Pour Octobre rose, soutenez La Strasbourgeoise en offrant vos soutiens-gorge usagés !

Chers tous, comme vous le savez sans doute déjà, du 1er au 31 octobre, chaque année, c’est le mois d’Octobre rose.

La Strasbourgeoise a besoin de vous !

Jusqu’au 30 octobre, cette boite sera déposée Place à la Vie au cœur de Place Des Halles Strasbourg.

Cette boite sert à récolter des demi soutiens-gorge avec des petits mots qui permettront de créer une future œuvre d’art.

Cette œuvre d’art sera en vente l’année prochaine lors de Octobre rose 2022 et tous les bénéfices iront à l’association la Strasbourgeoise pour la lutte contre le cancer du sein.

Alors, n’hésitez plus ! Si vous êtes de passage à Place des Halles, faites le tri et venez déposer vos vieux soutiens gorge !

Et si vous en plus vous pouviez relayer l’information, ce serait vraiment super sympa ! 😉

Concours : Gagnez vos places pour ST-ART 2019 !

LA 24E ÉDITION DE ST-ART, LA FOIRE D’ART CONTEMPORAIN ET DE DESIGN DE STRASBOURG !

Cet événement se tiendra du 15 au 17 Novembre 2019 à Strasbourg, ST-ART 2019 sera dédié cette année aux Galeries d’Art Contemporain et d’Art Moderne et, pour la première fois, aux Galeries de Design.

Pour décrire cet événement incontournable de Strasbourg depuis des années, rien ne vaut mieux que les mots de Patricia Houg, directrice artistique de ST-ART 2019 :

« En quatre éditions ST-ART a confirmé son ancrage dans le calendrier des rendez-vous dédiés au marché de l’art et à la création artistique. ST-ART 2019 est organisée dans un nouveau lieu temporaire d’une grande qualité d’accueil, de lumière et de confort, offrant la possibilité d’une nouvelle scénographie au service d’une lecture fluide de toutes les propositions des galeries exposantes.

Plus que jamais, dans un contexte du marché de l’art complexe et toujours en mouvement, ST-ART poursuit la ligne qu’elle s’est fixée, en offrant une plateforme à de nombreuses découvertes et artistes émergents… »

Si vous êtes intéressés pour visiter cette exposition, je vous propose de gagner 3 x 2 places.

Pour cela, c’est très simple, Le jeu va se passer sur Instagram :

Etape 1 :
Faire une petite story originale en mentionnant dans cette story mon compte Instagram :  @JackTyphus et le compte Instagram de Start 2019 : @start.strasbourg
(Idée de story : Vous pourrez par exemple, expliquer pourquoi vous voulez visiter cette exposition ou mentionner la personne avec qui vous voulez y aller…?)

Etape 2 :
Liker les 2 comptes Instagram (@JackTyphus et @start.strasbourg)

Etape 3 :
Après tirage au sort parmi les storys, je contacterais les gagnants par Instagram et je leur enverrais les places par mail.

Le jeu commence dès maintenant et le tirage au sort du jeu sera fait le Jeudi 14 Novembre, 18h00.

Voilà ! A vous de jouer…

En attendant, si vous voulez plus d’infos sur ST-ART 2019, je vous invite à aller sur leur site.

A très vite et bonne chance à tous.

Interview de Supacat : collages streetart dans les rues de Strasbourg

Au détour d’une rue, j’ai découvert les collages de Supacat dans les rues de Strasbourg, j’ai voulu en savoir plus sur ce drôle de chat, voici donc les réponses à mes questions du street artist…

D’où t’es venue cette idée ?

L’idée du chat m’est venue un jour à la machine à café du taf, qui est souvent l’endroit où tu peux échanger de tout et de rien avec tes collègues et réfléchir à pas mal de choses. Je voulais créer quelque chose de sympa pour m’amuser et interagir avec avec des gens et des lieux que j’apprécie. Ainsi est né le Supacat.

