Kapoué Test n°24: « UP » by Jawbone , le bracelet de geek / datasexuel

Kapoué Test n°24: « UP » by Jawbone , le bracelet de geek / datasexuel

Pour fêter ce 24ème Kapoué Test, quoi de mieux qu’un test rapide d’un objet coup de cœur que je viens de m’offrir : le bracelet UP (by JAWBONE). Véritable objet de mode pour les datasexuels, ce bracelet permet de surveiller ses dépenses caloriques, ces repas, son sommeil, son activité tout au long de votre journée. Il est couplé avec une appli smartphone disponible sur toutes les plateformes notamment iOS et Androïd et se recharge par port USB avec un embout Jack.

Je dois avouer que ce n’est pas vraiment un test en temps que tel car je l’ai déjà acheté et content de mon achat. Néanmoins, je vais vous donner en toute subjectivité les points positifs et négatifs de ce bracelet. (Je précise que c’est le premier bracelet du genre, je n’ai pas de modèle de comparaison, cependant, j’ai déjà entendu beaucoup de bonnes critiques sur le NIKE FUEL BAND)

Les mauvais points :

– Difficile à trouver dans le commerce, moi j’ai trouvé le mien en Apple Store à Strasbourg, mais ni la FNAC, ni Virgin Megastore ne l’avait…
– Le bracelet ne ferme pas vraiment, on a des fois la sensation de le perdre du poignet…
– Un peu gênant pour taper au clavier je trouve, ça accroche un peu.
– Un peu chiant aussi quand tu retires une veste ou un pull, il faut parfois le retirer avant, puis le remettre, toujours à cause du fait que le caoutchouc accroche les matières textiles.
– Enfin, pour terminer les points négatifs, je dirais le prix : 129 €TTC (appli gratuite), un peu cher à mon gout, je l’aurai plus vu vers 99€TTC.

Les bons points :

– le bracelet est stylé et discret, difficile à repérer que c’est un bracelet connecté si tu le sais pas.

– Il y a un vrai coté ludique à surveiller tes stats de dépenses énergétiques, de sommeil ou de bouffe. Tu te prends facilement au jeu, et ça t’apprend à quantifier correctement tes repas et des fois tu as des mauvaises surprises (par exemple, j’ai appris qu’un pain au chocolat était quasiment équivalent à un Big Mac en calories !!)

– J’ai été bluffé aussi par sa précision, surtout pour le sommeil, ça marche à la minute près et ça te donne aussi les cycles de sommeil courts ou profonds. Pour plus de précision, ils indiquent qu’il faut plutôt l’utiliser sur la main opposée à la main forte : main gauche pour un droitier et vice versa…

– Il y a aussi des alarmes paramétrables : le bracelet vibre en guise de réveil ou pour la sieste ou encore si tu es inactif depuis 15 minutes !

– Pour terminer, l’appli smartphone est bien foutue, très simple d’accès, on peut synchroniser nos pas de la journée par la prise jack du téléphone, et la base de donnée pour les repas est très fournie: il est simple de scanner des codes barres d’aliments pour savoir les données nutritionnelles qui les composent.

Voilà, comme vous l’avez compris, je suis conquis… Je l’ai depuis deux semaines, et c’est clair que ça me plait bien, même si parfois, j’ai la flemme de rentrer les aliments que je viens de manger dans mon tél, ou que je pose le bracelet dans un coin. Mais bon, c’est assez utile au quotidien, mais je pense qu’il reste destiner à des vrais datasexuels ( car on peut tout partager sur les réseaux sociaux bien sur) ou à des personnes qui cherchent à perdre du poids.

A vous de tester, j’attends vos commentaires ci dessous !

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RÉPONSE DU SUPPORT DE JAWBONE A CET ARTICLE : (reçu par mail le 30/04/13)

Bonjour,

Nous vous remercions de votre intérêt pour UP et pour le test publié sur votre blog. Nous sommes certains que cet article va intéresser plusieurs personnes sur la région de Strasbourg et ainsi contribuer à l’élargissement de la communauté UP!

Si vous nous permettez d’effectuer quelques corrections afin d’être plus précis, nous dirions que UP est bien disponible sur toutes les plateformes iOS mais seulement sur certains téléphones Android (donc pas de tablettes) à l’heure actuelle. Notre équipe de développeurs est en train de préparer une mise à jour pour l’application et une plus large compatibilité est bien entendu à l’étude mais nous ne souhaiterions pas induire en erreur les futurs utilisateurs qui se retrouveraient avec un produit incompatible.

Enfin, les magasins FNAC font partie de nos revendeurs agréés et ont été fournis en stock dans le courant du mois d’avril. Il ne devrait donc plus être si difficile de trouver UP.

