La Banque Alimentaire du Bas-Rhin organise sa collecte du 26 au 28 novembre 2021

Les banques alimentaires organisent leur collecte nationale annuelle les vendredi 26, samedi 27 et dimanche 28 novembre prochain. Événement citoyen de la lutte contre la précarité alimentaire, ce week-end permet de collecter chaque année l’équivalent de 20 millions de repas grâce à la générosité du public et de la mobilisation de 130 000 bénévoles dans les magasins partout en France.

Dans le département du Bas-Rhin, en 2019, il a été récolté plus de 300 tonnes de denrées alimentaires, distribuées sur le terrain par l’intermédiaire de nos 108 associations, épiceries sociales et CCAS partenaires à plus de 38 000 personnes en précarité.

Recherche de bénévoles :

Vous êtes enthousiaste, disponible pour 2h ou plus, et avez envie de vous impliquer dans une action solidaire ?

La Banque Alimentaire du Bas-Rhin organise chaque année la collecte Nationale annuelle pour reconstituer ses stocks de denrées alimentaires. Celles-ci sont distribuées toute l’année en faveur de plus de 38 000 personnes en précarité par l’intermédiaire de ses 108 associations, épiceries sociales et CCAS partenaires.
Pour cela, nous avons besoin de 5 000 bénévoles répartis dans plus de 180 magasins. Cette année la collecte aura lieu les vendredi 26, samedi 27 et dimanche 28 novembre 2021.

Le rôle d’un bénévole en magasin…
…est d’être présent pour accueillir les clients, leur donner un tract et, après leurs courses, recueillir leurs dons. Vous pouvez intervenir par tranche de deux heures ou plus, sur la plage horaire et dans le magasin de votre choix.

S’inscrire pour être bénévole en magasin :
Site internet dédié : https://collecte.banquealimentaire.org et mode d’emploi sur https://ba67.banquealimentaire.org

Téléphone : 03.74.95.48.53, de 8h30 à 14h30
Mail : ba670.collecte@banquealimentaire.org

Vous souhaitez participer au tri des denrées collectées ?

A partir du 27 novembre 2021 et jusqu’à la mi-décembre 2021, pour une journée ou plus, vous pouvez nous aider à trier les denrées collectées à l’entrepôt – 9 rue de l’Industrie à Illkirch.

S’inscrire pour être bénévole en entrepôt pour trier les denrées, du 27/11/2021 au 17/12/2021
Téléphone : 03.88.40.30.40, de 8h à 12h
Mail : ba670.benevoles@banquealimentaire.org

Portrait Kapoué n°27: David Kodat, coiffeur solidaire strasbourgeois

David Kodat, coiffeur solidaire strasbourgeois

Qu’est ce qui te fait lever le matin?
Une des raisons qui m’aident à me lever le matin : aller prendre mon chocolat chaud (avec un petit pain :p) chaque matin avant d’aller bosser dans un des salons de thé de la ville. C’est un peu mon petit plaisir quotidien, j’adore faire ça avant d’aller travailler. Parmi les autres raisons qui me poussent à me lever est de me dire que c’est un jour de plus vers le dimanche. Ce n’est pas que j’aime pas mon métier, mais justement c’est parce-que je l’aime et que pendant ce jour, je mets mon savoir-faire au profit des plus démunis.

Ta plus grande qualité?
L’ambition ! Je fais tout pour arriver à mes buts. Mon autre qualité (en est-elle réellement une ?), ma spontanéité : si ça trouve, demain je serai à Hong-Kong ! Aussi, je ne suis pas quelqu’un qui me démoralise facilement ; j’ai appris à être patient et à relativiser les choses lors des échecs.

Ton plus grand défaut?
Pendant certains moments, j’ai tendance à être impatient : heureusement que j’ai appris à être patient, même si des fois je n’y arrive pas toujours.

Te considères-tu comme quelqu’un de connecté?
Oui, j’le suis, comme beaucoup de personnes aujourd’hui. Je suis connecté sur les réseaux sociaux afin de pouvoir partager mon activité, ma vie un petit peu avec mes amis ; c’est aussi un bon facteur de communication. Concernant le reste (jeux vidéo etc.), ce n’est pas trop mon truc.

Le héros de fiction auquel t’aimerais ressembler?
Batman, le justicier et défenseur de Gotham City établissant la justice dans la ville au volant de sa fameuse moto : la bat-mobile !