Pourquoi un chat ? Parce que tout le monde aime les chats. Les chats passent aussi bien chez les enfants que chez les adultes. Un chat, c’est libre et indépendant et ça aime se balader partout sans être bridé. Un peu comme moi quoi ! Et puis ça fera plaisir à ma mère le jour où je lui dirais que je passe mes nuits à coller des chats lol.

J’ai commencé à en coller deux-trois, puis je me suis pris au jeu. J’ai commencé à cibler les lieux que j’aime bien et à personnaliser les chats en fonction, comme pour le Pixel Museum et certains restaurants et bars de Strasbourg. J’ai créé ensuite un profil instagram pour garder une trace des collages et pour pouvoir communiquer avec d’autres artistes ou avec des fans du chat.

Ça te prend combien de temps de préparer tes visuels ?

Le temps de préparation comprend la recherche des lieux, la visu avec la street view pour repérer où coller, puis ensuite la déclinaison du chat en fonction du lieu. Ça prend pas mal de temps mais le plus long, c’est le découpage. Quand je ne passe pas des heures à coller, je passe des heures à découper. Les ciseaux ne sont jamais loin. Je me mets un bon film ou une série puis je découpe en même temps.

Es-tu payé pour faire ça ?

Je ne perçois aucune rémunération pour mes collages. Je colle pour mon plaisir. C’est devenu comme une drogue. J’ai toujours un seau, de la colle, et des chats imprimés dans le coffre de ma voiture « en cas d’urgence ».

Quel est ton rapport à la ville de Strasbourg ? pour faire ça ici et pas ailleurs ?

J’ai collé des chats dans d’autres villes de l’Eurometropole mais ils ont rapidement été arrachés. Des villes peut-être trop « bourgeoises » ou « propres« . Je crois qu’il y a vraiment qu’à Strasbourg qu’ils ne sont pas arrachés. Il y a un certain respect du street-art à Strasbourg. Au début, quand je collais et que des gens m’interpellaient, j’avais toujours peur qu’ils prennent ça pour du vandalisme, me fassent la morale ou appellent la police.

C’était tout le contraire. Les gens veulent savoir pourquoi un chat, pourquoi cet endroit et surtout dans quel but. Ils veulent savoir pourquoi je fais ça. L’être humain a toujours besoin de raisons et de comprendre pourquoi on fait telle ou telle chose. Et quand je leur réponds que je fais ça parce que je veux donner le smile aux gens qui les remarquent, certains rigolent et d’autres repartent sans leur réponse. Strasbourg est un superbe terrain de jeu, il y a vraiment de quoi faire. Et si ça peut un peu égayer la ville, c’est vraiment cool.

Et au milieu du street art ?

J’adore le travail de Banksy. J’ai eu la chance il y a quelques années de tomber par hasard sur une expo non-officielle en Slovénie qui présentait ses plus grandes œuvres. C’est à partir de ce moment-là que j’ai eu envie de créer quelque chose de graphique que je pourrais afficher partout. Ayant pas mal de projets à côté, j’ai du mettre ça en attente avant de pouvoir enfin me lancer cette année. J’ai du me documenter sur les techniques, les pochoirs, le graff, le collage, c’était comme si je retournais sur les bancs de l’école. Ça tombe bien, j’aime chercher et expérimenter par moi-même de nouvelles choses.

Pourquoi tiens-tu à rester anonyme ?

Je souhaite rester anonyme car je trouve ça cool de garder le mystère autour du chat. Etant fan de Marvel et de l’univers Comics, j’apprécie la discrétion et le mystère autour de certains personnages. Le fait qu’ils agissent la nuit puis qu’ils reprennent leur vie « normale » le lendemain dès que le réveil sonne. J’avoue, quelques uns de mes amis proches sont dans la confidence, ce qui me permet de les envoyer à ma place pour récupérer du matériel ou pour certains événements.

Vas-tu décliner tes visuels sous d’autres formes ? Pourquoi pas des t-shirts, sweats, autocollants ?