Encore une fois merci pour votre apport à faire connaître nos produits!

Cordialement,

Alexandre.

Jawbone EU Support Team
www.jawbone.com
UK: +44 (0) 203 027 2094
France: +33 (0) 157 323 53

Geeks, êtes vous tous devenus des datasexuels ?

Geeks, êtes vous tous devenus des datasexuels ?

Tiens, en voilà une bonne question! Tout d’abord, savez-vous ce que l’on nomme « datasexuel« ? C’est tout simple en fait, c’est un modèle théorique qui dit que le datasexuel est l’évolution numérique du métrosexuel : en gros, tu es un mix entre un geek et un métrosexuel, tu passes ton temps à partager tes données (les fameuses « data »), et tu le vis plutôt pas mal puisque tu trouve cela classe voir même « sexy » !

Je ne connaissais pas le terme il y a quelques mois, je l’ai connu par ma chère et tendre qui après avoir vu un reportage sur la Matinale de Canal + à ce sujet, me traita un matin de « datasexuel« . Premièrement énervé voir même un peu con car je connaissais pas la signification de ce sobriquet, j’ai du faire quelques recherches pour m’apercevoir qu’elle avait raison : j’étais bien devenu DATASEXUEL ! Je vous rassure, ça fait pas mal, sauf à la batterie de votre smartphone… Car, en effet, être datasexuel, c’est avoir une troisième main en forme de pomme (Apple) ou de robot (Androïd) et faire mumuse toute journée à détailler via des données connectées toute sa vie: ces endroits préférés avec Foursquare, le film qu’on vient de mater avec GetGlue, le nombre de kms fait à la course à pied avec RunKeeper… La liste est longue, et c’est là où on s’aperçoit qu’on le fait quasiment tous maintenant, avec certes, un degrés d’addiction variable selon les individus. Mais en général, on peut remarquer facilement que moins tu as une vie qui t’éclate, plus tu as envie de la partager en « data » sur ces nombreux réseaux ou applis: en gros, si tu n’existes pas dans la vraie vie, tu te dis que tu peux tenter le coup dans le virtuel?


Il est clair que ce coté datasexuel a été boosté par les réseaux sociaux, car bcp d’entre eux sont interconnectés provoquant un meilleur impact certes mais une plus grande dépendance. On en revient toujours au même problème: Communiquer Beaucoup ne veut pas tout le temps dire Bien Communiquer, il nous faut donc gérer nos datas ou tout simplement être réfractaires au système et rester à la lisière de la technologie sans y toucher… (Ça peut marcher, la preuve, nos parents et grand parents le font en ce moment même, et ils sont pas moins heureux !)

Donc oui, pour moi, je milite pour les datasexuels à partir du moment où ils maitrisent leur communication personnelles selon un but précis et sans exagérer :

Exemple numéro 1 : Tu es créatrice de mode, tu postes tes dernières créations sur Instagram, tu les retweetes avec le compte Twitter de ton blog pour avoir les avis de tes followers : OK !

Exemple numéro 2 : Tu es ambulancier, tu prends une photo de ton plateau repas pris à la cantine de l’hôpital service oncologie, tu y checkes avec Foursquare, et tu partages cette photo sur Facebook avec tes cousins ados et attardés : NON !

Etre datasexuel: pourquoi pas, mais ça doit pas t’empêcher de respecter les gens qui te suivent, t’entourent ou partagent ta vie IRL (In Real Life).

En conclusion, je vois que cet article n’a donc ni queue, ni tête (rien à voir avec le coté « sexuel » évoqué précédemment) mais j’espère au moins qu’il vous aura appris un nouveau mot (utilisable au Scrabble, ça fait pas mal de points).

Cependant, si le sujet vous intéresse, je vous conseille l’article sur SLATE : Le «datasexuel», le nouveau métrosexuel connecté ou encore ce graphique qui a fait le tour de la toile et vu sur Le Journal du Geek : Quel #Datasexuel es-tu?

Enfin, je vous conseille le dossier spécial Datasexuel dans le prochain numéro de GQ papier (normalement octobre 2012) pour le lequel j’ai été interviewé par un journaliste très sympa qui m’a repéré sur Twitter car j’y assume mon coté datasexuel jusque dans ma bio numérique ! (Je mettrais à un scan de l’article ici dès le numéro de GQ sera sorti en kiosques).

NB: j’ai pas parlé des geekettes, mais sachez que tout ce que je dis pour les mecs est valable pour les filles, même si les datasexuelles sont plus rares que les datasexuels ! 😉

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