Le job que tu as toujours rêvé de faire?
Etant enfant, je n’ai jamais rêvé de devenir coiffeur : comme beaucoup d’enfants, je voulais devenir astronaute. En grandissant, j’ai suivi les pas de mon père : je suis devenu coiffeur, chose que je ne regretterai pour rien au monde. Ce métier que j’aime beaucoup m’a beaucoup apporté et m’a permis d’entrer en relation avec des personnes de différentes classes sociales, de différents milieux.

Votre héros dans la vie réelle?
Mon père, tout simplement parce-qu’ il est parti de rien et que maintenant, il ne manque de rien ! Depuis petit, il a toujours pris soin de moi, m’a encadré. C’est grâce à lui si aujourd’hui j’en suis là !

La chanson que vous sifflez sous la douche?
Je siffle pas vraiment de chanson sous la douche, mais j’aime bien en écouter pendant.

Comment te vois-tu dans 20 ans ?
Qui sait ce que l’avenir nous réserve ? Dans vingt ans, je me verrai bien avec ma famille en train de sillonner le monde avec un camping-car.

Mon film culte?
La ligne verte, j’ai adoré ce film. L’un des passages qui m’a le plus marqué est le suivant lorsque Paul Edgecomb dit : « Le jour de mon jugement, quand je me présenterai devant Dieu, et qu’il me demandera pourquoi, comment j’ai pu tuer un des miracles qu’Il a créé… qu’est-ce-que je pourrais lui dire ? Que c’était mon travail ? Tu parles d’un travail ! » .

Ce que tu détestes par-dessus tout?
Je déteste quand le frigo est vide et qu’il n’y a rien à grignoter.

Le talent que t’aimerais avoir?
J’aimerais pouvoir comprendre et parler 32 langues, pour pouvoir communiquer et échanger avec plus de monde !

Le dernier fou rire?
J’en ai tellement que je ne m’en rappelle plus.

Que manque-t-il, d’après toi, à Strasbourg, qui est incontournable dans les autres grandes villes d’Europe?
A mon avis, Strasbourg est une ville fantastique, où l’on ne manque de rien, si ce n’est qu’il est dommage que Strasbourg n’est pas en bord de mer, pour profiter de la plage, du soleil et de la mer !

Si tu étais un quartier de Strasbourg ?
La Petite France ! Cet endroit me charme par ses constructions anciennes et son ambiance.

Restaurant préféré?
J’aime manger de tout : pour moi, tous les restaurants se valent plus ou moins, puisqu’on n’y trouve dans l’un ce que l’on ne trouve pas dans l’autre. Pour moi, la véritable cuisine incontournable ne se trouve pas dans un restaurant, mais chez ma mère !

Bar préféré ?
Pas de bar préféré.

Endroit que t’adores à Strasbourg mais que tu as honte de dire?
Les toilettes publics à Place Kleber, ça m’arrange bien quand je suis pressé et que je me promène au centre-ville (rires).

Quelle est la chose que tu changerais en premier si t’étais maire de Strasbourg?
Je ferai en sorte qu’il n’y ait plus de SDF dans les rues, qu’ils ne dorment plus le ventre vide et qu’ils ne se réveillent plus le matin en grelottant de froid.

Ta marque alsacienne préférée?
Bretzel Burgard pour ses excellentes bretzels qu’on ne trouve pas partout !

En 3 mots, décris-nous Strasbourg?
Sympa, agréable et plaisante.

Ton actualité?
Je travaille dans mon salon au quotidien afin de contribuer fortement au plaisir de mes clients à travers mon savoir-faire. Mon seul jour de repos, le dimanche, je le consacre aux plus démunis de Strasbourg. Je mets ma profession au profit des sans-abris. C’est ici même à Strasbourg que j’ai commencé mon action en début d’année 2015 et cela chaque dimanche. Récemment, j’ai pris l’initiative d’élargir le champ de mon action et de la poursuivre dans d’autres villes : c’est pour cela que je suis allé à Londres et je compte aller dans d’autres villes européennes, puis même faire un tour du monde. Je cherche à travers cette action à influencer des personnes de secteurs différents en faveur des SDF. J’essaye de partager mes actions sur les réseaux sociaux de sorte à avoir un impact sur mon entourage ainsi que sur le monde entier; mon but étant de créer un impact (une prise de conscience) dans l’esprit de chacun. Je vis à travers les deux slogans suivants : « On est heureux uniquement dans le bonheur que l’on donne. » et « Remember to love (souviens-toi d’aimer) ».

Instagram : David Kodat

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