On m’a déjà demandé si j’allais faire des tshirts du « Supreme Supacat« , qui détourne le logo mythique de la marque Supreme. Je ne suis pas contre cette idée mais ayant également envie de découvrir la sérigraphie, je ne veux pas tout faire dans l’urgence. J’aurais le temps de me pencher sur la question quand il fera vraiment trop froid pour coller. J’ai également envie de décliner les Supacats sur supports bois ou PVC. Faire des objets avec. J’ai pas mal d’idées et je pense qu’il me faudra 9 vies pour tout faire.

Ton artiste « street » strasbourgeois préféré ?

Mon artiste street strasbourgeois préféré est Jaek El Diablo. J’aime son style qui mélange tout ce que j’aime : culture US, comics, NBA/NFL, Hip Hop, détournements de personnages divers… Je me souviens lui avoir fait une demande de stage il y a 15 ans. Il ne prenait pas de stagiaires mais il avait pris le temps de me faire une réponse cool par mail. J’adorais son site web, très graphique et en Flash, une révolution à l’époque, les réseaux sociaux se limitant à MySpace… Dans ses créas, il y avait une photo d’un tableau avec des super-héros dont Magnéto, un de mes vilain préféré, je ne pouvais qu’aimer !

As-tu d’autres projets dans le genre ?

J’ai pas mal de projets à venir, comme la création de chats en bois et sur toiles. Dont un pour un événement spécial, mais je ne peux pas encore communiquer là-dessus pour le moment. Puis toutes les demandes diverses faites via Instagram. Certains me contactent même pour me demander de coller un chat personnalisé devant chez eux ou sur le chemin de l’école de leurs enfants, je trouve ça génial.

Peut-on te suivre sur d’autres réseaux sociaux ?

Je ne suis que sur Instagram. Facebook et Twitter, ça m’emmerde. Instagram c’est parfait pour choisir ce qu’on veut voir et communiquer avec des gens qui partagent les mêmes passions ou qui font également du street art.

www.instagram.com/supacat.sxb

Portrait Kapoué n°48: Plume de Chat, graphiste / tatoueuse strasbourgeoise

Plume de Chat, qu’est ce qui te fait lever le matin ?

Le plaisir de faire un travail passionnant et la joie d’être émerveillée un jour de plus.

Le héros (réel ou fiction) auquel tu aimerais ressembler ?

C’est un choix difficile haha ! Je dirais que le héros du livre « La Ligne Verte » de Stephen King, John Coffey, est vraiment inspirant. De la douceur, de la force et un incroyable pouvoir de guérison.

Le job que tu as toujours rêvé de faire, même si tu fais le contraire à présent ?

J’ai toujours rêvé de travailler dans un milieu artistique et d’améliorer le quotidien des gens. Et pour ça le métier de tatoueuse me faisait rêver depuis longtemps.

Comment et où te vois-tu dans 20 ans ?

Dans 20 ans ? Difficile à dire mais je me verrais bien vivre dans une maison en bordure de forêt avec un shop et un gîte pour proposer une expérience plus complète du tatouage dans toute sa dimension sacrée.

Ton film ou série TV culte ?

J’aime énormément de films mais celui qui me fascine le plus est « The Fountain » de Darren Aronofsky.

Ce que tu détestes par-dessus tout ?

L’injustice et l’insincérité me révoltent.

Ta meilleure blague du moment ?

Une petite araignée demande à sa mère :

  • Maman, qu’est-ce qu’on mange pour le dessert ?
  • Une mouche au chocolat ! 😉

Parle-nous un peu de toi : explique-nous ton activité et (aussi) d’où vient ton pseudo ?

Je suis tatoueuse sur Strasbourg depuis un peu plus d’un an. Je travaille en salon privé, cela me permet de vraiment prendre le temps avec mes clients car pour moi la séance de tatouage est presque aussi importante que le tatouage en lui-même. Un tatouage c’est un travail à deux dans un climat de confiance.

Pour mon pseudo, je souhaitais quelque chose de doux et singulier. Une plume pour la douceur et un chat pour son côté affectueux mais un peu douloureux.

Arrives-tu à vivre de ton art ? Si non, arrives-tu facilement à gérer ton boulot et ta vie artistique ?

