Mes 10 années passées à Strasbourg…

2003 -> 2013 : cela fait exactement dix ans à quelques jours près que j’habite Strasbourg. Galères, fun, boulots, études… Ça mérite bien un petit bilan, non?

Difficile de résumer ces 10 ans sans que ça ressemble à un journal intime d’un post – ado attardé ou à une biographie hyper mégalo, alors je vais faire simple et je l’espère concis.


Les aléas de ma vie m’ont fait arriver à Strasbourg en septembre 2003 pour finir mes études de chimie à l’Université Louis Pasteur. Après 2 années hautes en couleur entre fiestas étudiantes et désillusions, je me suis vite aperçu que si la Science voulait continuer à avancer, elle devait se séparer de moi. C’est donc (logiquement ?) que j’ai tout plaqué à l’été 2005 après un voyage chez mon meilleur pote à Liège en Belgique… J’y est trouvé un concept de boutique qui allait m’occuper pendant de nombreux mois : TYPHUS (personnalisation de t-shirts à messages). J’ai donc monté ma boite (à t-shirts) rue des Pucelles et je me suis éclaté à confectionner des textiles, les plus originaux les uns que les autres.

J’ai ensuite enchainé avec un boulot de commercial chez un de mes sous traitants et après une petite période de chômage, je suis arrivé au sein des Dernières Nouvelles d’Alsace où je travaille encore à présent pour la partie publicité. Et puis depuis 2010, ce blog que vous lisez en ce moment même, blog qui m’aura offert pas mal de surprises et d’opportunités pour le moment.

Autant vous dire que j’ai raccourci au mieux ces expériences de vie, car j’ai eu aussi des moments de galère, mais bizarrement, je me suis toujours senti à l’aise ici. Strasbourg est pourtant mal jugée par les autres villes où les stéréotypes ont bon train… Sans trop me forcer, je me suis fondu dans la vie strasbourgeoise (et par extension alsacienne) :

– niveau boulots étudiants : j’ai eu le droit de bosser en tant qu’hôte d’accueil au stade de la Meinau, j’ai aussi fait le moine pour le lancement d’une nouvelle bière à la brasserie Kronenbourg.
– niveau vie active : chroniqueur chez Willandco et sur RBS, figurant sur Sherlock Holmes 2 (entre autres), parrain des Webavardes, blogueur 2 années de suite pour la Foire européenne, et pour terminer sur des affiches faisant la promotion de la marque Alsace pour la campagne #Imaginalsace

Pour un mec né à Rambouillet dans le 78, qui parle pas allemand ni même alsacien et qui venait de Besançon, c’est plutôt pas mal non?

Il est clair que cet article n’a ni queue ni tête, qu’il ne servira sans doute à rien. Mais comprenez moi, c’est plutôt pour moi une  » spéciale dédicace » à cette ville qui m’a surpris, accueilli, ému, et parfois fasciné ces dernières années :

Strasbourg, je te kiffe grave, je me vois pas partir ailleurs.

Pour preuve voici la liste (entre autres) de mes kiffs strasbourgeois :

– l’odeur de houblon à l’Esplanade
– les winstubs qui se ressemblent tous…
– les happy hours aux Frères Berthoms
– le mec qui fait « coin coin » dans la rue pas loin de la Cathédrale
– la grosse claque que je me prends quand je suis au pied de cette dernière et que je lève ma tête.
– la vie à vélo


– Quand j’allais acheter des clopes, des CDs vierges et du chocolat à Kehl
– Quand « ça get’s » le matin
– Quand je vis dans la ville la plus cosmopolite de France après Paris.
– les maux d’estomac après une, deux, trois tartes flambées...
– Quand en semaine, un soir d’hiver je me balade dans le marché de Noël presque vide…..

La liste pourrait continuer encore et encore… Je vous rassure, non, ce n’est pas un article sponsorisé par l’office du tourisme. Mais c’est ma façon à moi de parler un peu de moi et de mon attachement à cette cité ! Ne vous inquiétez pas je me contenterai d’un article tout les 10 ans alors rdv en 2023 en espérant que cette prochaine décennie strasbourgeoise me réserve autant de surprises ! 😉

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Kapoué Test n°15: « Ciel, mon mari est muté en Alsace » au théatre de la Chouc’ de Strasbourg

Kapoué Test n°15: « Ciel, mon mari est muté en Alsace » au théatre de la Chouc’ de Strasbourg

En tant qu’expatrié arrivé en Alsace depuis quelques années, et ne connaissant pas le cadre du théâtre de la Choucrouterie de Roger Siffer, je me devais de tester ce spectacle : « Ciel, mon mari est muté en Alsace ! » tiré du livre de Laurence Winter aux éditions de la Nuée Bleue.

Tout d’abord, le cadre est très cosy, on rentre dans une petite cour avec le restaurant sur le coté typique alsacien (je ne l’ai pas testé ce coup ci…). 20h15, bien installé dans ce petit théâtre intime d’une bonne centaine de places, on s’aperçoit vite qu’en tant que trentenaires nous sommes quasiment les plus jeunes de la salle, remplie essentiellement de couples ayant la cinquantaine dynamique.

Avec un petit retard, le spectacle commence, avec 2 comédiens sur scène, reprenant les thèmes du livre : un couple de français « de l’extérieur » arrive en Alsace, le mec est loin d’être motivé, alors sa femme lui donne des astuces pour s’en sortir… Et hop, on est parti dans la (re)découverte de l’Alsace dans tous les sens en passant par les conflits de clochers, les références à la difficile histoire, les chansons, le dialecte, la gastronomie…. J’en passe et des meilleurs… Les deux comédiens sont rodés, ils ont du joué et rejoué ce spectacle des centaines de fois. On se prend au jeu, l’interaction avec le public donne une bonne ambiance, et forcement, étant donné que le public est en majorité alsacien, tout le monde rigole à toutes les références ! La comédienne et aussi narratrice Céline D’Aboukir tient bien son rôle de garante de la mémoire alsacienne avec esprit et éloquence; quant à Raphaël Scheer, il joue parfaitement l’Alsaco « de base » comme les Parigos BoBos « qui se la pétent ».

Bref, vous l’aurez compris, le spectacle m’a bien plu, en plus, cela ne dure pas trop longtemps, on ne s’ennuie pas, c’est le genre idéal pour aller en famille ou faire découvrir notre magnifique région avec humour et auto dérision. Deux petits bémols cependant, le prix du spectacle : 19,50 € à réserver et a payer avant de venir (un peu cher pour les petits budgets) et le coté un peu trop « didactique » de la mise en scène, on s’attendait plutôt à une histoire de bout en bout, avec notamment les déconvenues de ce « mari » qui arrive en Alsace

Ce spectacle se joue encore jusqu’au 30 septembre 2012 au Théatre de la Chouc’ 20 rue St Louis à Strasbourg 03 88 36 07 28 www.theatredelachouc.com

NB: Je vous invite aussi à découvrir MA façon de survivre en Alsace -> ICI !

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