Interview de Lauriane Dolt, coach assistant de la SIG Strasbourg
Bonjour Lauriane, tout d’abord pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
J’ai commencé le basket à l’âge de 12 ans en benjamine au club d’Ohnenheim. J’ai joué ensuite en minime France au RC Strasbourg. En cadette, je suis partie à Wittenheim pour évoluer en Nationale 2. Nous avons gagné en 1999 la Coupe de France. Puis, j’ai fait une saison à Sélestat toujours en Nationale 2. J’ai fini ma « carrière » à la SIG Féminine. Une blessure au dos m’a écarté des parquets à l’âge de 22 ans. Je suis revenue quelques années plus tard pour jouer en loisir en équipe 3 avec mes copines.
J’ai commencé à entraîner à l’âge de 16 ans. J’assistais sur les sélections Régionales Féminines. Durant plusieurs années, j’entraînais les minimes 1 et 2ème année des sélections régionales, d’abord les filles puis les garçons.
En club, j’ai commencé lors de ma venue à la SIG. Des babys aux cadets, j’ai entraîné toutes les catégories principalement dans le secteur masculin. En 2009, j’ai intégré de manière intégrale la SIG pro en entraînant 3 ans les cadets France puis les espoirs. En septembre 2014 en plus d’entraîner les espoirs, j’ai commencé à assister sur l’équipe professionnelle au coté de Vincent Collet. Depuis la saison dernière, je suis assistante à temps complet sur l’équipe professionnelle masculine de la SIG.
Si vous n’étiez pas dans le milieu sportif, quel serait votre domaine de prédilection ?
Bonne question ! J’y réfléchis de temps en temps.
Un domaine m’attire beaucoup, ce sont les ressources humaines. Gérer une équipe, les rapports humains, les qualités des uns et des autres, cela reste proche du coaching. En discutant avec plusieurs personnes, c’est un métier qui est difficile. Je ne m’y connais pas assez mais cela pourrait être quelque chose d’intéressant.
Comment définiriez-vous votre quotidien avec les joueurs de la SIG et M. Collet ?
Un quotidien riche sur et en dehors du terrain !
Mon travail se situe surtout au niveau de la préparation des adversaires. LE basket est un sport tactique. La connaissance du jeu et l’adaptation sont très importants. Il faut limiter un maximum l’incertitude. Le travail vidéo est donc important. Je visionne environs 3 matchs puis je crée le montage. Je le montre ensuite à Vincent puis nous le peaufinons pour le montrer aux joueurs. Avec deux matchs par semaine autant dire qu’il y a du travail. C’est très intéressant pour moi car cela va me permettre de progresser dans la vision générale du basket et la connaissance des différents joueurs.
De temps en temps, je travaille aussi individuellement avec certains joueurs sur le terrain. Je suis avant tout un entraîneur donc le contact avec le terrain est primordial.
Avec Nebojsa Bogavac (l’autre assistant), nous formons un trio complémentaire. Nous regardons en général les mêmes matchs puis nous échangeons sur les choix tactiques que nous allons adoptés. Sur les phases qualificatives, notre travail est plus précis en regardant plus de match pour avoir une vision plus fine de notre adversaire. J’espère que nous en arriverons à nouveau là ! J
Je suppose que votre métier doit être très prenant… Arrivez-vous à vous garder du temps pour vous-même pour d’éventuelles autres passions que le basket ?
Oui je suis en effet, très prise mais j’ai la chance d’exercer ma passion donc je ne peux pas me plaindre. On ne compte pas ses heures dans ce cas là.
Malgré un emploi du temps chargé, il est très important de se ressourcer. Pour ma part, c’est auprès de mes amis et de ma famille que je trouve cette échappatoire. J’aime beaucoup voyager aussi. On va dire que je prends plus de temps l’été pour complètement me vider la tête et lors des mini trêves. La montagne, à la neige, à la mer tous les beaux paysages me font énormément de bien et me permettent d’oublier le quotidien. En semaine, j’aime les bons restos et le bon vin.
Quels rapports avez-vous avec la ville de Strasbourg ? Avez-vous des endroits préférés ou des bons plans à partager ?
J’adore Strasbourg ! L’été, l’automne, l’hiver et le printemps à chaque saison ces paysages. Chaque recoin est magnifique et il y a toujours des découvertes. Je suis assez fière d’habiter ici. Même si je suis basée à Illkirch. J’ai un gros coup de cœur pour la période de Noel. Je suis assez rêveuse et j’ai un coté « féerique » donc à cette période-là, je traîne tout le temps en ville.
J’essaye de découvrir plusieurs restaurants et de changer un peu. Mais le quartier de la Petite France en été est un endroit incontournable pour en prendre plein la vue. En été, la Place du Marché Gayot et les quais sont très conviviales pour boire un verre entre amis.
Comment voyez-vous la SIG dans 20 ans ?
A la hauteur de ses espérances et de ses beaux projets. J’espère qu’elle continuera à grandir comme elle le fait depuis 5/6 ans.
Enfin, pour terminer, quels sont vos objectifs personnels pour cette année ?
Je souhaite continuer de grandir et d’apprendre auprès de Vincent. Mon nouveau rôle va me permettre aussi de progresser dans un domaine plus d’observation et de réaction instantanée. J’espère en ce sens, évoluer pleinement.
Rester en forme, profiter de chaque instant et continuer d’apprendre et de prendre autant de plaisir dans l’environnement basket.
(Photos et vidéo : copyright SIG Strasbourg)