Oui et c’est vraiment un plaisir de pouvoir vivre de sa passion !

Parle-nous de tes inspirations et des techniques que tu utilises pour les tattoos…

Je travaille beaucoup en dot (j’aime les petits points) dans un style minimaliste où je mêle l’organique (animaux, insectes, plantes…) et la géométrie.

Je trouve mes inspirations dans la nature, dans la beauté d’un lever de soleil et dans les vieux musées de Strasbourg.

As-tu déjà fait des collaborations avec des artistes locaux ?

Pas pour le moment mais qui sait ce que l’avenir me réserve…

Tes projets pour cette fin d’année 2018 ?

Pour cette fin d’année, je vais travailler sur un projet de Street Art en partenariat avec La Poste Place Broglie. Je prépare également une nouvelle série d’illustrations.

Te considères-tu comme quelqu’un de connectée ? Si oui sur quels réseaux peut on te suivre ?

La technologie et moi on ne s’aime pas trop. Mais pour promouvoir et partager mon travail j’utilise Instagram (https://www.instagram.com/plume.de.chat/) et Facebook (https://www.facebook.com/plumedechat.tattoo/).

Pour finir, parlons un peu de Strasbourg : d’après toi, que manque-t-il à Strasbourg pour être une ville incontournable d’Europe ?

Une odeur de bredele et de vin chaud toute l’année !

Si tu étais un quartier de Strasbourg, tu serais lequel ?

La Robertsau pour son ambiance de village et ses jolis parcs.

Ton restaurant ou bar strasbourgeois préféré ?

Pour une petite pause en milieu de journée, j’aime tout particulièrement le salon de thé What The Cake au 51 rue du Fossé-des-Tanneurs.

Mais quand il s’agit de manger mon cœur balance entre Momo Tibétain au 12 Grand’Rue et les délicieuses pizzas de chez Pizz’arôme au 15 rue de la Croix.

Autre ville préférée en Alsace et pourquoi ?

Je dirais Ribeauvillé pour son centre historique et sa jolie vue sur le château de Saint Ulrich.

Quelle est la chose que tu changerais en premier si tu étais maire de Strasbourg ?

Je rendrais les transports en commun gratuits pour les chômeurs, les personnes âgées et les jeunes de moins de 26 ans.

Ta marque alsacienne préférée ?

Les Jardins de Gaïa pour les thés délicieux et bio.

En 3 mots, décris-nous ton Strasbourg ?

Mon Strasbourg, c’est un Strasbourg un peu magique qui laisse échapper de douces notes de piano par une fenêtre ouverte, qui te laisse entrevoir des petits jardins cachés et qui te met des étoiles dans les yeux quand vient l’hiver.

L’événement du mois de mai à Strasbourg: L’Industrie Magnifique !

Du 03 au 13 mai 2018, pour la première fois en France et (en l’occurrence à Strasbourg), l’Art et l’Industrie sont mis en avant à travers l’événement L’INDUSTRIE MAGNIFIQUE ! Des œuvres monumentales, réalisées par des artistes en collaboration avec les entreprises alsaciennes vont investir et magnifier les places de Strasbourg pendant ces 10 jours.

Portée par l’association Industrie & Territoires, cette exposition pour tous, gratuite, et à ciel ouvert est le premier acte d’un mouvement national associant industriels, artistes et collectivités publiques, pour promouvoir et développer la création artistique, la culture de l’invention et le patrimoine industriel dans les territoires.

Après 24 mois de création, L’Industrie Magnifique dévoilera donc aux quatre coins de la ville des œuvres résultat d’une étroite coopération entre artistes, entreprises et collectivités.

Pendant ces 10 jours, il y aura plus de 50 animations prévues : visites guidées du circuit d’œuvres organisées en coopération avec l’Office de Tourisme de Strasbourg, des conférences thématiques et explicatives des démarches artistiques et culturelles suivies de débats sur l’Art et l’Industrie dans la Cité, des happenings culturels, un jeu de piste organisé par City Quizz.

