Kapoué test n°132: Strasbourg – Paris en TGV low-cost : OUIGO !

OUIGO Strasbourg Paris TGV SNCF

En ce début de vacances estivales, j’avais besoin d’aller sur la région parisienne pour pas cher car je suis déjà parti plusieurs fois cette année et mon budget voyage n’est pas extensible à l’infini… Bref, j’ai regardé toutes les options possibles et je suis tombé sur la solution OUIGO : il s’agit des nouveaux TGV low cost de la SNCF dont l’offre a démarré à Strasbourg il y a quelques jours. Lancés depuis 2013 dans d’autres villes en France, ils arrivent enfin à Strasbourg en 2017 d’ailleurs les billets pour cette ligne sont en vente sur le site depuis Mars 2017.

Une fois mes billets achetés, je me suis dis que je vous ferais part de mon expérience de ce nouveau service dans la capitale alsacienne, car il est clair que le train pour Paris, c’est pas donné ! Voici donc en vrac ce que j’ai pu noter durant mon aller retour Strasbourg – Paris en OUIGO.

Ce qui change en OUIGO :
– Vous achetez vos tickets en ligne.
– Il faut être présent 30 minutes avant le départ du train, avec une pièce d’identité.
– Zéro poubelles à vos places, une grosse poubelle par wagon.
– Respecter la taille de vos bagages, comme dans les avions low cost.
– Bagages à glisser sous le sièges en non dans les compartiments, car c’est aussi une option payante.
– Pas de voiture bar.
– Tablettes super hautes.
– Il y a des agents à bord, mais le contrôle des billets se fait avant la montée dans le train, c’est d’ailleurs pour cela que les accompagnants ne peuvent pas monter dans le train.
– Beaucoup d’options sont payantes : modification de billets, gros bagages, prises électriques, alertes SMS…

Ce que j’ai pas trop aimé durant mon trajet en OUIGO :
– Ca trainait un peu avant de rentrer dans le train, les voyageurs étaient pas habitués encore.
– A l’aller, c’était relativement sale dans le train : les tablettes et le sols entre les wagons.
– Probleme de signalétique à la gare de Massy dans les repaires de wagons.
– L’arrivée à Massy n’était pas possible à l’aller, mais départ possible au retour… J’ai pas compris. Du coup, je suis arrivé à Marne la Vallée et reparti de Massy : un peu galère !
– Clim très légère au retour, j’avais très très chaud…
– On est restés 15 minutes à l’arrêt Charles de Gaulle à l’aller : bloqués dans le train à cause d’un problème technique.

Et ce que j’ai plutôt apprécié :
– Le prix imbattable : 20 euros pour l’aller retour.
– Le « service » TGV reste le meme : rapide et efficace.
– Pas trop bruyant dans les wagons, rien à redire.

Mon avis global sur le OUIGO :
D’abord réticent, je suis devenu emballé après mon parcours, car en effet, le prix est indiscutable pour aller à Paris, meme si il n’y a qu’un OUIGO par jour et qu’on arrive pas dans Paris centre mais soit à Marne la Vallée, soit à l’aéroport Charles de Gaulle, soit à Massy. Et après, c’est à vous de rejoindre votre destination finale ensuite en métro ou RER par exemple.

Cependant, ça se fait bien, facilement, ça demande juste de l’anticipation dans le timing pour arriver dans les temps et pour prendre ses places à temps sur le site, sinon c’est pareil. Avec quand même un point fort pour aller à Disneyland Paris de Strasbourg ou encore choper un avion à CDG (ce qui vous revient à moins cher que de partir de Francfort avec la navette).

Donc c’est un bon plan, à réessayer pour mes futures escapades parisiennes ou internationales… Et vous, que pensez-vous du train OUIGO ?

Pour plus d’infos et tarifs, allez sur OUIGO.com

 

J’arrive pas à bloguer dans le train !

Le train c’est bien mais ca devient chiant à partir du moment où tu t’aperçois que tu réussis pas à faire ce que tu avais prévu de faire… les minutes passent, le confort reste, surtout quand le billet de 1ère était moins cher que celui de 2nde. Alors du coup tu es entouré de personnes, chacun dans son monde, dans sa bulle ferroviaire, tu t’amuses à leur inventer une vie, les observer dormir, lire, et même jouer à leur stupide jeu minable sur leur Nokia 3310 (eh oui, ça existe encore !)

Et tu es interrompu par la contrôleuse, et là tu te tords dans tous les sens, tu as un peu peur car tu te demandes si tu es bien à la bonne place, payé bien le bon prix… Hop, elle fait son trou et elle se casse, tout ça pour ça… Bref, tu as toujours pas commencé ton taff, et c’est déjà bientôt la fin, chouette on arrive bientôt mais bon, je pense que le bébé au fond du wagon doit pas être au courant car pour lui c’est la fête, il vient d’exploser le tympan de sa mère réclamant juste un peu voir beaucoup de lait, étant donné qu’il braille depuis au moins une heure: quel charme subtil… J’aime les enfants, j’aime le lait donc je me tais → je ferais pareil à sa place !

L’album de Adele continue à me bercer et à me préserver du bambin avaleur de lait, ma voisine se rendort: hop une photo sur Twitter d’elle, c’est méchant, gratuit mais j’adore prendre en photo les gens dans les transports en commun qui s’endorment… Ils sont sans défense, en confiance, et moi je me rue sur eux, et je leur permet de passer à la postérité en immortalisant leur vieille tête étalée sur la vitre froide ainsi que le filet de bave qui coule sur leur pull… C’est juste de l’art CON-TEM-PO -RAIN ! Si, si: croyez moi !

En fait, c’est drôle aussi dans le train, chacun à son kiff: tu es babacool, tu retires tes shoes: ça doit être classe? (hygiène? odeur? Ou vision absurde des autres voyageurs croisant des poissons morts avec du vernis à ongles accrochés à des jambes d’humain?…). Y en a aussi qui mange, souvent avec une demi heure d’avance sur les repas… «On sait jamais Maurice, si on a un petit creux!» Ou encore, ceux qui, 15 minutes avant l’arrivée, sont déjà rhabillés, et squattent le couloir, au taquet, des fois qu’ils soient pas les 1ers à sortir… La tristesse de ces gens m’accable, j’ai aussi beaucoup de mal à comprendre leur empressement (surtout quand on arrive au terminus du train sans correspondance…).

Il est clair que le train est, et à toujours été une aventure sociale, on sait jamais sur qui on va tomber, c’est marrant, étonnant et même parfois relou… En attendant, je n’ai toujours pas attaqué ce que je voulais faire, je me demande des fois si je préférais pas quand StrasbourgParis durait plus de 4 heures, au moins tu avais le temps d’être accompagné par l’ennui et des fois même la motivation revenait frapper au carreau! Mais là en 2h20, t’as le temps de rien faire, fais chier le progrès!

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