Kapoué Test n°15: « Ciel, mon mari est muté en Alsace » au théatre de la Chouc’ de Strasbourg

Kapoué Test n°15: « Ciel, mon mari est muté en Alsace » au théatre de la Chouc’ de Strasbourg

En tant qu’expatrié arrivé en Alsace depuis quelques années, et ne connaissant pas le cadre du théâtre de la Choucrouterie de Roger Siffer, je me devais de tester ce spectacle : « Ciel, mon mari est muté en Alsace ! » tiré du livre de Laurence Winter aux éditions de la Nuée Bleue.

Tout d’abord, le cadre est très cosy, on rentre dans une petite cour avec le restaurant sur le coté typique alsacien (je ne l’ai pas testé ce coup ci…). 20h15, bien installé dans ce petit théâtre intime d’une bonne centaine de places, on s’aperçoit vite qu’en tant que trentenaires nous sommes quasiment les plus jeunes de la salle, remplie essentiellement de couples ayant la cinquantaine dynamique.

Avec un petit retard, le spectacle commence, avec 2 comédiens sur scène, reprenant les thèmes du livre : un couple de français « de l’extérieur » arrive en Alsace, le mec est loin d’être motivé, alors sa femme lui donne des astuces pour s’en sortir… Et hop, on est parti dans la (re)découverte de l’Alsace dans tous les sens en passant par les conflits de clochers, les références à la difficile histoire, les chansons, le dialecte, la gastronomie…. J’en passe et des meilleurs… Les deux comédiens sont rodés, ils ont du joué et rejoué ce spectacle des centaines de fois. On se prend au jeu, l’interaction avec le public donne une bonne ambiance, et forcement, étant donné que le public est en majorité alsacien, tout le monde rigole à toutes les références ! La comédienne et aussi narratrice Céline D’Aboukir tient bien son rôle de garante de la mémoire alsacienne avec esprit et éloquence; quant à Raphaël Scheer, il joue parfaitement l’Alsaco « de base » comme les Parigos BoBos « qui se la pétent ».

Bref, vous l’aurez compris, le spectacle m’a bien plu, en plus, cela ne dure pas trop longtemps, on ne s’ennuie pas, c’est le genre idéal pour aller en famille ou faire découvrir notre magnifique région avec humour et auto dérision. Deux petits bémols cependant, le prix du spectacle : 19,50 € à réserver et a payer avant de venir (un peu cher pour les petits budgets) et le coté un peu trop « didactique » de la mise en scène, on s’attendait plutôt à une histoire de bout en bout, avec notamment les déconvenues de ce « mari » qui arrive en Alsace

Ce spectacle se joue encore jusqu’au 30 septembre 2012 au Théatre de la Chouc’ 20 rue St Louis à Strasbourg 03 88 36 07 28 www.theatredelachouc.com

NB: Je vous invite aussi à découvrir MA façon de survivre en Alsace -> ICI !

Kapoué Test n°6: Spectacle de Stand-Up au Jimmy’s Comedy Club Strasbourg

Kapoué Test n°6: Spectacle de Stand-Up au Jimmy’s Comedy Club Strasbourg

Après un bon petit week-end, quoi de mieux que de le finir dans la joie, la gaieté et surtout l’humour? Bah rien ! Pour une fois, je dois avouer que je ne connaissais absolument pas là où j’aillais ce dimanche soir… Bien sur, j’allais au Jimmy’s Bar quand j’étais étudiant, et peut être une fois tous les ans et encore mais bon, je ne savais pas qu’ils proposaient un comedy club certains dimanches soir de l’année, donc quand on me l’a proposé, j’ai sauté sur l’occasion pour découvrir..!

Principe de la soirée très simple : 2 artistes semi pro du stand up français avec une intro de 10 minutes faites par un débutant et le tout présenté par Laurent Arnoult (comique local en devenir… Je ne m’attarderais pas sur la puissance comique de Mr Arnoult dans cet article, l’ayant déjà vu une fois à la Salamandre… Je dirais juste, que dimanche, j’étais bien content qu’il ne soit que présentateur…)

Premier intervenant : « Maurizio » : Petit jeune sympa, qui débute, nous a parlé de Steve Jobs et de religion si je me souviens bien car ça m’as pas marqué à vrai dire. Mais bon, c’est pas grave car on venait pas pour lui. Cependant, je trouve qu’il avait 2 ou 3 bonnes « punch lines« .