Pour les plus geeks d’entre vous, il y a aussi un concours photo qui se déroule sur Instagram pendant la durée de l’événement : Postez votre plus beau selfie avec un œuvre de l’Industrie Magnifique sur Instagram avec le hashtag #selflim2018

Les gagnants seront tirés au sort et annoncés la page Facebook de l’événement le mercredi 16 mai.

1ER PRIX : 1 VÉLO À ASSISTANCE ÉLECTRIQUE
2ÈME PRIX : 1 WEEK-END CROISIÈRE SUR LE RHIN POUR 2
3ÈME PRIX : 1 DÎNER AUX HARAS POUR 2
ET PLEIN D’AUTRES CADEAUX !

L’Industrie Magnifique aura donc pour vocation de promouvoir et de développer la création, l’Art et le patrimoine industriel dans les territoires. A vous jouer pour visiter toutes ces places strasbourgeoises et… en prendre plein les yeux !

Vous pouvez retrouver la liste de tous les artistes, entreprises et collectivités sur le site officiel de L’Industrie Magnifique.

Suivez aussi l’événement sur les réseaux sociaux : 
Page Facebook
#LIM2018

Invité Kapoué n°42: Gilles, metteur en scène de théâtre nous présente « Angels in America »

Gilles Kammerer, metteur en scène de théâtre nous présente « Angels in America »

J’ai commencé la mise en scène en 2010, à 17 ans, durant mon année de terminale au lycée des Pontonniers. Ça partait d’une presque blague : des amis et moi, alors élèves en section théâtre, avions cette envie que de porter un projet commun qui nous serait personnel pour notre dernière année tous ensemble. Je leur ai proposé un texte, et mes services de metteur en scène. C’était il y a sept ans. Ce qui devait être un coup d’essai pour moi s’est perpétué, puisque je dirige depuis 2011 la compagnie de théâtre Demos, et met en scène cette année mon dixième spectacle au Théâtre du Cube nOir : Angels in America, le chef d’œuvre de Broadway écrit par Tony Kushner.

Pourtant, la plupart des gens ne connaissent pas ce texte… qui est pourtant un grand classique du vingtième siècle aux Etats-Unis (si, si, je vous assure). La notoriété de cette œuvre repose, à l’international, sur le succès que son adaptation pour la télévision (avec notamment Meryl Streep, Al Pacino, Emma Thompson… d’illustres inconnus, donc.) a rencontré. Il faut dire que l’histoire de cette œuvre est digne d’une grande série télé :

A New-York, à l’automne 1985, plusieurs histoires personnelles et plusieurs aventures collectives se conjuguent. Il y a Prior et Louis, qui s’aiment, mais le SIDA les sépare ; un couple mal accordé, Harper et Joe, troublé par une sexualité incertaine et des croyances religieuses pesantes ; un grand avocat d’affaires, Roy M. Cohn impliqué dans les scandales financiers et politiques du parti de Reagan ou du maccarthysme antérieur, et dont la vie est aussi en danger ; il y a Belize, infirmier miséricordieux, lourd du double handicap d’être Noir et drag-queen ; il y a Hannah, mère de famille mormone découvrant l’homosexualité nouvelle de son fils… Il y a aussi le fantôme d’Ethel Rosenberg et un Ange qui élit Prior comme Prophète d’un Occident mal portant avant de rejoindre ses congénères dans un paradis aride et déserté par Dieu…

Tous s’aiment, luttent, souffrent se mesurent à de grands enjeux, désemparés face à cette fin de Millénaire imminente ; seuls face à ce nouveau monde à construire… ou à reconstruire…

Même si ça en a l’air, ce n’est pas un spectacle déprimant, loin de là. C’est tantôt drôle, émouvant, révoltant, violent aussi, mais jamais déprimant (j’ai veillé personnellement à ce qu’aucun personnage ne soit pleurnichard ou pathétique).

