usé ses ongles de normand sur les cordes de sa guitare classique, notre cher ami Maxinetto a eu la bonne idée de reprendre diverses chansons en ukulele.

Ce passionné de Tahiti a commencé sur une reprise des Forbans à l’occasion d’une fête d’anniversaire, puis une reprise de Lorie, puis là tout est parti…Il a ensuite invité des personnes à le rejoindre en duo, notamment EmilieFromCaen, avec qui il a joué plusieurs chansons du genre.

J’ai eu la chance aussi de participer ce week-end à deux covers: la 1ère de Philippe Katerine, et la 2ème de Didier Super… Chansons décalées en perspective.

Maxinetto annonce aussi bientôt reprendre des génériques des dessins animés des années 80 / 90… Je vous invite donc à vous abonner sur sa chaine Youtube et à sa page Facebook.

N’hésitez pas non plus à lui soumettre des idées de reprises, il est friand de nouvelles propositions !

Strasbourg : Mozart est là… Mozzarella !

Je vous vois déjà dire « qu’est ce qu’il a été foutre là bas ?  » , « il a fait cet article pour booster son référencement de son blog » ou encore pire « j’ai toujours su qu’il avait des gouts de merde en musique !« … Et bah non, je me suis retrouvé à ce spectacle car places gratuites eues par mon boulot…

En général, quand c’est gratuit, c’est toujours mieux, mais là j’avais jamais essayé une comédie musicale & néanmoins payante alors j’avais pas de critères de comparaison. Concept rapide du contexte : samedi après midi à Strasbourg au Zénith ( je déteste aller à des spectacles l’après midi, mais bon, encore une fois c’était gratuit donc…), découvrir une comédie musicale à la sauce NRJ pour ados excitées et mamounes enivrées elles aussi : Mozart l’Opéra Rock !

Je connaissais les chansons pour les avoir chantées sous la douche le matin mais sinon rien de plus. Je ne connaissais pas non plus l’histoire de Mozart, ni la troupe, à part le fait de les avoir rencontrés lors d’une journée promo en novembre dernier (à l’époque je les avais trouvés simples et sympas d’ailleurs) à Strasbourg. J’attaquais donc ce spectacle quasiment vierge de tout apriori et pas fatigué (forcément il était 15h !)

Salle remplie au 2/3, bcp de gens avait des places offertes par les médias (RFM, Radio France Bleue, Direct Star…), en effet difficile de remplir le Zénith un samedi après midi, tellement la populasse aime faire les courses en centre ville…

15h05: Le spectacle commence, les tableaux sont très beaux et les costumes somptueux, tout s’enchaine rapidement avec beaucoup de fluidité et la lumière est bien placée… Par contre la bande sonore sature un peu, on a du mal à entendre les paroles des chansons mais ça le fait, on est dedans. On suit facilement les péripéties du Mozart à partir de 17 ans qui va de ville en ville pour écrire opéras et chansons lyriques… (On comprends pas trop ces allers retour de ville en ville, j’ai manqué de sortir mon GPS pour savoir où on était au bout d’un moment !)

La salle éclate de rire : et oui, une tirade de la pièce est en allemand, ce qui fait rire surtout lorsqu’un des comédiens fait référence à Eckbolsheim ! (Bien joué gars ! Meme Usher n’avait pas réussi à le dire ! (cf article sur le blog)). Bref, les 50 premières minutes passent nickel, et hop -> entracte !

16h10: Entre odeurs de bretzels et les gosses qui s’impatientent (NB: pour moi le spectacle est un poil trop long pour les enfants: ils décrochent après la 1ère heure), le spectacle reprend : la 2 ème partie de la vie de Mozart est plus haletante, plus entraînée et aussi ponctuée des chansons qu’on connait enfin! On est plus obligé de mimer les paroles sur nos lèvres et de taper bêtement dans nos mains ( comme Chirac le faisait à la Coupe du Monde 98 avec les noms des joueurs de foot ! LOL -> vidéo ). Le spectacle touche à sa fin, on profite des deux derniers tableaux ( les plus réussis à mon gout), les fans descendent dans la fosse et on se délecte du final. Tout est rodé, rien ne dépasse, et après une courte attente, un beau rappel très convivial nous attend avec la reprise guitare en main de L’assasymphonie.


Pour conclure, je dirais que c’est un bon divertissement, très beaux décors et costumes, belle performance des chanteurs et comédiens (3 séances en 1 week-end quand même). Belle réalisation pour Olivier Dahan, pourtant, j’aime pas du tout ce qu’il fait au cinéma… Seule petite fausse note, le personnage du comte Rosenberg, sorte de clone de Louis de Funès dans « la Folie des Grandeurs » et qui évoque aussi bien Lady Gaga que des jeux de mots tel que :  » Mozart est là… Mozzarella !  » (jeu de mot ramoucho que je n’aurai même pas tenté, même alcoolisé…). Mais ce personnage fait rire, enfin sourire quoi… Mozart reste une bonne comédie musicale et populaire idéale pour un bon moment en famille, Mamie en frétillera d’impatience de voir ces jolis danseurs en collants serrés !

Prix des places : entre 41 et 68€ (ok pour 41, mais 68 ça fait cher pour ce genre de spectacle)

En tournée en France jusqu’à fin juillet 2011.

Note: 7,5/10

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