Deuxième intervenant: Romain Cheval qui comme son nom l’indique, il a une belle longue et grosse queue… de cheval bien sur ! C’est un fou furieux nantais qui lui excelle dans l’humoir noir, les médias, et les séances d’accouplement malsains avec des vieilles dames… Bref, pas mal du tout, j’ai bien ri, un peu grincé des dents mais c’était sympa. Le niveau est correct et on voit que c’est un artiste rodé à l’exercice !

Troisième intervenant et sans doute le meilleur de la soirée: Bun Hay Mean ! Une crevette de 40 kg tout mouillé avec une coupe de cheveux à la Diana Ross sous extasy, d’origine asiatique… Et oui, ces origines sont importantes car c’est le fil rouge de sa partie de spectacle : Y à des chinois partout… « Même dans ton corps, quand tu pisses c’est jaune, donc c’est chinois !« .
Bluffant dans son coté dragueur baba cool, sa nonchalance lui permet de tout oser et de bâcher tout le premier rang, les vietnamiens, les rebeus, et et les Français, en finissant systématiquement ces phrases par « je m’en bats les couilles« . C’était très drôle, très frais, et ses 40 minutes sont passées très vite ! On reconnait tout de suite de style du vrai Jamel Comedy Club dont il fait partie ! Donc, Respect Man !

Pour conclure rapidement sur cette soirée, je dirais que c’est un réel bon plan, même si je suis pas fan de l’endroit, on a été très bien accueillis, ambiance bon enfant, humour provoc nickel pour une soirée d’1h30 au total. Pour info, la soirée ne vous coutera que 5€ ! Très très bon marché… Bien sur, il est fortement conseillé de prendre aussi une conso mais bon, les prix sont cohérents alors pourquoi pas !

Coordonnées du Jimmy’s Bar sur leur site officiel !

A vous de tester, chers amis lecteurs et laissez vos petits commentaires si dessous !

Strasbourg : Mozart est là… Mozzarella !

Je vous vois déjà dire « qu’est ce qu’il a été foutre là bas ?  » , « il a fait cet article pour booster son référencement de son blog » ou encore pire « j’ai toujours su qu’il avait des gouts de merde en musique !« … Et bah non, je me suis retrouvé à ce spectacle car places gratuites eues par mon boulot…

En général, quand c’est gratuit, c’est toujours mieux, mais là j’avais jamais essayé une comédie musicale & néanmoins payante alors j’avais pas de critères de comparaison. Concept rapide du contexte : samedi après midi à Strasbourg au Zénith ( je déteste aller à des spectacles l’après midi, mais bon, encore une fois c’était gratuit donc…), découvrir une comédie musicale à la sauce NRJ pour ados excitées et mamounes enivrées elles aussi : Mozart l’Opéra Rock !

Je connaissais les chansons pour les avoir chantées sous la douche le matin mais sinon rien de plus. Je ne connaissais pas non plus l’histoire de Mozart, ni la troupe, à part le fait de les avoir rencontrés lors d’une journée promo en novembre dernier (à l’époque je les avais trouvés simples et sympas d’ailleurs) à Strasbourg. J’attaquais donc ce spectacle quasiment vierge de tout apriori et pas fatigué (forcément il était 15h !)

Salle remplie au 2/3, bcp de gens avait des places offertes par les médias (RFM, Radio France Bleue, Direct Star…), en effet difficile de remplir le Zénith un samedi après midi, tellement la populasse aime faire les courses en centre ville…

15h05: Le spectacle commence, les tableaux sont très beaux et les costumes somptueux, tout s’enchaine rapidement avec beaucoup de fluidité et la lumière est bien placée… Par contre la bande sonore sature un peu, on a du mal à entendre les paroles des chansons mais ça le fait, on est dedans. On suit facilement les péripéties du Mozart à partir de 17 ans qui va de ville en ville pour écrire opéras et chansons lyriques… (On comprends pas trop ces allers retour de ville en ville, j’ai manqué de sortir mon GPS pour savoir où on était au bout d’un moment !)

La salle éclate de rire : et oui, une tirade de la pièce est en allemand, ce qui fait rire surtout lorsqu’un des comédiens fait référence à Eckbolsheim ! (Bien joué gars ! Meme Usher n’avait pas réussi à le dire ! (cf article sur le blog)). Bref, les 50 premières minutes passent nickel, et hop -> entracte !