Nous sommes une petite troupe. Autrement dit, on a pas les moyens (financiers) de Broadway. Et pourtant, on doit faire apparaître des anges, des fantômes, faire tomber la pluie, faire apparaître le paradis et l’enfer… On a donc dû faire du Broadway sans son budget, et à Strasbourg. Le glamour est moins présent, mais l’effet final est, je crois, plutôt réussi. Ce spectacle est un clin d’œil à la pop culture, qui m’inspire énormément : de David Bowie à Lana Del Rey, en passant par Kate Bush, Émilie Simon, Mylène Farmer, le metteur en scène Falk Richter… Toutes ces personnalités dont le travail d’écriture, de composition, d’images (surtout !) font sont pour moi majeur apparaissent d’une façon ou d’une autre, au détour d’un clin d’œil, dans ce spectacle pop, urbain, métallique, ésotérique, barré, mystique etc…

« Angels in America » à découvrir jusqu’au 10 Septembre 2017 au Théâtre du Cube nOir – 4 allée du Sommerhof à Strasbourg (complexe du CREPS d’Alsace)

Tous les soirs à 20h30 / Dimanche à 17h00

Tarifs : 10€ tarif plein, 8€ tarif réduit, 6€ tarif étudiant

Informations & réservations : 06.85.39.70.32 ou compa.demos@yahoo.fr

Événement Facebook

Primark Strasbourg en chantier: Du street art pour égayer le quartier !

Primark Strasbourg en chantier: Du street art pour égayer le quartier !

Pour ne pas dénaturer le paysage strasbourgeois, 4 artistes de rue rassemblent leurs forces afin d’égayer la « base vie » du chantier du futur Primark Strasbourg et de la rendre plus attrayante !

Depuis 1999, le groupe B&O – Financière Valim a conduit pas moins de quatre projets colossaux : De la réhabilitation de la rue de la Mésange à la rénovation du magasin historique du Printemps en passant par l’incorporation d’un Ours Géant visible depuis la rue du Noyer, aujourd’hui, c’est au tour de la partie Nord du quai Kellermann d’être transformée.

A l’angle de la rue du Noyer et du quai Kellermann, sur un terrain occupé précédemment par un parking en silo, apparaîtra le Primark Strasbourg d’une surface de 8100 m2 se développant sur 4 niveaux. Mais en attendant que le chantier soit abouti, et afin de rendre la vue agréable, Le groupe B&O eut une idée des plus artistique : celle d’introduire du street art dans cette construction en cours.

En effet, des graffitis plus originaux et colorés les uns que les autres viendront égayer le quartier pendant 2 ans. On y retrouvera les œuvres des artistes strasbourgeois Stom 500, Jaek El Diablo, Wise ou encore Jupe Oner.

Cette manifestation artistique est financée par le Groupe B&O – Financière Valim sous l’impulsion de son directeur général, Jeff Benarroch : « Comme la base vie va rester 2 ans, j’ai voulu rendre ça plus agréable pour les riverains. J’essaye toujours de donner une touche artistique à nos nouvelles réalisation comme l’ours du Plaza. De fil en aiguille, le projet s’est dessiné un peu inspiré du quartier Street Art de Miami « Wynnwood ». Le street art n’est pas assez représenté à Strasbourg alors qu’on a des artistes reconnus à l’international. Et donc naturellement j’ai contacté Jaek et la mairie m’a donné son OK immédiatement. Je voulais vraiment que les strasbourgeois découvrent le street art et quoi de mieux que de l’afficher en plein centre ville ? »

Reportage de STRASTV.COM :

Des street-artistes strasbourgeois au cœur du projet embellissement

Stom500
C’est depuis son plus jeune âge que cet artiste strasbourgeois manie le crayon ou la spray d’un œil expert. A la fois, graphiste, illustrateur et artiste graffiti, on le surnomme le « couteau suisse ». Il tire Son inspiration de son quotidien et de ce qui peut croiser son chemin. Ses rencontres, un week-end à la campagne ou encore, un album de musique viennent nourrir son inventivité.
Page Facebook


Jaek El Diablo
Sa mixture pop des 40 dernières années lui permet de déverser son flot de designs toxiques. Un artiste aux plusieurs facettes dont le style est reconnaissable entre mille. On retrouve une harmonie empreinte de signes anti-conformistes et de second degré aussi bien dans ses œuvres murales que dans sa ligne de vêtements «Vicius Clothing & Attitude», dans ses travaux infographiques ou dans ses créations publicitaires.
Page Facebook

Wise
Page Facebook

Jupe Oner
Page Flickr

Lieu de la manifestation street art du chantier Primark Strasbourg :
1 quai Kellermann
1 rue du Noyer
2 rue Marbach

Soirée Saint Valentin : « Renc’Art – Valentine is Dead » au Loft Kristofic à Strasbourg

Amis célibataires, marre de fêter la Saint Valentin seuls ? Le Loft Kristofic a un message pour vous :

 » Ras le bol d’être seul(e), de manger, de boire, respirer, dormir, parler seule, la télé seule, personne pour se disputer la télécommande. Marre de ne croiser que mes ex en soirées et de balancer mon sourire ultra brite dans le vent !

Et puis ce p*tain de Saint Valentin qui ramène bientôt ses sales petites fesses dodues de cupidon bourré au panaché.

Là, je dis non ! Avec honneur !

Oui je suis célibataire et oui j’aimerais sortir de cette grisaille ambiante, d’avoir des bras autour de moi, pour une soirée ou pour la vie, mais pas envie de jouer la pièce de théâtre des speed datings convenus, 7 minutes c’est beaucoup trop peu…

Envie de rencontres mais en toute décontraction de partager ça avec des gens biens ayant la même passion, dans une soirée cool et un lieu atypique

Envie peut être de quelque chose d’un peu décalé, de carrément différent et de vibrant… Alice de l’autre côté du miroir ?

Et si je me prenais au jeu et venais tester la soirée Valentine’s Dead du prochain Renc’Art ?

Un programme sympa et des surprises jubilatoires à la clef !  »

Inscription : Stephanie@kristofic.com
Évènement Facebook
Prix : 20 € buffet – open bar 19h-22h
Accès cours intérieure 24 et 24bis rue des magasins 67000 Strasbourg

Inside Out Strasbourg : Portrait d’une génération européenne

Les 10, 11 et 12 mai prochain, 1000 portraits grand format de jeunes européens entre 15 et 30 ans seront affichés sur le sol de la Place Kléber à Strasbourg.

A l’initiative de Marie Berthon et avec le soutien de la Ville de Strasbourg, cette action de groupe est organisée de façon indépendante, dans le cadre de l’Inside Out Project de l’artiste JR.

Inside Out est un projet d’art global participatif qui permet aux gens du monde entier de partager avec le public des messages importants à leurs yeux, en utilisant des portraits géants, en noir et blanc. Ces portraits sont imprimés en posters et renvoyés aux co-créateurs de projet qui devront les coller et les exposer dans leur propre communauté.

Tout le monde peut participer, seul ou en groupe ; les affiches peuvent être collées n’importe où : à la fenêtre d’un bureau, sur un mur d’un bâtiment abandonné ou sur tout le pourtour d’un stade. Ces expositions seront documentées, archivées et consultables en ligne sur http://insideoutproject.net.


Inside Out Project est une création de l’artiste JR, lauréat du prestigieux Prix TED 2011.

Le projet arrive à Strasbourg, capitale européenne, pour permettre à tous les jeunes de témoigner d’une Europe jeune, unie et dynamique.

Les joueurs de Basket-Ball de la SIG s’impliquent également dans cette action de groupe et utilisent leur image pour  promouvoir la richesse et le partage de l’identité européenne.

Pour participer au projet « Portrait d’une génération européenne – Inside Out Strasbourg« , il suffit d’envoyer son portrait à l’adresse mail 1000portraits.europe@gmail.com, avant le 13 avril 2014.

Conditions de participation :

– Avoir entre 15 et 30 ans
– Envoyer un portrait vertical, centré sur le visage, avec un fond blanc derrière
– Ne pas porter de déguisement, de lunettes de soleil et de marques commerciales
– La taille du fichier doit être entre 1 Mo et 5 Mo, png ou jpg.