16h10: Entre odeurs de bretzels et les gosses qui s’impatientent (NB: pour moi le spectacle est un poil trop long pour les enfants: ils décrochent après la 1ère heure), le spectacle reprend : la 2 ème partie de la vie de Mozart est plus haletante, plus entraînée et aussi ponctuée des chansons qu’on connait enfin! On est plus obligé de mimer les paroles sur nos lèvres et de taper bêtement dans nos mains ( comme Chirac le faisait à la Coupe du Monde 98 avec les noms des joueurs de foot ! LOL -> vidéo ). Le spectacle touche à sa fin, on profite des deux derniers tableaux ( les plus réussis à mon gout), les fans descendent dans la fosse et on se délecte du final. Tout est rodé, rien ne dépasse, et après une courte attente, un beau rappel très convivial nous attend avec la reprise guitare en main de L’assasymphonie.


Pour conclure, je dirais que c’est un bon divertissement, très beaux décors et costumes, belle performance des chanteurs et comédiens (3 séances en 1 week-end quand même). Belle réalisation pour Olivier Dahan, pourtant, j’aime pas du tout ce qu’il fait au cinéma… Seule petite fausse note, le personnage du comte Rosenberg, sorte de clone de Louis de Funès dans « la Folie des Grandeurs » et qui évoque aussi bien Lady Gaga que des jeux de mots tel que :  » Mozart est là… Mozzarella !  » (jeu de mot ramoucho que je n’aurai même pas tenté, même alcoolisé…). Mais ce personnage fait rire, enfin sourire quoi… Mozart reste une bonne comédie musicale et populaire idéale pour un bon moment en famille, Mamie en frétillera d’impatience de voir ces jolis danseurs en collants serrés !

Prix des places : entre 41 et 68€ (ok pour 41, mais 68 ça fait cher pour ce genre de spectacle)

En tournée en France jusqu’à fin juillet 2011.

Note: 7,5/10

« Strasbourg, je te respecte ! » (Rico alias Stéphane Rousseau)

« Strasbourg, je te respecte ! » (Rico alias Stéphane Rousseau)

Chose promise, chose due… Voici donc un petit post sur le spectacle de Stéphane Rousseau d’hier soir à Strasbourg : « Les confessions de Rousseau« .

Et là tout de suite, je dois avouer que je suis embêté, car en général j’aime bien râler, balancer des sarcasmes gratuits et médire sur l’artiste mais là ça va être difficile…

Non pas que ce cher Stéphane soit le meilleur du monde en humour mais on se laisse facilement cueillir. Certes, on retrouve des mimiques à la Florence Foresti et des bribes d’humour gras à la Franck Dubosc. Mais ça fonctionne, c’est rythmé et assez accessible à vrai dire. Un des nombreux points forts du spectacle pour moi étant le fait que ce sont des sketches inédits: on a pas encore eu le droit de les voir 15 fois à la TV au bêtisier de Noël ou chez Arthur. Le coté personnel de l’artiste est forcement omniprésent (on a le droit à la naissance du petit, le camp de naturiste, l’ado fan de Top Gun …) mais pas forcement toujours lourd. Il détaille les dernières heures de vie de son père et la naissance de son prématuré : on rit, on grince les dents et on voit surtout que l’artiste à besoin d’en rire pour extraire et compresser ses peines passées.

Tout s’enchaîne très bien, (il se met en scène et écrit ces propres tirades) , il nous prouve aussi qu’il sait chanter sans en faire trop ( quoique? Je pense notamment à sa reprise de « Creep » de Radiohead). Et hop, c’est bouclé en 1H45 (rappel inclus).

Un seul petit bémol , je trouve que la diversité des thèmes des sketches est des fois peu cohérente… Le concept « des confessions de Rousseau » permet de faire un fourre-tout assez facile a vrai dire ! Mais bon, on le pardonne tout à notre cousin québécois !

Vous comprendrez aisément que j’ai aimé ce spectacle, je suis donc resté flou sur le contenu, je vous invite à le découvrir , ça vaut le coup… même de payer sa place !

NB: Les places étaient en placement libre à 39€ , le Zénith de Strasbourg n’était pas ouvert en grand mais bien plein quand même.

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