 Retrouvez « Portrait d’une génération européenne » sur les réseaux sociaux :

FacebookPortrait d’une génération européenne

Twitter : @InsideOutStbg

Instagram : InsideOutStbg

Hashtag : #InsideOutStrasbourg

DAN23 : la référence du Street Art à Strasbourg

DAN23 : la référence du Street Art à Strasbourg

Intrigué et surtout agréablement surpris par le boulot graphique de Dan23 ces derniers temps sur Strasbourg, j’ai décidé de le contacter pour en savoir plus. Il a accepté de répondre à mes questions :

1) D’où tu viens?

Je suis né en Pologne et après avoir passe une quinzaine d’années dans le centre de la France, je suis arrivé à Strasbourg en 94.

2) Décris ton art, tes sources d’inspirations ?

Ma démarche est de placer, au sein des villes que je traverse, des portraits lumineux. Ces portraits représentent les différentes rencontres que j’ai faite dans ma vie. C’est en quelques sorte une série de polaroïds de mon parcours que je travaille consciencieusement en atelier pour le partager plus tard dans la rue. L’objectif n’est pas de heurter mais de rassembler sur des sujets aussi universels que la musique, l’enfance, l’amour, la compassion. Tous ces visages que l’on découvre simplement au détour d’une rue, ne sont que quelques coups de pinceaux réalisés avec passion qui je l’espère, offrira à certains un moment d’émotion.


3) Le but de tes œuvres, des messages?

Je n’ai pas de messages en particulier, à part peut être d’apporter un peu de poésie et de réflexion sur nos sociétés qui œuvrent le plus souvent à nous renfermer plutôt que nous rassembler. Mon travail est présent pour apporter un moment de détente, une bouffée d’air dans nos vies trop rapides, comme un bon vieux morceaux de musique. D’ailleurs chacun des visages que je peins porte le nom d’une chanson que l’on peut écouter mon site ou mon Facebook.

4) Ton rapport avec la ville de Strasbourg?

C’est une ville que j’affectionne pour sa dimension humaine et la beauté de son architecture, mon travail me permet de tenter de la rendre plus chaleureuse, plus humaine. Pour cela, j’utilise le portrait qui est universel et je prends soin de respecter les personnes qui croiseront mes visages en ne faisant pas l’apologie de la violence, du sexisme, de la guerre.


5) Pourquoi « inondes » tu le quartier gare et le Petite France de tes œuvres?

Pour la petite France, c’est simple, j’habite ce quartier et c’est toujours plaisant de découvrir la réactions des gens qui croiseront mes portraits. Pour le quartier gare, c’est à mes yeux le quartier populaire de Strasbourg où l’on croise tous types de cultures et de classes sociales.

6) Quel est ton point de vue sur la culture geek ?

Du fait de ses connaissances pointues, le geek est à mon point de vue peut être trop cérébral, mais étant un enfant de l’ère internet, je suis de très prêt, les révolutions technologiques. De plus le Street Art et internet sont étroitement lié, tous comme la radio à démocratisé la musique, internet a propulsé le Street Art comme une véritable révolution artistique hors des circuits institutionnels.


7) Sur quels réseaux sociaux te suivre ou te contacter? site web?

On peut me suivre sur beaucoup de réseaux sociaux Facebook, Flickr, Instagram, Pinterest et bien entendu mon site web : dan23.com

8) Des projets en cours? Des envies?

Les projets en cours sont multiples mais pour n’en citer que un seul, j’ai une résidence artistique durant 5 mois au Neuhof ou je vais relooker un appartement que l’on pourra visiter et réaliser des portraits des personnes vivant dans le quartier au sein de leur cadres de vie. On pourra suivre l’évolution  du projet sur le site projetraitdunion.com et sur mon site. En ce qui concerne les envies, ce serait de réaliser une grande fresque sur une façade strasbourgeoise.

9) Pour finir, donnes moi une phrase qui te résume toi et ton art ?

Simplicité.

Galerie photo:

Quitter la version mobile